Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !
Depuis quelques années mon périple sudiste me conduit à passer quelques jours du côté de Béziers pour aller faire quelques escapades vineuses avec mon ami Dany qui a pris l’habitude de profiter de l’occasion d’organiser une soirée gourmande en compagnie de quelques amateurs éclairés et de quelques vignerons locaux.
Ambiance chaleureuse, cuisine généreuses et goûteuse…et bien sûr une belle série de quilles pour arroser tout ça.
La table est mise…
Dany à la plancha pour préparer les aubergines et le poulpe
Les tentacules de poulpe prêts à être servis…
…et les épaules de mouflon qui sortent du four.
Les blancs alsaciens :
Riesling Schiefferberg-Oberhagel 2016 – Domaine Bohn : un riesling de schiste, droit et profondément minéral.
Riesling Grand Cru Rangen-Clos Saint Théobald 2016 – Domaine Schoffit : un Rangen puissant et expressif…le coup de cœur de la série !
Alsace Gold R 2019 – Domaine Gross : une macération de 3 cépages sur le Grand Cru Goldert, une cuvée surprenante avec une expression aromatique complexe et une salinité intense en bouche.
Riesling Grand Cru Schlossberg-Cuvée Sainte Catherine 2012 – Domaine Weinbach : un riesling de granit, ouvert et séduisant avec une silhouette très élégante en bouche.
Terroir de schiste, terroir volcanique, terroir calcaire et terroir granitique…4 bouteilles pour donner un aperçu de la diversité alsacienne
Les pinots noirs :
Pinot noir Hélios 2016 – Domaine de l’Agapé : un fruité pur et frais, une bouche longiligne et sapide…un pinot noir qui a fait une forte impression autour de la table.
Pinot noir Les Rocailles 2015 – Domaine P. Ginglinger : un peu fermé (et réduit) à l’ouverture, cette cuvée – l’une de mes préférées en Alsace sur ce cépage – a évolué très favorablement dans le verre pour montrer cette plénitude et cette gourmandise qui la rendent pratiquement irrésistible.
Latricières-Chambertin 2009 – Domaine Rossignol-Trapet : une expression aboutie et une classe folle pour cette quintessence de pinot noir bourguignon…un Grand Cru qui assume pleinement son statut.
Volnay 1°Cru Les Champans 2009 – Domaine J. Voillot : un Volnay concentré et tramé par une structure acide/tannique puissante…le style de J.P. Charlot dans toute sa splendeur.
Duel amical entre Alsace et Bourgogne…avec une très belle impression laissée par les rouges alsaciens qui n’ont pas démérité face aux grosses cylindrées bourguignonnes.
Les rouges du Roussillon :
IGP Côtes Catalanes Espurna 2011 – Domaine Danjou-Banessy : une cuvée 100% cinsault servie à l’aveugle et qui n’a pas manqué de dérouter les dégustateurs du jour, c’est puissant, profond, un poil austère…et somme toute assez loin de l’image qu’on se fait des vins issus de ce cépage.
Côtes du Roussillon Villages Muntada 2016 – Domaine Gauby : une autre grosse référence du Roussillon servie à l’aveugle mais qui s’est goûtée assez difficilement ce soir…débouché bien trop jeune par notre ami Dany, ce grand vin aurait du bénéficier d’un long passage en carafe avant d’être servi. Dommage.
Les deux bouteilles du Roussillon pour mettre un point final à une très belle série de rouges.
Les douceurs : là les souvenirs sont vraiment trop flous pour pouvoir être formulés…j’aurai du cracher un peu ce soir !
Une triplette internationale pour accompagner le dessert...
...et une joyeuse tablée pour une bien belle soirée…merci à Carole et à Dany.