Club AOC : carte blanche à Pierre Gassmann 1

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Le nouveau bâtiment du domaine Rolly-Gassmann au dessus des vignes de Rorschwihr

Cette sortie initialement prévue en mai mais retardée suite aux conséquences de ce tragique épisode pandémique, marque la reprise des activités du club AOC après une longue interruption imposée par les mesures de confinement.
La saison 2019/2020 aura été amputée de deux séances mais va surement se terminer en beauté par cette visite dans la nouvelle « cathédrale du vin d’Alsace » en compagnie de Pierre Gassmann.

Hoppla, c’est parti !

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Le groupe AOC qui profite du panorama sur la grande terrasse qui entoure l’espace de dégustation du domaine.

Journée Club AOC du 20 juin 2020 à Rorschwihr - Partie 1

Le programme de notre après-midi se composera d’une visite complète de ce bâtiment hors normes et d’une dégustation d’une grande partie de la gamme de vins proposée par le domaine Rolly-Gassmann...une gamme qui, comme toujours, compte près de 60 références.

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Les toits de Rorschwihr et le Haut Koenigsbourg vus de la terrasse.

Après une brève présentation de ce domaine familial dont les origines remontent au début du XVII° siècle, Pierre Gassmann nous expose brièvement l’histoire de la construction de ce bâtiment vraiment hors normes qui a nécessité 3 ans de travaux dans un chantier titanesque qui a « englouti » 13 000 mètres cubes de béton, 900 tonnes d’acier et 14 tonnes de cuivre pour une superficie totale de 15 000 m².

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Pierre qui accueille le groupe AOC.

La visite commence par les parties émergées de cet « iceberg » de 32 mètres dont les 2/3 se trouvent sous terre : des terrasses spacieuses et de superbes espaces de vie qui attendent encore leurs locataires. Pour l’heure, le niveau supérieur, initialement prévu pour accueillir un restaurant, proposera des logements et c’est le niveau sous le caveau panoramique qui pourra voir s’établir le restaurant.

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La terrasse sommitale du bâtiment…

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…et son espace initialement prévu pour accueillir un restaurant.

Pendant la visite, Pierre Gassmann évoque les multiples péripéties rencontrées durant les différentes phases de la construction de ce bâtiment unique en France : entre les exigences parfois « farfelues » des « Bâtiments de France », les normes de sécurité, les retards dans l’avancée des travaux, les malfaçons et les procédures juridiques qui en découlent…il fallait avoir les nerfs solides pour mener à bien ce projet !
Mais au bout du compte, la réalisation de cette construction 100% made in Alsace (matériaux locaux et entreprises alsaciennes) qui a été « conçue pour durer 200 ans », entrera surement dans l’histoire du vignoble alsacien
La suite de notre promenade va nous mener vers le niveau le plus bas du bâtiment pour visiter les espaces souterrains.

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Des enrochements spectaculaires qui bordent les parties inférieures du bâtiment.

La première étape nous conduit vers les anciennes caves du domaine Rolly-Gassmann qui jouxtent et communiquent avec les nouvelles installations.

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Dans l’espace dédié aux pressoirs, Pierre nous explique les grands principes qui dirigent les pratiques viticoles au domaine Rommy-Gassmann.

Au domaine Rolly-Gassmann, la vigne est travaillée principalement selon les principes de la biodynamie : du cuivre (2 kg/ha), du soufre, de la silice (4 g/ha), de la 500 (120 g/ha) et des plantes (ortie, prêle, camomille, tanaisie…)…le tout en se basant sur le calendrier lunaire.

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Une partie de la réserve de plantes séchées du domaine.

Pour cultiver ses 55 hectares de vignes le domaine emploie 22 personnes qui assurent une présence humaine indispensable au bon suivi de chaque parcelle.
« Nous cultivons nos vignes avec comme objectif de les aider à trouver l’équilibre sol/plante idéal ».
Au domaine Rolly-Gassmann on vendange tard : « on attend que le raisin soit parfaitement mûr au niveau physiologique avec des pépins qui craquent sous la dent sans provoquer une sensation d’astringence ».
Durant les vendanges qui durent entre 10 et 17 jours selon le millésime, l’équipe du domaine est complétée par 80 à 100 vendangeurs.
« Nous récoltons des raisins qui ont un équilibre naturel entre sucre, acidité et éléments minéraux…des conditions essentielles pour générer des vins de grande garde ».

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L’ancienne cave à foudres du domaine…

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…avec quelques pièces spectaculaires…

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…et des verrous de fût sculptés en forme de sirène pour les protestants…

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…et de poisson pour les catholiques.

Les vinifications et les élevages se font sans interventions œnologiques « un bon raisin bien mûr n’a pas besoin d’aide pour fermenter…nous n’avons pas besoin d’un œnologue au domaine ».
Les élevages durent 11 mois et chaque vin retrouve le même contenant chaque année : « des foudres en bois pour les vins issus de terroirs froids et des cuves inox pour les vins issus de terroirs chauds ».

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L’ancien cuvage inox du domaine.

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Entrée dans les nouveaux espaces-cave avec les cuves de macération des pinots noirs…


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…et une première partie du nouveau cuvage inox…

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...et la suite, toujours aussi gigantesque, située à 28 mètres sous le caveau.

Nous poursuivons notre visite en remontant progressivement vers le niveau du caveau panoramique en nous arrêtant notamment dans les espaces de stockage vraiment immenses, placés sur deux niveaux et climatisés à l’aide d’une installation géothermique tout aussi impressionnante : « 15 puits qui descendent à 140 mètres et une technologie de pointe permettent la fourniture instantanée de 530 KW pour chauffer ou refroidir le bâtiment ».

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Une partie de l’espace de stockage…

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…et une grimpette pour accéder au niveau supérieur.

Le stock du domaine Rolly Gassmann compte actuellement 1 500 000 bouteilles mais Pierre projette de le monter à 2 500 000 bouteilles dans les années à venir.
Le plus vieux flacon de l’œnothèque date de 1834 et le plus vieux vin en stock est de 1990 et fera bientôt son apparition sur le tarif…« quand nous estimerons qu’il sera prêt à boire ».

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Le trésor de la maison Rolly Gassmann

Le domaine Rolly-Gassmann produit chaque année 300 000 bouteilles dont environ 30% partent vers la restauration – « 20% dans les restaurants classiques et 10% dans des restaurants étoilés » – 25 % sont exportés, 8% sont distribués par des cavistes et le reste est vendu au caveau.

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Notre « randonnée » se poursuit vers les étages supérieurs

Nous quittons les niveaux -4 et -3 consacrés au stockage pour monter d’un étage et visiter le niveau -2 où se trouve l’espace pour la mise en bouteille et la préparation des commandes et où vont être aménagés les bureaux.
Le niveau -1 est inoccupé pour l’heure et attend la réalisation d’un projet œnotouristique.

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L'espace pour l’embouteillage et l’expédition

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On prend l’air sur la terrasse du niveau -1 avant de monter vers le caveau.

A suivre…

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