Petits repas entre bons vivants

  • Petit repas entre bons vivants – Juillet 2024

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

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    Les victimes du jour

    Un dîner estival copieusement arrosé avec au menu quelques petites préparations apéritives, une cassolette de la mer aux épices, une marmite de veau aux olives et une tarte aux abricots au romarin.

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    Rillettes de saumon au curcuma, saucisson italien et ratatouille froide pour l’apéritif.

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    La marmite de veau aux olives

    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins du jour :

    IGP Cévennes Médial 2023 – Le Clau de Lise : un rosé très clair, aromatique, tonique et très vineux…une cuvée très originale réalisée à partir d’une presse directe de chenanson, découverte lors d’une visite au Clau de Lise en juin (CR à suivre), un vin frais, fruité et accessible avec une belle polyvalence gastronomique.

    Puligny-Montrachet 1er Cru Les Champs Gain 2013 – François Carillon : un nez agréable avec une palette fuitée/boisée/épicée, une bouche souple assez longiligne avec un joli gras, une finale légère avec une longueur vanillée/épicée…un puligny agréable à déguster mais qui manque un peu de fond et de tonus surtout lorsqu’on considère le millésime et le niveau de l’appellation.

    Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2003 – Domaine Droin : un nez ouvert et riche, une bouche ample et charnue appuyée sur une acidité mûre et large, une finale assez saline mais un peu courte…un chablis marqué par son âge et son millésime, un vin qui a bien dérouté les dégustateurs du soir mais qui a trouvé son public…car je crois que j’ai été les seul à préférer le puligny dans ce duel de chardonnays bourguignon,

    IGP Languedoc-Mont Baudile La Roussanne du Bramaïre 2019 – Domaine Supply-Royer : un nez intense et complexe avec une petite réduction à l’ouverture suivie par un développement aromatique sur l’ananas frais, les épices et la résine, une bouche ample et généreusement charnue, une finale longue, acidulée et salivante…une roussanne entrée dans sa phase de plénitude qui n’a eu aucun mal à soutenir les saveurs complexes et intenses de la cassolette.

    Morey-Saint-Denis 1er Cru En Cheseaux 2013 – Domaine Castagnier : un nez discret avec une palette raffinée et complexe, une bouche longiligne et fraîche sans trop de concentration…un premier cru de Morey marqué par son millésime (très frais) avec une matière qui manque un peu de consistance (surtout au vu du niveau revendiqué), un vin qui a bien tenu face à un plat aux saveurs plutôt douces mais qui a quand même déçu les dégustateurs du soir.
    Côtes du Rhône Château des Tours 2020 – EARL des Tours : un nez charmeur, mûr, expressif et complexe, une bouche riche et juteuse avec un équilibre qui reste bien digeste, une finale intense et profondément fruitée…un vin signé Reynaud, fidèle à son style et conforme à sa réputation, diablement efficace et vraiment parfait sur le plats.

    VDF Mercure 2023 – Domaine de la Bruge : un nez délicat et engageant, une bouche suave rafraichie par une bulle vive et très fine, une finale fraîche avec un joli goût de « revenez-y »…une bulle ardéchoise, irrésistible de gourmandise et de buvabilité, parfaite sur la tarte à l’abricot.

    Rancio Hors d’Age Maurydoré – A. de Vonlondat-Bachelet : une robe noire, un nez complexe, étrange pour ne pas dire indescriptible, il y a du rancio, de l’umami, des épices…, une bouche épaisse, presque « gluante » tenue par une acidité véhémente, une finale tonique d’une longueur tout à fait hors normes…un vin sorti de la cave de l’ami Stéphane (mais où trouve-t-il ces bouteilles), réalisé avec des raisins qui ont mûri à la fin du XIXème siècle. Incroyable !

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  • Petit repas entre bons vivants - Avril 2024

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !


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    Les victimes du jour

    Un déjeuner de Pâques en famille avec au menu : une terrine maison porc et boeuf aux noisettes, un gigot de 7 heures accompagné d’une purée pomme de terre et pour finir un biscuit de Pâques et une salade de fraises.

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    La terrine maison

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    Le gigot prêt à partir au four pour plusieurs heures

    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins du jour :

    Saint Véran Les Châtaigniers 2022 – Domaine J. Saumaize : un nez intense et charmeur avec des notes de fruits blancs mûrs sur un fond boisé très élégant, une bouche juteuse et parfaitement équilibrée, une finale très digeste avec une longue persistance fruitée, balsamique et vanillée…une très belle cuvée du mâconnais parfaitement en place malgré sa jeunesse produite par un domaine de Vergisson que je visite régulièrement.

    Côtes du Jura Trousseau 2021 – Caveau du Val de l’Amour : un nez ouvert et fruité, une bouche souple et élancée avec un équilibre léger et des tanins très fins, une finale fraîche et gouleyante…ce trousseau du Jura produit par l’ami Sylvain Jacquot est un rouge peu « canaille » mais d’une parfaite buvabilité, qui a très bien accompagné cette terrine aux accents campagnards.

    IGP Saint-Guilhem-le-Désert Mas de Daumas Gassac 2011 : un nez raffiné et complexe avec des notes de fruits noirs, de réglisse et d’épices douces sur un fond balsamique, une bouche ample et charnue avec des tanins veloutés et une finale longue et digeste…un vin servi après un passage de 4 heures en carafe, qui a parfaitement accompagné cette viande tendre et juteuse aromatisée avec des épices orientales.

     

  • Petit repas entre bons vivants - Mars 2024

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

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    Les victimes du jour


    Un déjeuner organisé par mes soins pour prolonger la célébration de mon double 6 en compagnie de quelques amateurs éclairés et assoiffés.

    Au menu : de petites bouchées apéritives et charcuteries variées, un boeuf bourguignon longuement mijoté accompagné d’une purée pomme de terre et carotte et pour finir une panna cotta exotique à l’ananas et à la noix de coco.

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    La viande est fondante, la sauce bien épaisse et goûtue…on va se régaler !

    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins du jour :

    Alsace Grand Cru Riesling Altenberg de Bergheim-Cuvée VieillesVignes 2016 – Domaine Lorentz : une aromatique très complexe avec des notes d’agrumes et defleurs blanches sur un fond mentholé et crayeux, une bouche riche et dense appuyée sur une acidité large et une intense salinité, une finale longue et sapide…un riesling puissant, expressif et parfaitement équilibré, parti pour tenir encore de longues années.

    Saint Véran Les Pommards 2020 – Domaine Barraud : un nez « bourguignon » très classe avec des notes de fruits blancs, de beure frais et de craie, une bouche dense avec un joli gras équilibré par une acidité mûre et une salinité marquée, une finale digeste relevée par de beaux amers minéraux…une très belle cuvée du mâconnais produite par l’un des vignerons les plus talentueux de Vergisson.

    Clos de la Roche 2009 – Domaine Castagnier : un nez évolué et très complexe, une bouche longiligne, bien construite avec un équilibre très élégant, une trame tannique très soyeuse, une finale très sapide avec une très belle persistance fruitée et minérale…un Grand Cru de Morey entré dans sa 15ème année avec une silhouette élancée et un profil minéral qui se dessine peu à peu, un vin qui a particulièrement bien matché avec le bœuf bourguignon, un accord régional qui a flatté nos papilles !

    Châteauneuf du Pape 2010 – Domaine La Roquète : un nez raffiné avec une palette très complexe sur les fruits rouges et noirs bien mûrs, les épices et le cacao, une bouche dense, profonde et solidement bâtie, une finale fraîche et appétante avec un long sillage épicé…un « costaud » méridional qui s’est également très bien accordé avec le plat. A titre personnel j’ai préféré ce vin au précédent.

    Bulle d’Oseur – Château Marco : une aromatique très flatteuse, une bouche bien suave stimulée par une fine effervescence, une finale acidulée, très gouleyante…un très joli pet’nat 100% mauzac produit par un vigneron que j’ai rencontré cette année à Biotop Montpellier, une bouteille idéale pour accompagner le dessert.

     

  • Petit repas entre bons vivants - Janvier 2024

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un dîner organisé par l’ami Thierry avec une série impressionnante de vénérables flacons alsaciens qui on accompagné un menu en 5 temps composé de bouchées apéritives, d’une soupe au potiron maison, aux morilles et au piment, d’un dos de cabillaud au four, d’un plateau de fromages et d’une jolie série de desserts.

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    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins qui m’ont particulièrement marqué :

    Alsace Grand Cru Riesling Hengst-Cuvée de la Saint Martin 1990 – Domaine Josmeyer : une aromatique évoluée mais encore très séduisante, un jus dense et puissant en bouche…un « étalon  alsacien de plus de trente ans encore en grande forme.

    Alsace Grand Cru Gewurztraminer Rangen-Clos Saint Urbain 2007 – Domaine Zind-Humbrecht : une robe topaze mais d’une grande brillance, un nez racé et complexe, une bouche ample et sapide, une finale marquée par de belles nuances minérales et fumées…un Rangen dans la force de l’âge mûr avec une empreinte de terroir qui fait oublier le cépage.

    Alsace Gewurztraminer-Sigille de la Confrérie Saint Etienne 1961 – Cave d’Eguisheim : un nez mûr et expressif avec de fines touches oxydatives et de belles notes épicées, une bouche bien construite avec un équilibre encore très fringant, une finale soutenue…un vin de coopérative – probablement issu d’un terroir aujourd’hui classé Grand Cru – avec plus de 60 carats au compteur, qui se tient encore remarquablement bien. Impressionnant !

    Alsace Pinot Gris-Clos Jebsal S.G.N. 1994 – Domaine Zind-Humbrecht : une liqueur dense et très complexe, un équilibre digeste, une longueur aromatique exceptionnelle…une SGN magnifique encore solidement plantée, prête à défier les prochaines décennies. Impressionnant !!!

    Merci Thierry pour ce beau dîner et pour cette longue série de vins qui nous a invités à un voyage gustatif dans le temps, un joli moment de gourmandise entre respect, admiration et émotion.

  • Petits repas entre bons vivants - Décembre 2023

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    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de quelques amateurs éclairés pour déguster un Baekaoffa aux 3 viandes – qui aurait du partir vers le Mâconnais – et quelques vins sortis de la cave des participants.

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    La fameuse potée alsacienne dans sa terrine « vintage »

    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins dégustés ce jour.

    Meursault 1° Cru Les Charmes 2013 – Domaine Buisson-Charles : une aromatique séduisante et d’une grande complexité avec des notes de fruits blancs, amande et beurre frais sur un fond crayeux, une bouche suave et onctueuse tenue par une structure acide/saline très solide, une finale longue et salivante…un premier cru de Meursault dans la force de l’âge, une merveille d’équilibre et d’élégance.

    Alsace Grand Cru Riesling Eichberg 2018 – Domaine A. Hertz : un nez mûr et expressif sur les agrumes et les herbes aromatiques, une bouche ample et concentrée avec du gras et une très belle salinité, une finale longue et fraîche…un riesling encore assez jeune mais qui a parfaitement répondu aux défi aromatique lancé par cette potée alsacienne assez forte en saveurs

    Alsace Grand Cru Pinot Gris Rangen-Clos Saint Urbain S.G.N. 1998 – Domaine Zind-Humbrecht : une S.G.N. de pinot gris qui développe une aromatique d’une complexité inouïe et une liqueur concentrée et parfaitement digeste en bouche…la splendeur d’un vieux Rangen encore très en forme. MIAM !

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    La S.G.N. de pinot gris Rangen 1998 avec sa robe topaze…un vin qui se déguste comme une vieille eau-de-vie.

     

  • Petits repas entre bons vivants - Novembre 2023 bis

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    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de quelques amateurs éclairés pour déguster quelques vins sortis de la cave des participants

    Au menu une potée au chou et aux saucisses jurassiennes et une sélection de desserts.

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    Quelques bouteilles pour accompagner tout ça...et quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins dégustés ce jour.

    Crémant d’Alsace Prestige – Domaine Muré : un crémant tout en suavité et d’une parfaite buvabilité…une référence incontournable au pays des bulles alsaciennes.

    Macon Vergisson 2020 – J. Litaud : un très beau chardonnay du Mâconnais, dense et salin vinifié par une jeune vigneronne qui commence à faire parler d’elle…à juste titre d’ailleurs !

    Corton Les Maréchaudes 1999 – Domaine Chandon de Briailles : un grand cru dans la force de l’âge mûr, complexe, parfaitement équilibré et d’une longueur majuscule…un super pinot noir qui semble encore très loin du déclin, la classe bourguignonne en bouteille.

    Alsace Grand Cru Pinot Gris Altenberg de Bergheim 2012 – Domaine G. Lorentz : un pinot gris mûr et expressif mais d’une grande digestibilité avec une marque de terroir bien lisible…un Altenberg qui commence sa vie de grand vin de lieu !

     

  • Petits repas entre bons vivants - Novembre 2023

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de 4 amateurs éclairés pour déguster quelques échantillons fournis par les cavistes de La Vinoterie qui faisaient évidemment partie des invités du jour.

    Au menu un gigot de 7 heures accompagné de pommes duchesse et de haricots blancs et une sélection de desserts.

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    Le gigot juste avant de partir au four pour 7 heures…ou plus !

    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça !

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    La bulle apéritive…

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    …et la suite

    Voici quelques brèves impressions rédigées de mémoire sur les vins dégustés ce jour.

    Champagne Enchevêtrer – Domaine Léon : un blanc de noirs brut nature de la Côte des Bar, ample et généreux avec une aromatique fruitées et boisée, un équilibre bien droit, une bulle très fine, une finale appétante marquée par de légères nuances oxydatives…on commence fort !

    Lussac Saint Emilion Cuvée Prestige 2019 – Clos les Hauts Martins : un vin très agréable à siroter, expressif et juteux avec des tanins souples et une finale bien sapide…j’ai été agréablement surpris par ce bordeaux rive droite.

    Morgon Côte du Py 2021 – Domaine Depardon : un morgon très bien vinifié avec un profil sérieux mais un poil trop austère…un cru du Beaujolais qui tient la route sans pour autant susciter l’enthousiasme dans un millésime où je n’ai pas trouvé beaucoup de vins à mon goût.

    Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux Jocundaz 2021 – Domaine Simian : un rouge sud-rhodanien ouvert, loquace et d’une parfaite gourmandise...j’aime ce terroir et j’aime ce domaine que j’ai visité il y a quelques semaines (CR à suivre)

    Châteauneuf du Pape Le Traversier 2016 – Domaine Simian : une palette florale et épicée très raffinée, une bouche d’une élégance folle, une finale longue et sapide…une cuvée de châteauneuf qui s’exprime dans un registre fin et suave, j’adore !
    Châteauneuf du Pape Le Traversier 2017 – Domaine Simian : plus retenu et plus charpentée que son aînée de 2016, cette cuvée aura eu besoin de 24 heures d’ouverture pour se livrer pleinement…on reste dans le style Simian mais avec un côté plus séveux et plus concentré, un peu plus châteauneuf quoi !

    Châteauneuf du Pape Les Grandes Grenadières d’Hippolyte  2020 – Domaine Simian : un châteauneuf très puissant avec un caractère sudiste affirmé, que je goûte toujours moins bien que « Le Traversier » lorsque je le déguste au domaine mais qui cette fois ci a fait merveille sur le gigot…la confirmation que cette cuvée est vraiment le grand vin de gastronomie du domaine.

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    Une petite friandise signée Philippe Kubler pour accompagner les desserts…on a bien vécu !

     

  • Petits repas entre bons vivants - Janvier 2023

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !


    Un déjeuner en compagnie de 3 fins becs avec au menu :
    - velouté de pois cassés aux lardons fumés
    - palette et saucisse fumées de la boucherie-charcuterie Remy à Girmont-Val-d’Ajol avec des lentilles vertes du Puy
    - cheese cake maison

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    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça !

    Les notes des vins ont été rédigées de mémoire où après avoir regoûté certains fonds de bouteilles le soir.

    Pinot Gris Zellberg 2016 – Domaine Ostertag : robe jaune franc avec une légère turbidité, nez sur les fruits blancs mûrs et le miel avec un fond légèrement oxydatif, bouche souple et gourmande, finale assez riche mais qui manque un peu de tonus
    Ce pinot gris qui semblait assez fatigué à l’ouverture, s’est progressivement réveillé notamment lorsqu’il a été confronté aux arômes végétaux et fumés du velouté.
    Ceci dit, comme nous connaissions tous la qualité des pinots gris de ce domaine, nous avons quand même été un peu déçus par cette bouteille.

    Pinot Noir Clos Saint Imer 2016 – Domaine Burn : robe rubis avec un dégradé brunisssant sur les bords, nez ouvert  avec des notes de prune et de poivre sur un fond alcool/marc de raisin assez prononcé, bouche ample et riche, finale juteuse mais un poil chaleureuse.
    Spätburgunder Kaliber 12 2018 – Domaine Adams (Rheinhessen) : robe rubis foncé, assez dense, nez discret avec des notes de fruits rouges frais sur un fond fumé/gouache un peu étrange, bouche fraîche et droite avec des tanins soyeux, finale un peu sèche avec une présence minérale salivante.
    Pinot Noir La Limite 2015 – Domaine Lorentz : robe grenat assez foncé, nez expressif avec des notes de fruits mûrs sur un fond lacté assez présent, bouche opulente avec un jus concentré, une texture onctueuse, une finale suave et digeste.
    Face aux arômes puissamment fumés de ce solide plat d’hiver, nous avons sélectionné des vins rouges de caractère…et malgré l’absence de concertation préalable nous nous sommes retrouvés avec 3 bouteilles de pinot noir : une cuvée du Goldert avec un caractère sudiste affirmé (comme toujours…), une cuvée venue de la Hesse-Rhénane solidement bâtie et une cuvée issue d’une parcelle située au pied du Grand Cru Altenberg de Bergheim, très généreuse mais encore trop marquée par son élevage sous bois.
    Malgré des profils fort différents, les trois vins ont fort bien accompagné le plat…il faut croire que le pinot noir aime bien les ambiances gustatives fumées.

    Sylvaner Récolté en Vin de Glace 1998 – Domaine Landmann : robe topaze, nez complexe sur la figue séchée, la noisette et la paille fraîche, bouche ronde et très déliée, finale qui manque d’énergie mais avec une belle persistance aromatique.
    Après près d’un quart de siècle de vieillissement, cette cuvée originale produite par ce vigneron facétieux semble avoir atteint (voire dépassé) sa limite d’âge : c’est un vin plaisant et expressif mais sa structure acide est trop faible pour répondre de façon équilibrée à la richesse de la matière.
    Nous avons choisi de le déguster seul…avant le cheese cake qui l’aurait probablement écrasé.

  • Petits repas entre bons vivants - Juin 2022

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de 3 fins becs avec au menu :
    - salade composée blé, thon, courgette et maïs au curry
    - brochettes de filet mignon au chorizo et macédoine de légumes maison
    - munster de la ferme-auberge du Strohberg
    - panna cotta, fraise, coco, basilic

    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça !

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    Les notes des premiers vins ont été rédigées après avoir regoûté les fonds de bouteilles le soir :

    Riesling Grand Cru Rangen-Clos Saint Théobald 2019 – Domaine Schoffit : robe jaune moyen, très lumineuse, nez très séduisant avec une palette suave et complexe (agrumes, pierre, fumé léger…), bouche consistante avec du gras et de la structure, équilibre bien droit avec une belle salinité, finale tendue et légèrement tannique  avec une belle persistance aromatique sur le pamplemousse.
    Un Rangen ouvert et accessible dans sa jeunesse qui confirme son niveau à chaque nouvelle dégustation…un apéritif de luxe !
    Luberon 2009 – Domaine Guillaume Gros : robe presque noire avec une frange grenat, nez assez évolué mais très avenant, notes de prune bien mûre et d’aromates sur un fond délicatement chocolaté, bouche puissante et concentrée avec des tanins soyeux, finale assez digeste avec un belle persistance sur le cacao amer.
    Un rouge sudiste tout en rondeur et en expressivité qui a bien tenu face aux arômes épicés de l’entrée.

    Les trois vins suivants n’ont pas survécu au déjeûner…donc notes plus courtes rédigées de mémoire :

    Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac 2013 – Domaine de Montcalmès : robe sombre, olfaction fraîche et raffinée, bouche longiligne, très élégante, tanins bien enrobés, finale digeste et délicatement épicée.
    Même si le style tout en finesse de Montcalmès a orienté les dégustateurs du jour vers le vignoble bourguignon, le vin a quand même réussi à tenir tête aux saveurs pimentées et épicées de la viande…à croire que le plat a réveillé le caractère sudiste de cette très belle bouteille.

    Alsace Altenberg de Bergheim 2011 – Domaine Deiss : robe jaune franc, très lumineuse, nez complexe et envoûtant avec des notes fruitées et terpéniques, bouche très lumineuse avec un jus riche et suave mais très tonique, finale sapide avec une très longue persistance sur les agrumes et la fraise des bois.
    Avec son aromatique vraiment exceptionnelle et sa présence en bouche d’une classe folle, cet Altenberg a mis tout le monde d’accord autour de la table : c’est un très grand vin qui commence à arriver au top de sa forme et qui a bien apprécié l’association avec un munster affiné à plus de 1000 mètres d’altitude sur les flancs du Petit Ballon…un vrai mariage d’amour entre un « paysan » et un « aristocrate ».

    Gewurztraminer S.G.N. 2001 – Domaine Mochel : robe jaune profond avec de reflets topaze, nez riche et complexe, notes de céréales grillées et d’agrumes confits sur un fond légèrement épicé, bouche bien liquoreuse mais assez facile à siroter grâce à une finale bien digeste

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    Après plus de 2 décennies de garde cette demi-bouteille d’or liquide a magnifiquement accompagné le dessert : voilà une SGN qui a trouvé son équilibre idéal et qui se boit avec une facilité déconcertante…quel régal !

  • Petits repas entre bons vivants - Décembre 2021

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !


    Un déjeuner en compagnie de 3 fins becs avec au menu :
    - salade de mâche à la feta et aux foies de volaille confits
    - mignon de porc au curry et purée de patates douces et carottes
    - bredele de Noël

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    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça :

    Riesling Grand Cru Altenberg de Bergbieten 2012 – Domaine Mochel : robe jaune profond, nez ouvert et séduisant sur l’orange mûre et les épice de Noël, bouche volumineuse avec un jus consistant et un joli gras structuré par une acidité large et mûre, finale très sapide avec de beaux amers minéraux et une longue persistance sur les agrumes (pamplemousse, orange).
    Un Altenberg de Bergbieten entré dans la force de l’âge mûr ne déçoit jamais…surtout s’il est vinifié par un vigneron comme Guillaume Mochel. MIAM !

    Riesling Clos Windsbuhl 2008 – Domaine Zind-Humbrecht : robe vieil or avec une belle brillance, nez assez évolué sur le foin, la noisette et les épices, bouche généreuse avec une chair dodue et une salinité bien marquée, finale qui manque un peu de tonus mais d’une longueur appréciable.
    Même si les notes légèrement oxydatives se sont atténuées après aération (c’est curieux…), ce riesling né sur l’un des très grands terroirs alsaciens nous a un peu étonnés – voire déçus – par son côté un peu fatigué.
    Bien évidemment, ça reste un bon vin mais il n’est pas au niveau attendu.


    D.O.C. Monferrato Rosso Pin 2016 – Domaine La Spinetta (Piémont) : robe sombre, olfaction discrète sur les petits fruits rouges frais et les épices, bouche ample et charnue, tannins serrés mais d’une grande finesse, finale droite et assez austère avec de belles rémanences épicées.
    J’ai toujours du mal à apprécier les rouges italiens mais parfois je rencontre un vin qui me parle comme cet assemblage de barbera et de nebiollo très bien balancé et qui a parfaitement accompagné le plat principal.

    Gewurztraminer Fronholz-S.G.N. 2005 – Domaine Ostertag : robe jaune franc, très lumineuse, nez complexe et envoûtant avec des notes de miel, d’abricot confit et de rose fraîche sur un fond très légèrement épicé, bouche liquoreuse avec un jus épais et concentré, un développement aromatique d’une grande complexité, une finale étirée et parfaitement digeste.
    Avec sa complexité aromatique exceptionnelle, sa liqueur bien concentrée et sa finale pleine d’énergie et de fraîcheur, cette S.G.N. d’une jeunesse tout à fait étonnante nous a offert un magnifique récital gustatif.

    P.S. : si vous voulez lire d'autres cpommentaires sur ces bouteilles allez voir sur la page FB de l'Oenothèque Alsace.

  • Petits repas entre bons vivants - Septembre 2021

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de 3 fins becs avec au menu :
    - velouté de butternut à la châtaigne et aux graines de courge
    - joues de porc confites au cidre et aux épices
    - panna cotta à la noix de coco et aux fruits d’automne

    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça :

    Edelzwicker 2017 – Domaine Haegi : expression aromatique très discrète, souple, léger et assez gourmand en bouche, finale courte avec une petite pointe alcooleuse…un edel « honnête et marchand » dont la qualité principale est de ne pas avoir de défaut.
    VDP des Allobroges Terroir du Léman-Un P’tit Coin de Paradis 2018 – Domaine Les Vignes du Paradis : nez délicat sur le miel et les fleurs des prés sur un fond crayeux, bouche ample avec un jus consistant et un équilibre très droit, salinité intense et léger grip tannique en finale…un chasselas assez déroutant né sur les rives du lac Léman.
    Chassagne Montrachet 1° Cru En Remilly 2011 – Domaine Buisson-Charles : un boisé un peu marqué à l’ouverture, notes de fruits blance et de fenouil sur un fond légèrement fumé par la suite, bouche svelte assez élégante avec un centre un peu creusé, équilibre bien droit, finale un peu austère marquée par une salinité intense avec un sillage iodé et végétal…un bon chardonnay beaunois qui reste néanmoins en deçà la qualité habituelle des vins du domaine Buisson-Charles.
    Kaiserstuhl Spätburgunder 2017 – Domaine Salwey : une bouteille victime d’un bouchage défectueux et c’est bien dommage car j’ai toujours bien goûté cette cuvée de pinot noir produit sur les sols volcaniques du Kaiserstuhl par l’un des domaines phares de cette appellation
    Pinot Noir Marianne 2018 – Domaine Albert Hertz : nez ouvert, notes de fruits rouges bien mûrs sur un fond fumé/épicé assez présent, bouche dense, texture onctueuse, charpente solide, finale fraîche et appétante…un pinot noir alsacien qui séduit par sa gourmandise mais dont la puissance laisse présager un très beau potentiel de garde.
    Gewurztraminer Ostenberg SGN 2007 – Domaine Loew : nez ouvert, riche et complexe avec de belles notes florale et épicées, jus très concentré en bouche avec une expression aromatique qui gagne en intensité, texture assez épaisse, finale persistante et d’une très belle buvabilité…après une garde conséquente la droiture inhérente à ce terroir calcaire contrebalance avec bonheur la richesse de cette liqueur (plus de 100g de SR) pour laisser une très belle impression d’harmonie.

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  • Petits repas entre bons vivants - Août 2021

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    J’ai organisé cette soirée pour présenter quelques souvenirs de vacances à une joyeuse tablée d’amateurs du bien manger et du bien boire…quelques gourmandises pour réveiller les papilles et accompagner les premières bouteilles, une daube de bœuf à la provençale pour répondre à quelques vins plus solides et une tarte aux abricots pour finir…on profite en attendant un été qui ne vient toujours pas.

    Des vins des vacances mais pas que…

    Riesling Grand Cru Pfingstberg 2016 – Domaine François Schmitt : nez frais sur le citron et le fenugrec, bouche ample et consistante, équilibre sec, salinité intense, finale un peu austère, sillage sur le pomelo et la craie...un riesling droit comme un « i » qui a encore de belles ressources pour évoluer positivement en cave.

    Pouilly Fuissé Sur la Roche 2019 – Domaine Jacques Saumaize : nez délicat et très élégant, notes lactées, florales et crayeuses sur un fond boisé noble, bouche ample, acidité assez saillante, finale suave et délicatement épicée avec un léger grain tannique…un très grand Pouilly-Fuissé débouché un peu trop jeune (en fait je n’ai pas pris la bonne bouteille dans ma cave) mais qui s’est déjà fort bien goûté mais qui sera probablement bien meilleur dans 2 ou 3 ans.

    Côtes du Rhône Terre de Lune 2019 – Domaine La Reméjeanne : nez agréable avec une palette marquée par le côté un peu « sauvage » de la syrah, notes de baies noires et de poivre, bouche bien plus sociable avec un jus fruité onctueux et une belle finale minérale et épicée…un cadeau de l’ami Cyril qui m »a donné une furieuse envie d’aller refaire une petite virée du côté de Sabran

    Costières de Nîmes Bien Luné 2016 – Domaine Terre des Chardons : nez ouvert et gorgé de fruit, bouche juteuse et très gourmande, finale d’une redoutable gouleyance…un rouge sudiste qui a mis tout le monde d’accord, c’est super bon !

    VDP de Vaucluse Domaine des Tours 2017 – E. Reynaud : nez expressif et très charmeur sur les fruits rouges bien mûrs, présence en bouche absolument impeccable d’élégance et de buvabilité, finale aérienne et profondément fruitée…bon, on ne va pas tergiverser, c’est le vin qui a largement dominé les débats ce soir mais ce n’est pas pour autant que je cautionne la folie qui sévit actuellement à propos des vins de ce vigneron.
    Je vomis ces spéculateurs détestables qui s’enrichissent sans rien faire en faisant grimper le prix de ces bouteilles sur le net et j’en profite pour rappeler à tous ces gogos prêts à se ruiner pour avoir une étiquette signée Emmanuel Reynaud dans leur cave que cette superbe bouteille vaut 10 euros au domaine !

    Châteauneuf du Pape 2009 – Domaine du Vieux Lazaret : nez profond et un peu austère (surtout après la bouteille précédente), bouche charnue, bien concentrée et structurée par une maille tannique encore bien vive, finale posée avec une longue persistance épicée…voilà un Châteauneuf encore plein d’énergie mais qui s’exprime de façon un peu trop « sérieuse » à mon goût

    Châteauneuf du Pape blanc 1995 – Domaine La Millière : nez discret sur le miel, la pêche et les épices douces, jus équilibré et assez gourmand en bouche, finale mentholée avec une amertume marquée et persistante…une « antiquité » dénichée par l’ami Jean-Claude dans sa cave et qui au bout du compte a réalisé une prestation tout à fait respectable ce soir.

    Coteaux du Layon-Saint Aubin Clos des Bois 1993 – Jo Pithon : robe topaze foncé, nez riche et complexe, notes de caramel au beurre, de cire d’abeille et d’épices douces, jus épais avec une forte sucrosité équilibrée par une acidité d’une puissance redoutable, finale bien digeste avec un long sillage aromatique sur le pain d’épices…voilà une autre antiquité – piquée dans la réserve du fiston, d’ailleurs – qui s’est très bien tenue face à une tarte aux abricots et aux spéculos.

    Img 4770Les bouteilles de la soirée…

    Img 4766…et le petit dernier qui a droit à une photo tout seul…privilège de l’âge !

  • Petits repas entre bons vivants - Décembre 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Un déjeuner en compagnie de 2 fins becs durant une pause de midi « volée » en période de confinement avec au menu :
    - velouté de potimarron au curry et aux crevettes
    - blanquette de veau à l’ancienne
    - tarte aux pommes

    Et 3 bouteilles pour accompagner tout ça :

    Côtes du Jura 2014 – Domaine Macle : un chardonnay ouillé, profond et bien tendu marqué par une petite déviance liégeuse qui nous a un peu gâché notre plaisir…dommage car le jus était de toute beauté !
    Morey Saint Denis 1° Cru Les Faconnières 2011 – Domaine Marchand Frères : un premier cru bourguignon tout en élégance et en finesse sur un millésime où j’ai connu bien des déceptions dans cette région...bravo à Denis Marchand qui a réussi à produire quelques beaux vins en 2011 aussi bien sur Morey que sur Gevrey !
    Riesling Sélection de Grains Nobles 2000 – Domaine Hugel : une robe évoquant un vieux cognac, une aromatique puissante sur le raisin de Corinthe et les épices, une bouche d’une richesse incroyable avec une acidité encore très vive…un vin d’une grande jeunesse parti pour affronter vaillamment quelques décennies de plus.

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  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Encore une soirée pour faire découvrir quelques de vacances à une joyeuse tablée composée de quelques membres AOC et de Claude et Sandrine Weinzorn qui on quitté leurs vignes de Niedermorschwihr pour partager ces instants de convivialité avec nous.

    Au menu quelques gourmandises pour réveiller les papilles, des pâtés de viande à la sauce tomate et une tarte aux quetsches…c’est l’été, on profite !

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    Un smoothie concombre/basilic, un ceviche de daurade à la pèche et une salade de lentilles aux lardons pour commencer…

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    …et des pâtés de viande aux légumes (qui attendent de passer au four) comme plat de résistance.

    Des vins des vacances mais pas que…

    Crémant Extra Brut-Nature 2018 – Domaine Gross : une bulle toute en finesse, un jus suave et des amers salivants.
    Vin des Allobroges Un p’tit coin de Paradis 2018 – Les Vignes de Paradis : un chasselas sur Crépy avec une palette florale raffinée et une structure ciselée.
    Roussette de Savoie Altesse 2018 – Domaine Giachino : une cuvée d’altesse florale et délicatement miellée mais avec une finale bien tendue.
    Puligny Montrachet 1°Cru Les Champs Canet 2008 – Domaine Carillon : un vin très décevant le soir même, fatigué et assez plat…et méconnaissable le lendemain avec une vivacité retrouvée et une grande complexité aromatique. Bizarre !
    Riesling Grand Cru Sommerberg 2014 – Domaine de l’Oriel : un riesling de granit en grande forme dans un millésime assez compliqué : un fruité d’une grande pureté sur les agrumes et les épiceset une belle présence minérale…c’est très bon !

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    Pinot Noir Hommage à Gérard 2016 – Domaine de l’Oriel : on commence la série de rouges avec un superbe pinot noir de 2016, un millésime où j’ai déjà trouvé pas mal de belles quilles dans cette appellation en Alsace.
    Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux-Jocundaz 2018 – Château Simian : un rouge sudiste tout en douceur et en onctuosité…une vraie caresse !
    Ventoux Souvage 2019 – Domaine de la Combe au Mas : une cuvée réalisée à partir d’une vigne laissée à l’abandon depuis 35 ans, travaillée sans intrants et élevée en amphores…c’est « nature », c’est « sauvage » mais c’est surtout très bon !
    Clos de Vougeot 1993 – Domaine Mortet : après une première dégustation pas très convaincante il ya quelques années, ce Grand Cru vinifié par Denis Mortet est aujourd’hui à maturité…un vin sublime qui a fait l’unanimité ce soir.

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    Pinot Gris Grand Cru Sommerberg-Les Terrasses 2015 – Domaine de l’Oriel : un pinot gris opulent et salin né sur les terrasses du 4° amphithéâtre du Sommerberg…du soleil en bouteille !
    Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2017 – Domaine Emile Beyer : un gewurztraminer tout en délicatesse et en élégance...bu probablement un peu jeune mais pourquoi attendre quannd c’est bon comme ça !
    Bière Vivante Fond de Culotte 2019 – Brasserie des Voirons : l’amertume de la gentiane légèrement adoucie par le cassis, un mélange idéal pour digérer mais qui n’a pas du tout été apprécié ce soir. Fin de concert sur une fausse note…dommage !

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  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    J’ai organisé cette soirée pour présenter quelques souvenirs de vacances à une joyeuse tablée d’amateurs du bien manger et du bien boire…quelques gourmandises pour réveiller les papilles, des brochettes et des saucisses au barbecue, un petit plateau de fromages et une jolie série de bouteilles…c’est l’été, on profite !

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    Un smoothie concombre/basilic et un ceviche de daurade à la pèche pour réveiller les papilles…

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    … un peu de « viande » pour le BBQ…

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    ...et un petit plateau de fromages…au cas où !

    Des vins des vacances mais pas que…

    Chignin Galante 2015 – Domaine Girard-Madoux : un vin de jacquère, vif et ciselé conçu par un jeune vigneron que j’ai rencontré en 2018.
    Roussette de Savoie Frangy-Les Barriques 2017 – Domaine Lupin : une altesse toute en finesse et en délicatesse qui confirme les bonnes impressions ressenties lors de mon passage au domaine cet été.
    Chablis Vieilles Vignes 2018 – Domaine N. et G. Fèvre : un chablis très « académique » qui s’est accordé parfaitement avec le ceviche.
    Viré Clessé La Verchère 2016 – Bret Brothers : un chardonnay citronné, crayeux et discrètement épicé avec une texture plus charnue.

    Saint Chinian Classic 2018 – La Madura : un rouge sudiste discret et raffiné avec un équilibre précis et digeste.
    VDF Karmenère 2018 – Domaine de l’Arjolle : un vin réalisé à partir de carmenère (un cépage d’origine bordelaise, très répandu dans les vignobles du Chili) avec une aromatique intense et originale et un jus très consistant.
    Gigondas Terre des Ainés 2007 – Domaine Montirius : un gigondas arrivé à maturité qui s’exprime avec une très grande finesse…il a emmené certains dégustateurs du côté de la Bourgogne, c’est dire !
    Nuits Saint Georges 1°Cru Les Pruliers 2000 – Domaine Duband : là on est bien en Bourgogne…et dans ce qu’elle peut produire de grand !
    Un vin fin et racé…et d’une fraîcheur étonnante après deux décennies de garde.

    Alsace Huebuhl 2008 – Domaine Deiss : une complantation de pinots et de muscat qui nous a régalés par sa complexité aromatique et son jus riche et sapide.

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    Les bouteilles de la soirée.

  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Depuis quelques années mon périple sudiste me conduit à passer quelques jours du côté de Béziers pour aller faire quelques escapades vineuses avec mon ami Dany qui a pris l’habitude de profiter de l’occasion d’organiser une soirée gourmande en compagnie de quelques amateurs éclairés et de quelques vignerons locaux.

    Ambiance chaleureuse, cuisine généreuses et goûteuse…et bien sûr une belle série de quilles pour arroser tout ça.

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    La table est mise…

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    Dany à la plancha pour préparer les aubergines et le poulpe

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    Les tentacules de poulpe prêts à être servis…

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    …et les épaules de mouflon qui sortent du four.

    Les blancs alsaciens :

    Riesling Schiefferberg-Oberhagel 2016 – Domaine Bohn : un riesling de schiste, droit et profondément minéral.
    Riesling Grand Cru Rangen-Clos Saint Théobald 2016 – Domaine Schoffit : un Rangen puissant et expressif…le coup de cœur de la série !
    Alsace Gold R 2019 – Domaine Gross : une macération de 3 cépages sur le Grand Cru Goldert, une cuvée surprenante avec une expression aromatique complexe et une salinité intense en bouche.
    Riesling Grand Cru Schlossberg-Cuvée Sainte Catherine 2012 – Domaine Weinbach : un riesling de granit, ouvert et séduisant avec une silhouette très élégante en bouche.

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    Terroir de schiste, terroir volcanique, terroir calcaire et terroir granitique…4 bouteilles pour donner un aperçu de la diversité alsacienne


    Les pinots noirs :

    Pinot noir Hélios 2016 – Domaine de l’Agapé : un fruité pur et frais, une bouche longiligne et sapide…un pinot noir qui a fait une forte impression autour de la table.
    Pinot noir Les Rocailles 2015 – Domaine P. Ginglinger : un peu fermé (et réduit) à l’ouverture, cette cuvée – l’une de mes préférées en Alsace sur ce cépage – a évolué très favorablement dans le verre pour montrer cette plénitude et cette gourmandise qui la rendent pratiquement irrésistible.
    Latricières-Chambertin 2009 – Domaine Rossignol-Trapet : une expression aboutie et une classe folle pour cette quintessence de pinot noir bourguignon…un Grand Cru qui assume pleinement son statut.
    Volnay 1°Cru Les Champans 2009 – Domaine J. Voillot : un Volnay concentré et tramé par une structure acide/tannique puissante…le style de J.P. Charlot dans toute sa splendeur.

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    Duel amical entre Alsace et Bourgogne…avec une très belle impression laissée par les rouges alsaciens qui n’ont pas démérité face aux grosses cylindrées bourguignonnes.

    Les rouges du Roussillon :

    IGP Côtes Catalanes Espurna 2011 – Domaine Danjou-Banessy : une cuvée 100% cinsault servie à l’aveugle et qui n’a pas manqué de dérouter les dégustateurs du jour, c’est puissant, profond, un poil austère…et somme toute assez loin de l’image qu’on se fait des vins issus de ce cépage.
    Côtes du Roussillon Villages Muntada 2016 – Domaine Gauby : une autre grosse référence du Roussillon servie à l’aveugle mais qui s’est goûtée assez difficilement ce soir…débouché bien trop jeune par notre ami Dany, ce grand vin aurait du bénéficier d’un long passage en carafe avant d’être servi. Dommage.

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    Les deux bouteilles du Roussillon pour mettre un point final à une très belle série de rouges.

    Les douceurs : là les souvenirs sont vraiment trop flous pour pouvoir être formulés…j’aurai du cracher un peu ce soir !

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    Une triplette internationale pour accompagner le dessert...

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    ...et une joyeuse tablée pour une bien belle soirée…merci à Carole et à Dany.

  • Petits repas entre bons vivants - Mars 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    La dernière rencontre conviviale et gourmande avant le confinement aura été ce dîner chez l’ami Guy en compagnie de quelques membres AOC.

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    La table est mise…

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    …avec un code couleur pour repérer les verres de la personne âgée du groupe (ne me demandez pas qui c’est…) afin de l’aider à ne pas confondre droite et gauche


    Apéritif :

    Crémant d’Alsace Prestige – Domaine Muré : un crémant classique mais d’une qualité toujours irréprochable…tonique, gourmand et appétant.


    Entrée : foie gras d’oie maison

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    Sauternes Château de Fargues 1981 : une robe topaze, un nez rôti et miellé, une bouche ample et concentrée
    Sauternes Château d’Yquem 1981 : une robe plus claire et bien lumineuse, palette très complexe, notes exotiques et épicées, bouche dense et profonde avec un équilibre frais et tonique.

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    Les deux bouteilles signées Lur Saluces portent bien leur titre de grand liquoreux avec un Fargues généreux et complexe et un Yquem impressionnant de jeunesse et d’énergie mais si Fargues a vraiment gagné au contact du foie gras, le mythique Yquem a fait l’unanimité autour de sa classe inégalable. MIAM !


    Plat : bœuf bourguignon

    Pinot Noir Rittersberg-Grande Réserve 2013 – Domaine J.P. Schmitt : nez fruité assez discret, vif et juteux en bouche, finale droite et un peu austère.
    Chambolle Musigny 1° Cru Les Sentiers-Vieilles Vignes 2012 – Domaine Sigaut : nez floral et finement poivré, bouche svelte et élégante, tanins fondants, finale longue et sapide
    Charmes Chambertin 2001– Domaine Magnien : nez ouvert et complexe, fruits noirs, réglisse, violette, matière concentrée qui enrobe voluptueusement une structure bien solide, toucher soyeux, finale très longue.

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    Si le Rittersberg 2013 de Jean-Paul Schmitt a un peu déçu – un peu trop dur à l’heure actuelle…à regoûter dans 2 ou 3 ans – le Chambolle 2012 signé Sigaut a parfaitement joué sa partition sur l’élégance et la classe alors que le Grand Cru 2001 de Magnien a affirmé son statut en développant une matière puissante, tenue par une trame acide tannique raffinée.
    Voilà une triplette dégustée à l’aveugle (vins en carafe) qui nous a offert un joli récital en pinot noir majeur. Merci Guy !

  • Petits repas entre bons vivants - Février 2020

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    Apéritif : petites verrines à la butternut, aux lentilles et aux pois chiches

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    Riesling Grand Cru Sommerberg-Cuvée Z 2017 – Domaine de l’Oriel : un vin que j’ai déjà dégusté et commenté à plusieurs reprises ces derniers temps (ICI ou LA) mais qui se montre toujours aussi convainquant…c’est très bon !
    Bienvenues-Bâtard-Montrachet 2001 – Domaine Carillon : nez racé avec de belles nuances minérales et grillées, bouche ample et puissante, jus dense structuré par une acidité large et percutante, finale tendue avec un sillage minéral et vanillé d’une longueur majuscule.
    Les deux vins qui ouvrent le bal nous emmènent directement vers l’excellence avec un riesling Grand Cru qui a une fois de plus montré toute sa classe et un Bienvenues-Bâtard-Montrachet qui nous a mis sur le derrière par sa puissance et sa profondeur...et qui a encore gagné en complexité et en harmonie après quelques heures d’ouverture. (CLIC)
    Comme on pouvait s’y attendre ces deux belles cuvées n’ont eu aucune difficulté à s’accorder avec les différentes préparations apéritves…même si elles auraient probablement mérité un plat plus raffiné comme un homard en nage d’épices pour le riesling ou une poularde demi-deuil pour le Grand Cru bourguignon.


    Entrée : pâté en croûte maison au foie gras et au magret

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    Terrasses du Larzac Les Vignes Oubliées 2017 – Domaine Granier : un nez riche et mûr sur les fruits noirs, les épices et la craie, une bouche dense et profonde avec des tanins assez souple et une finale sapide marquée par de belles nuances minérales.
    Réalisé à partir de cépages sudistes (grenache et syrah dominants) plantés dans ce vignoble qui bénéficie de l’influence montagnarde du Larzac, ce vin encore un peu jeune a révélé un très beau potentiel et un vrai caractère gastronomique.
    Face à une préparation culinaire aux saveurs très « alsaciennes », cette bouteille languedocienne apportée par Maxime (le caviste de la Vinoterie) a réalisé un accord assez inattendu mais parfaitement réussi.


    Plat : marmite de joues de porc au cidre et aux épices

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    Ribera del Duero Unico Cosecha 1981 – Domaine Vega Sicilia : nez d’une très grande complexité, notes de fruits rouges et noirs et de cacao sur un fond végétal noble, bouche vineuse et tonique, équilibre superbe, finale sapide et d’une longueur impressionnante.
    Côte Rôtie Promesse 2014 – Domaine Pichon : nez ouvert et séduisant, notes de baies de cassis et de violette sur un fon empyreumatique assez marqué, bouche puissante avec une structure très élégante et une finale bien tonique.
    La cuvée mythique du vignoble espagnol est une vraie pépite vinique qui va boucler sa quatrième décennie sans donner de signe de fatigue. Cette bouteille que l’ami Thierry a prélevé dans sa réserve personnelle, nous a fait vivre un superbe instant de gourmandise et d’émotion tout en créant une belle harmonie gustative avec ce plat aux arômes doux et épicés. MIAM !
    A côté de cette très grosse cylindrée, le Côte Rôtie de Christophe Pichon – encore bien jeune et plein de fougue – a « défié » le plat sur un registre plu viril mais au bout du compte l’équilibre des saveurs s’est avéré tout à fait agréable. RE-MIAM !

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  • Petits repas entre bons vivants - Décembre 2019

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !


    Apéritif : crème de buttenut à l’huile de noix et rillettes de thon au curcuma

    Pfalz Riesling Grosse Lage Forster Jesuitengarten-Spätlese 2013 – Von Bassermannn-Jordan : nez riche et complexe, notes de fruits jaunes bien mûrs (abricot, mirabelle) et d’ananas frais, bouche généreuse avec un centre bien moelleux, développement aromatique intense, acidité large et assez envahissante qui rafraîchit progressivement la finale qui se prolonge avec de beaux arômes fruités et épicés.
    Wachau Riesling Ried Loibenberg-Federspiel 2013 – Knoll : nez qui laisse deviner une petite déviance liégeuse – largement confirmée après quelques heures d’ouverture – matière longiligne, structure très élégante, équilibre sec, finale qui révèle de belles nuances minérales…mais toujours un peu de liège !

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    Le défaut de bouchon qui brouille l’expression du riesling de Knoll est d’autant plus regrettable que la matière était vraiment belle avec un équilibre droit et minéral très classe alors que le riesling du Palatinat s’est livré avec une spontanéité gourmande tout à fait réjouissante même si la fin de bouche nous rappelait le millésime et ses acidités souvent redoutables.
    Avec l’élimination du riesling autrichien il n’y a pas eu de match en ce qui concerne les accords mais le riesling du « Jesuitengarten » a fait le job sans faillir : après un accord évident sur la douceur et l’onctuosité avec le velouté au butternut, le vin a démontré son caractère en tenant très bien sa place à côté saveurs plus intenses de la préparation au thon…décidément ces petites friandises allemandes ont vraiment de la ressource !


    Entrée : noix de saint jacques et velouté petits pois-menthe

    Chablis Grand Cru Vaudésir 2012 – Domaine Buisson-Charles : nez intense et charmeur, notes de chair de fruits blancs bien mûrs, de miel millefleurs sur un fond crayeux, bouche juteuse avec une acidité large et mûre, finale assez généreuse où on devine de belles nuances salines et iodées
    Puligny-Montrachet 1° Cru Les Combettes 2012 – Domaine F. Carillon : nez discret, palette balsamique (résine, zeste) et minérale (pierre chaude), notes florales délicates à l’aération, bouche concentrée avec un équilibre tonique, finale sapide avec de beaux amers et un retour minéral persistant.

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    A côté d’un Puligny Combettes qui s’exprime avec un classicisme d’école – droit, profond et minéral – le Vaudésir qui a été élevé dans une cave murisaltienne bien connue, nous fera patienter jusqu’à la finale pour dévoiler la salinité caractéristique de son terroir.
    Si en dégustation pure, c’est certainement le Puligny qui a fait la plus belle impression, face au plat qui alliait des saveurs végétales et légèrement mentholées avec des effluves marins pas trop marqués, j’ai trouvé que le Chablis était bien plus à sa place. Comme souvent, au contact des saint jacques, le chardonnay beaunois a fait apparaître ces saveurs iodées que je n’aime pas beaucoup…je pense qu’un poisson de rivière ou une volaille à la crème l’auraient bien mieux accompagné.


    Plat : foie gras d’oie de la maison Hirsch de La Wantzenau

    Château d’Yquem 1988 : nez ouvert et d’un raffinement extrême, palette évolutive et très complexe, citron confit, mandarine, vanille, cannelle…sur un fond délicatement balsamique (résine, cèdre), attaque bien franche, liqueur suave et concentrée, soutenue par une acidité bien en place, finale parfaitement digeste avec une persistance aromatique d’une longueur magistrale, retour des notes d’agrumes confits, d’épices, de caramel, de raisin de Corinthe…

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    La « star » de ce déjeuner s’est vraiment montrée à la hauteur de nos attentes : mon premier Yquem a été un 86, grandissime bouteille et souvenir impérissable qui date de l’époque de mes premiers pas dans le monde des grands vins, et depuis j’ai dégusté 5 ou 6 autres millésimes (de mémoire : 1985, 1987, 1991, 1999, 2001, 2015…et j’en oublie peut-être) sans pour autant retrouver l’intensité de cette première émotion.
    Il a fallu attendre cette rencontre avec un 88 dans la force de l’âge en compagnie de quelques fins dégustateurs pour revivre ces instants magiques.
    En ce qui concerne l’accord, j’ai choisi d’organiser un  mariage classique mais inratable avec foie gras d’oie de la maison Hirsch…comme au début des années 90 pour l’Yquem 86. MIAMMMMM !!!


    Plat : bœuf mijoté à la provençale – purée maison

    Clos de Vougeot Musigni 2014 – Domaine Gros frère et sœur : nez racé et complexe, notes de petits fruits rouges, de rose fanée, de bois de réglisse sur un fond très légèrement fumé/torréfié, bouche longiligne mais avec une chair bien consistante, acidité centrée et trame tannique caressante, finale longue, digeste et appétante.
    VDP de l’Hérault Domaine de la Grange des Pères 2011 : nez complexe, fruits noirs confits, prune bien mûre, herbes de garrigue et une petite pointe alcooleuse, bouche assez puissante mais équilibre élégant et digeste, finale bien fraîche avec une belle persistance fruitée et réglissée.

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    Malgré sa jeunesse et un millésime réputé difficile, le Clos de Vougeot m’a étonné et séduit – comme toute notre tablée d’ailleurs – par cette finesse et cette classe incomparables qui caractérisent les grands crus de Bourgogne bien nés et bien travaillés.
    A côté de ce modèle d’élégance, le vin de la Grande des Pères a relevé le défi en assumant pleinement son origine sudiste mais sans tomber dans la caricature d’une expression trop exubérante et d’une richesse excessive.
    Face au plat, aux saveurs méridionales la Grange a joué en terrain conquis pour réaliser un accord régional évident…efficace mais un peu convenu.
    Malgré l’impression de finesse qu’il dégageait lors de la dégustation préliminaire, le Clos de Vougeot a montré qu’il avait de vraies ressources gastronomiques en s’accordant parfaitement avec les saveurs du plat tout en réussissant à garder la main en finale…très grand vin !

  • Petits repas entre bons vivants - Septembre 2019

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles.

    Apéritif :

    Pouilly Vinzelles Les Quarts 2009 – La Soufrandière à Vinzelles : nez mûr et complexe, notes de fruits blancs et de poudre de craie sur un fond boisé/vanillé bien intégré, matière ample avec un gras très qualitatif, équilibre gourmand mais finale longue et sapide relevée par de beaux amers minéraux et rafraîchie par un sillage délicatement mentholé.
    Ce vin né il y a près de 10 ans sur ce climat hautement qualitatif de Vinzelles, se montre aujourd’hui dans la plénitude de l’âge mûr : harmonie parfaite entre une matière assez généreuse, une structure minérale solide et un élevage très bien intégré…tout ce qu’il faut pour flatter et stimuler nos papilles.


    Entrée : fondue de légumes aux crevettes et au curry

    Riesling Saint Jacques 2016 – Domaine Emile Beyer à Eguisheim : nez intense qui délivre des nuances minérales très prégnantes (pierre chaude, terpènes) et de fines notes de zestes d’agrumes, bouche juteuse et débordante d’énergie, équilibre très droit, finale vive marquée par une profonde salinité.
    Avec ses arômes minéraux et balsamiques déjà très bien définis, sa structure longiforme et sa salinité marquée, ce superbe riesling s’est accordé avec bonheur et facilité avec ce plats aux saveurs douces et légèrement épicées qui ont fait ressortir encore un peu plus son empreinte minérale. MIAM !


    Plat : rôti de porc aux olives et au safran

    Châteauneuf du Pape Tradition 2005 – Domaine Font De Michelle à Bedarrides : nez sombre et mystérieux, notes de cacao amer, poivre noir et réglisse, matière concentrée structure ferme, finale sapide avec une longue rémanence épicée.
    Avec son profil étonnamment austère – limite monacal – ce châteauneuf 2005 a un peu dérouté les convives qui attendaient plus de générosité et de chaleur sur un vin de cette appellation.
    Même si la relation entre le vin et ce plat aux saveurs méridionales s’est établie davantage sur le contraste que sur la complicité, l’accord gastronomique a été intéressant même s’il manquait un peu de gourmandise à mon goût…un Rasteau d’Elodie Balme ou un Cairanne de Marcel Richaud aurait probablement mieux fonctionné.

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  • Petits repas entre bons vivants - Août 2019

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    Apéritif :

    Savoie Autrement Blanc 2017 – F. et M. Curtet à Motz : nez pur et discret, palette sur les fruits blancs frais (pomme granny) et le citron évoluant vers des notes d’herbes de montagne qui rappellent la Chartreuse, bouche droite, structure étirée, belle salinité en finale.
    Ce vin blanc de la Chautagne peut surprendre des palais non-initiés par sa tension et sa force minérale.
    Personnellement j’ai beaucoup aimé cet assemblage de jacquère et d’altesse – surtout lorsque je l’ai regoûté quelques heures plus tard – mais pour l’heure je pense que cette bouteille sera mieux apprécié lors d’un repas…j’aurai peut-être du la proposer avec l’entrée.

    Entrée : la courgette en 3 versions

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    Crozes Hermitage Elixir 2018 – C. Betton à La Roche de Glun : nez ouvert et charmeur, notes de pêche jaune et d’abricot sur un fond légèrement brioché, bouche suave, toucher assez gras, finale sapide avec un sillage aromatique bien frais sur le citron et le basilic.
    Avec sa finesse et sa suavité, ce superbe blanc rhodanien aurait pu être apprécié juste pour lui-même (à l’apéritif) mais il a également fait une belle impression face aux arômes « sudistes » des préparations à la courgette.

    Plat : le sauté de veau au porto et aux olives

    Châteauneuf du Pape David et Goliath 2011 – Dom. de Fontavin à Courthezon : nez puissant sur les fruits rouges bien mûrs et les épices orientales complété par de fines nuances de cèdre et d’encens, bouche très puissante avec un jus plein et dense mais très belle buvabilité.
    Après quelques années en cave, le boisé assez présent dans les jeunes années de cette cuvée s’est totalement intégré et nous nous sommes régalés avec ce Châteauneuf qui a atteint son équilibre idéal et qui a accompagné à merveille ce plat aux saveurs douces et complexes. MIAM !

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  • Petits repas entre bons vivants - Août 2019

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    Petite soirée improvisée après mon séjour estival dans les Alpes : quelques  fromages, une tarte aux abricots et beaucoup de vins.

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    Margeriaz fruité, tomme des Bauges, reblochon au lait cru et 2 intrus de Chavignol.

    Pas de notes et peu de restes pour regoûter mais juste quelques impressions :

    Moselle Septentrion 2016 du château de Vaux, une belle consistance et une belle fraîcheur, Savoie Monfarina 2018 du domaine Giachino, des arômes floraux et un équilibre très tonique, Savoie Chignin Bergeron 2017 du domaine Girard-Madoux, plus suave, plus gras et avec une jolie complexité aromatique, Arbois La Mailloche 2004 de Tissot, superbe de jeunesse et d’énergie la cartouche de la soirée fournie par l’ami Stéphane !

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    L’assemblage mosellan (müller-thurgau + pinot gris + auxerrois) placé à l’apéritif a parfaitement réveillé nos papilles et les 3 autres blancs ont joué en terrain conquis face aux fromages montagnards : accords évidents et attendus entre le margeriaz et le chardonnay jurassien, la tomme et Monfarina (Jacquère + mondeuse blanche + verdesse) et le reblochon et le chignin bergeron.

    Savoie Autrement Rouge 2017 du domaine Curtet, un assemblage de gamay, pinot noir et mondeuse avec du fruit et une texture bien « montagnarde », VDF Ma Douce 2018 du domaine Giachino, une cuvée d’assemblage charnue et gourmande (mondeuse + douce + persan), VDF 2017 de Franck Balthazar, un rouge charmeur et gouleyant vinifié par un vigneron très prometteur de Cornas (une bouteille fournie par Maxime de la « Vinoterie », Crozes-Hermitage Espiègle 2018 du domaine Betton, un crozes toujours aussi charmeur.

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    Le rouge des Curtet solidement charpenté a très bien « matché » avec la tomme des Bauges, un fromage généreux et gras qui avait besoin de la structure vive et granuleuse du vin pour crée un bel équilibre gustatif.
    Ma Douce des frères Giachino se buvait bien tout seul mais m’a semblé un peu trop doux et suave pour résister aux fromages.
    Les deux bouteilles nord-rhodaniennes ont été dégustées juste pour le plaisir…c’est bien aussi non !

    Pacherenc du Vic Bihl 2017 du domaine Capmartin, une friandise pleine d’arômes de fruits jaunes et d’épices mais très digeste en bouche, Champagne Héritage du domaine Haton, une bulle qui manque un peu de nervosité et avec un profil légèrement oxydatif.

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    La bouteille de Pacherenc – également sortie de la cave de La Vinoterie – a fait merveille avec la tarte aux abricots réalisée par Agnès mais la bulle champenoise qui était censée nous réveiller s’est montrés assez fatiguée…le signe pour nous dire qu’il est peut-être temps d’aller se coucher !

     

     

  • Petits repas entre bons vivants - Avril 2019

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    Apéritif :

    Pouilly Vinzelles Les Quarts 2015 – La Soufrandière à Vinzelles : nez pur et charmeur, fruits blancs frais, pierre chaude et poudre de craie, petite touche bois/résine en fond, bouche ample avec un beau gras, équilibre très sec, finale longue et vive, sillage complexe avec un fruité net complété par de belles notes d’herbes aromatiques.
    Défendu depuis de longues années par les frères Bret, ce climat de Vinzelles est sur les rangs pour prétendre au classement 1° cru…et ce ne serait que justice quand on considère cette cuvée 2015 riche et profonde mais qui trouve un équilibre très dynamique grâce à une présence acide/minérale d’une grande profondeur.


    Plat : joues de porc confites au vin rouge et aux épices.

    Côte Rôtie Brune et Blonde 1990 – Domaine Guigal à Ampuis : nez riche, ouvert et bien mûr, notes de fruits noirs confits (mûre, cassis) sur un fond fumé/épicé très agréable, bouche ronde et suave, texture souple, tanins veloutés, finale très longue, présence minérale très stimulante.
    Châteauneuf du Pape Cuvée Noïa 2011 – Dupéré-Barrera à La Garde : nez puissant sur les fruits et les épices orientales, matière consistante et charpentée en bouche, développement aromatique intense, tanins fondants, finale intense et très épicée.
    Quoi de plus naturel que de convoquer deux grandes appellations du vignoble des Côtes du Rhône pour tenir compagnie à cette viande fondante baignant dans une sauce douce et épicée…et comme on pouvait s’y attendre les deux vins se sont parfaitement accordés avec le plat.
    La bouteille de Guigal – apportée par Thierry pour faire oublier la bouteille bouchonnée servie lors d’une récente réunion AOC – a livré une version mature et très aboutie d’un cru de Côte Rôtie : sa complexité aromatique et sa suavité en bouche ont crée une harmonie toute en nuances et en finesse avec le plat.
    Le Châteauneuf des Dupéré-Barrera – une cuvée signée Brunel/Cambie – a révélé une personnalité plus affirmée avec une matière musculeuse et une palette bien épicée…accord naturel et évident sur les épices mais la fougue de ce vin, peut-être encore un peu jeune, a fini par écraser le plat.


    Dessert : pannacotta fraise-coco- speculos

    Pfaltz VDP Erste Lage Mandelring-Scheurebe Auslese 2015 – Weingut Müller-Catoir à Haardt : aromatique épanouie et très séduisante, notes exotiques (litchi, mangue, ananas) et crayeuses, jus très riche, texture épaisse et onctueuse, acidité fine et longue qui étire une finale digeste et appétente.
    Après une première bouteille qui avait fait forte impression lors d'un repas en février, j’ai eu envie de resservir ce grand liquoreux du Palatinat pour accompagner cette petite préparation sucrée…et je crois que j’ai eu la main heureuse car ce vin s’est laissé boire avec une grande facilité – malgré une richesse en sucres assez hors normes (je n’ai pas trouvé les valeurs exactes) – tout en établissant une relation pacifiée et harmonieuse avec la panacotta.
    Je n’ai pas l’habitude de boire des vins avec des desserts mais avec des bouteilles de cet acabit, je suis tout à fait prêt à changer…

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  • Petits repas entre bons vivants - Mars 2019

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    Apéritif :

    Champagne Carte d’Or-Brut – S. Coquillette à Chouilly : nez pur et classique, fruits blancs mûrs, beurre frais, bouche très suave avec un beau jus fruité et une mousse d’une parfaite onctuosité, finale nette et sapide.
    (1/3 chardonnay + 2/3 pinot noir – dosage : 5 g/l)
    Après une visite au domaine qui datait du printemps 2017, j’ai était content de pouvoir refaire un petit stock de bulles signées Coquillette à l’occasion du Salon des Vins de Strasbourg…mais je n’ai pas résisté à l’envie de faire sauter un premier bouchon pour profiter de la gourmandise et de la fraîcheur guillerette de cette cuvée parfaite pour un apéritif convivial.


    Entrée : quiche aux légumes d’hiver, ail et fines herbes

    Wagram Grüner Veltliner-Georgenberg 2013 – J. Ehmoser à Grossweikersdorf : aromatique fruitée complexe, attaque assez pointue, milieu de bouche riche et concentré, finale juteuse et sapide, sillage minéral et épicé (poivre blanc).
    Avec son équilibre très dynamique entre un jus suave et une acidité minérale bien pointue, ce très beau blanc autrichien a bien répondu aux saveurs douces et finement aillées de cette tarte printanière…c’est un vin qui aurait pu s’accorder avec des préparations plus raffinées mais comme on dit : qui peut le plus, peut le moins…et on ne va pas bouder notre plaisir !


    Plat : bœuf à la cuillère et macédoine maison

    Côtes du Rhône Villages L’Ebrescade 2012 – M. Richaud à Cairanne : palette très « « noire » mais d’une grande élégance, notes de baies de cassis bien mûres et de cacao amer sur un fond d’épices douces, bouche suave avec une texture caressante et une finale parfaitement équilibrée, appétente à souhait.
    La cuvée haut de gamme du domaine Richaud qui s’était déjà bien goûtée lors de mon passage à Cairanne en 2016, a profité de ces quelques années sous verre pour gagner encore en douceur et en gourmandise.
    Mijotée durant plus de 8 heures, cette pièce de viande fondante aux saveurs délicates a trové un partenaire de choix pour flatter nos papilles. MIAMMMMM !

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  • Petits repas entre bons vivants - Février 2019

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    Apéritif :

    Champagne 1°Cru R-Extra Brut – Veuve Fourny à Vertus : nez très engageant sur le beurre frais et la poudre d’amande, matière ample et structurée par une acidité bien mature, mousse crémeuse, finale appétante avec de beaux amers minéraux.
    (100% chardonnay – élevage : 18 mois sur lies en fûts + 4 ans en bouteilles sur lattes – dosage : 3 à 4 g/l)
    Voilà un champagne absolument magnifique qui prouve qu’un jus bien né et bien élevé n’a pas besoin d’artifices pour nous procurer un maximum de plaisir.
    Mon rayonnage de champagne bien vide me dit qu’il faut que je programme très vite une visite dans cette région et cette bouteille me rappelle qu’une visite au domaine de la Veuve Fourny est vraiment indispensable.


    Entrée : velouté de lentilles aux châtaignes et aux crevettes.

    Riesling Grand Cru Vorbourg 2012 – Domaine Muré à Rouffach : nez droit et austère, notes de pamplemousse sur un fond minéral et balsamique, bouche puissante avec une matière ample et consistante tenue par une acidité solide mais bien mûre, amers nobles et salinité intense en finale.
    Avec son tempérament plein de fougue et son empreinte minérale très marquée, ce riesling est presque encore un peu jeune pour être dégusté seul mais avec ce plat « terre-mer » aux saveurs très douces, le vin s’est bien assagi : les angles de sa structure se son arrondis et son expression aromatique s’est épanouie.
    Voilà un accord un peu surprenant mais tout à fait réussi qui révèle une fois de plus le potentiel gastronomique des grands rieslings alsaciens.


    Plat : daube de bœuf à la provençale

    Vacqueyras Les 2 Monardes 2015 – Domaine de la Monardière à Vacqueyras : nez riche et sudiste sur les fruits noirs bien mûrs, la fraise écrasée et les herbes de garrigue, matière opulente mais très digeste, finale assez pointue qui laisse le palais frais et dispos, prêt pour accueillir une nouvelle lampée…
    Ce Vacqueyras qui récite sa partition sudiste sans bégayer se livre avec une franchise et une gourmandise tout à fait réjouissantes. MIAM !
    Face à ce vin qui peut se déguster parfaitement bien tout seul, j’ai choisi d’assurer avec un accord évident et naturel sur un plat qui fleurait bon la Provence…joli mariage sans surprise (et sans risque) dans une ambiance gustative méridionale.


    Dessert : panna cotta noix de coco et ananas rôti.

    Pfalz VDP Erste Lage Mandelring Scheurebe Auslese 2015 – Weingut Müller-Catoir à Haard : ananas rôti et mangue bien mûre au nez, jus généreux et très gourmand en bouche, texture épaisse, finale étirée par une ligne acide acérée, sillage fruité très long, belle sapidité.
    Ce liquoreux allemand réalisé à partir d’un cépage crée à partir d’une hybridation de riesling, possède cet équilibre très particulier – un faible degré alcoolique (9,5°), une sucrosité importante et une acidité particulièrement virulente – qui en fait un partenaire idéal pour donner la réplique à des desserts à base de fruits exotiques et d’épices douces. MIAM !

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  • Petits repas entre bons vivants - Janvier 2019

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    Apéritif :

    Riesling Schoenenbourg 1982 – Domaine Mittnacht-Klack à Riquewihr : robe jaune paille avec un léger trouble, olfaction complexe sur l’orange amère, le pamplemousse et les fleurs de montagne (génépi, gentiane), matière étirée, acidité solide et bien en place, finale sapide avec de beaux amers minéraux.
    VDP de l’Hérault Mas de Daumas Gassac blanc 2008 – Moulin de Gassac à Aniane : nez frais et complexe, notes de cédrat, d’anis, de graines de moutarde, attaque très suave et milieu de bouche très légèrement moelleux, acidité assez vive qui monte en puissance progressivement, finale longue et sapide.
    Un Daumas blanc 2008 en pleine forme et un riesling Schoenenbourg 82 étonnant de jeunesse et d’énergie…voilà un repas qui commence plutôt bien !

    Entrée : flan de poisson aux crevettes, sauce hollandaise.

    Chablis Grand Cru Vaudésir 2011 – Domaine Besson à Chablis : nez pas très avenant, notes de racine, de gentiane et de champignon blanc, matière longiligne, équilibre bien frais, acidité mûre et centrée, salinité puissante, finale tendue.
    Puligny Montrachet Enseignères 2010 – Domaine F. Carillon à Puligny : olfaction classique avec une palette complexe et raffinée sur le citron, la fougère et le gingembre, bouche superbe, matière longiligne, silhouette très harmonieuse, finale sapide et minérale, amers nobles et sillage long sur les zestes d’agrumes, la craie et la menthe fraiche.
    Né sur un joli terroir et dans un très beau millésime, le Carillon a sonné juste comme d’habitude mais n’a pas complètement « matché » avec le plat…toujours cette fin de bouche iodée que je retrouve souvent lorsque j’associe poisson de mer (c’était du lieu noir) ou des crustacés avec un chardonnay bourguignon.
    Alors que Grand Cru de Chablis dont la dégustation pure a plutôt déçu mais qui s’est parfaitement accordé avec le plat…étonnant !

    Plat : sauté de veau au porto

    Bonnes Mares 2007 – Domaine Castagnier à Morey Saint Denis : nez élégant et complexe, fruité discret et bouquet floral délicat, bouche svelte, puissance moyenne, équilibre très droit, finale appétante avec un long retour fruité et minéral.
    Hermitage 1998 – Domaine Belle à Larnage : palette aromatique très « noire » (cassis, myrtille, réglisse, cendre), matière pleine et charpentée en bouche, structure sphérique, finale longue et puissante.
    Même si je n’ai que peu d’expérience gustatives sur des Bonnes Mares, j’ai quand même l’impression que ce 2007 manquait un peu de fond pour un Grand Cru bourguignon…certes il y avait de l’élégance mais en ce qui me concerne j’aurai aimé un peu plus de « vin » dans mon verre.
    De son côté l’Hermitage qui portait vaillamment sa vingtaine d’années, nous a régalés par son énergie et sa complexité…MIAM !
    Face à un plat aux saveurs assez douces, les deux vins ont bien fonctionné : harmonie toute en douceur pour le bourgogne et complicité sudiste avec le cru rhodanien...mais dans les deux cas les vins sont sortis « grandis » par cet accord.

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  • Petit dîner entre amateurs de belles quilles.


    Voici quelques jolies bouteilles qui ont accompagné un petit dîner estival entre bons vivants.
    Ambiance festive oblige, pas de commentaires en direct mais les fonds de bouteille dégustés le lendemain m’ont permis de noter quelques impressions…

    Mademoiselle Bulle – J.C. Girard-Madoux : arômes floraux agréables, vif et léger en bouche, équilibre suave, quelques amers en finale.
    Riesling G.C. Wiebelsberg 2010 – M. Kreydenweiss : nez riche, mûr et un poil évolué, matière consistante, acidité puissante, salinité intense en finale.
    Riesling G.C. Eichberg 2012 – E. Beyer : expression aromatique ouverte et bien complexe, matière généreuse, structure souple, finale digeste.

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    Après une bulle savoyarde très guillerette, le Grand Cru d’Antoine a divisé l’assemblée : moi j’ai vraiment adoré mais d’autres dégustateurs ont été dérangés par le caractère très évolué de son expression aromatique.
    Plus classique et plus facile d’accès, l’Eichberg de Christian Beyer a réussi à remettre tout le monde d’accord.


    Bienvenues-Bâtard-Montrachet 1997 – L. Carillon et fils : nez expressif sur la pierre à fusil et la poudre noire, notes fruitées bien mûres en fond, matière très consistante, acidité massive et puissante, grand persistance aromatique en finale.
    Chassagne Montrachet 1°Cru En Virondot 2005 – M. Morey : nez délicat, belle pureté aromatique, matière pleine, équilibre sec mais structure assez déliée, finale précise avec un regain de tension.

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    Si le Grand Cru de Carillon a eu besoin d’une nuit complète pour révéler toute sa puissance (en fait, il était au top le lendemain à midi), le 1° Cru de Marc Morey nous a tous bluffés par sa pureté et sa fraîcheur.
    Voilà deux belles quilles qui nous rappellent que la Bourgogne est capable de produire des blancs vraiment exceptionnels…dommage que la politique tarifaire actuelle en cours dans cette région va finir par nous mettre sur la touche.
    MIAM attristé !


    Clos de la Roche 2006 – Marchand frères : arômes de champignon frais, de fruits noirs et de suie,  matière charnue en bouche, équilibre tonique, finale un peu austère, long sillage réglissé (ZAN) et minéral (pierre chaude).
    Echezeaux 1998 – D. Duband : nez discret et complexe, notes de sous-bois, de fruits rouges bien mûrs et de cendre froide, présence en bouche qui rappelle le Clos de la Roche avec un soupçon de puissance en plus mais la finale est tout aussi sévère.

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    Bon, on ne va pas se mentir, ces 2 bouteilles n’ont pas vraiment tenu leur rang.
    Certes, ces Grands Crus n’étaient pas issus de millésimes réputés en Bourgogne mais quand même : des expressions aromatiques douteuses (pourriture ?), des présences en bouches concentrées et bien équilibrées mais avec des finales rustiques, limite agressives, qui nous faisaient reposer le verre sans avoir forcément envie de le reprendre en main pour une nouvelle gorgée…bref, ces vins ont fourni le service minimum pour ne pas nous faire crier au scandale mais sans nous convaincre pour autant. Déçu !!!