Petits repas entre bons vivants - Septembre 2019

pierre_radmacher Par Le 21/09/2019 0

Dans Petits repas entre bons vivants

Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles.

Apéritif :

Pouilly Vinzelles Les Quarts 2009 – La Soufrandière à Vinzelles : nez mûr et complexe, notes de fruits blancs et de poudre de craie sur un fond boisé/vanillé bien intégré, matière ample avec un gras très qualitatif, équilibre gourmand mais finale longue et sapide relevée par de beaux amers minéraux et rafraîchie par un sillage délicatement mentholé.
Ce vin né il y a près de 10 ans sur ce climat hautement qualitatif de Vinzelles, se montre aujourd’hui dans la plénitude de l’âge mûr : harmonie parfaite entre une matière assez généreuse, une structure minérale solide et un élevage très bien intégré…tout ce qu’il faut pour flatter et stimuler nos papilles.


Entrée : fondue de légumes aux crevettes et au curry

Riesling Saint Jacques 2016 – Domaine Emile Beyer à Eguisheim : nez intense qui délivre des nuances minérales très prégnantes (pierre chaude, terpènes) et de fines notes de zestes d’agrumes, bouche juteuse et débordante d’énergie, équilibre très droit, finale vive marquée par une profonde salinité.
Avec ses arômes minéraux et balsamiques déjà très bien définis, sa structure longiforme et sa salinité marquée, ce superbe riesling s’est accordé avec bonheur et facilité avec ce plats aux saveurs douces et légèrement épicées qui ont fait ressortir encore un peu plus son empreinte minérale. MIAM !


Plat : rôti de porc aux olives et au safran

Châteauneuf du Pape Tradition 2005 – Domaine Font De Michelle à Bedarrides : nez sombre et mystérieux, notes de cacao amer, poivre noir et réglisse, matière concentrée structure ferme, finale sapide avec une longue rémanence épicée.
Avec son profil étonnamment austère – limite monacal – ce châteauneuf 2005 a un peu dérouté les convives qui attendaient plus de générosité et de chaleur sur un vin de cette appellation.
Même si la relation entre le vin et ce plat aux saveurs méridionales s’est établie davantage sur le contraste que sur la complicité, l’accord gastronomique a été intéressant même s’il manquait un peu de gourmandise à mon goût…un Rasteau d’Elodie Balme ou un Cairanne de Marcel Richaud aurait probablement mieux fonctionné.

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