L'anniversaire du Patriarche

Un anniversaire en 2 temps…de pluie !

On enchaîne en ce moment avec pour cette fois l’anniversaire du patriarche qui bon pied bon œil a bien vécu avec deux repas bien arrosés à l’extérieur avec des pluies fortes et à l’intérieur avec des flacons ouverts par vagues successives !

Dans un 1er temps :

Gneiss Muscadet 2011 - Domaine de l’Ecu : un vin frais, franc, avec une pointe citronné, pierreux mais assez court. Une entrée en matière correcte.

Cuvée « toute nue…pour votre plaisir » VDP du Vaucluse 2013 - Domaine Dionysos : Bon le nom de la cuvée interpelle mais quand la bouteille est offerte par une jolie fille, mon père est prêt à beaucoup d’indulgence…100% syrah pour ce vin qui goûte exactement comme un beaujolais nouveau tendance banane ! C’est fruité, plutôt agréable mais bon…je préfère les vins comme les filles… avec moins de maquillage !

L’orientalCollioure 2012 - Domaine de la Rectorie : Un classique pour nous, un nez très fumé presque de suie puis l’on sent monter le fruit à noyau, le cuir avec une belle rondeur qui enrobe le palais. Une finale un peu courte pour que le plaisir soit total.

Segna de Cor Côte du Roussillon 2012 - Domaine du Roc des Anges : une robe d’encre pour cette bouteille qui met du temps à se livrer sur les fruits noirs, les épices douces avec une bouche réglissée, qui serre un peu et rétrécie le vin en finale mais après plusieurs bouteilles goûtées dans ce millésime en Roussillon, j’ai l’impression que les rouges ont cette tendance. L’ensemble reste bon

Dans un 2ème temps :

Champagne rosé - Duval Leroy : Un classique à la maison et si la prise de mousse est un peu trop importante à mon goût, on reste sur un champagne agréable, fruité, assez gourmand sans sucres trainants.

Pouilly Vinzelles 2011 - Domaine de la Soufrandière : Un vin qui part sur les agrumes, le minéral et qui se livre avec une grande pureté tant au nez qu’en bouche, le tout soutenu par une belle acidité qui donne de l’allonge avec une finale assez saline et salivante. Unanimité de la tablée, bouteille tombée rapidement, cela vaut tous les commentaires !

Les Grandes ChailléesCondrieu 2011 - Stéphane Montez : J’ai eu tord de le servir après le Pouilly Fuissé car le côté élevé presque lacté l’a desservi. Pourtant ce mélange d’abricot et de fleur  a tout pour séduire les gourmands avec une pointe d’amers en finale pas désagréable.

Clos de Gamot Cahors 1982 : Clin d’œil à celle née cette année là qui s’est d’ailleurs régalée. Pruneau voire même prune à l’alcool avec une pointe de sous bois, une matière encore présente mais bon il faut aimer les vieux vins…

Château Léoville Poyferé 1998 - St Julien  : On part sur une pointe fumée puis de cèdre, boîte à cigare. A l’aération les épices, le cassis prennent le pouvoir mais les tanins, comme beaucoup de 98 goûtés, restent un peu durs. Le tout fait un joli Bordeaux que l’on pourrait croire refléter une certaine typicité mais un château Le Puy bu le lendemain m’a interrogé : qu’est un bordeaux typique aujourd’hui ? Ne parle t’on pas finalement quand on goûte un bordeaux de l’art de l’élevage bordelais plus que du vin en lui-même ?...

Cuvée du Papy St Joseph 2009 Stéphane Montez : Il fallait bien la faire celle là ! C’est bon, c’est bien fait, ces notes lardées, de violette ne laissent aucun doute sur la provenance mais il ne dégage pas d’émotion particulière non plus…


Cyril Amelin - janvier 2014

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