Articles de pierre_radmacher

Les vins du mois d'août 2017

Par Le 05/09/2017

Pinot Blanc La Croix du Sud 2015
Domaine F. Schmitt à Orschwihr

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Robe : jaune paille clair, reflets argentés.
Nez : discret mais d’une inhabituelle complexité (pour le cépage), notes de fruits blancs frais, nuances végétales nobles et fines nuances épicées.
Bouche : attaque franche, matière assez épaisse mais équilibre parfaitement sec, toucher sensuel avec une grip tannique stimulant, finale pas trop longue mais d’une grande sapidité.
Après un séjour au Canada où je n’ai bu que très peu de vin, j’ai jeté mon dévolu sur cette petite pépite alsacienne…histoire de me remettre mon palais d’équerre.
Avec son aromatique très épanouie, sa présence très élégante en bouche et son élevage parfaitement intégré cette cuvée prouve une fois encore les talents de vinificateur de Frédéric Schmitt. MIAM !


Alsace Ambre 2011
Domaine P.H. Ginglinger à Eguisheim

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Robe : jaune d’or, assez épaisse mais avec une belle brillance
Nez : ouvert et complexe, notes de fruits jaunes et d’agrumes mûrs avec de fines nuances vanillées
Bouche : matière généreuse avec un très joli gras structurée par une acidité vive et rayonnante, finale très agréable avec des arômes pâtissiers relevés par de beaux amers salivants.
Cet assemblage de pinot auxerrois et de pinot gris élevé en demi-muids révèle un air de famille indéniable avec la cuvée Croix du Sud de Fred Schmitt mais la matière est un peu plus riche (influence du pinot gris ?) même si l’équilibre général montre une vraie tonicité.
Voilà encore un vin qui prouve que les vignerons alsaciens maîtrisent de mieux en mieux les élevages sous bois. MIAM !


Wachau Riesling Ried Loïbenberg Federspiel 2013
Weingut Knoll à Loïben

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Robe : jaune très clair avec des bords presque transparents.
Nez : intense mais plutôt « sérieux », notes de zestes d’agrumes et d’aspérule sur un fond discrètement naphté.
Bouche : attaque assez douce, matière svelte et élégante, présence acide large et montant en puissante pour devenir assez envahissante, finale longue avec un sillage très « sauvignon » et des amers salivants
Malgré son étiquette « spectaculaire » – voire un peu inquiétante – ce riesling s’exprime pourtant avec une classe et une retenue presque aristocratique.
Né sur ces coteaux surplombant les méandres du Danube ce vin propre, droit et rudement bien vinifié force le respect. MIAM !


Puligny Montrachet 1°Cru Les Referts 2008
Domaine L. Carillon et fils à Puligny

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Robe : jaune clair, lumineuse avec des éclats argentés.
Nez : ouvert et séduisant, notes de chair de poire, d’amande fraîche et les d’agrumes mûrs soutenues par de fines touches de menthe verte et de vanille.
Bouche : présence éblouissante, matière à la fois suave et puissante avec une qualité de gras très murisaltienne, grande complexité dans la structure et dans l’expression aromatique, finale longue, tendue et citronnée relevée par des amers minéraux très stimulants.
Ce Puligny d’une puissance exceptionnelle est surement le plus grand « Referts » qu’il m’a été donné de boire jusqu’à aujourd’hui.
Voilà une bouteille exceptionnelle qui me rappelle pourquoi je continue de vénérer les grands chardonnays de la Côte de Beaune. MIAM !!!!!!!!


Saint Aubin 1° Cru Les Pitangerets 2015
Domaine François Carillon à Puligny

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Robe : rubis foncé, dense mais lumineuse.
Nez : ouvert et séduisant, notes fruitées très épanouies (confiture de mûres) rehaussées par de fines nuances végétales (ronce) et un boisé très discret.
Bouche : attaque franche mais gourmande, matière pulpeuse et profondément fruitée, ligne acide mature et bien en place, tannins veloutés, finale digeste avec un beau sillage sur les fruits noirs et les épices.
Même si le nom de Carillon résonne plus spontanément avec grand vin blanc, ce très beau 1° Cru de Saint Aubin nous a régalés par son jus fruité et son énergie communicative.
issu d’une vigne de plus de 30 ans plantée sur un terroir très calcaire, ce un vin est doté d’un joli potentiel d’évolution…mais j’ai bien peur qu’il ne s’éternise pas sur les rayonnages de ma cave…trop bon !!!

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Vignes dans le Valais photographiées lors de mon périple d'août.

Rentrée du club AOC

Par Le 02/09/2017

Soirée de rentrée du club AOC La Wantzenau : un barbecue et une belle série de bouteilles...

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Le groupe presqu'au complet à l'apéritif.

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Quelques unes des victimes de la soirée

Ambiance conviviale et festive oblige...pas de notes sur les différentes bouteilles débouchées (une bonne vingtaine quand même !). Désolé !!!

Avis aux amateurs : il reste 2 petites places à pourvoir au sein de notre club...si vous êtes intéressés contactez-moi vite.

Voici le programme 2017/2018 : Aoc 2017 2018aoc-2017-2018.pdf (306.85 Ko)

 

 

Boire du vin à Montréal...

Par Le 24/08/2017

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Vue sur la ville du haut du Mont Royal

Nous avons eu la chance de visiter cette ville avec mon fiston qui y a séjourné durant 6 mois et qui nous avait prévu un programme sportif (que du vélo) et exhaustif pour nous faire comprendre la vraie nature de cette grande métropole canadienne.
C’est une ville polymorphe et multiculturelle avec une architecture hétéroclite où il règne cependant une ambiance agréable et somme toute assez harmonieuse.

Pour ce qui est du vin, voilà quelques conseils qui peuvent vous être utiles :

1. Il faut savoir que le prix affiché en magasin ou au restaurant, ne correspond rarement à ce que vous allez réellement payer : dans les magasins sous l’égide de la Société des Alcools du Québec (les SAQ) le prix est affiché TTC, dans les autres magasins il faut rajouter des taxes (ne me demandez pas combien…c’est compliqué !) et au restaurant il faut rajouter des taxes et le pourboire (pratiquement obligatoire) du serveur qui se monte à 15% du montant de la facture hors taxe.

2. De nombreux restaurants proposent la formule « Apportez votre vin » sans droit de bouchon et la grande majorité d’entre eux mettent à votre disposition une verrerie de très belle qualité (Riedel ou Spiegelau)…souvent bien meilleure que celle qu’on trouve dans la plupart des restaurants strasbourgeois !

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Un restaurant « Apportez votre vin » parmi tant d’autres…

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…avec de magnifiques Spiegelau sur les tables !

Comme je suis le seul ivrogne (au sens littéral du terme) de la famille, nous n’avons pas testé la formule et nous nous sommes contentés d’accompagner nos repas avec de la bière ou avec un grand verre d’eau…qui est systématiquement servi à chaque client qui s’installe à une table.

Ceci dit, j’ai quand même jeté un œil sur quelques cartes des vins et j’y ai régulièrement trouvé des bouteilles originales et intéressantes comme dans ce restaurant indien situé dans le quartier des grandes tours de Montréal – « Le Taj » – où nous nous sommes régalés lors d’une pause-déjeuner.

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Déjeuner au Taj…

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…avec des étiquettes bien connues dans la vitrine de présentation des vins.


J’ai quand même fini par céder à l’appel du bouchon en allant prendre un apéritif au « Pullmann », un bar à vin que m’avait recommandé Dominique Belluard.

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Le Pullmann vu de l’extérieur…pas très « sexy »…

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…mais à l’intérieur c’est plutôt « classe »

Situé au 3424 avenue du Parc, ce bar propose une offre élargie de vins au verre (en simple ou en double dose) et une très belle sélection de bouteilles (pour plus de détails CLIC) servis dans de magnifiques verres Riedel par un sommelier avenant et compétent…que demander de plus !

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Le Ciste 2015, riche et salin pour commencer…

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…un Monthélie blanc de 2014 tout en élégance pour continuer…

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…et un excellent rouge sicilien de 2015 conseillé par le sommelier pour fini !

 

Pour résumer :
- l’achat de vin au Québec, demande un petit temps d’adaptation pour saisir des règles commerciales qui paraissent complexes au premier abord
- même si le vin reste une boisson encore très marginale dans un pays où la bière coule à flots, les établissements qui en servent où qui proposent aux clients d’apporter leur propre bouteille, traitent le vin avec un respect dont bien des restaurants français pourraient s’inspirer. Chapeau !!!

Le châlet T'Chinn Wa Wa : une étape chamoniarde très sympathique

Par Le 11/08/2017

J’ai passé une nuit dans cette chambre d’hôte lors de mon périple sportivo-vinique en Haute-Savoie et j’ai tellement apprécié ce court séjour au pied du Mont Blanc que j’ai eu envie de partager cette belle adresse avec vous.

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Les glaciers du Mont Blanc vus des Bossons.

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Le chalet T’chinn Wa Wa…

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…et sa station météo ultra moderne.

Luc Clemens est un hôte particulièrement attentionné qui vous reçoit dans un chalet qu’il a réaménagé avec beaucoup de goût : l’endroit est esthétique, chaleureux et authentique…on sent immédiatement qu’on va y passer un bon moment !

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Le séjour et la salle à manger…

Grand amoureux de la montagne, Luc saura vous donner quelques conseils avisés pour vos sorties dans le Massif du Mont Blanc mais comme il aime aussi faire la cuisine, il vous invitera à sa table le soir pour partager copieux plat régional fait maison : pour moi c’était diots savoyards au vin rouge et gratin de crozets…MIAM !
Hélas, même s’il cuisine au vin et même s’il en propose pour accompagner le repas, Luc n’apprécie guère ce breuvage…par contre il est passionné par les grands rhums martiniquais dont il a appris à apprécier les différentes expressions de terroir.
Pour terminer le repas, il vous invitera à la préparation très ritualisée du T’chinn Wa Wa, un cocktail à base de vodka, Cointreau et sucre caramélisé qu’il dégustera avec tous ceux qui ont envie de faire de beaux rêves…

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Le maître des lieux en pleine cérémonie de T’chinn Wa Wa

La chambre est coquette, le lit très confortable et par la fenêtre on voit le jour se lever sur la montagne…superbe !

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La chambre…

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…et la vue sur l’Aiguille du Midi dès le matin.

Le petit déjeuner est parfait avec notamment une belle série de confitures faites maison, du très bon pain frais, des viennoiseries, des jus de fruits et des boissons chaudes à la demande…il y a vraiment tout ce qu’il faut pour se faire la petite réserve d’énergie pour une journée d’activité en montagne.

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La table du petit déjeuner.


Voilà un article un peu hors sujet sur ce site de picoleur mais j’espère que je vous ai donné envie d’aller faire une petite halte au chalet T’chinn Wa Wa…vous ne le regretterez pas !

Pour en savoir plus : CLIC

Les vins du mois de juillet 2017

Par Le 07/08/2017

Riesling Stein 2010
Domaine Rietsch à Mittelbergheim

Stein 2010

Robe : jaune franc, belle brillance.
Nez : intense et complexe, notes d’agrumes bien juteux (pomelo, orange), de zestes et de poudre de craie.
Bouche : attaque vive et franche, matière assez généreuse, acidité tonique et rayonnante, finale longue et saline avec des amers salivants.
Dès mon premier riesling Stein – un 2007 je crois – j’ai su que j’allais entretenir une relation privilégiée avec ce terroir calcaire de Mittelbergheim et ce n’est pas cette superbe cuvée expressive et pleine d’énergie minérale qui va me faire changer. MIAM !


Riesling Grand Cru Eichberg 2011
Domaine P. Ginglinger à Eguisheim

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Robe : jaune vif avec des reflets argentés.
Nez : ouvert, exubérant et très mûr, arômes d’abricot et de vanille, fine touche grillée sur un fond bien minéral (notes de ciment, terre glaise).
Bouche : matière très opulente qu’une acidité massive peine à équilibrer, milieu de bouche très riche, presque moelleux, finale sapide grâce à un puissant retour minéral.
Malgré une richesse encore sensible ce riesling Grand Cru commence tout juste à laisser parler la minéralité de ce beau terroir d’Eguisheim. Je pense qu’il est à point pour les amateurs de gourmandise mais aura encore besoin d’un peu de temps pour séduire les puristes à la recherche de droiture et de tension.


Riesling Fronholz 2015
Domaine Ostertag à Epfig

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Robe : jaune paille, très brillant.
Nez : intense et franc, palette raffinée et très complexe, notes de citron vert, de carambole, de céréales…, nuances minérales naissantes.
Bouche : attaque souple, jus fruité très gourmand, acidité ciselée qui stimule les bords de la langue et qui s’impose dès le milieu de bouche pour donner de l’énergie et de la fraîcheur à la finale, sillage fruité long, salinité sensible et amers nobles.
Voilà un très grand riesling où on sent à la fois l’effet millésime et la présence du Fronholz qui impose d’ores et déjà sa marque saline.
Déjà commenté il y a quelques semaines lors d’une session AOC au domaine Ostertag, ce vin a réalisé un accord magistral avec une salade associant gambas, carottes, courgettes et nectarines. MIAM !


Roussette de Savoie Marestel 2008
Domaine Dupasquier à Jongieux

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Robe : jaune franc, éclatant avec des reflets dorés.
Nez : intense et complexe, notes de fruits blancs et jaunes bien mûrs et de miel de fleurs complétées par des nuances de sous-bois et de résine.
Bouche : matière ample et puissante, acidité immédiate, large et virulente, équilibre tonique, finale vibrante avec une belle rémanence aromatique sur le miel et la pierre chaude.
J’ai débouché cette bouteille pour préparer mes papilles à ma virée savoyarde prévue début août et je n’ai pas été déçu : c’est un vin magnifique, généreux et parfaitement digeste qui est entré dans sa phase de maturité optimale…et qui va surement tenir de longues années à ce niveau. MIAM !


Pouilly-Loché Les Mûres 2015
Bret Brothers à Vinzelles

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Robe : jaune pâle avec des éclats argentés.
Nez : pur et discret, notes de pêche blanche et de pomelo sur un fond mentholé et pierreux.
Bouche : chair pleine et opulente, structure large, acidité souple mais présence minérale très marquée, finale tonique avec un petit grip tannique, sillage frais sur le pamplemousse et la poudre de craie.
Même s’il s’est livré avec une vraie spontanéité gourmande ce beau vin du mâconnais aurait surement du être gardé quelques années de plus pour pouvoir donner toute la mesure de son potentiel.
Ceci dit, j’ai vraiment apprécié cette cuvée née sur le terroir le plus réputé de Loché, un terroir dont on sent la présence à travers cette intense salinité qui permet de donner la réplique à une matière assez généreuse. MIAM !


Côtes de Provence Très Longue Macération 2010
Domaine Dupéré-Barrera à Carnoules

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Robe : grenat moyen avec une frange brunissante.
Nez : sombre et austère, notes de suie, d’olive noire, de poivre et d’herbes aromatiques
Bouche : matière pleine et concentrée, mâche voluptueuse avec un grain tannique très fin, finale un peu plus serrée mais très belles rémanences aromatiques sur les fleurs et les épices
Si vous cherchez de très grands vins rouges provençaux, la production vinique de Laurent Barrera ne pourra que vous combler à l’instar de cette magnifique cuvée de Côtes de Provence réalisée à partir d’un assemblage original de cépages vinifiés et élevés séparément en barriques (cabernet-sauvignon, syrah, mourvèdre et carignan).
Ce vin plein de chair, de sensualité et de complexité me fait penser que je dois absolument refaire une petite visite du côté de Carnoules.


Côte Rôtie Les Rochains 2009
Domaine Bonnefond à Mornas

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Robe : sombre et dense avec une fine frange tirant sur le roux.
Nez : discret et complexe avec une palette plutôt noire, réglisse, mûre et myrtille sur un fond délicatement floral (violette).
Bouche : attaque vive, matière profonde et concentrée, tanins tendres mais trame bien serrée, finale virile, limite austère mais avec un beau sillage minéral.
Issu d’une parcelle située sur la côte Brune, cette cuvée commence tout juste à montrer sa classe et son envergure. On est loin des jus flatteurs et confiturés qu’on rencontre souvent sur ce millésime mais la côte rôtie ne donne jamais dans la flagornerie…grand vin !

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Le coteau du Sundel sur le Pfersigberg en juillet 2017

L'Altévic à Hattsatt

Par Le 21/07/2017

La pause déjeuner de 2017 à l’Altévic ressemble à bien des égards à celle de l’année passée puisqu’elle se situe entre deux visites oenophiles dans mon vignoble préféré – Muré le matin et Emile Beyer l’après-midi – mais sur la table rien que du nouveau…avec un chef inspiré comme Jean-Christophe Perrin, les convives ont toujours droit à de belles surprises dans leurs assiettes.

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La terrasse de l’Altevic en juillet 2017

Comme toujours la formule déjeuner à 22 euros propose un choix de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts.

Aujourd’hui mon choix s’est porté sur :

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Bateau de concombre, faisselle aux noix de cajou et baby-figues

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Cabillaud à la plancha et aubergine.

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Flan à la fleur d’oranger sur lit d’abricots au thé.

L’entrée nous propose une association de goûts et de textures assez étonnante mais en bouche l’harmonie est parfaite.
Le poisson et son coulis au poivron rouge est un délice et la crème montée aux épices donne un côté suave et gourmand à l’aubergine…un légume dont je ne suis pas fan en général mais que j’ai vraiment apprécié aujourd’hui.
Le dessert qui associe des arômes complexes et raffinés apporte une touche de fraîcheur bienvenue en cette chaude journée d’été.

Pour accompagner ce repas, j’ai choisi une demi-bouteille de Riesling Drei Exa 2015 du domaine P. Ginglinger, histoire de bien préparer ma visite de l’après-midi à Eguisheim…
C’est un vin pur et précis, avec une structure longiligne et une finale fraîche et tendue avec des amers nobles et de délicates nuances mentholées.

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Le caractère frais et droit de ce riesling ainsi que sa palette qui évoque le jardin (notes de plantes, racines et herbes aromatiques) ont permis de trouver un bel accord avec l’entrée et avec l’aubergine et la sauce poivron du plat principal.
En revanche, j’ai moins aimé l’accord avec le poisson qui a durci le vin et qui a laissé en bouche un sillage iodé qui me dérange toujours un peu (je n’aime pas les huîtres !).
Pour accompagner le dessert j’ai décidé d’être raisonnable (et prudent) en m’adaptant à la météo du jour : une carafe d’eau gazeuse INNOVO…c’est très bon aussi dans certaines circonstances !

Pour résumer et pour conclure : une fois encore, j’ai passé un très beau moment de gastronomie sur la terrasse de l’Altévic…si Hattstatt n’était pas aussi loin de Strasbourg, je crois bien que j’en ferai ma « cantine » d’été.
MIAM !!!

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Dernière vue de la terrasse : Voegtlinshoffen et la coteau du Hatschbourg à l’horizon.

Réunion de comité et nouveau programme AOC

Par Le 10/07/2017

Le nouveau programme AOC 2017/2018 a été fixé par les membres du Comité lors d'une petite réunion festive à La Wantzenau.

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Le comité au travail


Le repas fut simple - pizzas et comtés de la Fruitière de Bonnétage - mais l'accompagnement liquide fut un peu plus sophistiqué :

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La sélection de blancs

 

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La sélection de rouges


Nouveau programme AOC :

septembre    soirée barbecue + inscription pour la saison 2017/2018
   
octobre        Blancs secs du sud-ouest  
                    Rouges du Pic Saint Loup
       
novembre     Blancs nord-rhodaniens
                     Rouges de Savoie
       
décembre     Fromages et vins
       
janvier          Les trois couleurs de Marsannay
   
février           L'Altenberg de Bergbieten
                     Rouges di Piémont
      
mars             Muscats d'Alsace
                     Rouges de Bandol
       
avril             Blancs de la côte châlonnaise
                    Rosés de gastronomie
       
mai              Visite chez un vigneron alsacien : domaine François Schmitt à Orschwihr
   
juin              Bières belges
      

Vivement la rentrée !

La cocotte de Grand Mère à Colmar

Par Le 10/07/2017

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Situé dans le quartier historique de Colmar, à deux pas de la collégiale Saint Martin et du musée Unterlinden, ce « bistrorant » propose une cuisine authentique et gourmande réalisée à partir de produits frais travaillés au jour le jour.

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A l’heure du déjeuner, ce restaurant, ouvert du lundi au vendredi, propose un menu unique présenté sur ardoise et une carte des vins pas trop longue mais où on trouve une belle sélection de vins au verre (une quinzaine de références) avec des noms de vignerons qui résonnent agréablement aux oreilles de tout amateur averti.

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Les ardoises de la Cocotte

Pour l’apéritif j’ai choisi un verre de Muscat Tradition 2013 du domaine Schoffit : un muscat généreux avec une expression aromatique intense, une présence riche et suave en bouche et des amers salivants en finale.
Pour accompagner le menu du jour, je suis resté en Alsace en optant pour un Pinot Noir 2013 de Kuentz-Bas : pur et fruité au nez avec de belles notes de cerise croquante, frais et fringant en bouche avec une pointe de CO2, finale glissante avec un sillage aromatique sur le noyau et une fine touche fumée…une cuvée qui semble très peu sulfitée mais dont j’ai apprécié la parfaite gouleyance.

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Pour l’entrée : une assiette simple mais avec des légumes particulièrement goûteux rehaussés par un assaisonnement assez tonique

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Un faux-filet rôti entier tendre et juteux avec des pommes de terre…simple mai très bon !

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Une tarte au citron aux noisettes servie tiède…MIAM !

J’ai découvert cette adresse il y a quelques années lors d’une journée de vadrouille dans le vignoble en compagnie de l’ami François et j’ai tout de suite été séduit par cette guinguette où on mange bien et où on boit bon sans se ruiner (14,50 la formule déjeuner).

Malgré une réserve au sujet du nappage papier sur la table – je n’aime pas ça – et une salade qui aurait pu être servie dans un bol car elle a eu très chaud à côté de la viande, la Cocotte de Grand-Mère reste une belle étape à conseiller à tout œnophile qui a envie de faire une petite halte dans la capitale des vins d’Alsace pour reprendre quelques forces entre deux visites dans le vignoble.

Pour en savoir plus : CLIC