Visite au domaine de la Reméjeanne à Sabran - Edition 2021

Panneau remejeanne

Les derniers moments que nous avons vécu ont changé nos habitudes. Parfois avec du bon mais quand il s’agit de reporter des rendez-vous avec des domaines viticoles que j’affectionne…NON !!! C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai repris la route de la vallée de la Cèze puis bifurqué sur la Roque sur Cèze pour finalement arriver dans ce lieu fait de champs de vignes et d’oliviers qui constituent le domaine et qui me réjouit à chaque fois

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Comme toujours, l’accueil est sympathique et toute la gamme est goûtée. Le levé de coude, c’est comme le vélo, çà ne s’oublie pas alors en selle !!!

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Côtes du Rhône Les Chèvrefeuilles 2020 : pas fan en général des blancs en côtes du Rhône, cette cuvée continue elle à me séduire avec ce mélange fruité floral, bâtie sur un joli support acide et rafraîchissant.
Un blanc estival à consommer sans modération.

Côtes du Rhône Les Arbousiers 2019 : on a toujours plus de richesse dans cette cuvée d’assemblage faite de plusieurs cépages avec un peu d’élevage.
C’est plus charnu avec des notes de miel qui se dégagent et accompagnent le vin jusqu’à sa finale ronde et chaleureuse.
C’est moins mon truc…

Côte du Rhône Le Duel 2020 : un joli rosé sec qui mêle les fruits rouges et du floral avec une petite pointe acidulée et gourmande.
Un vin pour accompagner des plats d’été.

Côtes du Rhône Un air de Réméjeanne 2020  : c’est souvent le rouge que je prends avant l’été n’étant pas fan des vins rosés en général. Il est fidèle au poste avec son côté croquant, frais, réglissé accompagné d’une petite note d’épices.
A servir un peu rafraîchi sur des planchas estivales.

Côtes du Rhône Les Chèvrefeuilles 2018 : souvent une cuvée référence pour moi afin d’appréhender un millésime au domaine. Je retrouve les marqueurs de 2018 à savoir un vin mûr mais pas solaire ou se développe des senteurs de fruits rouges et une fraîcheur presque mentholée sur la finale.
C’est bon !

Côtes du Rhône Les Genévriers 2018 : plus puissant, plus riche avec un peu d’élevage. On sent la mûre, la garrigue, le grenache à maturité avec une belle persistance dans le verre.
Un vin à boire dans l’hiver.

Côtes du Rhône Terre de Lune 2019 : une cuvée un peu à part avec cette parcelle particulière plantée de syrah. On est plus dans le septentrional avec ce caractère un peu sauvage que l’on retrouve parfois à Cornas, petits fruits rouges acidulés, groseille, roncier.
C’est plein d’énergie, de ressort, et sur ce millésime une belle maturité. Peut devenir addictif !

Côtes du Rhône Les Eglantiers 2016 : une autre expression de syrah, et un autre millésime. On a plus de structure, de corps. On tend toujours vers les fruits rouges mais cette fois tels que la cerise rehaussés d’une pointe épicée et d’une note d’élevage qui souligne et accompagne sans marquer le vin.
Il faudra patienter au moins jusque cet hiver pour l’ouvrir avec une daube provençale ou de belles joues de porc confites aux cerises au vinaigre de la Guinelle.

Côtes du Rhône Les Arbousiers 2009 : une bouteille ouverte à la dégustation pour appréhender la capacité de garde du vin. Ce millésime n’était pas très expressif, le temps l’a délié un peu. Très noir dans son expression, fruits et presque suie, les tanins sont encore serrés et une longue aération lui fera du bien.
Pas facile à goûter pour lui-même, il faudra un plat qui l’accompagne pour le faire briller.

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Quel plaisir de revenir dans ce lieu, cette cave. Toute la gamme est de qualité et chacun trouvera du plaisir sur l’une ou l’autre cuvée à des prix corrects. On va pouvoir maintenant déboucher les bouteilles au fil du temps, des repas et des amis pour se régaler encore !

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Cyril Amelin - juillet 2021

 

 

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