Restaurant Le Buehrehiesel à Strasbourg...Déception !
- Par pierre_radmacher
- Le 13/11/2016
- Dans Actualités
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Pour célébrer avec quelques jours de retard l’anniversaire de notre X-man, nous avons décidé de passer une soirée en famille autour d’une bonne table.
Notre choix s’est porté sur le restaurant Buehrehiesel, célèbre étoilé strasbourgeois situé dans le cadre magnifique du Parc de l’Orangerie.
Hélas, même si les plats proposés dans le menu «Expression » étaient vraiment irréprochables et dignes des éloges distribués de façon assez unanime par les guides gastronomiques – le Michelin notamment – notre repas de ce 11 novembre ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
1. Nous nous attendions à profiter de la magnifique verrière qui fait le charme de cet établissement mais finalement nous avons été installés dans un salon attenant à côté d’une tablée d’une dizaine d’allemands qui parlaient très fort et, bien avant le service du premier plat, le niveau sonore avait déjà atteint des valeurs absolument incompatibles avec l’ambiance qu’on espère trouver dans un restaurant gastronomique étoilé.
2. La qualité du service était plus que discutable…rarement dans le timing et parfois maladroit : un verre de meursault renversé par un serveur sur notre table et une assiette d’entrée présentée complètement déstructurée à mon fiston.
3. La qualité des vins m’a semblée très inégale et somme toute assez décevante.
A l’apéritif, le muscat de Kienzler très classique a « fait le job » sans plus mais le gewurztraminer Steingrubler (2008 je crois) de Barmès-Buecher m’avait l’air très fatigué.
Le meursault de Girardin (en demi-bouteille) était superbe mais un verre a fini sur la nappe…et pour réparer ce geste malencontreux, la maison nous a proposé un verre de sauvignon bordelais vraiment pas bon : « ça sent le pipi de chat » dixit mon épouse mais mon fils a été un peu plus prosaïque « ça sent mes pieds après une séance de sport ». Bref, après avoir goûté moi-même ce « nectar », je ne pouvais que confirmer ces impressions…il aurait mieux valu ne rien faire que de proposer cette alternative un peu misérable !
Pour terminer, la demi-bouteille de Châteauneuf 2005 du domaine de Beaurenard, vivement conseillée par le sommelier n’a pas sauvé la soirée : assez insipide et très évolué avec des notes d’oxydation évidentes.
Pour faire court : des assiettes remarquables servies dans une ambiance qui ne les mettait pas en valeur…ce soir il manquait pas mal de choses pour que notre passage au Buehrehiesel nous apporte le plaisir escompté.
Dommage !
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