Petits repas entre bons vivants - Février 2020

pierre_radmacher Par Le 12/03/2020 0

Dans Petits repas entre bons vivants

Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

Apéritif : petites verrines à la butternut, aux lentilles et aux pois chiches

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Riesling Grand Cru Sommerberg-Cuvée Z 2017 – Domaine de l’Oriel : un vin que j’ai déjà dégusté et commenté à plusieurs reprises ces derniers temps (ICI ou LA) mais qui se montre toujours aussi convainquant…c’est très bon !
Bienvenues-Bâtard-Montrachet 2001 – Domaine Carillon : nez racé avec de belles nuances minérales et grillées, bouche ample et puissante, jus dense structuré par une acidité large et percutante, finale tendue avec un sillage minéral et vanillé d’une longueur majuscule.
Les deux vins qui ouvrent le bal nous emmènent directement vers l’excellence avec un riesling Grand Cru qui a une fois de plus montré toute sa classe et un Bienvenues-Bâtard-Montrachet qui nous a mis sur le derrière par sa puissance et sa profondeur...et qui a encore gagné en complexité et en harmonie après quelques heures d’ouverture. (CLIC)
Comme on pouvait s’y attendre ces deux belles cuvées n’ont eu aucune difficulté à s’accorder avec les différentes préparations apéritves…même si elles auraient probablement mérité un plat plus raffiné comme un homard en nage d’épices pour le riesling ou une poularde demi-deuil pour le Grand Cru bourguignon.


Entrée : pâté en croûte maison au foie gras et au magret

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Terrasses du Larzac Les Vignes Oubliées 2017 – Domaine Granier : un nez riche et mûr sur les fruits noirs, les épices et la craie, une bouche dense et profonde avec des tanins assez souple et une finale sapide marquée par de belles nuances minérales.
Réalisé à partir de cépages sudistes (grenache et syrah dominants) plantés dans ce vignoble qui bénéficie de l’influence montagnarde du Larzac, ce vin encore un peu jeune a révélé un très beau potentiel et un vrai caractère gastronomique.
Face à une préparation culinaire aux saveurs très « alsaciennes », cette bouteille languedocienne apportée par Maxime (le caviste de la Vinoterie) a réalisé un accord assez inattendu mais parfaitement réussi.


Plat : marmite de joues de porc au cidre et aux épices

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Ribera del Duero Unico Cosecha 1981 – Domaine Vega Sicilia : nez d’une très grande complexité, notes de fruits rouges et noirs et de cacao sur un fond végétal noble, bouche vineuse et tonique, équilibre superbe, finale sapide et d’une longueur impressionnante.
Côte Rôtie Promesse 2014 – Domaine Pichon : nez ouvert et séduisant, notes de baies de cassis et de violette sur un fon empyreumatique assez marqué, bouche puissante avec une structure très élégante et une finale bien tonique.
La cuvée mythique du vignoble espagnol est une vraie pépite vinique qui va boucler sa quatrième décennie sans donner de signe de fatigue. Cette bouteille que l’ami Thierry a prélevé dans sa réserve personnelle, nous a fait vivre un superbe instant de gourmandise et d’émotion tout en créant une belle harmonie gustative avec ce plat aux arômes doux et épicés. MIAM !
A côté de cette très grosse cylindrée, le Côte Rôtie de Christophe Pichon – encore bien jeune et plein de fougue – a « défié » le plat sur un registre plu viril mais au bout du compte l’équilibre des saveurs s’est avéré tout à fait agréable. RE-MIAM !

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