Avec ses 1,4 milliards d’habitants, l’Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde mais malgré une vraie culture gastronomique, les indiens ne boivent pas beaucoup de vin.
Il y a pourtant de plus en plus d’indiens qui s’intéressent à la chose vinique comme Ankush, un jeune homme originaire du Penjab, qui effectue un stage chez notre ami François pour approfondir une formation orientée vers le commerce du vin.
Afin de tester une série d’accords entre cuisine indienne et vins français, François et Ankush ont organisé un déjeuner-dégustation au restaurant « Le Massala » de Schiltigheim.
Une dizaine de convives, une douzaine de vins et une belle série de spécialités indiennes…voilà un déjeuner dominical qui s’annonce bien.
Tout est en place pour passer un bon moment.
Bon, c’est dimanche, je suis parti sans mon cahier de notes et avec mon petit numérique Canon…donc je ne vais partager que quelques photos et quelques impressions générales sur mon ressenti face à des accords gustatifs très originaux.
La sélection de vins blancs et un rosé…
…et les vins rouges.
Les entrées arrivent sur la table…
…avec des assiettes bien colorées…
…et les convives testent et échangent sur des accords…et des désaccords.
Le chef cuisinier du restaurant Le Massala nous a présenté une sélection de spécialités indiennes en prenant soin de doser les épices très piquantes avec mesure afin de laisser une chance aux vins de pouvoir établir un dialogue aromatique équilibré avec les différents plats.
Voici quelques assiettes pour vous mettre en appétit !
Au niveau des vins blancs, ce sont les 3 bouteilles alsaciennes – le sylvaner Effenberg 2019 du domaine F. Schmitt, le pinot gris 2019 du domaine Engel et le gewurztraminer 2017 du domaine Boxler – qui ont fait l’unanimité en résistant sans fléchir aux arômes épicés des plats servis en entrée ou des préparations à base de poisson.
Au niveau des vins rouges, la cuvée de Terrasses du Larzac 2018 a relevé le défi de la force expressive lancé par les différents plats de viande…mais je m’y attendais un peu, par contre j’ai été surpris par la tenue remarquable des deux cuvées de gamay – le côtes du Forez 2020 du domaine de Bonnefoy et le beaujolais 2020 du domaine Melinon – deux vins qui ont su créer des accords vraiment harmonieux avec cette cuisine exotique.
Merci à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce déjeuner.
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