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Réunion du comité AOC - Programme de la saison 2024-2025
Par pierre_radmacher Le 17/07/2024
Petite soirée conviviale entre membres du comité AOC pour finaliser le programme de la saison 2024/2025 de notre club œnophile.
Voici le programme 24/25
Septembre : Vins des Charentes - Pinots Noirs du Rittersberg
Octobre : Vins du domaine Jousset - Vins orange de Géorgie
Novembre : Vins des Cévennes - Vins du Steinklotz
Décembre : Champagnes-Bergères-les-Vertus - Vins rouges d’Australie
Janvier : 40 euros et tenue correcte exigée
Février : Cheverny et Cour-Cheverny
Mars : Vins de Corse - Vins du Kaiserstuhl
Avril : Millésime 2015
Mai : Sortie chez un vigneron
Juin : Bières de cépages -Blancs de Toscane
Et voici les flacons qui ont accompagné (inspiré) nos réflexions.
Pour l'heure notre groupe de dégustateurs est au complet et ne peut accueillir de nouveau membres mais il est possible de participer à quelques soirées en prenant la place d'un membre absent...si vous résidez autour de Strasbourg et êtes intéressés vous pouvez me laisser vos coordonnées via la messagerie du site.
Visite expresse au domaine Mochel à Traenheim
Par pierre_radmacher Le 07/12/2023
Quand on a un besoin urgent de crémant et qu’on habite près de Strasbourg…vite une petite sortie dans le vignoble de la Couronne d’Or pour aller faire une visite au domaine Mochel, où l’ami Guillaume nous proposera de quoi refaire notre stock en attendant les fêtes de fin d’année.
Comme toujours notre hôte nous invite à déguster quelques cuvées proposées actuellement à la vente ainsi que deux nouveautés qui vont intégrer la gamme du domaine dans les prochains temps.
Petit résumé de cette rencontre gourmande avec quelques photos prises avec mon téléphone (désolé pour la qualité) et quelques impressions reportées de mémoire.
Crémant d’Alsace 2019 : un crémant frais et suave avec une mousse crémeuse et une finale désaltérante…une bulle idéale pour un apéritif festif.
(80% chardonnay + 20% pinot noir – 36 mois sur lattes)
Crémant d’Alsace 2016 : un crémant non dosé et longuement affiné sur lattes (dégorgé en 2023), une bulle alsacienne élégante et raffinée avec un très beau profil gastronomique.
Le crémant 2016 dégusté en primeur et le crémant 2019
Alsace Grand Cru Riesling Altenberg de Bergbieten-Cuvée Henriette 2021 : un riesling puissant avec un équilibre droit et une aromatique citronnée et minérale…un Altenberg taillé pour une longue garde
Alsace Grand Cru Riesling Altenberg de Bergbieten-Cuvée Henriette J 2021 : un riesling élevé en jarre avec un profil plus souple (malo faite) et une très belle expression fruitée…une cuvée très avenante mais avec une structure acide/saline solide qui lui garantit également un joli potentiel de garde.
Alsace Grand Cru Riesling Altenberg de Bergbieten-Cuvée Henriette 2022 : un Altenberg plus riche que les deux cuvées de 2021, un vin gourmand et digeste avec une belle fraîcheur minérale…une bouteille qu’on pourra déboucher dans 2 à 3 ans pout attendre les 2021
Alsace Grand Cru Riesling Altenberg de Bergbieten-Cuvée Henriette J 2022 : une cuvée élevée en jarre, encore une peu plus généreuse que la précédente (il reste quelques grammes de SR) mais l’équilibre final garde une belle fraîcheur…un vin pour se faire plaisir tout de suite mais qui pourra également bien se tenir dans le temps.
Alsace Pinot Noir 2022 : un nez très subtil avec de belles fragrances florales et fruitées, une bouche suave et juteuse, un pinot noir tout en gourmandise et en buvabilité.
Alsace Pinot Noir Réserve 2022 : un pinot noir élevé en barrique avec une aromatique complexe, une matière concentrée portée par une charpente acide minérale très large et des tanins veloutés, une finale logue et digeste…MIAMMMM !
On termine la dégustation par un Pinot Noir Réserve 2020, un vin magnifique qui commence à révéler son potentiel mais qui n’a probablement pas encore atteint son apogée...une grande bouteille qui n’est hélas plus disponible actuellement au domaine.
Ceux qui auront encavé quelques flacons de cette pépite rouge ne le regretteront pas…pour les autres, il reste le 2022 qui me semble bien parti pour marcher dans les traces de son aîné. A bon entendeur…
Le pinot noir Réserve 2020 du domaine Mochel
Projection en avant-première du film "Vigneronnes" de Guillaume Bodin au cinéma STAR à Strasbourg
Par pierre_radmacher Le 13/01/2023
Guillaume Bodin qui présente son nouveau film au cinéma STAR (désolé pour la qualité de la photo)
Après « La clé des terroirs » (2011), « Insecticide mon amour » (2015) et « Zéro phyto, 100% bio » (2016), Guillaume Bodin a présenté son nouveau film « Vigneronnes » en avant-première au cinéma STAR de Strasbourg.
Des images magnifiques, des paysages viticoles d’Italie, de Suisse et de France d’une beauté à couper le souffle et des rencontres enthousiasmantes avec des vigneronnes qui pratiquent leur métier en respectant la nature pour produire des vins largement plébiscités par les amateurs du monde entier…bref, on s’est régalés pendant 70 minutes et pour bien finir la soirée nous avons été invités à participer à une petite dégustation de quelques vins apportés par les organisateurs (une cuvée « Dôle de Liaudisaz » de Marie-Thérèse Chappaz et des vins du Mas de Libian) ainsi qu’un muscat « L’oiseau et le Bouquet » servi par Philippe Brand, vigneron à Ergersheim.
Donc, si vous apprenez qu’une séance d’avant première de « Vigneronnes » passe près de chez vous, n’hésitez pas…sinon il va falloir attendre le mois d’octobre et la sortie officielle du film sur les écrans français.
Merci à tous ceux qui ont oeuvré pour la réussite de cette belle soirée
Pour plus de renseignements allez consulter la page FB de Guillaume Bodin.
Vous pouvez également voir son premier film « La clé des terroir » en accès libre sur le net.
Un déjeuner d'anniversaire à La Taverne Alsacienne
Par pierre_radmacher Le 09/12/2022
Après de multiples atermoiements suite notamment aux restrictions sanitaires qui ont bouleversés pas mal d’agendas festifs durant ces dernières années, Thierry Meyer a réussi à célébrer son demi-siècle comme il se doit en compagnie de quelques amis œnophiles qu’il a invités à partager un déjeuner à La Taverne Alsacienne d’Ingersheim.
Le programme des réjouissances
Pour accompagner une série de bouteilles remarquables – voire mythiques – sélectionnées par l’ami Thierry, la famille Guggenbuhl nous a servi un repas de toute beauté avec des assiettes généreuses et d’une parfaite gourmandise.
Notre menu du jour s’est décliné en 5 étapes et l’accompagnement liquide était servi à l’aveugle.
Les discussions autour des vins et des associations gustatives étaient particulièrement intéressantes mais je n’ai pas pris de notes pour pouvoir relater précisément le déroulement de ce festin.
Ceci dit, je vais quand même partager quelques photos et quelques impressions avec vous…et si vous voulez lire quelques commentaires plus complets je vous invite à aller voir sur le blog de Stéphane ou à suivre les publications de Thierry sur son FB Oenothèque Alsace.
Apéritif
La mise en bouche
Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 1999 – Domaine Spannagel : un nez mûr et finement épicé, une bouche longiligne et bien fraîche…un riesling assez léger mais qui se tient encore très bien.
Riesling Grand Cru Kastelberg 1999 – Domaine Kreydenweiss : un nez zesté et pierreux, une bouche texturée, droite et saline…un Kastelberg épuré et minéral.
Riesling Grand Cru Muenchberg 1999 – Domaine Ostertag : un nez ouvert et complexe, une bouche pleine et sapide…une expression du Moenchberg pleine de sérénité.
Premier plat
Le Tataki d’espadon et la salade thaïe
Riesling Grand Cru Rangen de Thann-Clos Saint Urbain 1999 – Domaine Zind-Humbrecht : nez complexe sur un registre assez évolué, jus massif et sapide tenu par une minéralité intense…un Rangen à plaine maturité avec une puissance expressive qui fait oublier le cépage (je pensais boire un pinot gris et mon voisin partait sur un gewurztraminer…mais nous avions identifié le terroir)
Riesling Clos Sainte Hune 1999 – Domaine Trimbach : aromatique très discrète, bouche assez austère avec un équilibre très droit…un Sainte Hune avec un profil très cistercien, complètement écrasé par la personnalité du Rangen mais assez à l’aise sur le plat.
Riesling Cuvée Théo 1999 – Domaine Weinbach : un nez flatteur, assez évolué avec de belles notes épicées, une bouche opulente mais avec une belle fraîcheur finale…un vin très gourmand qui aurait plus facilement trouvé sa place à l’apéritif (encore une victime de la puissance du Rangen).
Deuxième plat
La pièce de bœuf dans le filet et son accompagnement de légumes et de champignons des bois
Nuits Saint Georges 1° Cru Les Pruliers 1999 – Domaine Boillot : une palette aromatique très sombre, une bouche fraîche et élancée avec des tanins assez saillants, une finale sèche et anguleuse…un vin trop rustique pour mon palais qui a vraiment contrasté avec l’onctuosité de la viande et la suavité du jus
Chambertin Grand Cru 1999 – Domaine Rossignol-Trapet : un nez très complexe avec des arômes d’évolution très classieuses (fleurs séchées, tabac, cuir…), une bouche ample et charnue avec une texture caressante, une finale longue et sapide…un vin exceptionnel plébiscité par les convives. Magique !
Volnay 1° Cru Santenots 2020 – Domaine Buisson-Charles : un nez expressif et charmeur, un jus dense et parfaitement équilibré en bouche, une finale tonique avec une belle persistance fruitée et épicée…un « intrus » proposé par Patrick Essa, un Santenot 2020 construit pour défier le temps mais qui se laisse boire avec grand plaisir dès maintenant.
Plateau de fromages de Jacky Quesnot (fromagerie Saint Nicolas à Colmar)
Côte Rôtie La Turque 1999 – Domaine Guigal : un nez d’une extrême complexité, du volume et de la consistance en bouche, une finale longue, tonique et sapide…un équilibre parfait, une texture onctueuse et une jeunesse éclatante pour ce vin hors norme qui a très bien apprécié l’association avec le brillat-savarin et le chaource.
Arbois Pupillin Vin Jaune 1999 – Domaine Overnoy : une aromatique et une présence en bouche d’une finesse inouïe, une maîtrise parfaite de l’oxydation…un vin rarissime élaboré par le maître de Pupillin pour une association classique mais toujours réussie avec un vieux comté et un etivaz.
Dessert
La torche aux marrons, le dessert incontournable si on partage un repas avec Thierry
Riesling Cuvée Ernest S.G.N. 1999 – Domaine Schlumberger : un nez évolué mais très charmeur avec des notes exotiques et épicées, une bouche gourmande et très digeste…encore un très beau vin qui a souffert de la présence un peu envahissante d’un cru du Rangen.
Pinot Gris Grand Cru Rangen de Thann-Clos Saint Urbain V.T. 1999 – Domaine Zind-Humbrecht : une robe topaze très dense, un nez d’une incroyable complexité, une bouche riche avec un jus ultra concentré mais d’une parfaite buvabilité, une finale intensément minérale…une bouteille vraiment exceptionnelle !
Merci à Thierry de m’avoir invité à partager ces instants magiques à la « Taverne Alsacienne » et de nous avoir servi ces vins que je ne pensais pas pouvoir déguster un jour.
Et bravo à l’équipe du restaurant…au top comme toujours !
Par pierre_radmacher Le 27/11/2022
Les Halles du Scilt de Schiltigheim accueillaient 7 vignerons alsaciens – domaine Luc Faller, domaine Geiger Koenig, domaine Moritz, domaine du Petit Poucet, domaine Michel, domaine Paul Gaschy – qui le temps de week-end allaient tenir compagnie à Nicolas Jaegert de La Cave en Tournée pour porter la bonne parole vinique dans la cité des brasseurs.
En marge de ce mini salon des vins David Lefebvre nous a proposé une petite animation gourmande pour nous exposer sa façon de concevoir des accords mets-vins.
L’atelier mets et vins est prêt…
…et les participants commencent à s’installer
Grâce à des bouteilles fournies par les vignerons invités et aux gourmandises fournies par les commerçants du Scilt (Duchemin, Kirn et l’Epicier Grand Cru), David Lefebvre nous a proposé quelques accords mets et vins très intéressants.
Un peu de théorie…
…et des travaux pratiques
Armé d’une solide formation en chimie et en œnologie, David s’est intéressé aux processus de minéralisation dans les aliments et notamment dans le vin : pour en savoir plus vous pouvez lire l’article dans la revue « Le Rouge et le Blanc » (ICI et LA) ou écouter le podcast sur « La Terre à Boire »…ou relire l’une de mes anciennes contributions sur une petite conférence de David au domaine Schoenheitz (60-p.o.-schoenheitz-2011-2.pdf (120.5 Ko)).
L’idée du jour consistait à nous faire découvrir des accords gustatifs qui n’étaient pas centrés sur les expressions aromatiques des vins et des mets mais sur le rapport éléments organiques et éléments minéraux qu’on trouve dans tous les aliments.
Par exemple un vin jeune se plaira en compagnie d’un chèvre frais riche en éléments organiques alors qu’un vin plus évolué qui aura eu davantage de temps pour minéraliser sera plus à son aise face à un crottin affiné qui aura concentré sa teneur en sels minéraux.
Crottin de chèvre frais et riesling Schiefferberg 2019 du domaine Geiger-Koenig
Crottin de chèvre affiné avec un riesling Grand Cru Eichberg 2014 du domaine Gaschy
Les autres accords proposés étaient tous pensés selon la même logique et ma foi, , j’ai pu me rendre compte que cette théorie originale (pour moi du moins…) s’est plutôt bien vérifiée dans la pratique à travers tout une série d’accords très réussis.
Voilà quelques exemples pour que vous pourrez tester pour vérifier…
Comté 30 mois avec un riesling Grand Cru Eichberg 2001 du domaine Gaschy
Munster avec un gewurztraminer Leckerli 2020 du domaine Florence et Sandra
Piment d’Espelette avec un pinot gris macération 2020 du domaine du Petit Poucet
Chaource et Cuvée TM 2015 (assemblage riesling+pinot gris+ gewurztraminer en V.T.) du domaine Moritz.
Jambon cuit, jambon sec et pâté en croûte avec des pinots noirs 2011 et 2001 du domaine Gaschy.
Je terminerai en vous priant de m’excuser pour l’indigence de mes notes et de mes commentaires.
On était dimanche matin, et je suis sorti sans mon matériel (pas d’appareil photo, pas de carnet de notes)…mais j’ai quand même voulu partager ces quelques impressions avec vous tout en vous encourageant à vous pencher sur les travaux de David Lefebvre pour comprendre un peu mieux ce terme de « minéralité ».
Je vous invite aussi à tester quelques accords gustatifs en vous référant à ce rapport organique/minéral qui nous permet de concevoir des associations mets et vins en oubliant un peu la référence aromatique pour se focaliser sur la cohérence des sensations en bouche.
Merci à David pour cette conférence-dégustation très intéressante et merci aux vignerons et aux artisans des halles du Scilt d’avoir accepté de partager quelques vins et quelques denrées avec nous.
Les vins d'Alsace face à la cuisine indienne au restaurant "Le Massala"
Par pierre_radmacher Le 09/10/2022
Après un premier repas dégustation mets et vins dans ce restaurant indien de Schiltigheim, nous nous retrouvons en petit comité pour tester une nouvelle série d’accords entre des plats réalisés par le chef du Massala et des vins mais cette fois-ci nous avons débouché une grande majorité de vins d’Alsace.
Quatre convives, 6 vins et une belle série de spécialités indiennes…voilà un déjeuner qui s’annonce bien !
J’ai pris des notes succinctes et quelques photos et j’ai relevé des impressions générales sur les vins et les accords, histoire de partager cette expérience avec vous.
Le plateau d’entrées…
…face à deux rieslings…
…et un pinot gris
Les vins
Pfalz VDP Grosse Lage – Riesling Breumel in den Mauern 2014 – Weingut Müller-Catoir : nez ouvert et très fringant sur le citron frais et la mélisse, bouche juteuse, fraîche et bien tendue avec une présence saline sensible, finale étirée avec une longueur acidulée et de belles notes minérales sur la pierre à fusil.
Riesling Grand Cru Sommerberg-Cuvée Arnaud 2008 – Domaine de l’Oriel : robe ambrée mais bien brillante, nez sur le raisin sec et les épices douces, bouche riche avec un centre légèrement moelleux, structure très souple, finale miellée et épicée (cardamome, safran) mais assez courte…trop courte pour un Grand Cru dans tous les cas.
Pinot Gris Eguisheim 2017 – Domaine Emile Beyer : nez fin et précis avec une palette complexe sur les fruits à coque et les épices, bouche ample avec un joli gras, équilibre sec, finale sapide avec une très belle persistance aromatique.
Les accords
Même s’il s’est remarquablement bien goûté tout seul, le riesling du Palatinat n’a pas trouvé de partenaire compatible parmi les plats servis en entrée : construit sur la finesse et la droiture, il n’a pas résisté à l’aromatique épicée de ces préparations culinaires.
Même s’il m’a semblé pénalisé par un bouchage problématique (le bouchon s’est désintégré au moment de l’extraction…), le riesling alsacien a été « sauvé » par son jus généreux et quelques sucres résiduels qui lui ont permis de contrebalancer l’ardence (certes mesurée) des plats…mais il paraît évident que ce cépage n’est pas à son aise face à la cuisine indienne.
Avec son profil tout en élégance et son expression retenue et distinguée, le pinot gris a étonné son monde par sa faculté à relever le défi des saveurs et des arômes : il ne joue pas le rapport de force mais accompagne les plats avec beaucoup de classe.
Les premiers plats principaux…
…et la suite présentée sur plaque chauffante…
…face à deux gewurztraminers Grand Cru Hengst
Les vins
Gewurztraminer Grand Cru Hengst 2013 – Domaine Barmès-Buecher : nez délicat avec une très belle palette florale et épicée, bouche corsée mais très élégante avec une présence saline sensible, finale longue, sapide et épicée.
Gewurztraminer Grand Cru Hengst 1999 – Domaine Zind-Humbrecht : nez plus intense avec une palette largement dominée par des arômes d’épices, bouche ample et puissante avec un jus riche et consistant équilibré par une belle trame acide/saline, finale puissante avec une longue persistance épicée.
Les accords
Comme souvent (toujours) face à des préparations aux accents orientaux, ce sont les gewurztraminers qui réussissent les accords vins/mets les plus aboutis : les deux cuvées ont réussi à répondre sans fléchir au défi épicé proposé épicée par tous ces plats indiens.
Si le gewurztraminer 2013 de Barmès-Buecher a réussi à tempérer l’ardeur des différentes préparations culinaires, le gewurztraminer 1999 a littéralement « attisé le feu » en bouche tout en imposant sa structure et son aromatique en finale.
En tous cas, ce furent deux accords gustatifs quasi-parfaits...deux accords qui nous ont prouvé une fois encore que les grands gewurztraminers alsaciens ont un potentiel gastronomique tout à fait exceptionnel mais hélas sous-estimé ou méconnu par bien trop de professionnels du vin...il est grand temps que ça change !
La série complète avec un petit intrus « super toscan » servis par François à l’apéritif.
Merci au chef du Massala et à mes compagnons ripailleurs pour ce moment de convivialité et de gourmandise.
Salon des Vins Libres à Mittelbergheim - Edition 2022
Par pierre_radmacher Le 18/08/2022
Une semaine après le « Summerfascht » organisé par l’« Association des Vins Libres d’Alsace », les vins « nature » sont de nouveau à l’honneur au « Biotope chez Isa et Yvon » de Mittelbergheim et cette fois-ci les vignerons invités viennent des quatre coins de l’hexagone mais également de quelques autres pays européens.
Il fait très beau et très chaud, je vais donc saisir l’occasion d’aller me rafraîchir dans cet ilot de verdure entouré de vignes pour rencontrer quelques vignerons qui produisent des vins hors des sentiers battus.
Hoppla, c’est parti !
Il fait très beau et très chaud, mais le biotope nous offre plein d’endroits ombragés pour déguster quelques vins choisis dans une offre vineuse très conséquente.
La prise de notes étant très difficile, je ne vais pas pouvoir rédiger des commentaires sur les vins que j’ai goûtés mais je vais quand même partager avec vous quelques photos et quelques impressions…
Ambiance verdoyante dans le Biotope de Mittelbergheim…
…avec de grandes tonnelles pour abriter les vignerons qui présentent leurs vins.
On passe d’un stand à l’autre sur des sentiers…
…et on va se désaltérer chez les vignerons.
Notre artiste préféré Laurent Bessot, bien installé à l’ombre mais toujours au travail.
En guise d’apéritif, je m’arrête dans le quartier réservé aux vignerons alsaciens où je goûte quelques vins très intéressants.
Une belle triplette de cuvées de macération proposée par Jean-François Otter, un vigneron de Hattstatt que j’ai découvert lors d’un dîner-dégustation au restaurant « L’Altévic ».
Trois cuvées remarquables produites par Jeanne, une jeune vigneronne de Reichsfeld installée dans une ferme au pied de l’Ungersberg…un talent à suivre.
Un rouge et un blanc également très recommandables, élaborés par Yannick Meckert, un vigneron militant armé d’une solide formation, qui élabore des vins à forte personnalité.
Le Domaine du Petit Bouchon à Saint Pierre, des micro-cuvées de vins libres qui se goûtent vraiment bien.
Petite pause de midi avec un très bon kebbab vegan fourni par le food truck végétal bio « L’essentiel chez Raphaël »
Après une courte pause déjeuner, je pars à la découverte des vins d’autres régions avec quelques (rares) bonnes surprises et beaucoup de vins qui sont restés incompréhensible pour moi.
L’univers des vins libres avec des étiquettes qui flashent…
…des cuvées aux titres poétiques et énigmatiques…
…et mon coup de cœur du jour pour les Saint Joseph de la Ferme des Sept Lunes.
Après une édition 2021 qui ne m’avait pas trop enthousiasmé, le salon des vins libres de cette année m’a fait une bien meilleure impression, notamment grâce à quelques belles découvertes du côté du vignoble alsacien.
Grâce à une belle météo estivale, j’ai pu apprécier pleinement cet espace naturel de Mittelbergheim avec ses points d’eau et ses arbres qui nous fournissaient des zones de fraîcheur et d’ombre bienvenues.
J’ai goûté des vins intéressants et parfois déroutants et j’ai même trouvé quelques bouteilles vraiment à mon goût mais j’ai pu constater que mes critères gustatifs personnels me tenaient encore très éloigné d’une grande partie de cette production vinique.
En tous cas, je trouve que cette vision du vin fait souffler un vent nouveau sur le vignoble en interpellant les pratiques viti-vinicoles actuelles et même si je n’aime pas toujours le style de leurs vins, je respecte profondément ces vignerons que je sais motivés par des idéaux très vertueux.
Merci et bravo aux organisateurs de cette manifestation pleinement réussie.
Réunion du comité AOC - Programme de la saison 2022-2023
Par pierre_radmacher Le 28/07/2022
Petit BBQ entre membres du comité AOC pour finaliser le programme de la saison 2022/2023 de notre club œnophile.
3 blancs, 4 rouges et un cidre fermier pour étancher notre soif…et des notes succinctes rédigées de mémoire ou après dégustation des fonds de bouteilles (il n’en restait pas beaucoup…).
IGP Bouches-du-Rhône Ambition 2021 – Domaine de l’Attilon : un chardonnay vif et citronné marqué par une belle salinité produit par un domaine situé au sud d’Arles sur la rive gauche du Rhône…une belle découverte lors de mon périple sudiste 2022 (CR à venir…)
Crozes-Hermitage Circé 2018 – Domaine Betton : une marsanne produite sur une parcelle située sur la colline de l’hermitage avec un nez charmeur et très complexe, une bouche généreuse et gourmande avec un joli gras, une finale sapide marquée par une très belle salinité…une petite pépite rhodanienne qui commence à s’ouvrir (le fond de bouteille du lendemain était magnifique !)
Riesling Grand Cru Sommerberg-Z 2021 – Domaine de l’Oriel : un nez vif avec des notes de groseille blanche sur un fond muscaté, une bouche droite avec une acidité véloce et une minéralité déjà bien sensible, une finale longue et digeste...voilà une bouteille prometteuse dont il faudra guetter la mise sur le marché dans quelques années
VDF Gourmandise 2021 – Domaine Julien Peyras : jamais un 100¨% cinsault n’aura aussi bien porté son nom…un vin « nature » tout en fruit et en gouleyance produit par l’ami Julien Peyras.
IGP Cévennes Les Boréales 2019 – Domaine Bos de Canna : une aromatique séduisante, une texture veloutée et un équilibre parfaitement digeste…une autre petite pépite produite par une jeune vigneronne que j’ai rencontrée lors de mon périple sudiste.
IGP Méditerranée Audacieux 2018 – Domaine de l’Attilon : un assemblage original de pinot noir et de marsellan pour un rouge sudiste qui chante avec l’accent du nord…un rouge tout en élégance et en fraîcheur et une bouteille qui s’est vidée à vitesse grand V.
Côtes du Rhône 2017 – Château des Tours : une expression aromatique sur les fruits rouges confits et les épices, une bouche volumineuse et douce…le Côtes du Rhône hautement spéculatif vinifié par Emmanuel Reynaud a fait le job sans pourtant nous procurer plus d’émotion que ça…
Cidre fermier brut – Vergers de Kermabo : un cidre breton fruité et désaltérant qui se laisse boire avec plaisir et facilité…et qui, ce qui ne gâte rien, est proposé à un tarif particulièrement attractif.
Et voici le programme 22/23
Septembre : vigneron à domicile « Mas Delmas »
7 Octobre : Moselle blanc et Gevrey Chambertin
Novembre : Muscat d’Alsace et Gamay de France
Décembre : Chablis 1er cru et Pinot noir grand cru Alsace
Janvier : Bulles anglaises et Corbières rouge
Février : Savoie blanc et Savoie rouge
Mars : Vins blancs des Marches et Morgon
Avril : Alsace orange et Syrah
Mai : Sortie chez un vigneron
Juin : Vin doux naturels et Millésime 2000
Les vins libres sont à la fête en Alsace
Par pierre_radmacher Le 28/06/2022
Les amateurs de vins naturels ou les oenophiles désireux de déciouvrir une autre façon de concevoir le vin pourront profiter de deux évènelments festifs et gourmands organisés en ce début de vacances estivales :
- le "Summerfascht" qui se tiendra à "L'Illiade" d'Illkirch-Graffenstaden les 10 et 11 juillet 2022
Vous trouverez tous les détails dans le lien vers communiqué de presse relatif à l'évènement communique-presse-avla-summerfascht4-2022-v2.pdf (45.68 Ko)
- le "Salon des Vins Libres" qui se tiendra au Biotope de Mittelbergheim les 16 et 17 juillet 2022
Déjeuner-dégustation au restaurant Le Massala à Schiltigheim
Par pierre_radmacher Le 18/03/2022
Avec ses 1,4 milliards d’habitants, l’Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde mais malgré une vraie culture gastronomique, les indiens ne boivent pas beaucoup de vin.
Il y a pourtant de plus en plus d’indiens qui s’intéressent à la chose vinique comme Ankush, un jeune homme originaire du Penjab, qui effectue un stage chez notre ami François pour approfondir une formation orientée vers le commerce du vin.
Afin de tester une série d’accords entre cuisine indienne et vins français, François et Ankush ont organisé un déjeuner-dégustation au restaurant « Le Massala » de Schiltigheim.
Une dizaine de convives, une douzaine de vins et une belle série de spécialités indiennes…voilà un déjeuner dominical qui s’annonce bien.
Tout est en place pour passer un bon moment.
Bon, c’est dimanche, je suis parti sans mon cahier de notes et avec mon petit numérique Canon…donc je ne vais partager que quelques photos et quelques impressions générales sur mon ressenti face à des accords gustatifs très originaux.
La sélection de vins blancs et un rosé…
…et les vins rouges.
Les entrées arrivent sur la table…
…avec des assiettes bien colorées…
…et les convives testent et échangent sur des accords…et des désaccords.
Le chef cuisinier du restaurant Le Massala nous a présenté une sélection de spécialités indiennes en prenant soin de doser les épices très piquantes avec mesure afin de laisser une chance aux vins de pouvoir établir un dialogue aromatique équilibré avec les différents plats.
Voici quelques assiettes pour vous mettre en appétit !
Au niveau des vins blancs, ce sont les 3 bouteilles alsaciennes – le sylvaner Effenberg 2019 du domaine F. Schmitt, le pinot gris 2019 du domaine Engel et le gewurztraminer 2017 du domaine Boxler – qui ont fait l’unanimité en résistant sans fléchir aux arômes épicés des plats servis en entrée ou des préparations à base de poisson.
Au niveau des vins rouges, la cuvée de Terrasses du Larzac 2018 a relevé le défi de la force expressive lancé par les différents plats de viande…mais je m’y attendais un peu, par contre j’ai été surpris par la tenue remarquable des deux cuvées de gamay – le côtes du Forez 2020 du domaine de Bonnefoy et le beaujolais 2020 du domaine Melinon – deux vins qui ont su créer des accords vraiment harmonieux avec cette cuisine exotique.
Merci à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce déjeuner.
Pour plus d’information sur le restaurant : CLIC
Et si vous voulez vous procurer ces vins : CLIC
Repas AOC au restaurant Fantasie Italiane à Schiltigheim
Par pierre_radmacher Le 05/02/2022
Après deux années de pause forcée, le club AOC a repris ses bonnes habitudes en organisant un repas dans un restaurant local et en ce mois de janvier 2022, c’est l’équipe de la « Fantasie Italiane » de Schiltigheim qui a accepté de nous accueillir.
Le chef Nicolas Lanceley nous a proposé un menu qui va nous faire voyager en Italie et en Argentine pour nous offrir la possibilité de tester quelques accords gastronomique avec des bouteilles apportées par les convives.
Pas de notes (c’est une soirée festive, que diable !) donc pas de grands commentaires mais quelques photos souvenirs et quelques impressions rédigées de mémoire après la soirée .
La salle principale du restaurant « Fantasie Italiane »
Notre table préparée dans une salle annexe.
Mon terrain de jeu du soir
Apéritif
Crémant Prestige du domaine Muré : une valeur sûre dans le monde des bulles alsaciennes pour réveiller les papilles.
Mâcon-Villages Terroirs du Mâconnais 2019 du domaine Bret Brothers : la cuvée d’entrée de gamme proposée par les frangins vignerons de Vinzelles a fait le job ce soir : un chardonnay pur, frais et sapide…tout ce que j’aime !
Riesling Grand Cru Kirchberg de Ribeauvillé 2013 du domaine Louis Sipp : un riesling alsacien avec une aromatique séduisante mais qui révèle déjà quelques signes de fatigue en bouche…étonnant quand on connaît le terroir et le vigneron
Entrée
Assiette de charcuterie italienne, antipasti et fromages : jambon de Parme, jambon San Daniele , coppa , pancetta , mortadelle , saucisse, piments farci , artichaut, tomates sèches, pecorino , taleggio , foccacia
L’assiette pour 3 convives…
…et les vins qui l’ont accompagné
VDF Alzeto-Sans Soufre 2020 du domaine Clos d’Alzeto : un vin original venu de Corse avec une belle fraîcheur et une texture légèrement grenue.
Saint Joseph Ro-Rée 2019 du domaine Louis Chèze : une syrah rhodanienne qui s’exprime sur un registre classique mais avec une belle gourmandise.
DOC Langhe Nebbiolo 2020 du domaine Brezza : un fruité assez plaisant au nez mais une bouche un peu fluette avec un équilibre austère…décidément j’ai toujours autant de mal avec les vins italiens !
Plat principal
Sélection de viandes argentines : entrecôte, picaña, paleron et faux filet
Salade verte, légumes et pâtes
Le plat principal…
…et les vins qui l’ont accompagné.
Canon Fronsac Château Lariveau 2015 : un vin assez massif et bien structuré qui s’est bien goûté ce soir mais qui semble encore un peu sur la retenue.
Bordeaux Supérieur Château Reignac-Grand Vin 2001 : le vin qui a terrassé les plus grands lors d’une fameuse dégustation en 2009, porte ses deux décennies avec beaucoup de classe tout en donnant quelques signes de fatigue qui me font penser que l’apogée de ce vin est dépassé.
Bandol 2014 du domaine du Gros Noré : un bandol dense et onctueux qui a convaincu l’ensemble des dégustateurs et qui a réalisé un très bel accord avec les viandes grillées.
Pic Saint Loup Bergerie de l’Hortus 2016 du domaine de l’Hortus : un languedoc charnu et riche à souhait avec une aromatique épanouie et une texture veloutée…également très à son aise face aux grillades.
Dessert
Tiramisu maison ou pain perdu pannetone et glace maison
Les desserts…
… et les vins qui les ont accompagnés.
Monbazillac Révélation 2011 du château du Haut Pezaud : une petite friandise avec des arômes flatteurs et un jus d’une douceur réconfortante.
Rivesaltes Ambré 2013 du domaine du Mas Delmas : voilà pour moi la plus belle bouteille de la soirée, un rivesaltes tout en finesse te en complexité que David a parfaitement décrit sur ce site CLIC.
La soirée fut très agréable avec quelques belles bouteilles et des plats généreux et goûteux qui se sont parfaitement accordés aux différents vins.
Merci à l’équipe du restaurant « Fantasie Italiane » et à tous ceux qui ont assuré la bonne ambiance de cette soirée conviviale.
Soirée dégustation de fin d'année chez Guy
Par pierre_radmacher Le 11/01/2022
Pour ne pas perdre le rythme entre les fêtes de fin d’année, l’ami Guy nous a conviés pour partager quelques jolies bouteilles…histoire de préparer nos organismes à supporter les inévitables excès du réveillon de la Saint Sylvestre.
Une jolie table de Noël
Au programme : des bières du nord pour l’apéritif, une série de pinots noirs pour le repas et deux blancs d’Alsace originaux pour le fromage et le dessert.
Pas de notes – c’est la fête !!! – mais quelques photos et impressions écrites de mémoire. Es gilt !!!
Une triplette de bières de luxe brassées par la Maison DB à Lille : une montée progressive en degré et un coup de cœur pour la « Récidive » qui porte bien son nom
Une sélection de 6 pinots noirs alsaciens avec notamment une cuvée « F » 2013 de Florian Beck-Hartweg qui m’a étonné par sa suavité et son onctuosité, un « Cœur de Bollenberg » 2013 de Fred Schmitt au sommet de sa forme et une magnifique cuvée « Les Névés » 2009 du domaine Hugel
Deux « fonds de bouteille » d’après les fêtes de Noël qui se dégustent encore remarquablement bien : un riesling 2012 du Clos Saint Landelin d’une pureté incomparable et un pinot Gris « Le Maréchal » 2010 qui s’exprime avec volupté et finesse.
Une « Lumière de Feu » 2004 du domaine Bohn qui a perdu un peu son style oxydatif pour gagner en complexité a accompagné un Mont d’Or à la braise et un sublime muscat VT 2009 du domaine Zusslin…un dessert à lui tout seul.
Grâce à la visite de l’ami « OMICRON » dans ma famille le jour de la Saint Sylvestre, cette très belle soirée a donc été mon réveillon par anticipation pour terminer cette année 2021…mille mercis à Guy et Christine d’en avoir été les initiateurs et les maîtres d’œuvre.
Petite dégustation de champagnes à "La Vinoterie" de La Wantzenau
Par pierre_radmacher Le 16/12/2021
Pour préparer les fêtes de fin d’année, « La Vinoterie » de La Wantzenau vous propose des animations gourmandes organisées durant les week-ends du mois de décembre avec notamment des dégustations de vins et de spiritueux.
C’est à cette occasion que j’ai pu découvrir cette très belle sélection de champagnes proposés à des prix très sages…allez on goûte !
Champagne Brut Tradition – Domaine Rémy Massin &Fils à Ville sur Arce : nez ouvert et charmeur, bouche très gourmande avec un jus fruité bien mûr, bulle très fine, finale fraîche et sapide.
(100% pinot noir – millésimes principaux : 2015+2016+2017)
Ce blanc de noirs de la Côte des Bar se livre à la dégustation avec une très belle spontanéité…c’est un champagne séducteur et festif qui fera merveille à l’apéritif.
Champagne Brut Coteaux Sézannais L’Assemblage – Domaine Pertois-Moriset à Le Mesnil-sur-Oger : nez frais et engageant avec une palette fruitée d’une très belle pureté, bouche ample avec un très beau gras; mousse fine et crémeuse, finale fringante avec de beaux amers salivants.
(50% pinot noir+50% chardonnay – millésimes : 2019 + 25% de vin de réserve – dosage : 2,5 g/l – dégorgement : juillet 2021)
Champagne Grand Cru Brut Les Quatre Terroirs – Domaine Pertois-Moriset à Le Mesnil-sur-Oger : nez très élégant avec de belles notes de beurre frais de brioche au citron et de noisette, jus généreux et gourmand équilibré par une acidité large et une bulle fine mais très vive, finale tonique et désaltérante.
(100% chardonnay – millésimes : 2015 + 30% de vin de réserve – dosage : 2,5 g/l – dégorgement : septembre 2021)
Produites par un domaine familial de la Côte des Blancs ces deux champagnes m’ont fait une très belle impression : des bouteilles stylées, des caractères bien définis et des équilibres remarquablement balancés.
La cuvée d’assemblage gorgée de fruit et dotée d’une fraîcheur réjouissante pourra être servie à l’apéritif ou sur des plats de fruits de mer.
La cuvée de blanc de blancs issue de quatre terroirs classés Grand Cru (Le Mesnil sur Oger, Oger, Cramant et Chouilly), est un champagne plein de classe mais d’une parfaite buvabilité…je crois que je tiens là mon petit coup de cœur personnel !
Champagne Brut La Sereine-900 Jours – Domaine J.M. Goulard à Prouilly : nez ouvert et très pur avec une palette fruitée bien fraîche, bouche longiligne et tonique, mousse crémeuse, finale longue et bien sapide relevée par une délicate amertume.
(40% pinot noir+30% chardonnay+30% pinot meunier – millésimes : 2015+2016+2017 – dosage : 7 g/l – dégorgement : janvier 2021)
Champagne Extra-Brut 2500 – Domaine J.M. Goulard à Prouilly : aromatique complexe et raffinée, notes de fleurs blanches et de noisette fraîche sur un fond délicatement épicé, bouche charnue avec une bulle stimulante mais d’une très grande finesse, finale racée avec une présence saline marquée et de beaux amers minéraux.
(40% pinot noir+30% chardonnay+30% pinot meunier – millésimes : 2010+2012 – dosage : 5 g/l – dégorgement : avril 2020)
Avec des durées d’élevage sur lattes très longues (3 ans pour « La Sereine » et plus de 7 ans pour la « 2500) ces deux cuvées élaborées par un domaine implanté sur le massif de Saint Thierry, nous ont offert un récital gustatif plein d’élégance et d’harmonie.
Ce sont deux champagnes de haute gastronomie qui pourront accompagner parfaitement un bob nombre de plats de fête : je pense que « La Sereine » se plaira bien en compagnie de préparations à base de fruits de mer et de crustacés et la « 2500 » fera merveille face à un chapon farci ou une viande blanche à la crème. MIAM !!!
A l’approche des fêtes de fin d’année, cette sélection de champagnes présentée à la « La Vinoterie » constitue une vraie aubaine pour tous ceux qui veulent mettre un peu d’effervescence dans leurs futures agapes.
A noter aussi que ces bouteilles vendues entre 26 et 41 euros offrent un rapport Q/P exceptionnel…à bon entendeur !
"L'Alsace à boire" c'est à Strasbourg
Par pierre_radmacher Le 16/10/2021
Cette enseigne qui a fait son apparition au 14 rue du 22 novembre à Strasbourg au cours de l’été 2021, fait à la fois caviste et bar à vin tout en restant très majoritairement dédiée aux vins et d’Alsace…mais on y trouve aussi quelques bières produites par des brasseries locales.
On peut s’installer au bar ou à une table à l’intérieur ou en terrasse pour y déguster quelques verres de vin et une planchette garnie de fromages et de charcuteries régionales préparées minute.
La carte des vins au verre propose une vingtaine de références et les rayonnages du côté caviste sont garnis de 180 références produites par 70 domaines différents.
« L’Alsace à boire » côté bar…
…et côté terrasse.
« L’Alsace à boire » côté caviste…
…avec quelques très belles étiquettes.
Tous les samedis après-midi de 15 heures à 20 heures, l’« Alsace à boire » convie un vigneron pour qu’il puisse présenter son domaine et ses vins aux clients et ce samedi 9 octobre c’était au tour du domaine Emile Beyer avec Valérie Beyer venue d’Eguisheim pour faire déguster quelques références du domaine en vente chez ce caviste.
Valérie Beyer qui présente les vins du domaine Emile Beyer
Pinot Gris Eguisheim 2019 – Domaine Emile Beyer à Eguisheim : nez très charmeur, notes de coing frais sur un fond floral très élégant, bouche suave et très aérienne, équilibre sec, finale sapide avec une longue persistance fruitée et légèrement fumée.
Ce pinot gris tout en finesse nous rappelle que ce cépage peut générer de très beaux vins en Alsace.
Avec sa belle gourmandise et son profil gastronomique très large, cette cuvée « Eguisheim » 2019 est une petite friandise qui se laisse déguster avec une grande facilité dès maintenant. MIAM !
Riesling Grand Cru Pfersigberg 2019 – Domaine Emile Beyer à Eguisheim : nez discret mais très racé, notes d’agrumes frais et de zestes sur un fond poudre de craie assez marqué, bouche longiligne mais d’une belle densité, équilibre tonique et salinité intense, finale vive, citronnée et salivante.
Voilà une grosse cartouche qui n’a pas eu besoin d’attendre pour se faire remarquer (une grosse note dans le dernier B&D)…un riesling, plein, complexe, imprégné d’une profonde minéralité et déjà très accessible aujourd’hui. J’adore !!!
Pinot Noir Hüt 2017 – Domaine Mélanie Pfister à Dahlenheim : nez ouvert et raffiné, fruité profond soutenu par de belles notes boisées/torréfiées, attaque en bouche vive et franche avec un jus concentré et bien gourmand, trame tannique veloutée, finale fraîche avec de fines touches épicées et minérales.
Ce pinot noir dégusté au bar de « L’Alsace à boire » allie puissance, élégance et complexité dans un ensemble parfaitement équilibré tout en gardant une belle gourmandise et une parfaite buvabilité. La classe !
Avec sa sélection de vins de haute tenue et son bar à vin très accueillant « L’Alsace à boire » ne tardera pas à s’imposer comme un lieu de rendez-vous incontournable pour tout amateur de grands vins d’Alsace.
L’idée de programmer régulièrement des rencontres avec les vignerons au sein de la capitale alsacienne me semble également très intéressante.
J’ai été ravi d’échanger quelques mots avec Valérie Beyer et de déguster ces deux très belles cuvées en sa compagnie : un pinot gris très séduisant et un riesling exceptionnel, deux vins qui annoncent une gamme 2019 particulièrement réussie au domaine Beyer…à bon entendeur !
J’émettrai cependant une petite réserve en ce qui concerne la politique tarifaire appliquée au niveau du bar à vin : près de 9 euros pour un verre de pinot noir – même très bon et servi généreusement (10 ou 12 cl) – c’est franchement exagéré car quand on connait un peu les tarifs pro pratiqués par les domaines, on se rend compte que ça culbute un peu fort dans cet établissement. Dommage !
Ceci dit, l’endroit vaut quand même largement le déplacement et je ne peux que vous inciter à y faire une petite halte, notamment les samedis après-midi.
Aujourd’hui (samedi 10 octobre), « L’Alsace à boire » accueille le domaine Deiss et par la suite il y a plein de très beaux domaines alsaciens qui vont s’y succéder…comme Meyer-Fonné, Josmeyer, Zusslin, Engel, Frick, Fuchs…
Vous trouverez des informations plus précises sur la page Facebook de « L’Alsace à boire ».
Par pierre_radmacher Le 26/04/2021
Après « La Cave en Tournée » dont je vous ai parlé il y a quelques temps, je vous présente « La Vigne Vagabonde » tenue par une caviste itinérante que vous pourrez retrouver sur les marchés de notre région :
- le mercredi matin à Andlau ou à Villé (une semaine sur deux),
- le jeudi matin à Schiltigheim,
- le jeudi après-midi à Muttersholtz,
- le vendredi matin à Turckheim,
- le vendredi après-midi à Truchtersheim ou à Ostwald (une semaine sur deux),
- le samedi matin à Colmar.
Sarah de Boistel a travaillé durant 7 ans en tant que guide et sommelière sur des péniches-hôtels qui proposaient des circuits sur les canaux du Midi, de la Vallée du Rhône, des Pays de Loire ou de Bourgogne. Par la suite, son intérêt grandissant pour le vin et la dégustation, l’a conduit à entreprendre une formation en sommellerie et en œnologie avant de partir travailler comme caviste à Londres. Après son séjour outre-manche, elle revient en France pour parfaire ses connaissances chez Alain Bosc, un célèbre caviste installé à Nîmes (« Les Plaisirs de la Table »).
Elle est arrivée en Alsace en septembre 2019 et suite à une période de réflexion durant la période de confinement du printemps 2020, elle a décidé de se lancer dans l’aventure du « nomadisme vinique » en créant « La Vigne Vagabonde ».
Depuis février 2021, vous pouvez donc retrouver, ce beau camion jaune entièrement réaménagé (il servait jadis à la vente d’huîtres du côté de Cancale) sur quelques marchés de notre région, notamment celui que je fréquente régulièrement, place de la Mairie à Schiltigheim.
La gamme de vins assez réduite mais très intéressante propose des vins originaux et authentiques, sourcés avec beaucoup de soin : à quelques rares exceptions près Sarah connait tous les vignerons dont elle commercialise les vins.
Dans la gamme alsacienne, j’ai repéré des noms qui me sont familiers avec des bouteilles signées Rietsch, Kreydenweiss, Fleith, Fuchs…mais la sélection de vins provenant des vignobles de sud comporte aussi quelques adresses bien connues comme Danjou-Banessy, Mirabel, Richaud ou encore La Roche Buissière.
Un petit aperçu de l’offre vinique de « La Vigne Vagabonde » sur le marché de Schiltigheim.
Bref, si vous voyez ce beau camion jaune sur l’un de vos marchés, n’hésitez pas à vous arrêter pour y découvrir une jolie série de bouteilles présentées par une caviste passionnée.
Vous trouverez plus de renseignement sur les activités de Sarah de Boistel sur son site internet ou sur sa page Facebook.
Le club AOC est toujours en vie !
Par pierre_radmacher Le 16/02/2021
Afin d’oublier un peu la frustration de ne pas pouvoir nous retrouver tous les mois pour partager quelques bouteilles lors de nos sessions A.O.C., notre « repaire » de La Wantzenau se transforme régulièrement en « guinguette éphémère » pour 4 ou 5 amateurs de bonne chère et de beaux vins.
Le principe est simple : chacun apporte quelque chose – du solide ou du liquide – et on s’organise un petit festin à l’heure du déjeuner.
Au menu de ce jour : magret fumé, rillettes et chorizo, sauté de veau au porto, fromage et dessert…le tout accompagné par 5 jolis flacons.
Pas de prise de notes, juste quelques rémanences sensorielles à partager :
Riesling Grand Cru Sommerberg 2015 – Domaine Boxler : un riesling ample, riche et gourmand, étiré en finale par une acidité longue et acérée.
Morey Saint Denis En la Rue de Vergy 2018 – Domaine Bouvier : un très joli Morey, juteux à souhait avec un équilibre très élégant et un grain tannique d’une grande finesse.
Stellenbosch Syrah Circumstance 2017 – Domaine Waterkloof : un nez sur les fruits noirs, un jus généreux, une acidité fine et des tanins très soyeux…une syrah sud africaine conçue pour séduire.
Côtes du Rhône Couzou 2016 – Domaine Jamet : un assemblage viognier, marsanne et roussanne très agréable au nez et d’une fraicheur étonnante en bouche.
Gewurztraminer G.C. Goldert-Clos Saint Imer 2016 – Domaine Burn : un gewurztraminer qui s’exprime avec beaucoup de classe en développant un jus concentré et onctueux mais d’une parfaite digestibilité…un signe qui ne trompe pas : c’était la dernière bouteille débouchée et la seule qui a été vidée !
Vins et fromages par le bar à vins "Un Cantalou à Strasbourg"
Par pierre_radmacher Le 07/12/2020
En cette période de confinement ce bar à vins du centre ville nous propose un petit voyage gustatif avec cette boîte qui propose une association fromage et vin en 6 étapes.
Allez on goûte !
La boîte avec les portions de fromage, le pain et les mignonnettes de vin…
…et le programme détaillé (il manque juste les millésimes des vins)
Riesling Midelberg 2016 – Domaine Boeckel : nez typé riesling sur les zestes et la pierre, bouche assez large, équilibre sec, finale tonique avec une fine amertume et des notes de pamplemousse.
Schnockeloch : un fromage alsacien au goût très doux et à la texture onctueuse, qui fait un peu penser à un munster très frais.
Un accord réussi, sans conflit au niveau des arômes et avec complémentarité bien équilibrée entre le gras du fromage et la vivacité du vin
IGP Pays d’Oc Viognier 2018 – Château Les Mazes : nez floral très élégant sans excès d’exubérance, bouche suave et bien digeste.
Tomme aux fleurs sauvages : un fromage alsacien assez consistant avec de très beaux arômes floraux et torréfiés.
Un accord assez naturel entre deux produits qui partagent pas mal de points communs malgré le fait qu’ils soient nés dans des régions éloignées…joli !
Marcillac Lo Sang del Païs 2015 – Domaine du Cros : nez entre le poivron mûr et les fruits noirs, bouche agréable entre fraîcheur et gourmandise.
Saint Nectaire fermier : un fromage auvergnat de caractère, puissamment aromatique.
Le Saint Nectaire est l’un des rares fromages à s’accorder assez facilement avec des rouges…et cette cuvée 100% fer servadou nous permet de le vérifier une fois encore : la rencontre est harmonieuse même si le fromage donne un peu plus d’intensité aux arômes végétaux du vin.
Côtes d’Auvergne Celtil-Vieilles Vignes 2018 – Gilles Persiller : nez expressif et avenant sur les fruits noirs et les épices, bouche dense et charnue, finale épicée.
Cantal : un autre fromage auvergnat tout en finesse avec une belle mâche et des arômes très délicats
Ce gamay très consistant à vraiment profité de la relation avec le cantal qui a accentué son caractère fruité…voilà très bel accord régional.
Roussette de Savoie Marestel 2014 – Domaine Dupasquier : nez très suave avec de beaux arômes miellés et exotiques (kaki, mangue fraîche), jus riche onctueux en bouche, finale sapide.
Mimolette vieille : un classique hollandais assez doux et très salin mais qui manque un peu de caractère à mon goût…j’ai goûté des mimolettes vieilles plus puissantes !
Cette cuvée d’altesse qui se goûte déjà très bien après 6 années de vieillissement (mais elle en a encore sous la pédale) a établi une très belle complicité avec ces copeaux de mimolette qui ont stimulé et complexifié son expression aromatique…mais je l’aurai également bien vu en compagnie d’une tomme des Bauges.
Médoc Château des Lilas 2016 : nez discret et assez austère, notes de zan et de terre humide, matière rugueuse en bouche, finale tannique et légèrement amère.
Salers : encore un très beau fromage auvergnat avec une personnalité bien affirmée, des arômes puissants et quelques amers délicats en finale.
On termine avec un accord très viril sur une amertume partagée…mais je n’aime pas l’amer et je ne suis plus du tout sensible au style des vins du bordelais.
Dommage pour le fromage qui était vraiment excellent !
J’ai bien apprécié cette petite expérience gourmande conçue par ce bar à vin de Strasbourg qui m’avait été chaudement recommandé par un bon nombre de vignerons alsaciens : j’ai goûté des fromages de très grande qualité et expérimenté des accords originaux et bien pensés…bravo !
Comme son nom le laisse deviner, « Un Cantalou à Strasbourg » propose une superbe sélection de fromages auvergnats mais ce qui est plus étonnant – et plus réjouissant en ce qui me concerne – présente une offre vinique exceptionnelle en terme de vins d’Alsace avec une carte où on trouve les 51 Grands Crus produits par des vignerons dont la plupart figurent sur les pages de mon livre de cave.
Que demander de mieux !!!
Salon "A Contre Courant" au domaine Brand à Ergersheim
Par pierre_radmacher Le 24/11/2020
Ce salon organisé durant la crise sanitaire – juste avant notre second passage par la case « prison » – et regroupant des vignerons adeptes de pratiques libres et originales porte vraiment bien son nom…et c’est bien pour ça que je n’ai pas hésité à charger encore un peu plus mon agenda de picoleur pour partir à la rencontre de ces trublions qui bousculent un peu les habitudes et les traditions de la viticulture française.Hoppla, c’est parti !
Comme je reviens d’un long pèlerinage entre Bourgogne et Beaujolais, je suis sorti avec un minimum « d’outils » donc pas de prise de notes précises mais juste quelques photos et quelques impressions…
L’entrée du domaine Brand à Ergersheim…
…et la cour peuplée d’amateurs de vin…masqués !
Une vingtaine de vignerons venus des quatre coins de l’hexagone nous proposaient de découvrir leurs vins dans cette grande cour aménagée par l’équipe du domaine Brand pour permettre aux visiteurs de faire leurs dégustations dans le respect des contraintes sanitaires en vigueur : jauge à 120 personnes, crachoirs et verres individuels, gel hydro-alcoolique et dégustation assis.
Un verre à dégustation…
…une animation musicale…
…une exposition d’œuvres d’art dans la cave…
…et la possibilité de découvrir plein de vins…
…voilà une façon plutôt agréable de passer un samedi après-midi…non !
Même si j’étais venu pour goûter des vins hors Alsace, je me suis quand même laisser tenter par quelques belles cuvées signées Bohn, Brand, Fischbach, Lindenlaub, Lissner ou Muller avant d’entreprendre mon petit tour de France des grandes régions viticoles.
Et il y avait de quoi faire !Dans cette petite promenade gourmande j’ai beaucoup apprécié la pureté des cuvées de chenin du domaine Loïc Mahé et la richesse des expressions de gamay du domaine du château des Grands Prés une adresse que je vais notre pour l’une de mes futures escapades beaujolaises.
La série de vins du château des Grands Prés…l’un de mes coups de cœur du jour.
Je terminerai en vous priant de m’excuser pour l’indigence de mes commentaires sur ces vins et ces vignerons qui méritaient surement beaucoup mieux et en remerciant chaleureusement à tous ceux qui ont œuvré pour nous offrir cette jolie parenthèse gourmande dans cette période bien pourrie…
Réunion de reprise du club AOC - Programme 2020/2021
Par pierre_radmacher Le 07/09/2020
Quelques jours après la rentrée des classes, la réunion de reprise de notre club œnophile s’est tenue chez David, notre dernière recrue.
Comme toujours, ambiance de retrouvailles très festive donc pas de commentaires mais quelques photos souvenirs.
Début de soirée et apéritif sur la terrasse chez David et Julie.
Au menu : filet mignon en croûte, tourte à la viande, quiche aux légumes et plateau de fromages…accompagnés par les vins apportés par les participants et dégustés à l’aveugle.
Les blancs…
…les rouges…
…et deux derniers blancs pour se désaltérer après le vacherin glacé et la tarte au quetsches…juste avant d’attaquer les rhums.
Une soirée conviviale avec de jolies bouteilles, une bonne ambiance et quand même un petit travail de réflexion pour identifier les vins servis à l’aveugle…histoire de reprendre un peu les bonnes habitudes.
Nous avons également profité de cette rencontre pour finaliser le nouveau programme et préciser les premières dates.
Pour info : si vous êtes intéressés pour participer aux sessions de dégustation du club, vous pouvez prendre contact avec moi.
PROGRAMME AOC 2020-2021
septembre Soirée inscription pour la saison 20/21
2 octobre Blancs de Chassagne Montrachet - Rouges de Monthélie
6 novembre Condrieu - Rouges d’Auvergne
11 décembre Des jeux et des vins...
8 janvier Blancs d’Auxey Duresses et de Saint Romain - Rouges de Tasmanie
12 février Pinots blancs alsaciens - Pinots noirs signés « Schmitt »
12 mars Blancs de Pessac Léognan - Rouges du Jura
9 avril Rieslings de granit et rieslings de calcaire - Cot ou Malbec : duel France – Argentine
mai Sortie chez un vigneron
juin Blancs de Pouilly-Fumé et de Sancerre - Rouges de Calce
Réunion de fin de saison du club AOC - Programme 2020/2021
Par pierre_radmacher Le 16/07/2020
Après un calendrier 2019/2020 bouleversé par l’épidémie de Covid, le club AOC a terminé sa saison par une petite réunion conviviale pour établir le programme des dégustations pour 2020/2021.
Pas de commentaires mais quelques photos souvenirs :
Les gourmandises qui vont accompagner les bouteilles…
…et une première série de blancs : crémant « Nature », un muscadet « houblonné », un vin orange et un sauvignon classique…ça commence « fort » !
On revient vers des cuvées plus classiques : Alsace, Vallée du Rhône et Bourgogne
Les blancs comme les rouges sont servis à l’aveugle…
Une partie des rouges dégustés ce soir (pas de photo pour les autres bouteilles…la fatigue !)…
…et une petite bulle champenoise pour finir
Une soirée conviviale avec quelques jolies bouteilles d’Alsace, de Bourgogne, de la Vallée du Rhône et d’ailleurs, en attendant la reprise de nos activités œnophiles en septembre…merci à tous ceux qui ont contribué à sa réussite.
Pour info : si vous êtes intéressés pour participer aux sessions de dégustation du club, vous pouvez prendre contact avec moi.
PROGRAMME AOC 2020-2021
septembre Soirée inscription pour la saison 20/21
octobre Blancs de Chassagne Montrachet - Pinots noirs signés « Schmitt »
novembre Condrieu - Rouges d’Auvergne
décembre Des jeux et des vins...
janvier Blancs d’Auxey Duresses et de Saint Romain - Rouges de Tasmanie
février Pinots blancs alsaciens - Rouges de Monthélie
mars Blancs de Pessac Léognan - Rouges du Jura
avril Rieslings de granit et rieslings de calcaire - Cot ou Malbec : duel France – Argentine
mai Sortie chez un vigneron
juin Blancs de Pouilly-Fumé et de Sancerre - Rouges de Calce
Les bouteilles confinées du mois d'avril 2020
Par pierre_radmacher Le 10/05/2020
Une erreur commise au moment du transfert de fichier entre mon PC portable et mon PC fixe m’a fait perdre la plupart des notes de dégustation prises au sujet des vins débouchées pendant ces journées confinées.
Voici les victimes de ma maladresse :
Un riesling concentré et profondément salin
Un sauvignon travaillé avec ambition qui propose une version très raffinée de ce cépage
La dernière de ma cave…un Charmes au maximum de sa forme, absolument magnifique !
Complexité aromatique, jus consistant et minéralité marquées…toute la classe d’un chenin de Loire
Un savagnin classique mais tout en délicatesse
Un premier cru de Morey encore jeune avec une matière dense marquée par une très belle présence minérale.
Promenade printanière près de Niedermorschwihr
Par pierre_radmacher Le 26/02/2020
Après une matinée de dégustation au domaine de l’Oriel et un déjeuner à « La Taverne Alsacienne », j’ai eu envie de profiter de cette belle météo hivernale pour faire un petit tour dans les vignes entre Niedermorschwihr et Ingersheim.
Hoppla, c’est parti !
Le versant sud du Grand Cru Florimont.
Les rangs de vignes du domaine de l’Oriel sous la carrière du Florimont
Le sol enherbé est déjà couvert de fleurs printanières…c’est beau, mais faut-il vraiment s’en réjouir ?
Un vieux pied de riesling solidement enraciné dans le sol argilo-calcaire du Florimont.
Claude Weinzorn en plein travail de taille.
Vue sur Colmar et la Forêt Noire avec son point culminant, le Feldberg.
Vue sur Niedermorschwihr et le premier amphithéâtre du Sommerberg où l’équipe du domaine Zind-Humbrecht est en train de brûler les sarments de vigne après la taille.
Le versant est du Grand Cru Florimont
Taille des pinots noirs dans une parcelle près du village d’Ingersheim.
Schlossberg, Furstentum et Mambourg, les château de Ribeauvillé un peu pmlus loin et le Haut Koenigsbourg à l’horizon…une vue imprenable qui nous parle histoire et terroirs avec l’accent alsacien.
Voilà le genre de promenade que je pourrais faire tous les jours sans jamais me lasser…et même si je reviens régulièrement faire quelques pas sur les coteaux viticoles, je suis toujours aussi ému face à tant de beauté.
Le vignoble alsacien est magnifique et produit des vins qui ne sont toujours pas reconnus à leur vraie valeur…il est temps que cela change !
L'Ancienne Laiterie : un caviste alternatif à Osthoffen
Par pierre_radmacher Le 09/01/2020
Pour compléter leur activité de vente de vins par abonnement (sur le site « Jus de la Vigne »), Adrien Boi et son épouse Aurélie ont aménagé un petit espace dédié à la vente de vins, de bières et autres gourmandises dans les locaux d’une ancienne laiterie située dans le petit village d’Osthoffen.
Petite visite en images :
L’entrée de L’Ancienne Laiterie d’Osthoffen…
…avec son patron prêt à accueillir les clients.
Le coté de la boutique dédié au vin avec plus d’une quarantaine de références disponibles…
...mais qui respectent toutes un cahier de charges précis.
Adrien et Aurélie proposent également des bières produites par des brasseries locales : La Narcose à Scharrachbergheim et La Mercière à Cosswiller…
...ainsi que des charcuteries provenant de la Ferme du Vieux Poirier…
…et des fromages de chèvre de la Ferme des Embetschés à Lapoutroie
Voilà une boutique originale et accueillante qui propose une belle sélection de vins « naturels », de bières « bio » ainsi que quelques produits charcutiers et fromagers sourcés avec une grande exigence.
Adrien et Aurélie projettent également d’organiser des sessions de dégustations thématiques…histoire de créer une occasion supplémentaire de partager leur passion pour les bons vins et la bonne chère.
Pour être tenu au courant des différentes animations n’hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook de « L’Ancienne Laiterie ».
Réflexions sur l'Alsace et ses vins par André Ostertag
Par pierre_radmacher Le 22/12/2019
Un grand vigneron alsacien qui nous propose une analyse d'une grande lucidité sur le vignoble alsacien : ne ratez pas ces 30 minutes de culture et de sagesse.
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Pierre
La Villa Sepia présente ses vins à Strasbourg
Par pierre_radmacher Le 06/12/2019
Comme leurs vins se trouvent actuellement sur la carte du restaurant strasbourgeois « Le Botaniste », Frédéric et Catherine Albert ont décidé de faire une petite visite dans la capitale alsacienne pour y présenter leur production vinique
Frédéric Albert, qui est tombé un peu par hasard sur mon site internet, m’a gentiment invité à venir le rencontrer dans ce restaurant (que je ne connaissais pas d’ailleurs…) pour découvrir ses vins.
Bon, il fait froid, c’est le marché de Noël, Strasbourg est en état de siège…mais je suis toujours prêt au sacrifice lorsqu’il s’agit de boire un coup !
Le restaurant « Le Botaniste », rue Thiergarten à Strasbourg
Frédéric et Catherine Albert font goûter leurs différentes cuvées à une partie de l’équipe du restaurant en discutant des accords possibles avec les mets proposés à la carte ce soir.
Crée en 2011, ce domaine situé sur la commune de Montblanc exploite 4 hectares de vignes de carignan, syrah, grenache et viognier.
Les vignes de la Villa Sepia sont cultivées en biodynamie et les vins sont travaillés de façon naturelle et élevés exclusivement en cuves.
La gamme complète de la Villa Sepia exposée sur le bar du restaurant « Le Botaniste »
A l’heure actuelle, le domaine élabore une gamme de 8 vins d’appellation I.G.P. Côtes de Thongue : 2 vins blancs – Lunatick (100% viognier) et Poetick (100% terret) – 4 vins rouges – Artistick (100% grenache), Enigmatick (grenache + carignan), Charismatick (100% carignan), Magnetick (100% cabernet sauvignon) et Galactick (syrah + grenache + carignan) – et un Carthagène baptisé Meetick.
Cette brève rencontre avec ces vignerons du sud, m’a permis de déguster une série très cohérente de vins naturels élaborés avec une grande maîtrise et révélant un très beau niveau qualitatif.
Je n’ai pas pris le temps de prendre des notes détaillées mais l’adresse de ce domaine est enregistrée dans mon calepin et le rendez-vous pour une visite au printemps prochain est d’ores et déjà convenu…affaire à suivre !
Réunion de rentrée au club AOC-Septembre 2019
Par pierre_radmacher Le 08/09/2019
En 2019 le club AOC de La Wantzenau a fêté la reprise des sessions de dégustation par une soirée tartes flambées organisée chez Coralie et Grégoire.
Pas de commentaires mais quelques photos souvenirs :
On s’installe…
…pendant que Grégoire et Coralie préparent les tartes flambées.
Version traditionnelle avec oignons et lardons...
...et la version « végé » avec champignons et munster.
Une soirée conviviale avec quelques jolies bouteilles d’Alsace, de Bourgogne ou de la Vallée du Rhône, en attendant la reprise de nos activités œnophiles en octobre…merci à tous ceux qui ont contribué à sa réussite.
Pour info : notre club compte 14 membres attitrés pour la saison 2019/2020 mais il y a toujours l’une ou l’autre place disponible pour nos différentes réunions.
Si vous êtes intéressés vous pouvez prendre contact avec moi.
Deuxième Salon des Vins à la Vinoteca Maxima de Kehl
Par pierre_radmacher Le 02/07/2019
Comme l’année passé à la même époque, la Vinoteca Maxima a invité quelques vignerons et quelques fournisseurs pour organiser son deuxième Salon des Vins et permettre ainsi à ses clients de déguster quelques vins en compagnie de ceux qui les connaissent le mieux.
Malgré une fin de semaine bien remplie avec un dîner œnophile le jeudi, une cérémonie de remise de diplôme (celui du fiston bien sûr) à Paris le vendredi et des heures de cours le samedi matin, j’ai quand même décidé de reprendre la route – ou plutôt la piste cyclable – pour passer le Pont du Rhin et goûter quelques vins chez l’ami François Machi.
Hoppla c’est parti !
Les clients sont là, les vignerons sont à leur poste…
…et les cavistes aussi.
Si je regarde bien le programme édité par la Vinotecca, cette journée « Portes Ouvertes » nous offre la possibilité de goûter une cinquantaine de vins…un challenge que je ne pourrai pas relever…d’autant plus que mon état de fraîcheur n’est pas vraiment optimal aujourd’hui !
Je vais donc me faire un petit voyage vinique qui partira d’un univers bien connu pour aller vers des contrées nettement plus exotiques : un petit tour en Alsace et dans le sancerrois pour commencer, une visite dans le vignoble du Palatinat puis un saut dans l’inconnu avec quelques cuvées spéciales nées en Espagne et au Japon…on y va !
La table consacrée aux vins français avec Marie Zusslin et Alexandre Bain.
Crémant d’Alsace Rosé Brut Zéro – Domaine Zusslin à Orschwihr : aromatique discrète, matière ample et vineuse, bulle fine et tonique, amers nobles en finale.
Riesling Clos Liebenberg 2014 – Domaine Zusslin à Orschwihr : fruits blancs et agrumes mûrs au nez, bouche juteuse, finale salivante…un riesling de grès qui allie élégance et gourmandise.
Pinot Noir Ophrys 2016 – Domaine Zusslin à Orschwihr : fruité délicat et complexe au nez, matière souple et suave, structurée par une trame tannique bien soyeuse et une acidité assez vive.
Voilà nouveau pinot noir 100% Bollenberg conçu pour être appréciée dans sa jeunesse (pressurage direct des jus de 2016 et écoulage du vin fini sur les marcs de 2017)…une bouteille qu’on pourra déboucher pour laisser à la grande cuvée « Harmonie » le temps de s’affiner en cave.
V.D.F. Mademoiselle M 2015 – Domaine A. Bain à Tracy sur Loire : nez sur les fruits blancs et le citron mûr complété par des notes de tabac brun (cigarette) bien marquées, matière très riche, équilibrée par une puissante salinité…j’ai cherché en vain les marqueurs habituels du sauvignon ligérien (groseille blanche, acidité tranchante…) mais j’ai adoré !
V.D.F. L d’Ange 2015 – Domaine A. Bain à Tracy sur Loire : nez sur les fruits jaunes mûrs et la cigarette, matière bien dense, structure allongée, équilibre sec et droit, finale longue et intensément minérale…un sauvignon un peu plus droit que le premier mais tout aussi convaincant.
La table du domaine Odinstal (Palatinat)
Sylvaner Nature 2016 – Weingut Odinstal à Wachenheim : nez pur et discret, bouche vive et bien saline, expression aromatique plus ouverte, très séduisante…un sylvaner travaillé sans SO2, élevé pour partie en amphore et pour partie en fûts de 500 litres. Très belle bouteille !
Riesling 120 N.N. 2016 – Weingut Odinstal à Wachenheim : nez frais et citronné, bouche longiforme très élégante, finale minérale, bien salivante…un riesling fringant et gourmand né sur une parcelle gréseuse située en altitude.
Riesling Basalt 2016 – Weingut Odinstal à Wachenheim : nez très discret, bouche puissante avec un jus concentré et bien gras tenu par une acidité qui gagne progressivement en intensité, minéralité intense en finale…un riesling vraiment « volcanique » !
Weissburgunder 350 N.N. 2016 – Weingut Odinstal à Wachenheim : fruité frais au nez, bouche puissante, jus concentré, salinité intense et amers minéraux en finale…un pinot blanc sur grès et basalte qui impressionne par sa force.
Auxerrois Basalt 2017 – Weingut Odinstal à Wachenheim : nez riche et mûr, matière ample avec du gras, équilibre plutôt rond mais belle sapidité, notes salines et balsamiques en finale…un vin épanoui et généreux que je laisserai volontiers quelques années en cave pour qu’il s’affine encore un peu.
Riesling Muschelkalk 2017 – Weingut Odinstal à Wachenheim : nez ouvert et séduisant, belle palette florale, bouche superbe avec une matière charnue tenue par une acidité calcaire longue et racée, finale bien salivante…un riesling expressif et bien marqué par son terroir qui me rappelle qu’il est grand temps de refaire un tour dans ce vignoble…et pourquoi pas une halte au domaine Odinstal !
La table des vins espagnols…100% nature.
Vin de Table Terme de Guiu 2017 – Mendall – Laureano Serres : un cuvée de grenache blanc avec une matière consistante équilibrée par une acidité bien vive et marquée par une belle salinité…un blanc « nature » de belle facture
D.O. Utiel-Requena Enjoy 2017 – Bodega Cueva : un fruité net et épanoui au nez, une matière charnue et tonique avec une présence saline très impressive…un vin un peu plus texturé que le précédent mais aromatiquement très propre.
Valdeorras Godello-O Pando 2017 – Mendall – Laureano Serres : un nez sur les épices sur un fond balsamique, une bouche avec un joli gras et une finale longue et fraîche…un vin qui nous rappelle que le godello est un cépage capable de produire de très belles cuvées.
J’ai demandé à goûter les vins les plus accessibles de cette table qui proposait quelques cuvées vraiment « perchées » – des élevages en amphores, des macérations très longues (24 mois pour l’un des vins proposés) – je n’ai pas eu la force…une autre fois peut-être !
Encore un peu plus d’exotisme avec la table des vins japonais.
Vallée de Yamanashi A Hum 2015 – Domaine Beau Paysage : un nez séduisant et expressif, belle palette florale dominée par de surprenantes notes de jasmin, matière souple et juteuse en bouche, finale courte et légère...des sauvignons récoltés près du mont Fuji et macérés durant 3 semaines ont produit ce vin déroutant mais bien agréable à siroter.
Sans Soufre blanc 2014 – Takeda Winery à Yamagata : une expression aromatique originale et engageante, une matière légère et déliée, stimulée par une fine effervescence…un pet’nat réalisé à partir du cépage Delaware (c’est une vigne de vitis labruscana) très original mais assez simple au final.
Un voyage inédit au pays du Soleil Levant qui a considérablement élargi mon univers vinique.
Une fois de plus j’ai pu passer un bon moment dans ce bel espace dédié au vin où il fait bon flâner pour dénicher quelques belles bouteilles.
Comme prévu, ma forme physique un peu défaillante ne m’a pas permis de profiter intégralement de cette offre vinique particulièrement intéressante mais j’ai quand même pu goûter quelques très belles cuvées dont certaines n’ont pas manqué de bousculer mes repères gustatifs habituels…mais j’aime bien ça !
Merci à tous ceux qui se sont mobilisé pour organiser cet évènement.
Pour en savoir plus : CLIC
Opération gain de place en cave avec le club AOC
Par pierre_radmacher Le 03/12/2018
J’ai organisé une petite soirée hors calendrier A.O.C pour faire un peu de place dans ma cave après ma récente tournée bourguignonne.
J’ai pu compter sur la présence amicale de quelques amis aux papilles éduquées et aux gosiers bien pentus pour « tomber » une série de quilles autour d’un plateau de charcuteries alsaciennes et de quelques fromages.
Comme toujours, l’ambiance était festive et la prise de notes pas vraiment possible…juste quelques impressions et sensations à partager sur les vins de la soirée.
J’ai quand même fait « travailler » mes invités en servant ces vins à l’aveugle dans des bouteilles neutres.
Crémant Brut Nature 2015 – Dopf au Moulin : ample et vineux mais avec un équilibre très austère…une bulle plus gastronomique que festive.
Aligoté Aligato 2016 – La Soufrandière : un vin ouvert, juteux et bien gourmand, les dégustateurs ont eu beaucoup de mal à identifier le cépage. MIAM !
Chablis 1°Cru Fourchaume 2006 – G. Mothe : nez complexe et très avenant, bouche maigrichonne, équilibre vacillant…un chablis issu d’un millésime difficile qui a dépassé son apogée depuis longtemps.
Pouilly Fuissé En Carementrant 2008 – La Soufrandière : grande complexité au nez, matière svelte et étirée en bouche, finale minérale très classe…un Carementrant au top de sa forme, pour moi c’est le meilleur blanc de la soirée !
Saint Véran Les Cras 1997 – Les Deux Roches : la grande cuvée d’un domaine dont j’ai suivi l’aventure dans les années 90, n’a pas résisté à ces 2 décennies passées en cave…paix à son âme !
Corton Charlemagne 2011 – Castagnier : discret raffiné au nez, concentration et structure en bouche…cette grande bouteille fournie par notre « Kappelmeister » moldave préféré, a brillamment compensé la défection de la cuvée de Saint Véran mais ne semble pas avoir atteint sa phase de maturité optimale.
En tous cas, merci Stefan !
Morgon Côte du Py 2006 – La Chaponne : aromatique séduisante, bouche structurée mais texture veloutée…un morgon comme je les aime et à coup sûr le meilleur rapport Q/P de la soirée !
Côte de Brouilly Cuvée Zaccharie 2016 – Château Thivin : concentré et sèveux, notes réglissées…c’est probablement ce qui se fait de mieux sur ce terroir mais la bouteille a été débouchée trop jeune.
Fleurie 2015 – Domaine des Marrans : un jus fruité d’une grande gourmandise et un équilibre très digeste…un beau millésime, un bon vigneron pour un vin parfaitement réussi.
Fleurie Clos de la Grand’Cour 2010 – Dutraive : cerise rouge bien mûre au nez, jus très suave en bouche, finale un peu fatiguée…un Fleurie tout en souplesse et en onctuosité mais à boire sans trop tarder.
Beaune 1° Cru Grèves 2015 – Parigot : mûre, cassis et légère torréfaction au nez, matière concentrée, texture soyeuse…un vin profond et sensuel déjà bien agréable à déguster.
Beaune 1° Cru Les Tuvilains 2011 – Murat : aromatique peu avenante, végétal et racinaire, bouche bien équilibrée mais sans charme…encore un 2011 bourguignon qui déçoit, c’est désespérant !
Nuits Saint Georges 1° Cru Les Vaucrains 2012 – Chicotot : aromatique réservée, matière dense et très carrée, finale tendue et minérale…un Nuits très viril dans le style sans concession de la maison Chicotot. A attendre encore un peu !
Nuits Saint Georges 1° Cru Les Pruliers 1999 – Duband : ouvert et complexe, matière riche et veloutée, finale longue et encore bien fraîche…un Nuits du siècle dernier encore bien fringant, acheté lors de l’une de mes visites chez David Duband à l’époque où ses prix étaient encore accessibles.
Cote de Beaune Village 1943 – Noirot Carrière : une bouteille historique que Stéphane a trouvé dans sa cave…on a essayé de boire mais ce fut difficile !!!
La doyenne de la série qui a assumé la place de vieillerie de la soirée…pour une fois ce n’était pas moi !
Merci à tous ceux qui m’ont participé à cette réunion fort sympathique…et rendez-vous pour la prochaine opération « gain de place ».
La Vinoterie : enfin un caviste à La Wantzenau !
Par pierre_radmacher Le 23/11/2018
Depuis le temps qu’on attendait un caviste à La Wantzenau, c’est chose faite depuis le 13 novembre 2018 avec l’ouverture de « La Vinoterie ».
Située à quelques pas du repaire de notre club A.O.C., cette charmante boutique a vu le jour grâce à Maxime Edel, un œnophile passionné qui a décidé de se lancer dans cette aventure commerciale pour essayer de partager son goût pour les belles bouteilles avec les habitants de ce village.
L’entrée de La Vinoterie de La Wantzenau…
…les horaires d’ouverture…
…et l’espace intérieur.
Après des expériences professionnelles en sommellerie à « La Chenaudière » en 2015 et au « Crocodile » en 2016 et en tant que caviste à Eckbolsheim (jusqu’en août 2018), Maxime Edel a décidé de se mettre à son compte et de s’installer au 2 rue du Tilleul à La Wantzenau
Pour l’heure, La Vinoterie propose environ 200 références – dont une vingtaine de spiritueux – soigneusement sélectionnées par ce jeune caviste qui selon ses dires a choisi presque tous ses vins « sur un coup de cœur »…autant dire qu’il sait de quoi il parle lorsqu’il vous propose une bouteille !
Les rayonnages de La Vinoterie nous présentent des bouteilles dont un bon nombre provient de domaines que je connais bien et que j’ai eu l’occasion de visiter pour les présenter sur ce site : Barmès-Buecher, E. Beyer, Kreydenweiss, Pfister, Rietsch pour l’Alsace, Ratte pour le Jura, Mouton en Bourgogne, Padié, Pithon pour le Roussillon, l’Ermitage du Pic Saint Loup pour le Languedoc…et j’en oublie !
Chauvinisme oblige…voici un aperçu du présentoir spécial « Alsace » avec des étiquettes qui me sont très familières.
µLe caviste avec deux bouteilles emblématiques : un Jura en référence à ses origines franc-comtoises et un Alsace pour sa région d’adoption.
Voilà une très jolie boutique qui propose une sélection de bouteilles vraiment intéressantes à des prix tout à fait cohérents…bref « La Vinoterie » est une adresse que je ne peux que recommander chaleureusement à tous les amateurs de vins de La Wantzenau ou d’ailleurs. Es gilt !
Dégustation chez Nicolas Jaegert : bojo ou pas bojo ?
Par pierre_radmacher Le 19/11/2018
Pour célébrer à sa manière, l’arrivé du beaujolais nouveau, Nicolas Jaegert, le caviste nomade que je vous ai présenté récemment, a décidé d’organiser une petite soirée conviviale à son domicile sur le thème « bojo – pas bojo » et sous forme d’une rencontre amicale entre deux équipes – le placement des convives a voulu que ce soit un match garçons contre filles – qui devaient dire si les vins proposés étaient ou non des beaujolais.
La table est prête pour le match au sommet…
...avec du « matériel » de bonne qualité.
En guise d’échauffement nous avons droit à quelques « bulles » dans un verre noir :
- un Champagne Blanc de noirs de la maison Michel Brocard à Celles sur Ource, classique et très séduisant avec une bulle bien fine mais un dosage un peu trop généreux à mon goût
- un Crémant Extra brut nature du domaine Gross à Gueberschwihr, bien complexe sur le plan aromatique, vineux et équilibré en bouche mais avec une effervescence que j’ai trouvé un poil trop virulente.
Après cette première doublette pétillante, le jeu commence :
- vin 1 : jus fruité très gourmand, notes de cerise rouge bien mûre, présence charnue en bouche.
Mes premières impressions m’orientent directement vers un pinot noir…mais après réflexion – et comme je sais que Nicolas a rentré des vins du domaine des Capréoles – je ne suis plus trop sûr…et pourquoi pas le Beaujolais Lantignié L’Amourgandise ?
Comme souvent, j’aurai du suivre ma première idée car c’est un Pinot noir 2016 du domaine Gsell à Orschwihr.
- vin 2 : nez végétal et terrien, nuances très discrètes de fruits rouges en fond, bouche assez ferme, finale fraîche et minérale.
Là aucune hésitation, c’est du cabernet franc…et même si cette cuvée est plutôt bien faite, je n’arrive pas à aimer ça !
C’est un Bourgueil Terre d’adoption 2017 du domaine Laurent Herlin à Chouzé sur Loire
- vin 3 : fruits rouges croquants au nez comme en bouche, matière suave et bien glissante en bouche.
Un vin riche et séduisant avec un indice de « torchabilité » maximal…c’est un très beau beaujolais 2018 : voilà un vin nouveau qui nous rappelle qu’on peut trouver d’excellentes cuvées primeur dans cette région.
C’est un Beaujolais villages nouveau Cœur de Raisin 2018 du domaine Vincent Lacondemine à Beaujeu
- vin 4 : fruits rouges mûrs et fines touches boisées au nez, bouche longiligne, structure élégante, finale appétante.
Voilà une cuvée de gamay travaillée avec une certaine ambition mais qui se livre sans chichis même s’il n’a pas la même exubérance fruitée du précédent.
Ce n’est pas un primeur mais c’est très bon…d’ailleurs j’ai cru reconnaître la patte de Cédric Lecareux.
C’est un Régnié Diaclase 2016 du domaine des Capréoles à Régnié-Durette
Les 4 vins « mystère » de la soirée.
Les bouteilles dévoilées.
Quelques subsides pour accompagner ces vins…notamment un superbe assortiment de charcuteries de la maison « L’Ottima Scelta ». MIAM !!!
Cette première soirée dégustation organisée par Nicolas Jaegert fut une belle réussite : une tablée très sympathique, une animation bien pensée par notre caviste-pédagogue, de jolis vins et plein de bonnes choses à manger (Ah le jambon cru de L’Ottima Scelta…une vraie découverte !).
Merci et à la prochaine…
Repas AOC au restaurant Le Jardin Secret
Par pierre_radmacher Le 12/11/2018
Le traditionnel repas A.O.C. 2018 a été organisé au restaurant « Le Jardin Secret » à La Wantzenau…une belle table dont j’ai déjà parlé il y a quelques années et qui se situe à deux pas du repaire de notre club œnophile.
Le chef Gilles Leininger a composé un menu pour accompagner les vins apportés par les convives.
Pas de notes (c’est une soirée festive, que diable !) donc pas de grands commentaires mais quelques photos souvenirs :
Notre table au restaurant Le Jardin Secret
Le menu
Amuse-bouche et champagnes du domaine Perrot Batteux à l’apéritif
Eveil des papilles
La cuvée Hélixe Blanc de blancs du domaine…ma préférée !
Hors d’œuvre et rieslings
L’œuf parfait et sa mouillette
La triplette de rieslings
Entrée et chardonnays bourguignons
Les Saint Jacques…
…et une petite verrine en attendant le prochain plat
Plat principal et pinots noirs bourguignons
Le plat « signature » de la maison
La jolie ribambelle bourguignonne
Dessert et blancs moelleux
L’assiette de dessert…
…et deux grands liquoreux d’âge mûr
La soirée fut très agréable avec quelques grandes bouteilles et des plats raffinés qui se sont parfaitement accordés aux différents vins.
Hélas, une fois encore, j’ai regretté un petit manque de générosité dans les assiettes…la fête aurait pu être totale. Dommage !
La Cave en tournée : un caviste qui a la bougeotte.
Par pierre_radmacher Le 01/11/2018
« La Cave en Tournée » est un concept imaginé par Nicolas Jaegert, un caviste itinérant qui s’installe sur les marchés autour de Strasbourg pour faire découvrir ses coups de cœur viniques à tous ceux qui s’arrêtent à son stand.
A l’heure actuelle, vous pouvez retrouver « La Cave en Tournée » sur les marchés de Hoenheim le mercredi, de Souffelweyersheim le jeudi, de Bischheim le vendredi et le week-end dans les halles du Scilt.
Il est également présent une semaine sur deux sur le marché du vendredi soir à La Wantzenau.
L’entrée des halles du Scilt à Schiltigheim…
…avec les visiteurs du week-end
La gamme de vins proposés à la vente est encore modeste avec une carte où on trouve actuellement 45 références sélectionnées par Nicolas Jaegert chez des vignerons dont la grande majorité cultivent leurs vignes en bio ou biodynamie et vinifient en utilisant un minimum d’intrants (notamment peu ou pas de SO2).
Pour l’heure, ce caviste travaille avec 19 vignerons dont 7 alsaciens comme Florian Beck-Hartweg, Daniel Ansen, Bruno Schloegel, Yann Durrmann…
Nicolas Jaegert, le caviste itinérant installé dans les halles du Scilt…
…avec la sélection alsacienne du jour en vedette sur le stand.
Bref, si vous croisez le Nicolas Jaegert sur l’un de vos marchés, n’hésitez pas à vous arrêter à son stand, vous y trouverez une jolie série de bouteilles présentées par un caviste passionné et vendues à des prix tout à fait raisonnables.
A bon entendeur…
Réunion de rentrée au club AOC
Par pierre_radmacher Le 09/09/2018
Depuis l’année passée c’est avec une soirée barbecue que le club AOC de La Wantzenau célèbre la reprise des sessions de dégustation.
Avec cet été qui joue les prolongations, notre réunion festive a été organisée chez l’ami Francis qui a proposé de célébrer nos retrouvailles vineuses au bord de sa piscine…très bonne idée, non ?
Pas de commentaires mais quelques photos souvenirs :
Arrivée des convives….
…et des premières bouteilles.
Apéro
Le roi du BBQ en pleine action…
…et le club AOC presque au complet.
Une soirée conviviale avec quelques jolies bouteilles en attendant la reprise de nos activités œnophiles en octobre…merci à tous ceux qui ont contribué à sa réussite.
Pour info : notre club est au complet pour la saison 2018/2019 mais il y a toujours l’une ou l’autre place disponible pour nos différentes réunions.
Le programme 2018/2019 a été publié ICI.
Si vous êtes intéressés contactez-moi via le site.
Travaux sur le coteau du Sundel
Par pierre_radmacher Le 14/08/2018
Comme je n’ai pas pu répondre à l’invitation de Christian et Valérie Beyer pour assister aux travaux de défrichage sur coteau du Sundel, j’ai profité d’un passage estival à Exa pour aller voir le résultat final…attention les yeux !
Panorama sur les hauteurs d’Eguisheim : vers le nord, le coteau du Sundel et Colmar au loin…
…vers l’ouest, les 3 châteaux…
…et vers l’est, Eguisheim, la vallée du Rhin et la silhouette du Kaiserstuhl à l’horizon.
L’entrée du Clos Lucas au bas du Sundel.
La friche du Sundel photographiée lors de ma visite en 2017
La nouvelle parcelle défrichée...
…avec une pente impressionnante et un chemin d’accès en construction.
Les pinots noirs du Sundel déjà bien mûrs en ce début août.
Respect de la biodiversité oblige, la plupart des espèces végétales défrichées ont été conservées pour être replantées dans des haies qui vont entourer les nouvelles parcelles de vignes...comme toujours les projets du domaine Beyer sont sous-tendus par une vraie philosophie éco-responsable. Bravo et merci les amis !
Comment ne pas avoir envie de faire un grand vin dans un lieu aussi beau !
Le Théâtre du Vin : les 51 Grands Crus d'Alsace à portée de main
Par pierre_radmacher Le 06/08/2018
Rencontré une première fois en 2011 dans son premier « Théâtre du Vin » à Schaeffersheim, Christophe Lasvigne est un caviste original et passionné qui dispose aujourd’hui d’un magnifique point de vente à Strasbourg.
L’entrée du « Théâtre » strasbourgeois
Après un premier point de vente ouvert il y a 5 ans à côté du magasin « Grand Frais » de Fegersheim, Christophe Lasvignes s’est fait plaisir en créant cet espace moderne et lumineux entièrement dédié au culte de la dive bouteille.
Petite visite…
La scène ouverte du théâtre
Les bouteilles sont présentées sur des ilots où sur de longues tablettes et classées selon 7 familles : vins à fines bulles, vins blancs vifs et légers, vins blancs riches et tendus, vins moelleux et liquoreux, vins rosés et rouges frais et fruités, vins rouges gourmands et intenses, vins rouges riches et tanniques.
Cette pratique mise en œuvre par Christophe Lasvigne depuis le début de son aventure « théâtrale » permet au visiteur de se repérer très facilement dans cette grande salle climatisée…mais en cas de besoin des conseillers attentifs et efficaces sont là pour vous aider à faire votre choix.
Le rayon de la famille des blancs vifs et légers…
…et une très longue tablette qui propose des vins de France et d’ailleurs.
L’offre vinique est imposante et les prix pratiqués sont sages et parfaitement cohérents : Christophe Lasvigne et ses collaborateurs sont toujours à la recherche de bons rapports qualité/prix dans les vignobles du monde.
Le petit coin plus « cosy » pour découvrir une belle sélection d’eaux de vie.
Comme je l’ai déjà relevé dans mon premier article, Christophe Lasvigne est un caviste très « cosmopolite » lorsqu’il sélectionne ses vins mais il a quand même décidé de mettre en lumière notre vignoble de la plus belle manière qui soit en nous présentant les 51 Grand Crus d’Alsace vinifiés par nos plus grands vignerons.
L’ilot 100% Grands Crus d’Alsace…
…avec des bouteilles signées par de grands noms du vignoble alsacien.
On peut y aller les yeux fermés…non ?
Bref, vous l’aurez compris, ce caviste qui a eu la bonne idée de s’installer à Strasbourg – et dans un quartier un peu excentré où le stationnement est facile – mérite amplement une petite publicité sur ce site œnophile : l’accueil est sympathique, le choix des vins est exceptionnel (plus de 1200 références) et la fourchette des prix est très large (il y a une centaine de bouteilles à moins de 8 euros)…que demander de plus !!!
Adresse : le Théâtre du Vin, 2 rue du Marché Gare, STRASBOURG
Pour plus d’information : CLIC
Le chalet T'Chinn Wa Wa à Chamonix : deuxième visite
Par pierre_radmacher Le 23/07/2018
Nouveau périple sportivo-vinique dans le massif alpin et nouvelle halte au chalet t’chinn wa wa…et toujours autant envie de partager cette excellente adresse avec vous !
Chamonix, été 2018
La vue à partir du chalet T’chinn wa wa n’est pas mal non plus !
C’est l’heure de l’apéro sur la terrasse du chalet.
Luc Clemens qui sert le dîner
Après les diots au vin rouge de 2017, Luc Clemens nous propose de découvrir une autre spécialité locale : la croûte savoyarde…un plat goûteux et consistant qui tombe à point nommé pour recharger les batteries après une belle journée en montagne. MIAM !
Il est près de 22 heures et l’Aiguille profite des derniers rayons de soleil.
La seconde chambre du chalet T’chinn wa wa.
La table du petit déjeuner toujours aussi bien garnie.
Lever de soleil sur le massif du Mont Blanc
…et sur les crêtes du massif du Brévent.
Après cette seconde halte au chalet T'chinn Wa Wa je ne peux que vous inviter une fois encore à venir rendre une petite visite à Luc Clemens pour apprécier la qualité de son accueil dans ce site magique au pied du Mont Blanc.
Vous vous régalerez en goûtant les confitures maison ou la cuisine savoyarde d'un hôte vraiment aux petits soins pour ses clients…et si vous le souhaitez il vous préparera également quelques spécialités alsaciennes comme le backaoffa ou la choucroute.
En ce qui concerne les vins, cet amateur de grands rhums a encore un peu de chemin à faire pour convaincre un œnophile passionné mais sa volonté de progresser est évidente, la preuve, on a bu un très bon gewurztraminer G.C. Kaefferkopf-Cuvée Jean-Baptiste 2015 à l’apéritif…et je ne désespère pas de le mettre en contact avec l’un des producteurs savoyards que j’ai découvert durant mes escapades viniques (pourquoi pas Bruno Lupin !).
Mille mercis Luc pour ce joli moment de convivialité…et à très bientôt pour une nouvelle visite !
Pour en savoir plus : CLIC
Fête de fin de saison du club AOC
Par pierre_radmacher Le 11/07/2018
Pour cause de célébration d'anniversaire du doyen du club AOC - dont nous tairons l'identité et l'âge...un peu de compassion ne fait jamais de mal - notre dernière réunion a pris un caractère plus festif avec au menu : pâté en croûte au magret et foie gras, terrine de lapereau en gelée, plateau de fromages de la maison Steinmetz et desserts...le tout arrosé par quelques jolis flacons.
3 magnums et quelques bouteilles pour accompagner la fête.
Ambiance festive oblige, pas de prise de notes...même si certaines bouteilles l'auraient mérité, notamment ce muscat 1964 (cave de Sigolsheim) encore très fringant, ce magnum de gevrey chambertin 1993 (domaine Mortet) étonnant de concentration et d'énergie ou ce superbe gewurztraminer VT 2007 (E. Beyer).
La saison 2017/2018 est terminée...et vive la saison 2018/2019 programme-aoc-2018.pdf (137.69 Ko) !
Par pierre_radmacher Le 05/07/2018
Organisée dans le cadre du salon « Millésime Alsace » 2018, cette conférence réunit trois vignerons emblématiques pour qu’ils partagent avec nous leurs conceptions et leurs convictions au sujet des grands terroirs alsaciens.
Comme je savais que mes papilles allaient avoir besoin d’une petite pause entre deux dégustations, j’ai décidé de m’inscrire à cette « Masterclass » et je crois que j’ai eu raison : ces personnalités incontournables du vignoble alsacien, nous ont donné une belle leçon de culture vinique !
André Ostertag, Olivier Humbrecht et Maurice Barthelmé…un trio de choix pour parler terroir.
La salle de conférence du Parc des Expositions de Colmar bien remplie…
…par un public très international qui profite d’une traduction simultanée.
C’est Thierry Fritsch, œnologue du CIVA, qui se charge de la modération des débats et qui introduit cette Masterclass en nous présentant les 3 axes qui ont été choisis pour orienter la communication sur les vins d’Alsace :
Axe 1
La diversité des terroirs alsaciens : « Sur les 15500 hectares du vignoble alsacien on trouve tous les terroirs viticoles existant dans le monde ».
Axe 2
La centration de la production alsacienne sur les grands vins blancs.
Axe 3
La mise en avant des valeurs humaines et de la tradition d’hospitalité en Alsace : la qualité de l’accueil au domaine doit rester un point fort dans le vignoble alsacien.
Thierry Fritsch enchaîne en présentant les 3 intervenants et le thème que chacun d’eux va développer : Maurice Barthelmé nous parlera du « Visible », Olivier Humbrecht du « Tangible » et André Ostertag de l’« Invisible ».
Le « visible » ou la naissance d’un paysage selon Maurice Barthelmé
Quelques idées marquantes
Sur une bande de terre de 120 km de long sur 8 km de large, notre vignoble dispose d’une « richesse de terroirs inégalée »…et pour respecter cette diversité les patrimoines viticoles des domaines alsaciens sont souvent très morcelés « au domaine Albert Mann nous cultivons environ 150 parcelles de vignes ».
Pour bien faire son travail et produire de grands vins le vigneron doit avant tout « écouter et comprendre ses sols ». C’est une connaissance précieuse qui se construit avec l’expérience et par la transmission du savoir des anciens.
« Chaque fois que je perds un cheveu, je suis content…ça veut dire que j’ai gagné un millésime d’expérience supplémentaire ».
« Le vignoble alsacien, c’est de l’histoire, de la complexité, de l’énergie, de la rigueur et de la générosité » des qualités précieuses qu’il faut cultiver à tout prix « ce sont les atouts majeurs de notre région et de notre vignoble ».
Le problème du réchauffement climatique n’est pas un problème de température moyenne car « nous disposons d’assez de connaissances et de techniques pour adapter notre viticulture à ce phénomène » mais ce qui inquiète le vigneron à l’heure actuelle ce sont « la brutalité des phénomènes climatiques » et « les cycles végétatifs de plus en plus précoces qui augmentent considérablement les risques liés au gel »…des conséquences indirectes du réchauffement qui posent encore beaucoup de questions aux viticulteurs à l’heure actuelle.
Le « tangible » ou la gestion et la valorisation de la diversité des appellations selon Olivier Humbrecht
Quelques idées marquantes
Le tarif actuel domaine Zind-Humbrecht comporte actuellement plus de 90 références : c’est une offre très impressionnante qui peut s’avérer déroutante pour la clientèle mais « il y a dans les gènes du vigneron alsacien, cette envie de chercher ce qui marche le mieux dans chaque endroit »…et « on ne peut pas mélanger des vins qui sont produits dans des lieux aussi différents que ceux qu’on rencontre dans notre vignoble ».
En clair, avec le nombre de terroirs présents dans le vignoble alsacien cette pléthore de bouteilles est inévitable.
La mission du vigneron consiste à « mettre dans une bouteille la magie des grands terroirs alsaciens » et ces grands terroirs sont rares car « le vignoble alsacien situé entre la plaine du Rhin à l’est et le massif vosgien à l’ouest n’est pas extensible ».
Une bouteille de vin d’Alsace nous transmet « l’histoire d’un lieu et il est indispensable que le nom de ce lieu figure sur chaque étiquette »…et un grand vin de terroir ne se comprend bien que lorsqu’on a « visité le lieu où il est né ».
La valorisation des grands terroirs alsaciens se poursuit et l’intégration du pinot noir dans les cépages autorisés sur certains Grands Crus est en bonne voie « avec une limite de rendement à 40 hl/ha, plus sévère que pour les Grands Crus bourguignons ».
Les terroirs sélectionnés pour l’instant sont le Vorbourg, le Hengst et le Kirchberg de Barr mais cette liste n’est pas encore définitive…
L’« invisible » ou la dimension impalpable des grands terroirs alsaciens selon André Ostertag
Quelques idées marquantes :
Il y a des vins qui sont de « purs produits de consommation » et des « vins qui parlent d’un lieu…ce sont ces vins qui nous touchent au plus profond de nous-mêmes ».
Cette « rencontre irrationnelle » n’est pas due au hasard car « un grand terroir est un lieu où se concentrent des énergies » ce sont des « haut lieux vibratoires que les moines cisterciens avaient repéré il y a bien longtemps ».
Le grand terroir a une identité forte et une longue histoire…qui remonte bien au-delà de l’apparition de l’homme sur terre.
« L’homme n’invente pas le grand terroir, l’homme n’est que son révélateur (…) et la vigne joue le rôle de médiateur entre un lieu et un vin »
Face à un grand terroir André Ostertag est persuadé que le millésime a une importance limitée…métaphores artistiques choisies : « le terroir c’est la couleur le millésime apporte la nuance de couleur » ou encore « le millésime c’est la mise en musique d’une histoire dont les paroles sont écrites par le terroir ».
« Un grand vin touche l’être dans sa profondeur et sa présence dépasse les sensations descriptibles. Il se crée une relation intime et irrationnelle…on entre dans le monde de l’invisible ».
Une belle conclusion, non ?
Quel plaisir de terminer cette édition 2018 de « Millésime Alsace » en compagnie de 3 grands vignerons qui ont partagé avec nous leur passion pour notre beau vignoble alsacien !
C’est avec beaucoup de simplicité et de sincérité qu’ils nous ont parlé de leur histoire, de leur métier et des défis qui les attendent dans les années à venir pour que leurs grands vins soient reconnus à leur juste valeur.
Changer en profondeur l’image des vins d’Alsace en mettant en avant la richesse et la complexité de ce vignoble aux terroirs multiples, la tâche est ardue mais nos vignerons ont de la ressource…ça va le faire !!!
Merci à Thierry, Maurice, OIivier et André pour ces beaux moments de culture et d’émotion.
Premier Salon des Vins à la Vinoteca Maxima de Kehl
Par pierre_radmacher Le 02/07/2018
Francois Machi, ancien sommelier du restaurant « La Source des Sens » à Morsbronn – où nous avons passé quelques soirées mémorables avec des vignerons (ICI ou LA ou LA ou LA) – gère aujourd’hui une très belle boutique de vente de vin située à Kehl, à deux pas de la frontière franco-allemande : la Vinoteca Maxima.
Pour célébrer sa première année d’existence, la Vinoteca Maxima a invité quelques vignerons et quelques fournisseurs pour organiser son premier Salon des Vins.
Il fait beau et Kehl ne se trouve qu’à quelques coups de pédale de mon chez-moi…c’est parti direction le Pont du Rhin et l’Allemagne pour aller goûter quelques vins chez l’ami François
Située dans un grand espace lumineux de 200 m² la Vinoteca Maxima propose une large gamme de vins (1200 références actuellement) provenant d’une vingtaine de pays.
Le choix des vins est large avec des prix qui vont de 4 euros pour le blanc et 6 euros pour le rouge à 10 000 euros pour un double magnum de Château Latour 1983.
L’entrée de la Vinoteca Maxima
Les vins issus d’une viticulture biologique ou biodynamique occupent une place de choix dans l’offre vinique de la Vinoteca.
On y trouve de grands noms allemands, français, italiens, suisses ou espagnols et des vins du Nouveau Monde…voyage garanti dans les rayonnages de ce caviste.
Les rayons sont bien garnis…
…et sur plusieurs niveaux...
...et l’Alsace est représentée par quelques très belles références.
Bon, j’ai quand même pédalé durant une bonne demi-heure pour arriver à la Vinoteca…il est temps de penser à me réhydrater en dégustant quelques vins !
Je n’ai pas pris des notes détaillées mais voilà les bouteilles qui m’ont fait une belle impression aujourd’hui :
IGT Vigneti delle Dolomiti Fontanasanta-Manzoni Bianco 2015 – Foradori : un blanc très original né dans le Trentin, réalisé à partir de manzoni bianco (cépage issu d’un croisement entre pinot blanc et riesling) vinifié en cuve béton et élevé durant 12 mois en fûts d’acacia : un vin complexe, vif et salin…j’aime !
IGT Vigneti delle Dolomiti Morei-Teroldego 2016 – Foradori : ce cépage autochtone (le teroldego) travaillé en amphores a engendré un vin gourmand et parfaitement digeste…voilà le genre de bouteille susceptible de me réconcilier avec les rouges italiens. MIAM !
AOC Ventoux Les Terres Rouges 2016 – Font Sarade : juste un petit retour dans une région que j’ai visitée il y à quelques semaines pour apprécier ce joli vin issu d’un assemblage sudiste très classique (40% syrah + 40% grenache + 20% carignan) élevé en cuve béton pour préserver la gourmandise et le fruit…et après dégustation j’ai envie de dire : « mission accomplie ! »
Le Mas Coris, un domaine situé à Cabrières, nous propose une belle série de rouges languedociens sur schistes.
IGP Vin des Allobroges Terroir du Léman-Un matin face au lac 2016 – Domaine des Vignes du Paradis : un pur chasselas récolté sur les coteaux de Crépy par un vigneron qui travaille en biodynamie…c’est un vin gourmand et digeste avec une belle trame acide/minérale.
AOC Valais Grain Ermitage-Président Troillet 2015 – Marie-Thérèse Chappaz : une cuvée 100% marsanne née sur les terrasses de Fully les Claives vinifiée par une grande vigneronne valaisanne…c’est la première fois que je goûte un vin de Marie-Thérèse Chappaz et je suis immédiatement conquis par l’énergie qui se dégage de cette bouteille. Quel vins mes amis !!!
AOC Valais Diolinoir-Les Vignes dans le Ciel 2014 – Domaine de Beudon : né sur des parcelles accessibles uniquement par télécabine cette superbe cuvée de rouge valaisan a été vinifiée par Jacques Granges, un très grand vigneron qui nous a quittés en 2016, victime d’un accident dans ses vignes.
Issu d’un cépage né d’un croisement entre le pinot noir et le diolly (un cépage valaisan), ce vin à la fois suave et sapide est un pur bonheur.
Mon temps étant un peu contraint – comme souvent d’ailleurs – je n’ai pas pu rencontrer tous les vignerons qui proposaient leurs vins à la Vinoteca Maxima : il y avait notamment quelques producteurs allemands (du pays de Bade et de Rheinessen) et un vigneron catalan (Alfredo Arribas) qui avaient surement quelques belles bouteilles à me faire découvrir...
En tous cas, j’ai passé un bon moment dans un bel espace dédié au vin où il fait bon flâner pour dénicher quelques pépites originales sans forcément de faire dépouiller...bref, voilà une adresse hautement recommandable pour tous les amateurs de bonnes bouteilles.
En milieu d’après-midi le salon est lancé…longue vie à la Vinoteca Maxima !
Pour en savoir plus : CLIC
Journée "Ateliers Ouverts" chez Christine Colin - Domaine Ostertag
Par pierre_radmacher Le 08/06/2018
Pour faire taire les mauvaises langues qui prétendent que je ne me déplace en Alsace que pour aller boire des canons, j’ai décidé de me rendre au domaine Ostertag, non pas pour déguster une fois encore les vins d’André mais pour aller visiter le nouvel atelier de son épouse, l’artiste Christine Colin.
Hoppla c’est parti !
C’est bien là que ça se passe !
Organisée dans le cadre de l’opération « Ateliers Ouverts 2018 », l’inauguration de l’atelier « Utopia » nous permet de découvrir le nouvel espace de travail de cette artiste ainsi qu’un partie de ses œuvres exposées dans son atelier et dans plusieurs pièces du domaine viticole de la famille Ostertag.
Les peintures de Christine Colin évoquent presque toujours l’univers du vin avec des séries consacrées aux pieds de vigne, aux feuilles de vignes…et même à des taches de vin.
La série de ceps de vignes est présentée sous le grand porche d’entrée du domaine…tiens, j’ai comme une envie de pinot gris !
La série de feuilles de vigne orne les murs de l’espace dégustation du domaine…
…d’où on aperçoit l’entrée de l’atelier de Christine Colin.
En route vers « Utopia »
L’entrée de l’atelier avec les visiteurs du jour qui défilent devant les œuvres de l’artiste
Des paysages viticoles (sur les petits tableaux) et les œuvres inspirées par les ombres portées de plants de vigne du domaine…on reste dans le sujet !
Les taches de vin aux formes étranges : un Anjou rouge (au dessus), un Côtes du Roussillon de Vingrau (en bas à gauche) et un pinot noir de Montsecano (en bas à droite).
Les énigmatiques pierres fendues…une représentation de l’énergie minérale ?
Des arabesques mystérieuses…
…qui prennent des formes plus faciles à identifier lorsqu’on prend du recul.
La visite se termine dans l’espace-dégustation du domaine où André Ostertag propose de découvrir quelques-uns de ses vins…une suite logique puisque certaines créations graphiques de cette artiste se retrouvent sur les étiquettes des différentes cuvées d’André Ostertag.
Un groupe de visiteurs invités à déguster quelques vins signés André Ostertag.
Même si j’ai fait une dégustation complète de la gamme du domaine il y a peu de temps – et que je ne suis pas venu à Epfig pour ça ! – je me suis quand même laissé tenter par un sylvaner 2016, toujours aussi pulpeux et minéral, un pinot gris Zellberg 2016, riche, gras et tramé par une intense salinité et pour finir avec un peu d’exotisme, un pinot noir Refugio 2016 tout en élégance et en gourmandise.
Une fois encore j’ai pu passer de jolis moments d’émotion et de culture au domaine Ostertag…merci à tous ceux qui les ont inspirés.
Par pierre_radmacher Le 24/05/2018
C’est en feuilletant les D.N.A. que je suis tombé sur un article annonçant une conférence sur le vin à Strasbourg…ça tombe bien, je n’ai rien de prévu ce soir, la Maison Universitaire France-Japon se trouve à quelques coups de pédale de mon domicile et le thème proposé m’intéresse particulièrement.
Hoppla, c’est parti !
La Maison Universitaire « France-Japon » de Strasbourg
C’est bien la bonne adresse !
Présentation du thème de la conférence et du conférencier…
…Alain Burger – Professeur de Chimie Organique à l’Université de Nice
Professeur d’université spécialisé en chimie organique, Alain Burger est également un grand amateur de cuisine et de vin et lorsqu’il a découvert le livre « Le goût du vin » d’Emile Peynaud (suite à une émission « Apostrophes » où cet auteur était invité par Bernard Pivot), il a décidé d’étudier les mécanismes chimiques complexes qui interviennent dans la reconnaissance des goûts et des odeurs.
Pour moi aussi ce livre fut essentiel pour débuter mon initiation aux mystères du vin
Après un rappel de certaines notions générales sur le vin, son mode d’élaboration et les grands principes qui permettent de bien le déguster, le professeur Burger nous emmène au pays des molécules aromatiques et des processus physiques et physiologiques qui permettent à l’homme d’identifier et de qualifier l’odeur et le goût d’un vin…un exposé dense et passionnant !
Mais d’où viennent les arômes du vin ?
Pour illustrer ses propos le conférencier nous propose de regarder une petite vidéo intitulée « De la molécule à l’odeur » et qui nous invite à suivre le trajet d’une molécule aromatique du nez jusqu’au bulbe olfactif et ses multiples récepteurs capables d’identifier la forme de la molécule pour transmettre un stimulus à l’hippocampe et au cortex.
Avec près de 400 récepteurs différents « le nez humain pourrait distinguer mille milliards d’odeurs »…rien que ça !
Pour le goût c’est un peu plus simple avec 5 saveurs fondamentales…mais la cavité buccale communique avec le bulbe olfactif et la rétro-olfaction permet l’identification de goûts très complexes.
Hélas, les limites humaines sont plus linguistiques que physiques !
Lorsqu’on considère les possibilités pratiquement infinies de l’olfaction humaine et le nombre impressionnant d’arômes qui émanent d’un verre de vin, on ne peut qu’être d’accord avec Jean-Michel Deiss lorsqu’il affirme que la description aromatique ne peut pas servir de référence pour définir l’identité d’un vin.
Ceci dit, se délecter en cherchant à reconnaître les différents effluves délivrés par un beau vin est un plaisir que je ne suis pas prêt à sacrifier…quitte à passer pour un éternel amateur qui ne saura jamais apprécier un verre noir ou une dégustation géo-sensorielle.
A la fin de la conférence nous sommes invités à participer à une séquence de travaux pratiques…
…avec quelques bouteilles sélectionnées par notre conférencier.
Cette conférence très intéressante qui nous a emmenés dans l’univers complexe de la physiologie du goût et des odeurs m’a permis de rafraîchir et compléter mes connaissances sur le sujet…si ça se trouve, je vais raconter un peu moins de bêtises dans mes articles grâce à ça !!!
Miles mercis à la « Maison France-Japon » d’avoir organisé cette rencontre et à Alain Burger d’avoir pris un peu de temps pour partager son savoir et sa passion avec nous.
La trouvaille de l'ami Stéphane
Par pierre_radmacher Le 06/05/2018
Véritable chineur du web vinique, Stéphane nous a déjà étonnés à de nombreuses reprises par ses trouvailles…mais là il a fait très fort !!!
Une bouteille de riesling d’aspect impeccable…
…avec un millésime encore parfaitement lisible sur la collerette…
…et un nom qui me rappelle quelqu’un !
C’est une maison de négoce qui a été fondée au début du XX° siècle et qui a été développée par les cousins de mon grand-père paternel (Joseph et Albert Radmacher).
Cette entreprise n’existe plus depuis très longtemps…autant dire que cette bouteille est une véritable relique…mais cela ne nous empêchera pas de la déguster prochainement.
Mille mercis pour ce cadeau.
Repas AOC au restaurant Le Moulin à La Wantzenau
Par pierre_radmacher Le 11/12/2017
Le traditionnel repas A.O.C. 2017 a été organisé au restaurant « Le Moulin » à La Wantzenau.
Le chef Philippe Clauss nous a proposé un menu pour accompagner les vins apportés par les convives.
Pas de grands commentaires mais quelques photos souvenirs...
Notre table au restaurant Le Moulin
Amuse-bouche et bulles à l’apéritif
Magnum de crémant 2008 de Frédéric Schmitt
Deux cuvées de champagne du domaine Henry Giraud
Salade de nectarines, amandes et baies fruits de la passion, carpaccio de gambas, noix et champignons, allumette à la mimolette extra vieille
Hors d’œuvre et rieslings
Nem de choucroute, carpaccio de saint-jacques, coques et ciboulette, huitre en gelée et poireau.
Entrée et chardonnays bourguignons
Lotte juste cuite, homard breton, purée de fèves et crème au safran d'Offenheim
Plat principal et pinots noirs
Paleron de veau confit aux épices douces, risotto aux cèpes, endive et jus de framboise
(j’ai oublié de prendre une photo)
Dessert et blancs moelleux
Millefeuille poire, pralin et noisettes
Une soirée conviviale avec de très belles bouteilles (j’en ai oublié quelques-unes d’ailleurs…désolé !) et des plats qui se sont mariés avec bonheur aux différents vins…si les assiettes avaient été plus généreuses, la fête aurait été pleinement réussie. Dommage !!!
Pour des commentaires détaillés sur les vins, je vous invite à aller voir le site de Stéphane : CLIC.
Vendanges tardives dans le mâconnais
Par pierre_radmacher Le 03/11/2017
Comme je n’ai pas eu l’occasion de participer à des vendanges en Alsace – plus précoces que d’habitude, elles ont coïncidé avec les semaines de rentrée scolaire où mon emploi du temps normal était perturbé par de très nombreuses réunions – c’est dans le mâconnais que j’ai eu droit à ma session de rattrapage grâce aux frères Bret qui m’ont invité à participer à la récolte de leurs raisins pour la cuvée X-Taste 2017.
Nous sommes le 27 octobre, il fait beau mais plutôt frisquet et me voilà parti pour une première expérience de vendangeur bourguignon.
Fin octobre sur les hauteurs de Prissé
La vigne à vendanger est située sur le versant nord de la roche de Vergisson au dessus du village de Prissé. Jean-Philippe Bret me guide sur les petites routes qui sillonnent le vignoble et avant de rejoindre l’équipe des vendangeurs il me propose d’aller voir les parcelles où sont nées quelques nouvelles cuvées qui compléteront la gamme du domaine pour le millésime 2017 : En Chatenay (70 ares en appellation Pouilly Fuissé), La Combe des Roches (1,5 hectares en appellation Saint Véran) et La Bonode (2 hectares en appellation Saint Véran et 30 ares d’aligoté)
La parcelle de Pouilly Fuissé En Chatenay travaillée au cheval.
La parcelle de la Combe des Roches avec une partie herbeuse au centre qui va être replantée en aligoté.
La parcelle de La Bonode avec sur le haut les rangs d’aligoté (sous le bosquet) et les filets qui protègent les rangs destinés à la V.T.
Les filets vus de plus près avec quelques vendangeurs captifs…
…dont Jean-Guillaume Bret qui n’a pas l’air trop mécontent de son sort.
Il n’y a que peu de botrytis et certaines grappes ne comportent encore que très peu de grains flétris mais il fallait intervenir à cause des guêpes qui avaient commencé à se régaler de ces baies riches en sucre…
Et le festin continue jusque dans les caissettes !
Le travail sous les filets de protection est assez difficile : on est accroupi ou plié en deux et il faut sélectionner soigneusement les grappes à couper…ordre du chef : « on ne prend que les grappes avec au moins 50% de baies flétries ».
Un pied de chardonnay avec des grappes plus ou moins passerillées…il faut trier !
Jean-Philippe Bret arrive au bout du rang.
Les raisins sont à point…
…mais la récolte est maigre...
…et il reste encore plein de grappes à couper.
La récolte du jour ne donnera que quelques de litres de jus (une soixantaine je crois...) mais les frères Bret prévoient un second passage dans la vigne dans deux semaines…avec l’espoir que quelques pluies favoriseront le développement du botrytis.
Fin des vendanges sous un ciel qui commence à se couvrir.
Quoi qu’il en soit, le volume total sera faible et X-Taste 2017 méritera plus que jamais le titre de cuvée rare du domaine de la Soufrandière.
La version 2011 de la cuvée X-Taste
Par pierre_radmacher Le 02/09/2017
Soirée de rentrée du club AOC La Wantzenau : un barbecue et une belle série de bouteilles...
Le groupe presqu'au complet à l'apéritif.
Quelques unes des victimes de la soirée
Ambiance conviviale et festive oblige...pas de notes sur les différentes bouteilles débouchées (une bonne vingtaine quand même !). Désolé !!!
Avis aux amateurs : il reste 2 petites places à pourvoir au sein de notre club...si vous êtes intéressés contactez-moi vite.
Voici le programme 2017/2018 : aoc-2017-2018.pdf (306.85 Ko)
Par pierre_radmacher Le 24/08/2017
Vue sur la ville du haut du Mont Royal
Nous avons eu la chance de visiter cette ville avec mon fiston qui y a séjourné durant 6 mois et qui nous avait prévu un programme sportif (que du vélo) et exhaustif pour nous faire comprendre la vraie nature de cette grande métropole canadienne.
C’est une ville polymorphe et multiculturelle avec une architecture hétéroclite où il règne cependant une ambiance agréable et somme toute assez harmonieuse.
Pour ce qui est du vin, voilà quelques conseils qui peuvent vous être utiles :
1. Il faut savoir que le prix affiché en magasin ou au restaurant, ne correspond rarement à ce que vous allez réellement payer : dans les magasins sous l’égide de la Société des Alcools du Québec (les SAQ) le prix est affiché TTC, dans les autres magasins il faut rajouter des taxes (ne me demandez pas combien…c’est compliqué !) et au restaurant il faut rajouter des taxes et le pourboire (pratiquement obligatoire) du serveur qui se monte à 15% du montant de la facture hors taxe.
2. De nombreux restaurants proposent la formule « Apportez votre vin » sans droit de bouchon et la grande majorité d’entre eux mettent à votre disposition une verrerie de très belle qualité (Riedel ou Spiegelau)…souvent bien meilleure que celle qu’on trouve dans la plupart des restaurants strasbourgeois !
Un restaurant « Apportez votre vin » parmi tant d’autres…
…avec de magnifiques Spiegelau sur les tables !
Comme je suis le seul ivrogne (au sens littéral du terme) de la famille, nous n’avons pas testé la formule et nous nous sommes contentés d’accompagner nos repas avec de la bière ou avec un grand verre d’eau…qui est systématiquement servi à chaque client qui s’installe à une table.
Ceci dit, j’ai quand même jeté un œil sur quelques cartes des vins et j’y ai régulièrement trouvé des bouteilles originales et intéressantes comme dans ce restaurant indien situé dans le quartier des grandes tours de Montréal – « Le Taj » – où nous nous sommes régalés lors d’une pause-déjeuner.
Déjeuner au Taj…
…avec des étiquettes bien connues dans la vitrine de présentation des vins.
J’ai quand même fini par céder à l’appel du bouchon en allant prendre un apéritif au « Pullmann », un bar à vin que m’avait recommandé Dominique Belluard.
Le Pullmann vu de l’extérieur…pas très « sexy »…
…mais à l’intérieur c’est plutôt « classe »
Situé au 3424 avenue du Parc, ce bar propose une offre élargie de vins au verre (en simple ou en double dose) et une très belle sélection de bouteilles (pour plus de détails CLIC) servis dans de magnifiques verres Riedel par un sommelier avenant et compétent…que demander de plus !
Le Ciste 2015, riche et salin pour commencer…
…un Monthélie blanc de 2014 tout en élégance pour continuer…
…et un excellent rouge sicilien de 2015 conseillé par le sommelier pour fini !
Pour résumer :
- l’achat de vin au Québec, demande un petit temps d’adaptation pour saisir des règles commerciales qui paraissent complexes au premier abord
- même si le vin reste une boisson encore très marginale dans un pays où la bière coule à flots, les établissements qui en servent où qui proposent aux clients d’apporter leur propre bouteille, traitent le vin avec un respect dont bien des restaurants français pourraient s’inspirer. Chapeau !!!
Le châlet T'Chinn Wa Wa : une étape chamoniarde très sympathique
Par pierre_radmacher Le 11/08/2017
J’ai passé une nuit dans cette chambre d’hôte lors de mon périple sportivo-vinique en Haute-Savoie et j’ai tellement apprécié ce court séjour au pied du Mont Blanc que j’ai eu envie de partager cette belle adresse avec vous.
Les glaciers du Mont Blanc vus des Bossons.
Le chalet T’chinn Wa Wa…
…et sa station météo ultra moderne.
Luc Clemens est un hôte particulièrement attentionné qui vous reçoit dans un chalet qu’il a réaménagé avec beaucoup de goût : l’endroit est esthétique, chaleureux et authentique…on sent immédiatement qu’on va y passer un bon moment !
Le séjour et la salle à manger…
Grand amoureux de la montagne, Luc saura vous donner quelques conseils avisés pour vos sorties dans le Massif du Mont Blanc mais comme il aime aussi faire la cuisine, il vous invitera à sa table le soir pour partager copieux plat régional fait maison : pour moi c’était diots savoyards au vin rouge et gratin de crozets…MIAM !
Hélas, même s’il cuisine au vin et même s’il en propose pour accompagner le repas, Luc n’apprécie guère ce breuvage…par contre il est passionné par les grands rhums martiniquais dont il a appris à apprécier les différentes expressions de terroir.
Pour terminer le repas, il vous invitera à la préparation très ritualisée du T’chinn Wa Wa, un cocktail à base de vodka, Cointreau et sucre caramélisé qu’il dégustera avec tous ceux qui ont envie de faire de beaux rêves…
Le maître des lieux en pleine cérémonie de T’chinn Wa Wa
La chambre est coquette, le lit très confortable et par la fenêtre on voit le jour se lever sur la montagne…superbe !
La chambre…
…et la vue sur l’Aiguille du Midi dès le matin.
Le petit déjeuner est parfait avec notamment une belle série de confitures faites maison, du très bon pain frais, des viennoiseries, des jus de fruits et des boissons chaudes à la demande…il y a vraiment tout ce qu’il faut pour se faire la petite réserve d’énergie pour une journée d’activité en montagne.
La table du petit déjeuner.
Voilà un article un peu hors sujet sur ce site de picoleur mais j’espère que je vous ai donné envie d’aller faire une petite halte au chalet T’chinn Wa Wa…vous ne le regretterez pas !
Pour en savoir plus : CLIC
Réunion de comité et nouveau programme AOC
Par pierre_radmacher Le 10/07/2017
Le nouveau programme AOC 2017/2018 a été fixé par les membres du Comité lors d'une petite réunion festive à La Wantzenau.
Le comité au travail
Le repas fut simple - pizzas et comtés de la Fruitière de Bonnétage - mais l'accompagnement liquide fut un peu plus sophistiqué :
La sélection de blancs
La sélection de rouges
Nouveau programme AOC :
septembre soirée barbecue + inscription pour la saison 2017/2018
octobre Blancs secs du sud-ouest
Rouges du Pic Saint Loup
novembre Blancs nord-rhodaniens
Rouges de Savoie
décembre Fromages et vins
janvier Les trois couleurs de Marsannay
février L'Altenberg de Bergbieten
Rouges di Piémont
mars Muscats d'Alsace
Rouges de Bandol
avril Blancs de la côte châlonnaise
Rosés de gastronomie
mai Visite chez un vigneron alsacien : domaine François Schmitt à Orschwihr
juin Bières belges
Vivement la rentrée !
Pendaison de crémaillère chez François
Par pierre_radmacher Le 04/07/2017
Pour célébrer la pendaison de crémaillère dans sa maison de Kilstett, François et son épouse ont organisé une petite fête fort sympathique avec tartines, salades et barbecue...le tout arrosé par une belle collection de flacons savamment choisis.
Pour terminer la soirée les quelques membres AOC présents ont eu droit à trois quilles mémorables avec un Bonnes Mares 1979 de Christian Confuron, un Château Malescot Saint Exupéry 1943 et un Pedro Ximenes 1972 de la Bodega Toro Albala.
Petit album souvenir :
La tablée AOC.
Les premières victimes de la soirée.
Bonnes Mares 79 : austère, presque squelettique mais encore debout.
Malescot 1943 : aromatique complexe (eucalyptus, encens, tabac...), un peu frêle en bouche mais encore bien en vie.
PX 72 : époustouflant de concentration et d'énergie...la plus grande bouteille de la soirée pour moi.
Fin de soirée avec un PX exceptionnel...merci François!
Par pierre_radmacher Le 18/05/2017
Mon ami vigneron du domaine de l'Oriel à Niedermorschwihr a célébré ses 50 printemps à Turkheim...lors d'une fête surprise organisée par son épouse.
Beaucoup de monde, beaucoup de vins et un buffet pantagruelique...petit album souvenir sans commentaires.
Juste en face de la salle où se déroulait la fête, le coteau du Brand incandescent au crépuscule
La salle et les convives lors de l'apéritif.
Le buffet...
...une partie des vins proposés...
...et un petit souvenir à emporter.
Par pierre_radmacher Le 28/04/2017
Le salon des vins badois le 6 et 7 mai 2017 au Parc Expo Offenburg représente un lieu de rencontre unique pour tous les amis de vin et d’alcools fins, afin de déguster et d’acheter des produits exclusifs de la région de Bade. Avec une sélection de plus de 1.000 vins, vins mousseux et eaux-de-vie, les visiteurs ont la possibilité de faire la connaissance des vignerons de la région, de déguster leurs produits, de faire le plein de bon vin et alcools sur place, de déguster les spécialités culinaires et de profiter d’un programme œnologique. Retrouvez plus d’informations sur http://www.badische-weinmesse.de/fr/badische-weinmesse.
Nouveau en 2017 est le thème Baden SPIRITS. D'excellents producteurs de spiritueux, des petits brûleurs traditionnels et des distilleries innovantes y présentent leurs produits. Des eaux-de-vie de fruits, du Single Malt Whisky de la Forêt Noire ou des types d’alcool blanc tel que le gin sont seulement un fragment des produits représentés par nos exposants du pays de Bade. Retrouvez plus d’informations sur http://www.baden-spirits.de/fr/baden-spirits-.
Par pierre_radmacher Le 01/03/2017
Jérôme Castagnier est un vigneron de Morey Saint Denis dont je suis le travail depuis de longues années.
Comme je l'ai déjà évoqué dans mes articles, Jérôme est également un musicien chevronné qui donne des concerts avec son ensemble de trompettes A.O.C. "Appellation d'Origine Cuivrée"
Si vous voulez vérifier que ce vigneron joue aussi bien de la trompette que de la pipette, vous pouvez le retrouver en Alsace où son groupe donnera 2 concerts :
- le samedi 25 mars à 20h à Eguisheim - Espace des Marronniers
- le dimanche 26 mars à 17h à Guebwiller - Église saint léger
Par pierre_radmacher Le 06/02/2017
Dans le cadre des rendez-vous pro des vignerons organisés au Lycée Agricole de Rouffach, j’ai été invité à une conférence sur le thème de la relation cépage/terroir.
Après une après-midi passée à arpenter les coteaux du Frankstein à Dambach, j’ai donc décidé de finir ma journée sur les bancs de l’amphithéâtre du CFPPA pour écouter ce que Stéphanie Teuwen et de Patrick Baudouin pouvaient nous apprendre sur ce sujet.
Hoppla, c’est parti !
Les participants commencent à s’installer sur les bancs de l’amphithéâtre.
Stéphanie Teuwen met au point de ses notes avant son intervention.
Fondatrice de l’agence « Teuwen Communications » Stéphanie Teuwen est considérée comme l’ambassadrice des vins d’Alsace aux Etats Unis.
Patrick Baudouin est un vigneron ligérien au parcours atypique (études d’histoire, travail en usine puis libraire avant de se lancer dans la viticulture en 1990) qui est considéré à l’heure actuelle comme l’un des artisans de la renaissance des grands vins de chenin.
Yannick Mignot ; Patrick Baudouin et Stéphanie Teuwen
La place du terroir dans le marché du vin aux U.S par Stéphanie Teuwen
Quelques idées marquantes :
1. La production U.S. est considérable « tous les états produisent du vin » mais la réglementation en termes de qualité est plus souple qu’en France
2. On trouve des terroirs riches et multiples aux Etats Unis : « rien que dans la Napa Valley, les géologues ont identifié 33 sols différents avec une centaine de variations »
3. Les vins sont surtout identifiés par leur marque, puis par leur cépage et enfin par leur origine – leur A.V.A. : American Viticultural Area – et pour choisir son vin les consommateurs américains s’intéressent d’abord au prix, puis à la marque et au cépage…l’aire de production et le terroir arrivent bien après dans leurs critères de sélection.
4. Avec l’influence des sommeliers newyorkais et l’intérêt grandissant de la jeune génération de consommateurs pour les productions artisanales et authentiques, la notion de vin de terroir a de vraies perspectives d’avenir aux Etats Unis.
Patrick Baudouin, le chenin et les terroirs de la Loire
Quelques idées marquantes :
1. A quarante ans Patrick Baudouin a retrouvé « la voie du chenin » dans son domaine familial et a découvert « l’inouïe complexité des sols angevins ».
2. Refusant la chaptalisation – « En 1994 j’ai décidé d’arrêter la betterave » – ses cuvées liquoreuses ont été exclues de l’appellation pour manque de typicité et vers la fin des années 90, Patrick Baudouin a commencé à réfléchir sur la façon de travailler le chenin pour « produire un vin sec sur un terroir à botrytis ».
Mission complexe sur ces vignes situées entres 2 cours d’eau dans un climat encore bien marqué par les influences océaniques – « ce fut un apprentissage progressif » – mais en 2001, Patrick Baudouin produit sa première cuvée Effusion.
Patrick Baudouin face à une carte géologique de l’Anjou.
3. La production de blanc sec est encore très marginale en Anjou « le rosé sucré (le cabernet d’Anjou) représente 50% de la production angevine, les blancs moelleux/liquoreux représentent 7%, les blancs secs 5% et pour le reste ce sont des vins effervescents »…pas facile d’imposer un chenin sec dans ces conditions !
4. Le chenin, où plutôt le « ch’nin » avec l’accent local, est un « cépage qui ne supporte pas de hauts rendements et qui n’a pas de caractère variétal fort ».
Le chenin est un cépage qui trouve son identité dans le terroir et le terroir est une notion que Patrick Baudouin défend depuis toujours « ce n’est pas parce qu’on ne peut pas expliquer le chemin entre un caillou et un verre de vin que ce chemin n’existe pas ».
Et si nous allions vérifier tout ça en buvant un verre !!!
AOC Anjou Effusion 2015 : nez flatteur, notes de fruits blancs et de miel de fleurs, silhouette longiligne en bouche, acidité très pointue et équilibre bien sec, salinité très marquée en finale, sillage frais et minéral.
(terroir : cendres volcaniques sédimentées)
AOC Savennières 2014 : nez suave et complexe, notes florales et belles nuances minérales, matière consistante, épaisse et texturée par une trame acide tannique bien définie
(terroir : schistes beiges de l’ère primaire)
Ces deux « ch’nins » très fortement imprégnés par l’expression minérale de leur terroir ont parfaitement illustré les propos de Patrick Baudouin.
J’ai été conquis par l’élégance, la finesse et les salinités remarquablement définies de ces vins à qui je ferais sans hésiter une belle place dans ma cave…il faut vraiment que j’aille faire un tour dans le vignoble angevin !
On parle bien mieux du terroir avec un verre à la main…non !
Par pierre_radmacher Le 16/12/2016
C'est un moment toujours sympathique et convivial où les membres du club se rencontrent pour partager un bon repas et parler d'autre chose que de vin.
Cette année le menu proposait des magrets confits au sel et aromatisés aux herbes de Provence (réalisés par Franz), des foies gras maison (réalisés par Martial), un plateau de fromages de la fromagerie Lorho et un assortiment de desserts fournis par Francis.
Comme d'habitude, ces mets délicieux ont été arrosés par des bouteilles apportées par des convives (je crois qu'il y en a eu une bonne quinzaine).....on a connu des moments plus difficiles !!!
Petit album photo souvenir :
Les premiers convives arrivent pour préparer la soirée...
Les magrets
...et le foie gras.
Quelques blancs secs...
...quelques rouges...
...et des douceurs.
Une soirée réussie que je ne commenterai pas davantage - ça commence à devenir une habitude mais je vais prendre de bonnes résolutions pour 2017 - merci à tous ceux qui y ont participé et rendez-vous en janvier pour reprendre nos activités viniques avec une curiosité et un enthousiasme regonflés.
Les thèmes de janvier pour info : champagnes de vignerons et rouges de Ribeira del Duero.
Le millésime 2015 vu par André Ostertag
Par pierre_radmacher Le 23/11/2016
Régalez vous !!!
2015-impressions-apres-vendanges.pdf (159.91 Ko)
Vendanges sur le Muenchberg (en 2013)
Dîner A.O.C. au restaurant La Vignette à Koenigshoffen
Par pierre_radmacher Le 19/11/2016
Pour apporter un côté festif aux activités du club AOC, nous avons organisé un dîner au restaurant « La Vignette », qui nous a donné l’occasion de déguster la cuisine inventive et raffinée du chef Jean-Claude Tamayo tout en sifflant quelques belles bouteilles tirées de nos caves personnelles…en plus c’était une occasion rêvée pour « chauffer la machine » avant les agapes de fin d’année !
La tablée du club AOC au restaurant La Vignette.
Voici le menu proposé par Joëlle et Jean-Claude :
Amuse-Bouche
Courge Butternut rôtie aux épices douces, yaourt au sésame, citron vert, coriandre et gel de topinambour
Filet de saumon d’Ecosse Label Rouge confit en cuisson douce, risotto de chou-fleur, moules et coques marinières, sauce vierge céleri-pignosn.
Côte de veau de lait rôtie, panais en texture, endive braisée à l’orange, girolles et sauce vin jaune-yuzu.
Ananas infiltré et glacé au sirop, tartare d’ananas à la coriandren glace caramel coco et fromage blanc acidulé.
Mignardises
Pour accompagner ces mets délicieux aux saveurs complexes mais parfaitement équilibrées, nous avons débouché près d’une quinzaine de flacons mais je n’ai pas eu le temps (ni l’envie) de prendre des notes pour vous retranscrire de façon plus précise les impressions gustatives ressenties durant ce dîner…désolé !!!
La farandole liquide du soir.
La table était belle (merci Joëlle), les plats succulents (bravo Jean-Claude) et les vins qu’on a essayé de placer le plus judicieusement possible au cours du repas nous ont permis d’apprécier quelques beaux accords gustatifs.
La soirée était festive et chaleureuse, mille mercis aux participants et à l’équipe du restaurant « La Vignette » qui a été à la hauteur de sa réputation pour nous aider à réussir ce dîner.
Tournée de café avec mignardises pour terminer la soirée.
N.B. : comme Stéphane a pris des photos et quelques notes, il nous fera peut-être un compte-rendu plus détaillé…à suivre.
Restaurant Le Buehrehiesel à Strasbourg...Déception !
Par pierre_radmacher Le 13/11/2016
Pour célébrer avec quelques jours de retard l’anniversaire de notre X-man, nous avons décidé de passer une soirée en famille autour d’une bonne table.
Notre choix s’est porté sur le restaurant Buehrehiesel, célèbre étoilé strasbourgeois situé dans le cadre magnifique du Parc de l’Orangerie.
Hélas, même si les plats proposés dans le menu «Expression » étaient vraiment irréprochables et dignes des éloges distribués de façon assez unanime par les guides gastronomiques – le Michelin notamment – notre repas de ce 11 novembre ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
1. Nous nous attendions à profiter de la magnifique verrière qui fait le charme de cet établissement mais finalement nous avons été installés dans un salon attenant à côté d’une tablée d’une dizaine d’allemands qui parlaient très fort et, bien avant le service du premier plat, le niveau sonore avait déjà atteint des valeurs absolument incompatibles avec l’ambiance qu’on espère trouver dans un restaurant gastronomique étoilé.
2. La qualité du service était plus que discutable…rarement dans le timing et parfois maladroit : un verre de meursault renversé par un serveur sur notre table et une assiette d’entrée présentée complètement déstructurée à mon fiston.
3. La qualité des vins m’a semblée très inégale et somme toute assez décevante.
A l’apéritif, le muscat de Kienzler très classique a « fait le job » sans plus mais le gewurztraminer Steingrubler (2008 je crois) de Barmès-Buecher m’avait l’air très fatigué.
Le meursault de Girardin (en demi-bouteille) était superbe mais un verre a fini sur la nappe…et pour réparer ce geste malencontreux, la maison nous a proposé un verre de sauvignon bordelais vraiment pas bon : « ça sent le pipi de chat » dixit mon épouse mais mon fils a été un peu plus prosaïque « ça sent mes pieds après une séance de sport ». Bref, après avoir goûté moi-même ce « nectar », je ne pouvais que confirmer ces impressions…il aurait mieux valu ne rien faire que de proposer cette alternative un peu misérable !
Pour terminer, la demi-bouteille de Châteauneuf 2005 du domaine de Beaurenard, vivement conseillée par le sommelier n’a pas sauvé la soirée : assez insipide et très évolué avec des notes d’oxydation évidentes.
Pour faire court : des assiettes remarquables servies dans une ambiance qui ne les mettait pas en valeur…ce soir il manquait pas mal de choses pour que notre passage au Buehrehiesel nous apporte le plaisir escompté.
Dommage !
Le vin d'Alsace expliqué par André Ostertag
Par pierre_radmacher Le 27/07/2016
Voilà une petite vidéo où l'un de nos meilleurs vignerons nous expose avec une grande clarté sa vision du vin d'Alsace.
A déguster sans modération !
Par pierre_radmacher Le 04/07/2016
La réunion de fin de saison du club A.O.C. nous donne l'occasion de nous retrouver pour une soirée festive avec barbecue et vins.
Aubergines à la "Jamie", brochettes, plateau de fromages de chèvres et desserts variés, le tout arrosé d'une petite quinzaine de flacons...on a bien vécu!
C'est aussi l'occasion de présenter aux membres le programme de la saison 2016/2017 :
septembre Sauvignons français : tout sauf du Sancerre
Corse 2° essai.
octobre Vieux gewurztraminer
Grandes syrahs françaises
novembre Verticale de Mâcon Pierreclos - Guffens
Vins du Chili
décembre Fête de Noël
janvier Champagnes de vignerons
Ribera del Duero
février Grands blancs italiens
Vins rouges des Dentelles
mars Vins du Rangen
Fronsac et Canon Fronsac
avril Vins de Savoie
Crus du Beaujolais
mai Visite chez un vigneron alsacien.
juin Les liquoreux de Loire
Les bières artisanales
juillet Soirée festive autour des accords vins/fromages
Vivement la rentrée !
Pourquoi je ne bois que du bon vin !!!
Par pierre_radmacher Le 16/05/2016
Ce petit texte publié il y a quelques années sur l'un de mes anciens blogs est toujours encore d'actualité et traduit plus que jamais le sens de mes publications sur ce site :
" Lors d’un petit retour en arrière sur mes notes de l’année écoulée, j’ai pris conscience que, d’après le contenu de mes commentaires, j’étais un dégustateur qui ne buvait que de très bons vins : conséquence d’une propension au dithyrambe gratuit, liée à mon grand âge…éventuellement, chance éhontée dans le choix de mes bouteilles…peut-être !
Ces hypothèses si peu flatteuses à mon égard ont surement leur part de vérité (hélas…), néanmoins je vais quand même essayer de vous livrer quelques explications plus personnelles sur la manière dont je conçois ma pratique d’œnophile et de bloggeur vinique.
En premier lieu, je voudrais préciser que je ne rédige pas de compte-rendu sur tous les vins que je goûte : ma vitesse d’écriture étant inversement proportionnelle à la vitesse à laquelle je vide ma cave, le rapport exhaustif de mes aventures viniques monopoliserait l’intégralité du temps libre que m’octroie l’Education Nationale.
Je suis donc obligé de sélectionner les bouteilles qui feront l’objet de mes élucubrations.
Pour ce faire, j’utilise un critère très simple : si je n’aime pas un vin, je m’interdis d’écrire une ligne à son sujet. Cela va de soi pour certains, vraiment mauvais, qui ne méritent pas qu’on en parle (mais à vrai dire, j’en croise très peu…) mais cela s’applique aussi à d’autres, bien plus nombreux, qui sont certainement bien faits mais qui auront été desservis par un contexte, une ambiance et se présenteront à moi sans charme et parfois même sans intérêt. Dans ces conditions, je ne vois pas comment, avec ma seule légitimité de critique amateur autoproclamé, je pourrais, d’un coup de plume, torpiller le produit du travail d’un vigneron sans avoir essayé de comprendre sa conception du vin.
Le vin n’est pas une boisson comme une autre (pour ceux qui en doutent, allez faire un tour chez Jean-Robert Pitte), c’est un objet de culture dont la pleine jouissance demande parfois certaines connaissances. Pour moi, la démarche d’œnophile est une démarche d’apprentissage permanent, dans les livres, les clubs de dégustation, certains sites internet, mais surtout sur le terrain avec les vignerons.
Lorsque je suis en face d’une bouteille qui me laisse perplexe, je me demande toujours si je suis assez informé pour l’apprécier pleinement… en général, l’envie d’écrire des sentences définitives sur sa qualité me passe très vite.
En second lieu, je doute que le seul fait de publier des articles sur un site me confère le statut de dégustateur…
D’ailleurs, lorsque j’entends parler de la vie de ces stakhanovistes du crachoir, je suis très heureux de me retrouver à ma place et de profiter de leurs travaux de défrichage pour choisir sereinement les vins que je vais goûter ou les vignerons que je vais rencontrer.
Je me souviens de ces temps anciens, où je partais à la découverte d’un vignoble sans guide et où je me retrouvais dans des caves choisies au hasard de la route. Je dégustais des vins qui, l’ambiance aidant (je ne crachais pas à l’époque), me semblaient remarquables mais qui, une fois de retour au bercail, se montraient beaucoup moins à leur avantage…
Dieu merci, ce genre de mésaventure est devenu beaucoup plus rare à l’heure actuelle !
Les dégustateurs goûtent évaluent et hiérarchisent, c’est leur travail qui permet à l’amateur de se retrouver dans le dédale de l’offre vinique actuelle.
Moi je parle de vins, de vignerons, de régions qui me plaisent, c’est ma manière de prolonger les émotions liées à ces rencontres et de pérenniser quelques beaux souvenirs…
Plaisir de goûter, plaisir d’écrire et plaisir de pouvoir partager ces émotions avec vous…
3 raisons de ne boire que du bon vin. "
Es gilt !!!
Par pierre_radmacher Le 29/01/2016
Entrée d'un bar à bière de Ribeauvillé : il était près de midi et les portes étaient encore closes...je crois qu'on a raté une belle soirée la veille !
Par pierre_radmacher Le 01/01/2016
Bonne et heureuse année à tous ceux qui viennent me rendre visite sur cet espace virtuel dédié au bien-vivre.
Que 2016 vous réserve plein de belles surprises gourmandes.
Cuvée millésimée 2006 de la Veuve Fourny : un blanc de blanc sec, nerveux et vineux
Yquem 1994 : une complexité aromatique rare et la magie d'un équilibre incomparable
Côte Rôtie 2009 : suavité et concentration sur une assise minérale puissante
Par pierre_radmacher Le 20/12/2015
La traditionnelle fête de Noël de notre club AOC s'est déroulée ce vendredi dans notre repaire de La Wantzenau. Mis à part l'ami Cyril, notre grand sommelier retenu par des obligations professionnelles, tous les membres AOC ont participé à cette soirée gourmande et conviviale.
La sélection de bouteilles apportées par les invités avait fait une large place à la Bourgogne
Les couleurs de notre région ont été défendues par un joli crémant.
Le saumon fumé et le magret fumé préparés par Jamie...simplement parfaits
Le foie gras cuisiné de main de maître par Martial et le plateau de fromages signé René Tourrette ont été attaqués par les affamés avant que je n'ai eu le temps de les prendre en photo.
Le final sucré composé de cake, éclairs et mousses au chocolat nous a permis de tester des accords en douceur avec un Montbazillac et un vieux Sauternes
Un coin de table après la bataille...
Joyeuses fêtes de fin d'année à tous.
4 perles du domaine de l'Oriel à Niedermorschwihr
Par pierre_radmacher Le 03/12/2015
Invité par Claude Weinzorn pour déguster et commenter les vins du domaine de l'Oriel qu'il va proposer à la vente sur le net (tagawine.fr), j''ai pu goûter 4 cuvées très différentes mais bien représentatives de la richesse et de la qualité de la gamme proposée par ce vigneron de Niedermorschwihr.
Es gilt !!!
AOC Alsace – Pinot blanc 2014
Robe : jaune très pâle, belle brillance.
Nez : discret mais très pur avec des notes de fougère, de citronnelle sur un fond délicatement minéral
Bouche : fraîcheur vivifiante, équilibre très sec, joli sillage aromatique sur le pamplemousse, finale sapide.
Cépages : 60% pinot blanc – 40% pinot auxerrois
Issu de vignes plantées sur les coteaux granitiques autour de Niedermorschwihr et d’une parcelle plus argileuse située au bas du village, ce pinot blanc étonne par sa complexité aromatique et sa présence en bouche pleine d’énergie.
Accords mets/vins : apéritif, charcuteries, crudités, choucroute, fruits de mer…c’est un vin polyvalent très facile à placer à table.
AOC Alsace Grand Cru – Riesling Sommerberg « Le Z » 2012
Robe : jaune pâle avec des reflets argentés.
Nez : intense et direct avec une palette aromatique sur les agrumes frais et la pierre à fusil.
Bouche : attaque souple, matière concentrée équilibrée par une ligne acide mûre et bien droite, finale longue et saline.
Cépage : 100% riesling
Né sur une parcelle granitique rocailleuse et très pentue située dans la partie haute du 4° amphithéâtre du Sommerberg, ce grand riesling séduit par son équilibre parfait entre un jus fruité très dense et une minéralité intense.
Accords mets/vins : apéritif, choucroute, poissons, crustacés…c’est un grand vin sec avec un vrai potentiel gastronomique.
AOC Alsace Grand Cru – Pinot Gris Sommerberg « Les Terrasses » 2011
Robe : jaune clair avec des reflets dorés.
Nez : délicat et raffiné avec des notes de fruits blancs (coing frais) et une légère touche fumée.
Bouche : matière ample et très concentrée, texture caressante, acidité droite et traçante qui répond à la richesse de la matière, très longue persistance aromatique en finale.
Cépage : 100% pinot gris
Comme son nom le laisse deviner cette cuvée exceptionnelle de pinot gris est plantée sur une parcelle granitique en terrasses située sur les pentes du 4° amphithéâtre du Sommerberg, juste sous les rangs de vigne du « Z ». C’est un vin d’une force peu commune avec un caractère bien trempé.
Accords mets/vins : foie gras d’oie, plats exotiques peu épicés, tartes aux fruits (mirabelle, abricot)…ce vin plein d’énergie mérite des plats expressifs et raffinés.
AOC Alsace – Riesling « S » Vendanges Tardives 2011
Robe : jaune intense avec beaucoup d’éclat.
Nez : flatteur et très complexe avec un registre qui s’ouvre sur des notes d’agrumes bien mûrs complétés par des nuances d’herbes aromatique (verveine) sur un fond minéral bien marqué.
Bouche : matière généreuse équilibrée par une acidité souple mais structurante, silhouette longiligne très élégante, finale fraîche et sapide.
Cépage : 100% riesling
Issue de parcelles situées dans le 3° amphithéâtre du Sommerberg, cette cuvée rare de riesling flatte nos papilles en conjuguant avec bonheur richesse et buvabilité.
Accords mets/vins : apéritif, foie gras d’oie, desserts aux fruits…ce vin racé et légèrement moelleux pourra aussi inspirer des gastronomes en lui proposant des associations moins classiques dans le registre aigre-doux par exemple
Un dimanche au musée avec l'Université des Grands Vins
Par pierre_radmacher Le 06/10/2015
Dans le cadre des Journées Nationales de la Gastronomie, l’U.G.V. a organisé une session spéciale au musée Würth à Erstein avec au programme une séquence d’initiation à la dégustation géosensorielle et une visite guidée de l’exposition BOTERO.
Le groupe est rapidement pris en main par Jean-Michel Deiss, qui commence par expliquer le concept de dégustation géosensorielle en s’appuyant sur la référence historique du « gourmet », une sorte de « courtier-jaugeur » habilité à valider la qualité d’un vin dès le moyen-âge. Ces experts d’antan avaient comme référence principale – voire unique – la tenue d’un vin en bouche.
Leçon d’histoire avec Jean-Michel Deiss
La dégustation géo-sensorielle se pratique dans des verres noirs – idéalement, dans la pénombre d’une cave – utilisés pour ne pas conditionner le dégustateur dans son approche du vin « par exemple, quand on voit que le vin est blanc, on ne cherche pas forcément la présence de tannins »...et pourtant il peut y en avoir !
Autre particularité de cette forme de dégustation, elle relègue au second plan l’analyse des arômes, pourtant très en vogue dans les sphères œnophiles d’aujourd’hui : « il faut se recentrer sur le goût et la texture du vin ». Un retour vers l’essentiel qui va éviter bien des débats spécieux : « Dans une assemblée de dégustateurs, parler d’arômes c’est risquer la guerre civile alors que parler du goût fera naître une communauté ».
Nous allons vérifier tout ça grâce à quelques aliments préparés pour l’occasion.
Les éléments pour les travaux pratiques…
Vin 1 : olfaction ouverte, claire mais simple, matière en bouche froide, verticale et très mince, aucune persistance.
Vin 2 : olfaction retenue, sombre et très complexe, matière en bouche plutôt chaude, belle épaisseur, structure ample et large, grande longueur finale.
La doublette dégustée dans les verres noirs
Dirigée par Jean-Michel Deiss, cette dégustation géo-sensorielle a montré une grande convergence dans l’identification des sensations en aboutissant à une belle unanimité pour identifier le grand vin.
Ceci dit, avec un sinistre sauvignon vendu à vil prix dans un supermarché quelconque placé en face du grandissime riesling Hengst 2010 de Josmeyer (déjà dégusté il y a quelques jours avec l’U.G.V.), la démonstration était facile !
La dégustation de pain, de lard et de fromage a également mis en parallèle des aliments authentiques – le pain au blé truffier et la ventrèche de Patrick Duler par exemple – et des productions industrielles pour nous permettre de prendre conscience du monde qui sépare la production des chantres de la malbouffe et celle des défenseurs du goût et de la tradition…un verdict sans appel, à nous de réagir !
Pour terminer, nous partons vers les salles d’exposition du musée Würth où nous attendent les silhouettes plantureuses de Botero…en cette fin de matinée cette petite promenade apéritive et culturelle tombe à pic !
La première salle de l’exposition Botéro.
Par pierre_radmacher Le 24/09/2015
Voici les thèmes qui seront abordés lors de la saison 2015-2016 du club AOC :
Octobre Blancs argentins Cornas
Novembre Blancs du Rheingau Primitivo/Zinfandel
Décembre Soirée festive avec le saumon fumé de Jamie et des fromages
Janvier Rieslings de grès Vins de l’Etna
Février Chassagne/ Saint Aubin Vins du Priorat
Mars Bellet-Cassis-Palette Vins de Roumanie
Avril Sauvignons de Loire : tout sauf du Sancerre ! Clos de Vougeot
Mai Verticale de sylvaner Zotzenberg Gaillac-Fronton
Juin Les blancs ouillés du Jura Vins de Bandol
Juillet Soirée festive et barbecue…
Si vous êtes intéressés pour participer à l'une ou l'autre soirée, vous pouvez me contacter.
Promenade à Puligny - août 2015
Par pierre_radmacher Le 16/09/2015
Le domaine François Carillon est en pleine effervescence : un chantier à terminer (espace de réception de vendange et espace de pressurage) et des vendanges à préparer. Dans ces conditions je suis le premier conscient que ma visite au domaine tombe un peu mal cette année.
Qu'à cela ne tienne, ce sera la première fois en un quart de siècle que je prendrai mes bouteilles signées Carillon sans passer par la cave ou le cuvier pour déguster quelques cuvées en compagnie du vigneron !
Par contre, je vais profiter de ce beau soleil matinal pour faire une petite ballade dans des vignes dont les noms ne manqueront pas de faire frétiller les papilles de tout amateur de grands blancs bourguignons...
28 août 2015...ça vendange à Puligny !
Et un 1° Cru pour commencer !
J'en ai encore quelques bouteilles en cave...signées Louis Carillon et fils
Criots...
Chevalier...
"The" Montrachet ...
...et les fruits du seigneur de la côte de Beaune.
Fin de l'histoire : de retour en Alsace, la première bouteille que j'ai débouchée fut un Aligoté 2013 de François Carillon...histoire de me faire ma petite idée sur les vins de ce millésime produits par ce domaine.
Je reste toujours convaincu que la dégustation d'une cuvée d'entrée de gamme révèle beaucoup de choses sur la qualité du travail d'un vigneron...une théorie que que ma longue expérience de picoleur n'a jamais fait mentir jusqu'ici.
L'Aligoté de François Carillon : fin et précis, dans un style bourguignon absolument impeccable...ça donne envie de goûter le reste !
Fête du vin d'Eguisheim : le "In" et le "Off"
Par pierre_radmacher Le 15/07/2015
La doyenne des fêtes des vins d’Alsace célèbre cette année sa 55ième édition avec un programme "In" classique :
-samedi 29 août 2015 : soirée festive avec un soin tout particulier à l’animation musicale
-dimanche 30 août 2015 : présence de près de 20 groupes dans le cortège avec des groupes français, allemands et suisses
Mais aussi un programme "Off" qui va compléter les animations traditionnelles : né de la volonté des jeunes vignerons d’Eguisheim ce « Off » a pour objectif de faire découvrir l’art de la dégustation et de l’élaboration des grands vins d’Eguisheim. Au cœur du village dans un endroit privilégié sur la pelouse du château Saint Léon, les jeunes vignerons (de moins de 40 ans !) partageront leur passion du vin dans la détente et l’échange.
Les 5 vins commentés seront accompagnés d’un amuse-bouche en accord parfait avec les vins choisis.
Cette heure en compagnie des professionnels sera la bonne occasion de réviser les points clefs de la dégustation et d’apprendre l’essentiel sur la vinification.
Le pass Off est vendu par l’Office du Tourisme à 18 €, il comprend l’entrée à la fête et la dégustation.
Témoignage des deux jeunes vignerons en charge du projet
Frederic Hertz : c’est l’occasion de montrer que les vignerons ne se cachent pas derrière leurs étiquettes. Avec pédagogie, créativité et convivialité nous dévoileront une autre facette de notre fête des vignerons montrant que le vin n’est pas juste une banale boisson alcoolisée. Il y a véritablement une histoire et une culture autour du vin.
Julien Freudenreich : nous souhaitons promouvoir les terroirs d’Eguisheim dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Nous voulons profiter de cette occasion pour éveiller à la subtilité des grands crus le jeune public très présent à la fête des vins mais que l’on ne voit pas souvent le reste de l’année à Eguisheim. A travers cette animation nous souhaitons faire découvrir notre passion pour le métier de vigneron.
Travaux de printemps dans les vignes du domaine de l'Oriel
Par pierre_radmacher Le 17/04/2015
Mes escapades dans le vignoble alsacien ne sont pas uniquement organisées pour répondre à mes pulsions d’ivrogne mais parfois aussi pour étoffer ma culture vinique en partageant le quotidien d’un vigneron. En règle générale, c’est le grand Claude du domaine de l’Oriel qui se prête au jeu en me permettant de l’accompagner et de l’aider un peu dans ses travaux. C’est ainsi que j’ai pu participer à des vendanges, des mises en bouteille, des soutirages…mais aussi à des travaux dans la vigne et le programme du jour prévoit un toilettage de printemps sur quelques parcelles du domaine.
Le soleil brille et il fait chaud, mais pas trop…qui peut résister à l’envie d’aller se promener un peu entre les coteaux du Brand et du Sommerberg ?
Hoppla, c’est parti !
Réveil de la nature au pied du Sommerberg
Nous partons en direction des parcelles de gewurztraminers et de muscats situées au bas du coteau du Brand mais sur son versant nord, non classé Grand Cru.
Claude laboure un rang sur deux et moi je suis chargé de vérifier l’état des piquets et des sachets au niveau des jeunes vignes et de procéder au remplacement du matériel défectueux le cas échéant. Il faut aussi arracher les bois morts dans les rangs ainsi que les touffes d’herbes qui poussent parfois au pied des jeunes plants de vigne…un bichonnage en règle quoi !
Labour sur une parcelle de gewurztraminers avec la ville de Colmar à l’horizon
Une belle touffe de fleurs rescapée après le passage de la charrue
Mieux vaut savoir rouler droit… !
Labourée un rang sur deux, piquets en place et sachets neufs autour des jeunes pousses…le toilettage de printemps est terminé sur cette parcelle de gewurztraminers.
Face à la carrière du Florimont, la jeune vigne de muscat est en pleine forme…
…et face au Kougelhopf du Sommerberg, la vieille vigne de gewurztraminers se tient fort bien !
La demi-journée se termine par un retour en cave où il faut terminer la filtration d’une cuvée de pinot blanc et ranger le caveau de dégustation du domaine…y a pas à dire, on ne s’ennuie jamais quand on est vigneron !
Le treuil flambant neuf qui va permettre de dompter plus facilement les pentes du Sommerberg et du Brand…j’ai hâte de voir ça !
Merci à Claude de continuer à me faire participer à la vie de son domaine…je vais pouvoir me reconvertir en travailleur saisonnier lorsque je prendrai ma retraite !!!
Rendez-vous au Salon des Vins de Strasbourg
Par pierre_radmacher Le 05/02/2015
J'y serai vendredi 20 février en tant que visiteur et samedi 21 février à partir de 14 heures sur le stand du Domaine de l'Oriel.
Si vous passez par là venez me faire une petite visite.
Le nouveau caveau du domaine Bechtold
Par pierre_radmacher Le 25/12/2014
Le nouveau caveau du domaine Bechtold a ouvert ses portes depuis quelques jours au n°5 de la rue Grüninger de Kirchheim. Les installations techniques, le cuvier et les chais d’élevage restent à Dahlenheim mais pour goûter et acheter des vins Bechtold il va falloir vous rendre à cette nouvelle adresse.
Petite visite expresse…
Etabli dans un très beau corps de ferme réalisé à partir de deux maisons alsaciennes à colombages démontées et remontées par Jean-Marie Bechtold et quelques copains artisans, le caveau est toujours aussi accueillant même s’il est un peu plus petit que celui de Dahlenheim.
Magnifique ferme traditionnelle érigée avec des colombages récupérés sur d’anciennes maisons alsaciennes qui allaient être démolies.
Le caveau lumineux et chaleureux
Pour ce qui est des vins pas d’inquiétude la gamme proposée par le domaine est toujours aussi homogène :
- nés sur des parcelles situées sur les pentes du Scharrachberg – sur le Grand Cru Engelberg et sur le lieu-dit Sussenberg notamment – les rieslings élancés et ciselés avec une grande précision sont des références dans la Couronne d’Or.
- vinifiés à la bourguignonne avec une recherche d’équilibres secs les pinots gris de Jean-Marie Bechtold nous rappellent que ce cépage alsacien peut engendrer de très grands vins de gastronomie.
- avec des expressions aromatiques complexes et délicates et des matières sans richesses excessives, les gewurztraminers du domaine ne donnent pas trop dans le spectaculaire mais jouent la carte de l’équilibre et de la fraîcheur
- le pinot noir de l’Obere Hund – un terroir très intéressant dont j’ai déjà parlé il y a quelques temps – montre une gourmandise toute bourguignonne (le 2012 est superbe !) et le muscat né sur ce même coteau s’impose chaque année comme une réussite majeure sur ce cépage.
Un muscat superbe avec une matière bien concentrée…je me demande si on ne pourrait pas l’associer à un foie gras poêlé ?
Ceci dit si vous n’avez pas envie de vous déplacer jusqu’à Kirchheim, sachez que vous pouvez trouver les vins de Jean-Marie Bechtold dans le nouvel espace de vente directe qui a ouvert ses portes à Strasbourg.
La Nouvelle Douane à Strasbourg
LA NOUVELLE DOUANE, 1A rue du Vieux Marché aux Poissons, Strasbourg
www.lanouvelledouane.com
Par pierre_radmacher Le 21/12/2014
Comme chaque année convivialité, bons vins et mets raffinés ont été de mise lors de cette dernière soirée AOC de l'année 2014. La tablée était composée de 12 membres AOC et de mes parents, les propriétaires de notre "repaire" de La Wantzenau. Les convives se sont régalés avec le saumon fumé maison réalisé par Jamie, les foies gras préparés par Martial, un beau plateu de fromages signe "Tourette" et des desserts fournis par les deux François. Le vin a coulé à flots et les crachoirs se sont remplis un peu moins vite que d'habitude...
Pas de notes de dégustation, pas de commentaires détaillés, juste le souvenir d'une belle soirée. Bonnes fêtes à tous !
Présentation 2014 des Grands Crus d'Alsace
Par pierre_radmacher Le 27/11/2014
La Présentation des Grands Crus d’Alsace 2014 s’est déroulée le lundi 17 novembre dans les salons de l’Hôtel Hilton de Strasbourg. Cette année le CIVA a décidé d’inviter une cinquantaine de vignerons mais aussi quelques exposants qui nous présentaient des vins d’autres régions.
Comme chaque année, mon emploi du temps d’enseignant ne m’octroie que quelques petites plages de disponibilité le lundi, mais par chance mon lycée est voisin de l’hôtel Hilton ce qui va me permettre de faire une petit tournée gustative parmi les grands terroirs alsaciens…pile entre un cours d’EPS et une réunion pédagogique, mais j’espère bien que cela restera entre nous !
Ne disposant que de 2 heures de temps, je suis évidemment obligé de me limiter en ne dégustant que des rieslings…et pas chez tout le monde en plus !
Je sens déjà que je vais repartir avec un grand sentiment de frustration…
Bien évidemment, je n’ai pas eu le temps de prendre des notes détaillées sur tous les vins goûtés mais, comme en 2011 (la dernière fois que j’ai pu participer à cette manifestation, mais c’était un dimanche…), j’ai rédigé par la suite quelques impressions personnelles qu’il me semble intéressant de partager avec vous.
A propos des vins :
- les rieslings de 2013 bien nés possèdent des matières concentrées qu’une acidité un peu moins tendue qu’en 2012 aura surement un peu de mal à équilibrer complètement mais les expressions minérales délivrées par les grands terroirs vont tonifier les lignes acides pour créer l’harmonie…bien évidemment, il faudra goûter et sélectionner mais il n’est pas impossible que les cuvées de haut niveau de 2013 dépassent les meilleurs 2012.
Comme il fallait s’y attendre, beaucoup de vins de ce millésime viennent d’être mis en bouteilles et sont encore un peu « bousculées » mais les quelques références dégustées étaient plus que prometteuses : le Frankstein de Florian Beck-Hartweg, ample et déjà bien marqué par le terroir (résine à l’olfaction et salinité finale), le Mandelberg du Clos des Terres Brunes, alliant puissance et élégance, l’Altenberg de Wolxheim du domaine Lissner, surprenant au nez (pomme et arômes fermentaires) mais précis et généreux en bouche avec un finale de toute beauté sur la minéralité et les épices, le Pfingstberg-Paradis de Frédéric Schmitt, pas encore bien en place mais étonnant de densité. Pas forcément séduisants à l’heure actuelle mais impressionnants par leur force minérale on trouve le Kastelberg d’Antoine Kreydenweiss, expression encore très sauvage d’un terroir de schistes et le Rangen du domaine Schoffit, austère, tannique mais très puissant.
La belle surprise fut créée par un tout nouveau domaine baptisé « Clé de Sol » et implanté à Ribeauvillé. Simon Baltenweck nous a présenté un Schlossberg et un Rosacker absolument impeccables malgré une mise très récente (il y a 10 jours à peine !)…voilà une adresse que je vais suivre de très près !
- les rieslings de 2012 qui brillent par leur droiture et leur élégance s’expriment dans un style plutôt classique…mais j’ai pu goûter ou regoûter quelques très belles cuvées comme l’Engelberg de Mélanie Pfister, pur, élancé et finement floral ou celui de Jean-Marie Bechtold, vif, citronné et bien sapide, sans oublier l’Altenberg de Wolxheim du domaine Lissner, archétypique, vertical et doté d’une expression aromatique très raffinée, le Frankstein de Florian Beck-Hartweg avec son nez très ouvert sur les fruits blancs, son équilibre bien frais et sa belle salinité finale…et bien sûr le très beau Pfingstberg-Paradis de Frédéric Schmitt dont j’ai déjà parlé cet été.
- le temps commençant à manquer sérieusement, j’ai fini ma visite par un petit grappillage assez désorganisé où j’ai trouvé quelques jolies pépites notamment, le sylvaner Zotzenberg 2012 du domaine Boeckel, une matière charnue et une salinité bien marquée qui nous rappellent qu’un sylvaner peut devenir grand sur un beau terroir et le riesling Wiebelsberg 2008 du domaine Kreydenweiss, pur, précis, svelte, élégant…tout simplement le meilleur vin de l’après-midi pour moi !
Juste avant de partir, je n’ai pas résisté au plaisir de siroter un verre de pinot noir F 2012 de Florian Beck-Hartweg, un intrus rouge vinifié sans sulfites ajoutés, qui a obtenu une très belle mention dans la revue « Le Rouge&le Blanc » (N°114) et qui séduit par son fruité très gourmand (cerise intense), sa tenue en bouche et sa buvabilité exemplaire…cela aurait été dommage de rater ça !
A propos de l’organisation :
Je suis toujours content d’être invité par le CIVA pour participer aux manifestations viniques organisées sous son égide, mais j’avoue être un peu resté sur ma faim ce lundi après-midi. Certes il y avait cette pression temporelle qui m’a obligé à passer à côté d’un certain nombre de vignerons pourtant incontournables et à faire vite, trop vite chez ceux chez qui j’ai pu prendre le temps de m’arrêter…frustration !
Mais j’ai surtout été déconcerté par une distribution très bizarre des espaces d’exposition avec une petite salle où quelques vignerons alsaciens se sont sentis bien seuls durant cette journée et une grande salle où les gens se bousculaient entre des stands de vins d’Alsace et des stands de vins d’autres régions françaises (Champagne, Languedoc, Cognac, Bordelais…).
Pourquoi ne pas avoir regroupé tous les producteurs alsaciens dans une même salle ?
Pourquoi avoir ouvert aux autres vignobles cette manifestation destinée à la mise en valeur des grands terroirs alsaciens ?
Je n’ai absolument rien contre Daumas Gassac – je suis client du domaine depuis près de 20 ans – mais que faisait une Masterclass consacrée à un domaine du Languedoc dans une manifestation destinée à présenter des Grands Crus d’Alsace !
Pourquoi pas une Masterclass sur un terroir alsacien ?
La Masterclass spéciale Daumas Gassac
Pour finir sur une note plus positive, je vais une fois de plus saluer le courage et la compétence de nos vignerons qui ont œuvré pour déjouer les pièges de ces derniers millésimes compliqués et réussir a élaborer de très beaux vins qui font honneur à notre vignoble.
Bravo et merci !
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les climats bourguignons...
Par pierre_radmacher Le 26/11/2014
Derrière ce lien vous accéderez à une série d'articles remarquables sur les finages bourguignons.
Ils sont l'oeuvre de Patrick Essa, créateur du forum "degustateurs.com" (aujourd'hui disparu) et vigneron à Meursault au domaine Buisson-Charles. Tout amateur de vins de Bourgogne devrait s'y plonger...
Bonne lecture CLIC
Par pierre_radmacher Le 12/09/2014
Le C.I.V.A. a publié un comminiqué de presse qui présente un bilan du millésime 2013 en Alsace.
Il est consultable en suivant ce lien : cp-bilan-millesime-2013.pdf (250.02 Ko)
@+
Pierre
Par pierre_radmacher Le 19/06/2014
Professeur de mathématiques et grand amateur de vin et de bonne chère, Philippe a décidé de sauter le pas en me livrant par écrit des commentaires de dégustation qu'il m'a autorisé à publier sur cet espace.
Comme pour Cyril l'ardèchois, je me réjouis de pouvoir compter sur ce nouveau contributeur...un autre regard sur la chose vinique, un enrichissement pour ce site !
Vous pourrez retrouver ses contributions oenophiles ICI.
DiVINes et Vous - Animations estivales
Par pierre_radmacher Le 17/06/2014
La première animation estivale proposée par les DiVINes d'Alsace se déroulera à l'abbaye de Marbach le 20 juin à partir de 18h30.
Plus d'infos ICI divinesvous-20062014.pdf (249.97 Ko)
DiVINes et Vous - Programme 2014
Par pierre_radmacher Le 04/06/2014
Comme l'année passée, les DiVINes d'Alsace vous proposent une série d'animations estivales qui associent musique, poésie et dégustation de vin.
Vous trouverez le programme de l'été 2014 derrière ce lien divines-vous2014-affiche.pdf (918.37 Ko).
Par pierre_radmacher Le 25/05/2014
Fin dégustateur et grand amateur de vins YvesCortey connaît particulièrement bien les vignobles du Languedoc et de la Bourgogne, qu'il visite régulièrement pour y dénicher des pépites viniques à des prix très doux.
Il a décidé de se lancer dans une aventure personnelle qui devrait vous intéresser en nous proposant de partager ses découvertes via son site de vente de vin en ligne.
Connaissant un peu le personnage et considérant l'excellent rapport Q/P qu'il propose sur les productions des 2 premiers domaines avec qui il travaille, je ne peux que vous conseiller d'aller lui rendre visite ICI.
Mise en bouteilles du millésime 2013 au domaine de l'Oriel
Par pierre_radmacher Le 18/05/2014
Avant d’assister à la conférence-dégustation programmée par l’Université des Grands Vins dans la Salle de l’Orangerie de la ville de Colmar, j’ai profité d’une journée de liberté dans mon emploi du temps pour assister à la fin de la mise en bouteilles du millésime 2013 au domaine de l’Oriel.
L’unité mobile de mise en bouteilles est en place dans la rue juste devant la cave du domaine de l’Oriel.
L’avant dernière cuvée à être embouteillée : le pinot noir rosé 2013…
…avec un bouchage très original.
Le branchement est en place sur la cuve de pinot noir « Tradition » pour la dernière mise de la journée.
Et pendant ce temps les affaires continuent…Sandrine est obligée de quitter son poste pour servir des clients de passage au caveau.
Nicolas, le prestataire, vérifie l’arrimage des deux unités de mise en bouteilles sur son camion…c’est la fin d’une dure journée !
Le fruit du travail d’une année au domaine de l’Oriel dans la rue devant la maison…
…et devant les terrasses de l’amphi 4 du Sommerberg…demain c’est rangement !
Maintenant que la plus grande partie de la récolte 2013 est en bouteilles – le pinot blanc « Barriques » et le pinot noir « Hommage à Gérard » sont encore en cours d’élevage – Claude Weinzorn est soulagé : « Je suis content que cela se soit bien passé, maintenant il va falloir que je m’occupe de mes vignes ».
Sa femme Sandrine pense au rangement des palettes : « il va falloir bien réfléchir avant car il faut que toutes les cuvées soient facilement accessibles…et avec nos locaux un peu exigus c’est un vrai Tétris ».
Dégustés la semaine passée juste avant la mise, les vins de 2013 du domaine de l’Oriel montrent comme d’habitude une belle homogénéité qualitative mais confirment aussi un changement de style déjà annoncé sur le millésime précédent.
Claude a choisi de différencier plus nettement sa production en proposant une série de cuvées tradition toujours aussi gourmandes et faciles d’accès et une série de cuvées de vins de terroir et de Grands Crus présentant des équilibres plus secs et destinés à une longue garde.
Pour l’heure, les rieslings du Sommerberg, du Brand, du Florimont et la cuvée Z montrent beaucoup de retenue avec des expressions aromatiques très timides mais des matières concentrées et assez rectilignes sur un fond minéral et salin bien marqué…on en reparlera à coup sûr dans 3 ans et plus !
Les cuvées traditionnelles sont splendides : le pinot noir étonne par la précision de son fruité et la soie de sa texture, « L’Oriel » a un charme fou, les rieslings, pinots gris et gewurztraminers, issus principalement de parcelles situées sur des grands crus (90% de Sommerberg et 10% de Brand pour le riesling !) offrent des rapports Q/P absolument exceptionnels.
Le muscat pur, suave et croquant est une « tuerie »…peut-être le meilleur muscat jamais produit au domaine !
Le rosé de pinot noir avec son aromatique gorgée de fruits rouges, sa douceur caressante en bouche et son bouchage original et flashy sera à coup sûr l’un des « tubes » de l’été 2014.
Malgré une année bien compliquée dans le vignoble alsacien, je crois bien que Claude Weinzorn a réussi à sortir une gamme de vins qui se situe dans la lignée des très beaux millésimes du domaine de l’Oriel. Bravo l’artiste !
Quelques Jéroboams embouteillés pour la réserve du domaine entourant une petite 75 cl de Florimont.
Caves ouvertes à Mittelbergheim 2014
Par pierre_radmacher Le 16/04/2014
Des vignes, des fleurs printanières et Mittelbergheim au loin.
Mittelbergheim sur sa butte et le massif du Champ du Feu à l’horizon.
Comme chaque année, l’édition 2014 de l’opération caves ouvertes de Mittelbergheim baptisée « Hinter’m Kallerladel » (« derrière le volet de la cave ») a offert aux visiteurs la possibilité de visiter d’impressionnantes caves creusées dans la roche calcaire et décorées par des artistes qui présentaient leurs créations dans ces cadres magnifiques.
Dans les rues du village et dans les cours des domaines viticoles, des musiciens et des artisans complètent agréablement le programme d’animation de cette journée ensoleillée.
C’est la fête !
Dans cette rue près du centre-ville, il y a des promeneurs en surface…mais aujourd’hui à Mittelbergheim l’essentiel se passe sous terre !
Après une rapide visite à l’oenothèque du village nous allons au domaine Gilg pour suivre la promenade fléchée dans le labyrinthe souterrain de leur grande cave.
L’oenothèque du village
Exposition de créations artistiques dans l’une des salles de la cave Gilg…
…un peu plus loin dans la même cave.
L’oenothèque du domaine Gilg protégée par un cadenas « haute sécurité »…
…et pour les amateurs de cuvées récentes le caveau de dégustation du domaine Gilg…ouvert, bien entendu !
Personnage emblématique de la viticulture à Mittelbergheim, Albert Seltz invite les visiteurs à l’accompagner pour un petit circuit commenté dans les espaces de travail de sa maison située au cœur du village.
La cour du domaine Albert Seltz
Albert Seltz nous guide sur le parcours des raisins après la vendange, du pressoir pneumatique au cuvier, tout en nous exposant sa conception du travail de vigneron.
Albert face à son auditoire : une faconde devenue légendaire au village, le ton toujours un peu provocateur, mais un discours passionné et passionnant
En fin de parcours nous pénétrons dans ce qu’on pourrait qualifier comme une sorte de « saint des saints » : c’est la réserve du domaine où dorment plusieurs milliers de flacons qui représentent la mémoire des crus nés sur les terroirs de Mittelbergheim, notamment sur le Zotzenberg.
Vues de la cave du domaine Seltz…des bouteilles dorées et d’étranges sculptures
Une collection de sylvaners « El Diablo » recouverte de poussière.
La visite se termine dans le caveau où notre guide nous expose ses idées sur la nature d’un vin de terroir et sur la manière de le déguster pour l’apprécier. Il fustige un peu la mode des vins flatteurs, faciles à aimer mais qui brillent surtout par l’intensité de leurs expressions aromatiques : « les vins qui séduisent au premier abord ne sont que rarement les plus grands ». Il nous rend attentif à l’importance cruciale des sensations en bouche pour évaluer la vraie personnalité d’un vin : « c’est la qualité de l’acidité et de la salinité qui constitue la marque des grands terroirs ».
Pour finir l’ambiance claire-obscure du caveau de dégustation taillé dans la roche…
…avec des murs qui permettent une leçon de géologie grandeur nature.
Le programme de la journée ne permet hélas pas de travaux pratiques – il y a une visite toutes les heures – mais ce n’est que partie remise puisque nous projetons d’organiser une rencontre avec Albert Seltz dans le cadre des activités du club AOC…à suivre !
Evidemment, tous ceux qui me suivent depuis longtemps dans mes pérégrinations œnophiles savent qu’il n’est pas question pour moi de passer à Mittelbergheim sans faire un petit tour au domaine Rietsch…d’autant plus qu’aujourd’hui il y règne une belle ambiance de fête : une scène et un groupe de rock, des stands qui présentent des créations artisanales (poterie Raku et bijoux ethniques), une exposition d’illustrations de Julien Kuntz et un four à tartes flambées qui tourne à plein régime.
La foule des grands jours dans la cour du domaine Rietsch
Pour les amateurs de vin il y a également de quoi faire chez Jean-Pierre : bien évidemment on peut déguster toutes les cuvées en vente actuellement au domaine, mais aussi une sélection originale de vins proposée par un caviste strasbourgeois (« Au fil du vin libre ») et Catherine Riss qui s’est installée entre les foudres de la cave pour nous présenter ses dernières créations viniques nées sur les grès et les schistes de Reichsfeld.
Catherine Riss et ses trois cuvées dans la cave à foudres (et à amphores !) du domaine Rietsch.
Même si l’ambiance générale de la journée ne se prête pas trop à une dégustation précise et réfléchie des nombreux vins proposés nous cédons quand même à la tentation : tout d’abord chez Catherine Riss où nous avons pu apprécier trois cuvées fortement marquées par leur terroir pour terminer dans le caveau de Jean-Pierre où la force d’expression saline de ses cuvées de sylvaner (Z 2010 et Vieilles Vignes Nature 2012) nous a vraiment impressionnés.
Mittelbergheim, c’est aussi une magnifique promenade autour du village entre vieilles pierres, maisons alsaciennes et vignes…
…et sous ce ciel bleu on assiste au réveil de la nature : le millésime 2014 et en route !
Le titre de cette manifestation festive l’annonce clairement, ce sont les caves qui constituent le thème central de cette journée et il est vrai que d’année en année ces lieux secrets et souvent chargés d’une longue histoire sont de mieux en mieux mis en valeur pour l’occasion.
Pour une dégustation approfondie des vins d’un domaine, l’amateur habitué à se retrouver aux petits soins dans le caveau d’un vigneron devra se résigner à revenir un autre jour…pas grave, même sans les atours d’un jour de fête, Mittelbergheim est un village qui mérite largement qu’on s’y arrête encore et encore et en ce qui me concerne je ne m’en lasse pas…pourtant, dieu sait que j’y passe souvent !
Merci à tous ceux qui ont œuvré pour nous permettre de passer un beau dimanche dans ce superbe village alsacien.
Conférence de presse 2014 des DiVINes d'Alsace
Par pierre_radmacher Le 23/03/2014
Après nous avoir donné rendez-vous dans la cave des hospices de Strasbourg l’année passée, les DiVINes d’Alsace ont choisi un endroit un peu plus conventionnel pour organiser leur conférence de presse 2014 : l’hôtel Régent situé au cœur de la Petite France.
Ambiance cosy dans salon de l’hôtel investi par les diVINes…
…avec une vue magnifique sur les canaux de la Petite France au printemps.
Mélanie Pfister (Domaine Pfister à Dahlenheim) qui assure la présidence des DiVINes d’Alsace nous rappelle brièvement l’histoire de cette association née en 2011 et le projet qui fédère ces « femmes du vin » alsaciennes.
Qu’elles soient vigneronnes, attachées commerciales, œnologues, cavistes ou sommelières les « DiVINes » ont décidé de mutualiser leurs énergies et leurs compétences pour assurer la promotion du vin d’Alsace.
Tout au long de l’année elles se retrouvent pour partager des connaissances et des expériences mais aussi pour s’entraider en cas de besoin. Elles se sont également fixé comme objectif de contribuer à l’éducation des jeunes générations en les initiant à la culture du vin et en les sensibilisant aux bienfaits d’une consommation éclairée et responsable…à ce titre l’association des « DiVINes d’Alsace » bénéficie du soutien de l’organisme « Vin et Société ».
Avec ses 71 adhérentes recensées au 1° janvier 2014 et un projet toujours plus élaboré et plus ambitieux, les « DiVINes » sont également soutenues par de nombreux partenaires comme le Comité Inter des Vins d’Alsace (C.I.V.A.), le Crédit Agricole Alsace-Vosges, le Crédit Mutuel et bien d’autres.
L’Hôtel « Régent Petite France » qui a déjà ouvert ses portes aux « DiVINes » en 2012 pour la première de « DiVINes et Sens » reconduit également son partenariat pour l’édition 2014 de cette manifestation.
Mélanie Pfister et Pascale Zinck
Pascale Zinck (domaine Zinck à Eguisheim) qui a coordonné ce projet « DiVINes et Sens » de cette année prend le relais de la Présidente pour nous en exposer les grandes lignes.
Après le succès de 2012 (400 visiteurs), les DiVines se sont remises au travail avec encore plus d’enthousiasme et, fortes du soutien d’une vingtaine de partenaires et sponsors, elles nous invitent une nouvelle fois à les accompagner dans un voyage œnologique et gastronomique.
Le lundi 7 avril entre 16H et 22H, dans le cadre élégant et accueillant de l’Hôtel Régent, amateurs et professionnels pourront se régaler au cours d’un parcours de 8 ateliers thématiques où plus de 70 vins seront proposés à la dégustation :
- Atelier 1 « Le bar à crémants » : une entrée en matière pleine d’effervescence.
- Atelier 2 « Le sylvaner dans tous ses états » : une occasion pour redécouvrir un cépage injustement méconnu…et que je défends depuis très longtemps d’ailleurs !
- Atelier 3 « Accords gourmands avec Babette Lefebvre » : la seule femme étoilée en Alsace vient pratiquement en voisine (son restaurant « La Cambuse » est à deux pas de l’hôtel Régent) pour nous faire apprécier le potentiel gastronomique des vins d’Alsace face à ses créations originales et exotiques.
- Atelier 4 « Memory Terroir » : qui trouvera les 3 terroirs d’origine de 6 Grands Crus ? Je vais jouer avec grand plaisir…je ne suis plus à une humiliation près !
- Atelier 5 « Accords gourmands avec Christine Quesnot » : les maîtres fromagers de Colmar dont la réputation n’est plus à faire nous proposent une sélection de 7 familles de fromages pour répondre à la diversité des vins d’Alsace.
- Atelier 6 « Qui suis-je ? » : déguster à l’aveugle et dans des verres noirs des vins atypiques…ça sent le piège et la remise en question, mais l’exercice est toujours intéressant !
- Atelier 7 « To be or not to be sweet » : les sucres résiduels et l’équilibre du vin…une vaste question et des convictions qui risquent d’être mises à mal !
- Atelier 8 « Accords gourmands avec Chantal Rebert » : pour finir en douceur avec une pâtissière surdouée de Wissembourg et quelques mariages inattendus avec des vins d’Alsace.
Si en plus je vous annonce qu’il vous en coûtera que 10 euros pour en être (inscription obligatoire en ligne ICI – gratuit pour les professionnels) et en plus vous repartez avec un beau verre (et pas un INAO classique)...plus que jamais, les absents auront tort !
Pour être complet, il faut encore préciser que les bénéfices de cette opération vont être reversés à l’association « Epices » (Espace de Projets d’Insertion Cuisine Et Santé) et que l’organisme « Vin et Société » mettra 300 ethylotests à la disposition des visiteurs.
La conférence de presse se termine par un apéritif déjeunatoire avec des bouchées salées particulièrement raffinées et des plateaux de mignardises accompagnées par une sélection de bouteilles « divines » bien entendu !
Dernière interwiew de la Présidente avant l’apéritif.
Un agréable moment de convivialité au bar de l’hôtel Régent…pour finir en beauté !
Pour conclure :
- C’est toujours un plaisir de répondre à une invitation de ces « dames du vin » qui déploient une énergie considérable pour apporter leur contribution au rayonnement du vignoble alsacien : créatives, passionnées et solidaires…ces diVINes mettent à mal un certain nombre d’idées reçues sur la gent féminine.
(ça je l’ai déjà écrit mais c’est toujours d’actualité)
- Même si les retombées directes des actions entreprises par les « diVINes d’Alsace » ne sont pas vraiment quantifiables, il faut quand même se réjouir du parfait fonctionnement de cette association dont le nombre d’adhérentes augmente chaque année.
Un autre motif de satisfaction vient du développement des relations avec des associations nationales (de la fédération de « Femmes du Vin ») et d’une ouverture internationale qui se confirme (Allemagne, Luxembourg, Italie).
- Après avoir focalisé leur énergie autour du thème du 60° anniversaire de la Route des Vins d’Alsace en 2013, les DiVINes ont décidé de revenir vers des projets qui leur tiennent à cœur comme « DiVINes et Sens », véritable apprentissage sensoriel et sensuel des vins, sans oublier l’ouverture vers d’autres domaines culturels avec l’organisation d’un récital choral à l’Abbaye de Marbach et d’un spectacle itinérant en juillet-août…Bravo les filles !
Pour de plus amples informations rendez-vous sur le Site ou le Facebook des diVINes : www.divinesdalsace.com ou www.facebook.com/diVINesdAlsace
DiVINes et Sens - Edition 2014
Par pierre_radmacher Le 23/03/2014
Pour de plus amples renseignements vous pouvez consulter l'article sur la conférence de presse des DiVINes sur ce sujet : c'est ICI.
Cuisine et vins d'Alsace au salon EGAST
Par pierre_radmacher Le 21/03/2014
Pour cette 15° édition, EGAST, le salon des professionnels de la gastronomie, propose au public de participer durant 4 jours au plus grand cours de cuisine d’Alsace.
Trois sessions de 2 heures sont organisées chaque jour du samedi au mardi avec des chefs réputés qui dirigent une leçon de cuisine face à une bonne centaine d’élèves de tous âges pour leur apprendre à réaliser l’une de leurs recettes.
Les cuisiniers amateurs derrière leurs postes de travail
Succédant à Hubert Maetz (Restaurant Le Rosenmeer à Rosheim), Sylvie Grucker (Restaurant Le Pressoir de Bacchus à Blienschwiller) et Sébastien Buecher (Auberge du Frankenbourg à La Vancelle) qui ont officié le samedi, c’est le célèbre pâtissier-chocolatier Thierry Mulhaupt, qui ouvre la série de leçons du dimance en accompagnant une petite centaine d’apprentis cordons-bleus dans la réalisation d’une composition gourmande qu’il a imaginée :
Verrine de crémeux à la pistache, ananas au poivre Tellicherry et nuage de coco.
L’artiste au travail.
Après une bonne heure de travail très appliqué, tous les participants sont invités à partager un moment de convivialité en dégustant leurs réalisations avec un verre de vin d’Alsace.
Préparation de l’espace dégustation
Pour marquer avec force le lien qui doit exister entre la bonne chère et le bon vin, l’U.G.V. (Université des Grands Vins) s’est associée à cette manifestation en proposant à des vignerons de sélectionner un vin qui accompagnera les mets réalisés et fera découvrir une belle association gustative à ces cuisiniers amateurs.
Sous l’impulsion de Jean-Michel Deiss, de beaux noms du vignoble alsacien ont répondu à cette invitation et pour tenir compagnie à ce superbe dessert imaginé par Thierry Mulhaupt, Félix Meyer (Domaine Meyer-Fonné de Katzenthal ) a sélectionné un Pinot Gris V.T. Hinterburg de Katzenthal 2008.
Brillant de mille feux dans les superbes verres Riedel (je crois que c’est le modèle « Riesling » de la série « Grape »), ce pinot gris riche et flatteur développe une palette aromatique sur l’ananas frais avec une petite touche de miel de fleurs et un fond finement vanillé. En bouche, la matière est généreuse, intensément fruitée et tenue par une colonne vertébrale acide d’une grande longueur qui laisse une belle impression de fraîcheur en finale.
Provenant d’un coteau granitique très pentu qui prolonge le Grand Cru Sommerberg vers l’est, ce pinot gris associe avec bonheur richesse et tension minérale. Comme l’affirme Félix Meyer « sur ce terroir très solaire, lorsqu’on vendange des raisins à leur optimum de maturité, la matière est souvent trop riche pour concevoir des vins secs ».
Ceci dit, ce vin, qui me rappelle beaucoup la cuvée Sommerberg-Terrasses 2008 de Claude Weinzorn, m’a évidemment pleinement conquis par son fruit et son superbe équilibre. MIAM !!!
Pour conclure :
- cette opération d’envergure a connu un réel succès durant ces journées consacrées à la gastronomie…comme quoi, la cuisine intéresse encore beaucoup de monde aujourd’hui. Rassurant !
- j’ai pu apprécier l’énergie et la disponibilité des élèves de l’Ecole Hôtelière de Strasbourg qui ont effectué un travail considérable (mise en place, aide aux cuisiniers amateurs, plonge…) pour que ces sessions se déroulent dans les meilleures conditions possible…Bravo les jeunes !
- l’U.G.V. a également tenu sa place en profitant de cette occasion pour mettre en avant les vins d’Alsace, indispensables compagnons de table, hélas trop souvent laissés pour compte dans les manifestations gastronomiques… surtout en France d’ailleurs.
Sollicités par l’U.G.V., les vignerons alsaciens ont répondu présent en se relayant dans ce hall du Wacken à Strasbourg, pour faire apprécier leurs vins et montrer leurs nombreuses possibilités d’accords culinaires…Chapeau !
- Bref, ceux qui ne sont pas venus ont raté une occasion de se régaler…mais il y aura surement une seconde édition en 2015. Soyez au rendez-vous !
Un déjeuner dominical au Jardin Secret
Par pierre_radmacher Le 09/02/2014
A l’occasion d’un repas organisé avec mes vieux amis « taroteurs » j’ai redécouvert avec grand plaisir une très belle table à la Wantzenau.
Dans mon village natal, situé à quelques kilomètres au nord de Strasbourg, se trouve un « Jardin Secret » où il fait vraiment bon vivre.
Entouré d’une équipe jeune, dynamique et d’un professionnalisme déjà irréprochable, le chef Gilles Leininger, exprime sa créativité et son savoir-faire dans un cadre très agréable et propose à sa clientèle des plats aux saveurs raffinées et originales.
Le menu dominical
Préparés avec un vrai sens de l’invention mais sans aucune concession à la précision des cuissons et des présentations, ces plats ont enchanté nos papilles.
Ravioles…
…foie poêlé…
…et Saint Jacques.
Le plat de gibier aurait mérité également une prise de vue mais j’ai oublié…par contre les desserts proposés ainsi que les petits péchés gourmands qui ont accompagné notre fin de repas étaient simplement parfaits !
Association classique choco-vanille-fruit…un délice !
La carte des vins est à l’image de l’établissement, modeste dans sa taille (quoique… !) mais riche en cuvées originales choisies par un sommelier qui connaît parfaitement son affaire…Bravo !
La sélection du jour.
Après un apéritif classique avec une belle référence de la maison Gosset, nous sommes partis à l’aventure avec un Auxerrois Carrière 2008 de Pierre Frick suivi par Fleur de Cailloux 2012 de Jean-Pierre Padié.
Avec sa matière lisse et assez généreuse sur une structure bien tendue, la cuvée d’auxerrois a trouvé une belle harmonie avec la suavité des ravioles.
Face au foie gras, le vin a très bien réagi sur le plan aromatique mais en bouche il n’a pas pu tenir tête à la complexité des saveurs du plat…victoire par KO du foie poêlé en finale !
La cuvée de J.P. Padié que j’ai découverte au printemps dernier lors de mon périple sudiste 2013, a étonné toute la tablée par sa palette inattendue et sa présence pleine d’énergie en bouche. Le mariage avec les Saint Jacques fut un ravissement !
Avec son élégance absolue et sa texture raffinée le Chambolle Musigny 2011 du domaine Lécheneaut a résonné avec beaucoup d’harmonie en compagnie d’un plat de gibier très doux au goût.
De très beaux plats, de très beaux vins et des accords gustatifs réussis dans un cadre accueillant…que demander de plus ?
Rien si ce n’est une nouvelle date pour une nouvelle visite au Jardin Secret de La Wantzenau.
Bienvenue à Cyril l'ardèchois.
Par pierre_radmacher Le 15/01/2014
Après avoir publié durant de longues années sur le site degustateurs.com, Cyril l'ardèchois nous fait le plaisir de bien vouloir partager ses commentaires de dégustation sur ce site. La précision et la pertinence de ses analyses viniques et ses connaissances des vignobles sudistes - mais pas que...loin s'en faut ! - vont enrichir cet espace dédié au plaisir de boire du bon vin.
Vous pourrez retrouver ses contributions oenophiles ICI.
Une chaîne télé consacré au vin.
Par pierre_radmacher Le 08/01/2014
Non vous ne rêvez pas...dans un pays où les néo-hygiénistes et les adeptes d'un retour à la prohibition ont pignon sur rue, il y a une chaîne télé où on ne parle que de vin !
Elle s'appelle EDONYS et est proposée avec certains bouquets de la TNT...mais on peut aussi la visionner en streaming live sur le net.
N'hésitez pas c'est ICI.
Mauvaise nouvelle pour les vignerons
Par pierre_radmacher Le 31/12/2013
Grâce à la générosité du Père Noël qui m’a apporté un kit très complet de vinificateur je suis en mesure de fabriquer moi-même ma boisson favorite.
Non seulement je ne vais plus dépenser une grande partie de mon salaire chez les vignerons d'Alsace ou d'ailleurs mais en plus je vais m’appliquer à leur faire concurrence en produisant mon vin…et comme je suis modeste, je me donne 3 ans avant de revendiquer une consécration « parkérienne ».
Bon, le seul problème c’est que le kit ne fournit pas le raisin…mais c’est sûrement un détail sans importance !
Voilà le kit en vrai…
Blague à part, je dispose donc de 2 cuves en plastique tout à fait fonctionnelles avec barboteurs et robinets, des éprouvettes, un densimètre, un acidomètre et un stock de produits chimiques pour mener à bien mes premières expériences de vigneron citadin…et je vous promets de vous faire part des résultats, qu'ils soient concluants ou non…
En tous cas je suis persuadé que cela m’aidera à comprendre encore mieux la complexité du métier de vigneron et à renforcer l’admiration et le respect que je porte à tous ceux que je rencontre.
Bon millésime 2014 à tous.
Par pierre_radmacher Le 28/12/2013
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les climats bourguignons (peut-être, sans n'avoir jamais osé le demander) se trouve ICI.
Des textes limpides et documetés de Patrick Essa, enseignant, vigneron et créateur du site degustateurs.com.
Indispensable pour tout amteur de vin de Bourgogne !
Par pierre_radmacher Le 20/12/2013
Le C.I.V.A. (Comité Interprofessionnel des Vins d’Alsace) a décidé de me faire une petite surprise pour Noël en m’expédiant un colis contenant un beau livre de cuisine et trois quilles de Grand Cru d’Alsace.
Un cadeua du Père Noël avant l’heure…merci le CIVA.
Comme je me plais à le répéter, je suis un amateur de vin qui prend plaisir à partager le récit de ses rencontres oenophiles sur la toile.
Ma démarche est complètement désintéressée, mais je dois bien reconnaître qu’un message d’encouragement d’un lecteur qui a visité mon espace ou les remerciements d’un vigneron dont j’ai vanté le travail me font toujours grand plaisir et me donnent envie de continuer à publier mes impressions sur la chose vinique.
L’intérêt grandissant du CIVA pour le travail des blogueurs oenophiles régionaux est une forme de reconnaissance que j’apprécie particulièrement…merci à Aurélia et Foulques pour tous ces gestes d’ouverture vers des passionnés non-professionnels.
Puisse l’année 2014 nous donner l’occasion de nous voir un peu plus souvent…
Nouvelle visite des ardèchois en Alsace
Par pierre_radmacher Le 12/12/2013
N’hésitant pas à braver les rigueurs d’une météo presque hivernale, Géraldine et Cyril, nos amis ardèchois, ont choisi cette fin de novembre 2013 pour effectuer leur deuxième visite de l’Alsace en notre compagnie.
Au programme, des promenades à Strasbourg et à Colmar, des dégustations de choucroute sous toutes ses formes, la découverte des premiers marchés de Noël et, bien sûr, quelques escapades œnophiles dans le vignoble alsacien.
C’est évidemment avec grand plaisir que je leur ai concocté un programme de rencontres avec quelques vignerons alsaciens…c’est parti !
Après une première édition en septembre 2011 où nous avons effectué des visites mémorables sous un soleil éclatant (à lire ou relire ICI ou LA ou LA ou LA), nos amis découvrent aujourd’hui les paysages de la Route des Vins d’Alsace dans la froidure d’une fin d’automne un peu tristounette.
Heureusement, nos vignerons qui se sont montrés accueillants, disponibles et généreux (comme d’habitude) nous ont vite fait oublier la grisaille ambiante en nous régalant avec quelques vins splendides.
Etant donné que j’ai prévu des visites dans des domaines dont j’ai déjà beaucoup parlé ces derniers temps – et que j’ai un retard considérable dans la mise au propre de mes autres comptes-rendus de dégustation – je n’ai pris aucune note sur place, mais j’ai néanmoins voulu mettre en lumière les bouteilles qui ont marqué les esprits durant ces quelques jours.
Chez Bernard Bohn à Reichsfeld :
Crémant Millésimé 2004 : cet assemblage de chardonnay et de pinot noir a passé 9 années sur lattes avant son dégorgement et sa mise avec un léger dosage en 2013. Vineux, complexe, crémeux avec un petite pointe oxydative…j’ai déjà dégusté ce vin à de nombreuses reprises et je n’arrive pas à m’en lasser. Excellent !
Riesling Oberhagel 2010 : issu de l’un des lieux-dits les plus qualitatifs du Schiefferberg ce riesling a été élevé en barriques d’acacia. Je redécouvre ce vin avec plaisir car la marque finement florale du fût commence à résonner avec beaucoup d’élégance avec l’aromatique du cépage, tandis que la minéralité du schiste et l’acidité du millésime portent la structure avec beaucoup de tonus.
Chez Antoine Kreydenweiss à Andlau :
Pinot Blanc Kritt 2012 : le coteau caillouteux du Kritt permet aux pinots blancs d’atteindre un beau niveau de maturité et donne l’occasion à Antoine de nous gratifier de cette petite gourmandise pleine d’harmonie et de suavité. MIAM !!!
Pinot Blanc La Fontaine aux Enfants 2012 : cette cuvée qui flatte les sens avec sa complexité aromatique et sa la chair fine et tendre a fait l’unanimité lors de l’apéritif de la veille au soir. Issu d’un assemblage de pinot blanc et de pinot auxerrois (50/50) provenant d’une parcelle granitique sur le sommet du Kastelberg, ce vin a déjà été commenté récemment…hélas, sa belle buvabilité, le rend totalement irrésistible et le carton acheté en primeur au printemps et réceptionné il y a quelques semaines s’est vidé à grande vitesse…heureusement qu’il restait encore quelques bouteilles à acheter au domaine !
Chez Jean-Pierre Rietsch à Mittelbergheim :
Crémant Extra Brut Nature 2011 : avec son aromatique pure et raffinée, sa présence en bouche très noble, sa belle qualité de bulle et sa finale franche et étonnamment longue, ce crémant se place dans mon palmarès personnel des meilleurs effervescents français…tout simplement !
Sylvaner G.C. Zotzenberg 2010 : puissant, tendu et plein d’une énergie vitale qu’on rencontre rarement dans un vin, ce sylvaner vendangé bien mûr sur le Zotzenberg et élevé durant 31 mois en cuve inox est une réussite absolue qui prouve que ce cépage méritait largement sa place dans l’appellation Grand Cru.
Absolument splendide…Bravo J.P. !
Chez Christian Beyer à Eguisheim :
Gewurztraminer L’Hostellerie 2011 : moins exubérant que le 2009, mais avec une aromatique sous-tendue par ces notes de cône de houblon qui m’avaient bouleversé sur le 2009, ce gewurztraminer vendangé sur les coteaux autour d’Eguisheim reste une référence incontournable pour tout amateur qui cherche de la finesse et de la sapidité sur ce type de vin. MIAM !
Riesling G.C. Eichberg 2012 : discret mais d’une grande profondeur ce riesling est encore très jeune mais porte les marques d’un terroir et d’un millésime qui ont engendré des vins de temps…à encaver absolument !
Pinot Gris Hohrain 2012 : mûr et flatteur au nez ce pinot gris possède une matière riche mais son équilibre reste très dynamique. La salinité des calcaires et des grès des coteaux du Pfersigberg et l’exposition nord de ce lieu-dit (ce qui l’a exclu de la délimitation du Grand Cru) permettent à ce cépage d’exprimer sa belle générosité sans tomber dans l’excès de douceur ou de mollesse.
Chez Anne-Marie Schmitt à Bergbieten :
Riesling Ostenberg V.T. 2011 : voilà une version riche et opulente du cépage qui trouve cependant un très bel équilibre autour d’une structure acide particulièrement solide. Riesling de plaisir immédiat ou de longue garde…et bouteille « collector » du domaine car la parcelle a été replantée en pinot noir après la vendange 2011.
Gewurztraminer G.C Altenberg de Bergbieten-Les Jardins d’Aurélien 2012 : avec son aromatique fine et déjà complexe (fruits juteux, fleurs et touche épicée), ce gewurztraminer montre une personnalité déjà bien posée. Son bel équilibre sans lourdeur en bouche et sa longue finale florale et réglissée le rendent déjà très accessible aujourd’hui...mais son potentiel de garde est évident.
Mon ami Cyril a été beaucoup plus studieux que moi en prenant des notes lors de nos différentes visites, il me les a fait parvenir en m’autorisant à les publier sur ce site.
Vous pouvez les lire ICI.
Petite promenade automnale dans le vignoble de la Couronne d'Or.
Par pierre_radmacher Le 20/11/2013
Lumière d’automne sur les vignes entre Dahlenheim et Wolxheim…suivez moi et laissez vous éblouir par ces couleurs absolument splendides :
Le Silberberg
L’Engelberg
Le Sussenberg
L’Altenberg de Bergbieten vu à partir du coteau de l’Obere Hund
Clair-obscur sur l’Obere Hund
Dernières vendanges de gewurztraminer à Wolxheim
L’Altenberg de Wolxheim et Strasbourg à l’horizon.
Elle n’est pas belle l’Alsace !!!
Par pierre_radmacher Le 17/11/2013
Pour célébrer dignement l’entrée dans sa troisième décennie, Maxime a invité ses grands-parents pour partager un repas en famille.
C’est lui qui a choisi le menu : noix de Saint Jacques sur salade de lentilles au vinaigre balsamique, filet mignon mariné en croûte, tartes à la cannelle et aux griottes pour le dessert.
Par contre, il m’a laissé le soin de prévoir l’accompagnement liquide (je n’ai toujours pas réussi à lui faire partager ma passion…mais je ne désespère pas !)
Voilà ma sélection : 2006 pour les blancs et 1993 pour les rouges.
Champagne Millésimé 2006 – Veuve Fourny : la palette marquée par le chardonnay est d’une grande élégance, la bulle fine et dense confère un toucher crémeux à la bouche, finale nette et appétente.
Puligny Montrachet 2006 – Louis Carillon : ce n’est qu’un simple « village » mais nous avons eu la chance de le déguster à maturité optimale…et quand on fait tinter le Carillon à la bonne heure, le bonheur est au rendez-vous…superbe bouteille !
Gevrey Chambertin En Champs-Vieille Vigne 1993 – Denis Mortet : charnu avec une fruité encore très jeune et une texture vraiment gourmande, ce gevrey est une vraie réussite sur ce millésime décrié.
Château Latour 1993 – Pauillac : un vin bien fait, sans défaut majeur mais qui est loin de ce qu’on peut attendre d’un premier…la confrontation avec le gevrey a encore un peu accentué l’impression de manque d’envergure laissée par ce vin.
Certes il y a toujours l’étiquette et le côté symbolique qu’il ne faut pas négliger…mais le dégustateur reste sur sa faim !
Mystère dans les vignes en Ardèche...
Par pierre_radmacher Le 21/10/2013
Sur le chemin entre Saint Alban Auriolles et Ruoms, que nous empruntions régulièrement cet été lors de nos échappées à vélo, se trouvait une vigne très bizarre. A côté de parcelles à la végétation particulièrement fournie – il y a eu pas mal d’eau au printemps – se trouvait une vigne avec un feuillage clairsemé composé de feuilles minuscules.
L’image parle d’elle-même…
…et de près c’est encore plus étrange.
Le mystère relatif à cet aspect vraiment inhabituel fut élucidé lors de notre dernier passage à cet endroit : des « ouvrières » très particulières étaient en train de s’occuper de l’effeuillage…
Eh oui, ce sont bien des vaches qui sont invitées à brouter des feuilles de vigne !
Des feuilles de vigne comme fourrage pour des vaches…j’espère au moins que le lait pourra bénéficier de l’appellation « Coteaux de l’Ardèche » !
Octobre 2013 : blancs de Franconie et vins du Roussillon
Par pierre_radmacher Le 17/10/2013
Le compte-rendu de cette session de dégustation est consultable ICI.
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Septembre 2013 : blancs bourguignons et vins du domaine Fayolle
Par pierre_radmacher Le 01/10/2013
Le compte-rendu de cette session de dégustation est consultable ICI.
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Par pierre_radmacher Le 22/08/2013