Dégustation chez Nicolas Jaegert : bojo ou pas bojo ?
- Par pierre_radmacher
- Le 19/11/2018
- Dans Actualités
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Pour célébrer à sa manière, l’arrivé du beaujolais nouveau, Nicolas Jaegert, le caviste nomade que je vous ai présenté récemment, a décidé d’organiser une petite soirée conviviale à son domicile sur le thème « bojo – pas bojo » et sous forme d’une rencontre amicale entre deux équipes – le placement des convives a voulu que ce soit un match garçons contre filles – qui devaient dire si les vins proposés étaient ou non des beaujolais.
La table est prête pour le match au sommet…
...avec du « matériel » de bonne qualité.
En guise d’échauffement nous avons droit à quelques « bulles » dans un verre noir :
- un Champagne Blanc de noirs de la maison Michel Brocard à Celles sur Ource, classique et très séduisant avec une bulle bien fine mais un dosage un peu trop généreux à mon goût
- un Crémant Extra brut nature du domaine Gross à Gueberschwihr, bien complexe sur le plan aromatique, vineux et équilibré en bouche mais avec une effervescence que j’ai trouvé un poil trop virulente.
Après cette première doublette pétillante, le jeu commence :
- vin 1 : jus fruité très gourmand, notes de cerise rouge bien mûre, présence charnue en bouche.
Mes premières impressions m’orientent directement vers un pinot noir…mais après réflexion – et comme je sais que Nicolas a rentré des vins du domaine des Capréoles – je ne suis plus trop sûr…et pourquoi pas le Beaujolais Lantignié L’Amourgandise ?
Comme souvent, j’aurai du suivre ma première idée car c’est un Pinot noir 2016 du domaine Gsell à Orschwihr.
- vin 2 : nez végétal et terrien, nuances très discrètes de fruits rouges en fond, bouche assez ferme, finale fraîche et minérale.
Là aucune hésitation, c’est du cabernet franc…et même si cette cuvée est plutôt bien faite, je n’arrive pas à aimer ça !
C’est un Bourgueil Terre d’adoption 2017 du domaine Laurent Herlin à Chouzé sur Loire
- vin 3 : fruits rouges croquants au nez comme en bouche, matière suave et bien glissante en bouche.
Un vin riche et séduisant avec un indice de « torchabilité » maximal…c’est un très beau beaujolais 2018 : voilà un vin nouveau qui nous rappelle qu’on peut trouver d’excellentes cuvées primeur dans cette région.
C’est un Beaujolais villages nouveau Cœur de Raisin 2018 du domaine Vincent Lacondemine à Beaujeu
- vin 4 : fruits rouges mûrs et fines touches boisées au nez, bouche longiligne, structure élégante, finale appétante.
Voilà une cuvée de gamay travaillée avec une certaine ambition mais qui se livre sans chichis même s’il n’a pas la même exubérance fruitée du précédent.
Ce n’est pas un primeur mais c’est très bon…d’ailleurs j’ai cru reconnaître la patte de Cédric Lecareux.
C’est un Régnié Diaclase 2016 du domaine des Capréoles à Régnié-Durette
Les 4 vins « mystère » de la soirée.
Les bouteilles dévoilées.
Quelques subsides pour accompagner ces vins…notamment un superbe assortiment de charcuteries de la maison « L’Ottima Scelta ». MIAM !!!
Cette première soirée dégustation organisée par Nicolas Jaegert fut une belle réussite : une tablée très sympathique, une animation bien pensée par notre caviste-pédagogue, de jolis vins et plein de bonnes choses à manger (Ah le jambon cru de L’Ottima Scelta…une vraie découverte !).
Merci et à la prochaine…
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