Riesling Clos Rebberg 2008 – Domaine Kreydenweiss à Andlau
Robe : jaune franc, belle brillance.
Nez : intense et expressif, notes d’agrumes mûrs et d’épices, fine touche fumée.
Bouche : attaque franche et vive, matière charnue, assez épaisse avec une trame minérale d’une force incroyable, finale longue et salivante, sillage aromatique sur le pamplemousse et la pierre à feu.
Voilà un vin splendide qui confirme que les sols schisteux du Clos Rebberg font partie des très beaux terroirs alsaciens. Avec ce riesling 2008 qui me semble être arrivé à son optimum de maturité – mais qui va surement y rester quelques temps - Antoine Kreydenweiss prouve qu’il a parfaitement compris comment il fallait travailler ses vignes et son vin pour faire parler le schiste. MIAM !
Gewurztraminer Grand Cru Rosacker 2012 – Domaine Mader à Hunawihr
Robe : jaune clair, lumineux avec des éclats argentés.
Nez : délicat et très complexe, notes florales raffinées (bouton de rose), touche finement exotique (litchi) sur un fond déjà bien minéral (poudre de craie).
Bouche : matière longiligne, suavité extrême, délicatement moelleux mais structuré par une belle ligne acide, finale très longue, sillage fruité charmeur et notes végétales nobles (cône de houblon), salinité naissante.
Goûté (et approuvé) une première fois lors de ma rencontre avec Jérôme Mader et le Rosacker, ce gewurztraminer s’est encore affiné pour devenir cette merveille de finesse et d’élégance qui joue la carte de la séduction tout en affirmant une personnalité de très grand vin…un instant de bonheur total !
Cuvée K 2014 – L’Oustal Blanc à Creissan
Robe : noire et épaisse avec une fine frange rubis.
Nez : typé et charmeur, notes de fruits rouges très mûrs et nuances aromatiques d’herbes de garrigue.
Bouche : attaque très douce, matière ample et juteuse avec une richesse qui donne une petite sensation de moelleux en milieu de bouche, tannins lisses, finale assez tonique et parfaitement digeste, très « glissante ».
Cette cuvée 100% carignan née sur les zones d’appellation Minervois et Saint Chinian a été déclassée en vin de table pour cause d’encépagement non conforme.
C’est un vin gourmand et charmeur qui ne ment pas sur son origine sudiste et qui trouve une balance tout à fait équilibrée entre richesse et structure.
Très belle découverte, merci Dany !
En avril c’est cap au sud..ici on est près de Saint Chinian !