Les vins du mois de janvier 2021

pierre_radmacher Par Le 08/02/2021 0

Dans Vins du mois - 2013-2022

Riesling Steinstuck 2015
Domaine Rieflé à Pfaffenheim

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Robe : jaune profond avec des reflets dorés.
Nez : vif et expressif, notes d’agrumes frais et de miel de fleurs avec une fine touche de gingembre frais.
Bouche : attaque franche et sèche, matière bien consistante, acidité large et salinité puissante, finale intense avec un long sillage sur la pierre, les épices et les zestes d’agrumes.
Fruit d’une alliance très réussie entre un grand cépage, un millésime chaud et un beau terroir marno-calcaire le tout orchestré par des vignerons passionnés, ce vin nous livre une version classique et parfaitement équilibrée d’un grand riesling alsacien. MIAM !


Chablis 1° Cru Mont de Milieu 2011
Domaine de la Meulière à Fleys

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Robe : jaune moyen, belle brillance
Nez : expression olfactive classique avec des notes végétales très raffinées sur un fond crayeux et iodé bien défini.
Bouche : pleine, opulente et solidement charpentée par une belle ossature acide/minérale, amers nobles et salinité intense en finale.
Ce premier cru de Chablis arrivé sur son plateau de maturité optimale nous a offert un superbe récital aromatique aux accents minéraux t végétaux d’une grande élégance tout en développant un jus riche et sapide. MIAM !


Vin des Allobroges Savagnin 2019
Domaine des Vignes de Paradis à Ballaison

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Robe : jaune clair, très lumineux
Nez : complexe et racé, notes de fruits blancs frais, de gomme à l’acacia et d’agrumes sur un fond légèrement fumé.
Bouche : matière ample et pleine avec un joli développement aromatique sur le sucre d’orge, acidité vive mais bien intégrée, salinité très intense, finale minérale avec des amers nobles et un long sillage sur le pamplemousse et la pierre à fusil.
Sur ces coteaux du Léman dédiés presque exclusivement au chasselas, cette cuvée de savagnin s’exprime tout en finesse et avec une classe déjà bien affirmée en nous montrant que ce cépage peut également produire de grands vins ailleurs que dans la Jura.


Bienvenues-Bâtard-Montrachet 2002
Domaine L. Carillon à Puligny Montrachet

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Robe : jaune profond, très lumineux
Nez : intense, profond et complexe, note de chair de poire, de citron mûr, de cire d’abeille, de résine, d’amande grillée…et j’en oublie !
Bouche : puissante et volumineuse, jus très concentré, acidité large et incisive, gras sensible et salinité bien marquée, finale droite et salivante avec des amers minéraux et un retour aromatique soutenu pendant plus d’une minute…
Voilà la bouteille qui m’a permis de passer en 2021 avec un grand sourire.
Déguster un très grand chardonnay bourguignon qui a atteint sa phase de plénitude est une expérience vraiment inoubliable !
Hélas, faute de moyens suffisants, le secteur de ma cave consacré aux grands crus bourguignons décroit d’année en année…et je n’arrive toujours pas à me dire que ces merveilles finiront à l’avenir dans le cave d’un milliardaire russe ou asiatique…ou d’un financier qui spécule sur les vins. MIAM attristé !


VDP du Mont Baudile Le Grenache du Badaïre 2017 – Domaine Supply-Royer à Arboras

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Robe : sombre et dense avec une fine frange rubis.
Nez : ouvert et très complexe, notes d’orange sanguine et de fruits rouges et noirs compotés sur un fond épicé et balsamique.
Bouche : attaque souple, jus concentré et charnu, texture agréable avec une mâche tannique fine et très gourmande, équilibre digeste, finale appétante avec un long retour aromatique sur les épices douces.
A l’opposé du vin précédent, ce grenache vinifié par l’ami Eric Supply, est une vraie grande bouteille que tout amateur pourra s’offrir sans risquer de mettre à mal l’équilibre de son budget familial.
C’est un rouge languedocien remarquable de complexité, de densité, de structure et d’équilibre…et qui peut encore tenir de longues années en cave. MIAMMMMM !!!


Et pour finir voici quelques notes succinctes sur des bouteilles débouchées à l’occasion d’un repas dominical chez l’ami Thierry Meyer

Crémant du Jura Cuvée BBF – Domaine Tissot : un jus assez consistant, une bulle d’une finesse champenoise mais une finale très (trop) austère.
Riesling Clos Haüserer 2016 – Domaine Zind-Humbrecht : un équilibre subtil entre une matière fruitée très généreuse et une structure acide très solide…un grand vin d’Alsace.
Meursault 1° Cru Charmes 2002 – Domaine Buisson-Charles : une expression aromatique sur le tabac brun et de suie sur un fond végétal discret, un équilibre tout à fait cistercien en bouche…un peu trop viril à mon goût.
Riesling Grand Cru Kastelberg 2001 – Domaine des Marronniers : une aromatique épanouie, un jus riche et une structure ronde mais une finale minérale très digeste.
Bourgogne 2015 – Domaine Méo-Camuzet : un pinot noir bourguignon juteux et accessible, un équilibre très sec avec des tanins bien souples.
Gewurztraminer Réserve Personnelle 1971 – Domaine Louis Sipp : un vaillant quinquagénaire qui a eu besoin d’un peu de temps pour dévoiler une palette complexe sur la fleur séchée, les épices et la menthe et une matière très élégante et d’une étonnante fraîcheur.
Riesling Grand Cru Zinnköpfle SGN 2011 – Domaine Seppi Landmann : une harmonie gourmande entre un terroir solaire et une acidité minérale tonique et salivante…jouissif !
Ce petit retour a été rédigé de mémoire mais si vous voulez davantage de précisions sur ces belles cartouches, je vous invite à vous rendre sur les pages Facebook de Thierry Meyer ou de Stéphane Wasser.

 
Img 20210124 155359508La pandémie est toujours d’actualité mais on ne se laisse pas abattre !

 

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