Les vins du mois de décembre 2019
- Par pierre_radmacher
- Le 20/01/2020
- Dans Vins du mois 2013-2022
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Riesling Ribeauvillé 2016
Domaine Kientzler à Ribeauvillé
Robe : jaune clair, belle brillance.
Nez : ouvert et bien typé sur les agrumes frais (citron, pomelo et la pierre chauffée.
Bouche : attaque vive et franche avec une acidité puissante et bien droite enrobée par un jus riche stimulé par un léger perlant, finale tendue avec une présence saline très salivante.
Après une petite année en cave ce riesling se montre nettement plus avenant que lors de notre visite au domaine en 2018 où il m’avait impressionné par sa droiture et sa concentration…même si on pouvait déjà y détecter un soupçon de gourmandise.
Bien évidemment, ça reste un riesling pour amateurs du genre monacal mais j’avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à le déguster aujourd’hui. MIAM !
Pinot Gris Hohrain 2016
Domaine Emile Beyer à Eguisheim
Robe : jaune clair, reflets or-rose.
Nez : délicat et complexe, notes de fruits jaunes frais (abricot, pêche) complété par de subtiles fragrances florales et par une petite touche fumée.
Bouche : ample et consistante, équilibre sec avec une acidité bien enrobée mais longue et structurante et un léger perlant, finale tonique avec une présence saline intense.
Né sur un coteau exposé au nord qui fait face aux parcelles du Sundel et du Clos Lucas, ce superbe pinot gris vinifié en sec donne la pleine mesure de ce que ce cépage peut donner lorsqu’il est issu d’un terroir qualitatif et travaillé par un grand vigneron.
Déjà très accessible dans sa prime jeunesse, ce vin possède cependant les ressources pour se bonifier encore quelques années en cave.
Chablis Grand Cru Les Clos 2013
Domaine Besson à Chablis
Robe : jaune clair, limpide et brillant.
Nez : ouvert et flatteur, notes de citron mûr, d’amande fraîche, de craie et de coquille d’huître.
Bouche : matière charnue et bien gourmande tenue par une acidité mûre et traçante, finale longue et bien saline avec un sillage aromatique crayeux et iodé.
Cette parcelle de 15 ares située au cœur du Grand Cru Les Clos, produit en général la cuvée la plus opulente de la gamme du domaine Besson mais en 2013 l’acidité caractéristique du millésime a permis à ce vin de développer une énergie et un tonus qui lui donnent un magnifique caractère minéral.
C’est pour l’heure, ma plus belle bouteille de Chablis Les Clos du domaine Besson !
Viré-Clessé La Verchère 2016
Bret Brothers à Vinzelles
Robe : jaune franc, très lumineux.
Nez : fin et discret avec une palette aromatique assez mûre sur l’abricot, la pomme golden, le gingembre, les épices et la pierre chaude.
Bouche : attaque franche, matière très concentrée structurée par une acidité vive et une trame saline bien sensible, finale longue et puissante avec un petit grip tannique et des amers nobles qui stimulent une belle salivation.
Malgré sa jeunesse ce Viré-Clessé m’a impressionné par la qualité et la force de sa présence minérale.
C’est un vin avec une complexité aromatique exceptionnelle et un jus tramé par une puissante maille acide/saline. Il avait des arguments pour bien se tenir encore quelques années en cave mais quand c’est bon comme ça, pourquoi attendre !
IGP Pays d’Hérault-Mont Baudile Le Bourboulenc de Nega Saumas 2017
Domaine Supply-Royer à Arboras
Robe : jaune franc, très belle brillance.
Nez : intense et complexe, notes de résine, de gingembre, de poivre blanc et d’herbes de garrigue.
Bouche : attaque franche, matière étirée par une acidité vive et tendue, finale très salivante avec un retour aromatique très long sur les épices.
Cette cuvée qui m’avait fait découvrir et aimer ce domaine il y a plus de 10 ans déjà, se goûte toujours aussi bien : son expression aromatique revendique clairement ses origines sudistes mais son équilibre révèle une fraîcheur un peu inattendue mais tout à fait bienvenue. MIAM !
Faugères Nos Racines 2016
Château de La Liquière à Cabreroles
Robe : rubis très sombre avec une fine frange mauve.
Nez : séduisant et complexe sur les fruits noirs (myrtille, mure), le bois de réglisse et les herbes de garrigue.
Bouche : attaque franche et gourmande, matière concentrée équilibrée par une belle acidité minérale, trame tannique caressante, finale longue et bien minérale sur la pierre frottée et la mine de crayon.
Cette parcelle « historique » de la famille Vidal a donné naissance à cette cuvée splendide de complexité et d’équilibre.
Même s’il se livre déjà avec une grande facilité dès aujourd’hui ce Faugères dispose de ressources pour se bonifier quelques années en cave.
Une bouteille mythique débouchée quelques jours avant Noël (commentaires ICI)
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