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Le Bistrot à Chalon su Saône-2018

Le 05/11/2018

Cette adresse gourmande qui m’a été soufflée par Mme Mouton lors de ma visite au domaine Mouton à Givry, se trouve dans une rue piétonne sur une petite ile entourée par deux bras de Saône, l’ile Saint Laurent.
Dans ce petit estaminet au décor chaleureux, le chef Patrick Mézière propose une carte resserrée à base de créations culinaires qui font une large place aux produits de saison et aux préparations minute.

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L’entrée du « Bistrot », rue de Strasbourg à Chalon sur Saône.


Mon menu du soir

 
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Une petite assiette d’amuse-bouche pour commencer.

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Foie gras de canard cuit au torchon dans un bouillon de volaille, chapelure de pain d’épices, poussière de bourgeon de cassis et chips de pomme.

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Bar et lotte rôtis, confiture d’oignons, jus de racines et extraction de carotte au piment d’Espelette.

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Une assiette 100% « chocophile » pour terminer.

La carte des vins est très « solide » et l’offre en demi-bouteilles est très intéressante. La sélection de bouteilles fait une belle place à des vins de la région et les prix sont plus que raisonnables…Bravo !
Pour accompagner mon menu j’ai choisi une demie de Chablis 1°Cru Montée de Tonnerre 2015 du domaine Droin : certes je suis un peu loin des vignobles locaux mais comme je n’avais pas encore eu l’occasion de goûter un vin de cette maison réputée, je me suis laissé tenter…et j’ai bien fait !

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Dégusté à l’apéritif, le vin révèle un nez riche avec un fruité mûr et une minéralité bien sensible. En bouche je jus est dense et structuré par une acidité rayonnante et une fine présence tannique. La finale est étirée et bien salivante laisse persister de beaux amers minéraux et un long sillage sur la groseille blanche et la craie.

Le foie gras bien compact et assaisonné avec une grande précision a exalté l’expression aromatique du vin tout en créant une parfaite harmonie physique autour de la douceur des textures.
En finale c’est le Chablis qui gardera le dernier mot avec ses amers minéraux stimulés par la douceur du plat.

Face à ces légumes goûteux et croquants et ces poissons nobles cuits avec une grande maîtrise, le 1°Cru de Chablis s’est montré très à son aise en créant des accords pleins de gourmandise surtout avec la lotte et sa confiture d’oignons !

Je n’ai pas tenté d’associer le vin avec le dessert chocolaté – MIAM !!! – mais j’ai fini la demi-bouteille après le plat de poisson et j’ai pu constater que ce beau Chablis avait encore gagné en volume et en complexité…un vrai régal !

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Bref, « Le Bistrot » de Chalon sur Saône est une table hautement recommandable autant pour la cuisine raffinée et inventive du chef que pour la qualité d’un service alerte et précis en salle…sans oublier une carte des vins très intéressante avec une belle sélection de crus bourguignons proposés à des prix vraiment raisonnables.
Les plats sont présentées avec goût et savoir-faire et les cuissons des aliments sont parfaites…ceci dit, s’il fallait formuler une petite réserve ce serait pour regretter des quantités très « nouvelle cuisine » dans les assiettes.
Mais il est vrai que quand c’est bon, il n’y en a jamais assez !

La Cave en tournée : un caviste qui a la bougeotte.

Le 01/11/2018

« La Cave en Tournée » est un concept imaginé par Nicolas Jaegert, un caviste itinérant qui s’installe sur les marchés autour de Strasbourg pour faire découvrir ses coups de cœur viniques à tous ceux qui s’arrêtent à son stand.

A l’heure actuelle, vous pouvez retrouver « La Cave en Tournée » sur les marchés de Hoenheim le mercredi, de Souffelweyersheim le jeudi, de Bischheim le vendredi et le week-end dans les halles du Scilt.
Il est également présent une semaine sur deux sur le marché du vendredi soir à La Wantzenau.

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L’entrée des halles du Scilt à Schiltigheim…

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…avec les visiteurs du week-end

La gamme de vins proposés à la vente est encore modeste avec une carte où on trouve actuellement 45 références sélectionnées par Nicolas Jaegert chez des vignerons dont la grande majorité cultivent leurs vignes en bio ou biodynamie et vinifient en utilisant un minimum d’intrants (notamment peu ou pas de SO2).

Pour l’heure, ce caviste travaille avec 19 vignerons dont 7 alsaciens comme Florian Beck-Hartweg, Daniel Ansen, Bruno Schloegel, Yann Durrmann…

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Nicolas Jaegert, le caviste itinérant installé dans les halles du Scilt…

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…avec la sélection alsacienne du jour en vedette sur le stand.

Bref, si vous croisez le Nicolas Jaegert sur l’un de vos marchés, n’hésitez pas à vous arrêter à son stand, vous y trouverez une jolie série de bouteilles présentées par un caviste passionné et vendues à des prix tout à fait raisonnables.
A bon entendeur…

Les vins du mois de septembre 2018

Le 03/10/2018

Riesling Grand Cru Frankstein 2013
Domaine Beck-Hartweg à Dambach la Ville

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Robe : jaune moyen des reflets argentés.
Nez : vif et très pur, palette aromatique classique sur les agrumes frais (pamplemousse), le miel de forêt et la résine sur un fond minéral qui commence à se faire remarquer.
Bouche : jus concentré, charpente solide avec une acidité vive et franche et une présence saline très intense, finale tendue avec des amers salivants et un beau sillage citronné.
Voilà un riesling droit et profondément minéral qui nous propose une très belle interprétation de ce grand terroir granitique de Dambach.
Certes la tension acide qu’on retrouve souvent dans les vins de 2016 est encore très marquée et nous fait penser que cette bouteille aurait encore mérité 2 ou 3 ans de garde supplémentaires mais bon, pourquoi se priver si le plaisir est déjà au rendez-vous !


Chablis 1° Cru Côte de Lechet 2013
Domaine d’Elise à Milly

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Robe : jaune clair, lumineux avec des reflets argentés.
Nez : pur et discret, notes de beure et d’agrumes frais (citron vert, mandarine) sur un fond minéral très marqué (craie, iode).
Bouche : attaque cinglante avec une acidité vive et invasive, matière dense et très carrée, finale droite, limite austère, sillage long sur la pierre et le zeste rapé.
Ce premier cru chablisien vinifié par Gérard Prain affirme son caractère minéral avec une certaine véhémence mais son style ne manquera pas de séduire les amateurs de vins purs et droits.
Ceux qui apprécient des expressions de chardonnay un peu plus douces devront oublier cette bouteille en cave durant quelques années supplémentaires.


Pouilly Fuissé La Roche 2011
Bret Brothers à Vinzelles

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Robe : jaune clair, éclats métalliques, reflets vert pâle sur les bords du disque.
Nez : fin et séduisant, notes de poire bien mure et d’amande pilée sur un fond végétal et minéral très raffiné.
Bouche : attaque douce et suave, matière ample et riche, acidité assez épaisse qui soutient fermement la structure, finale sapide avec des amers nobles une salinité fortement marquée, retour long sur les fruits blancs et les herbes aromatiques
Après plus de 6 ans de vieillissement en cave, ce Pouilly Fuissé laisse encore parler sa puissance originelle mais sa structure acide/minérale particulièrement solide garantit un équilibre parfaitement digeste.
Le sol calcaire de ce terroir de Vergisson parvient à imprimer sa marque et imposer un caractère minéral affirmé à cette grande cuvée du mâconnais.


DOC Burgenland Ruster Ausbruch-Pinot Cuvée 2004
Weingut Feiler-Aringer à Rust am See

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Robe : jaune profond avec des éclats dorés.
Nez : intense et précis, notes de fruits jaunes bien mûrs (abricot) et légères nuances grillées sur un fond délicatement vanillé.
Bouche : attaque franche et très suave, liqueur douce et épaisse, fruité très profond, acidité fondue mais structurante, finale digeste sillage long sur l’abricot et la vanille.
Réalisée à partir d’un assemblage de pinot blanc et pinot gris récoltés sur les bords du Neusiedlersee (près de la frontière hongroise) ce grand liquoreux vinifié et élevé en barriques (30% neuves) a ravi nos papilles par sa pureté aromatique et sa belle digestibilité.
Les « Ruster Ausbruch » sont les plus vieux vins liquoreux d’Europe (avec les Tokaj hongrois). Les bords du Neusiedlersee constituent un terroir propice à la réalisation de ce type de vins grâce à la proximité du lac qui garantit une apparition très régulière du botrytis.
Cette bouteille apportée par l’ami Thierry a accompagné à merveille une tarte amandine aux abricots : un mariage quasi parfait réalisé sans aucune concertation préalable…il y a des jours comme ça !


V.D.F. Lo Taral 2016
Domaine Julien Peyras à Paulhan

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Robe : dense et sombre avec fin liseré pourpre.
Nez : intense et complexe, notes d’herbes de garrigue, d’encens et d’épices (cardamome, girofle) sur un fond de petits fruits noirs bien mûrs.
Bouche : caractère sudiste bien marqué avec une chair épaisse structurée par une charpente acide bien vive, finale légèrement tannique, sillage minéral et fruité.
Réalisé à partir d’un assemblage de syrah, carignan et grenache vinifié en mis en bouteilles sans ajout de SO2, ce rouge languedocien 100% « nature » est en étonnera plus d’un tant par la complexité de son expression aromatique que par la qualité de sa présence en bouche.
Cette cuvée conçue pour pouvoir assumer quelques années de garde se goûte déjà remarquablement bien aujourd’hui. MIAM !

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Les muscats ottonel 2018 du domaine Emile Beyer…ça promet !

Réunion de rentrée au club AOC

Le 09/09/2018

 

Depuis l’année passée c’est avec une soirée barbecue que le club AOC de La Wantzenau célèbre la reprise des sessions de dégustation.

Avec cet été qui joue les prolongations, notre réunion festive a été organisée chez l’ami Francis qui a proposé de célébrer nos retrouvailles vineuses au bord de sa piscine…très bonne idée, non ?

Pas de commentaires mais quelques photos souvenirs :

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Arrivée des convives….

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…et des premières bouteilles.

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Apéro

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Le roi du BBQ en pleine action…

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…et le club AOC presque au complet.

Une soirée conviviale avec quelques jolies bouteilles en attendant la reprise de nos activités œnophiles en octobre…merci à tous ceux qui ont contribué à sa réussite.

Pour info : notre club est au complet pour la saison 2018/2019 mais il y a toujours l’une ou l’autre place disponible pour nos différentes réunions.

Le programme 2018/2019 a été publié ICI.


Si vous êtes intéressés contactez-moi via le site.

Les vins du mois d'août 2018

Le 03/09/2018

Quincy Cuvée Sucellus 2013
Domaine Tatin à Brinay

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Robe : jaune pâle, très lumineux.
Nez : intense et très complexe, palette bien fraîche sur la groseille blanche et le miel de forêt sur un fond de menthe poivrée.
Bouche : attaque assez douce mais la charpente acide vive et tranchante se manifeste dès le milieu de bouche pour structurer une matière assez épaisse, finale très sapide avec une ligne acide saillante et de beaux amers minéraux.
Réalisé à partir d’un assemblage de plusieurs parcelles situées sur les meilleurs terroirs de Quincy (Chaumoux, Nouzats, Gatebourse, Clos de la Victoire) cette cuvée a été élevée en fûts de chêne du Berry.
Après plus de 2 ans d’affinage en bouteille, le boisé s’est parfaitement intégré et la présence minérale s’est définie pour aboutir à un grand vin blanc qui nous a séduit par sa plénitude et son harmonie.


Savennières Clos le Grand Beaupréau 2012
Domaine Ogereau à Saint Lambert du Lattay

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Robe : jaune moyen, très lumineux.
Nez : intense et très complexe, palette évolutive sur le coing frais, la chair de nectarine et les fleurs blanches sur un fond minéral (pierre à feu).
Bouche : matière ample et voluptueuse, chair consistante et structure acide très solide, texture caressante, finale bien sapide avec des amers nobles et un long sillage minéral et épicé.
Après plus de 5 années de repos en cave, ce Savennières nous a régalés avec son expression aromatique ligérienne absolument parfaite et sa présence en bouche d’une élégance rare.
Ma relation compliquée avec le cabernet franc ne me permet pas d’apprécier les rouges angevins mais en revanche je reste un fan absolu du chenin…surtout lorsqu’il se décline à travers une cuvée de cet acabit. MIAM !


Roussette de Savoie Marestel 2012
Domaine Dupasquier à Jongieux

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Robe : jaune clair avec de beaux éclats dorés.
Nez : complexe et très original, notes d’amande fraîche, de pignons de pin et de miel de châtaigne.
Bouche : matière ample et consistante, équilibre riche mais parfaitement digeste, finale appétente avec des amers nobles et une salinité très marquée.
J’ai toujours le même plaisir à déboucher une bouteille de Marestel signée Dupasquier, un grand vin blanc savoyard qui allie avec bonheur richesse et structure minérale pour nous donner de belles sensations de gourmandise et de sapidité. MIAM !


VDF Fleur de Cailloux 2016
Domaine Padié à Calce

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Robe : jaune clair avec une belle brillance, reflets argentés.
Nez : pur et très sincère avec une palette où on trouve de belles touches d’agrumes frais et une minéralité très impressive (terpènes, pierre à fusil).
Bouche : matière dense et tonique, équilibre tendu et légère présence tannique, finale nette, très franche et parfaitement sapide.
Cet assemblage de grenache blanc, de grenache gris et de maccabeu vinifié par Jean-Philippe Padié confirme que le vignoble de Calce dispose de terroirs capables de donner naissance à de très grands vins blancs.
Ce Fleur de Caillou 2016 qui brille par sa densité et sa profonde minéralité m’a beaucoup fait penser à certains vins d’Antoine Kreydenweiss…notamment les « Val d’Eléon ». MIAM !


Nuits Saint Georges Aux Allots 2013
Domaine Chicotot à Nuits Saint Georges

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Robe : grenat moyen avec des bords légèrement dégradés.
Nez : pur et bien vif avec des notes de griotte acidulée sur un fond minéral et réglissé encore un petit peu austère.
Bouche : attaque franche et bien tranchante, acidité droite et assez véloce qui dynamise un jus fruité frais et charnu, finale tendue avec un sillage long sur les épices et la pierre chaude.
Après quelques expériences compliquées (pour ne pas dire décevantes) avec des pinots noirs bourguignons de ce millésime, j’ai débouché cette bouteille avec une petite appréhension qui a été levée dès la première gorgée.
Cette cuvée de Nuits née sur un terroir argileux ne semble pas encore avoir atteint son plateau de maturité optimale mais les qualités révélées aujourd’hui – et qui la rendent déjà très agréable à déguster – laissent entrevoir un avenir radieux.
MIAM par anticipation !

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Le vignoble de la Couronne d’Or en août

Petit dîner entre amateurs de belles quilles.

Le 17/08/2018


Voici quelques jolies bouteilles qui ont accompagné un petit dîner estival entre bons vivants.
Ambiance festive oblige, pas de commentaires en direct mais les fonds de bouteille dégustés le lendemain m’ont permis de noter quelques impressions…

Mademoiselle Bulle – J.C. Girard-Madoux : arômes floraux agréables, vif et léger en bouche, équilibre suave, quelques amers en finale.
Riesling G.C. Wiebelsberg 2010 – M. Kreydenweiss : nez riche, mûr et un poil évolué, matière consistante, acidité puissante, salinité intense en finale.
Riesling G.C. Eichberg 2012 – E. Beyer : expression aromatique ouverte et bien complexe, matière généreuse, structure souple, finale digeste.

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Après une bulle savoyarde très guillerette, le Grand Cru d’Antoine a divisé l’assemblée : moi j’ai vraiment adoré mais d’autres dégustateurs ont été dérangés par le caractère très évolué de son expression aromatique.
Plus classique et plus facile d’accès, l’Eichberg de Christian Beyer a réussi à remettre tout le monde d’accord.


Bienvenues-Bâtard-Montrachet 1997 – L. Carillon et fils : nez expressif sur la pierre à fusil et la poudre noire, notes fruitées bien mûres en fond, matière très consistante, acidité massive et puissante, grand persistance aromatique en finale.
Chassagne Montrachet 1°Cru En Virondot 2005 – M. Morey : nez délicat, belle pureté aromatique, matière pleine, équilibre sec mais structure assez déliée, finale précise avec un regain de tension.

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Si le Grand Cru de Carillon a eu besoin d’une nuit complète pour révéler toute sa puissance (en fait, il était au top le lendemain à midi), le 1° Cru de Marc Morey nous a tous bluffés par sa pureté et sa fraîcheur.
Voilà deux belles quilles qui nous rappellent que la Bourgogne est capable de produire des blancs vraiment exceptionnels…dommage que la politique tarifaire actuelle en cours dans cette région va finir par nous mettre sur la touche.
MIAM attristé !


Clos de la Roche 2006 – Marchand frères : arômes de champignon frais, de fruits noirs et de suie,  matière charnue en bouche, équilibre tonique, finale un peu austère, long sillage réglissé (ZAN) et minéral (pierre chaude).
Echezeaux 1998 – D. Duband : nez discret et complexe, notes de sous-bois, de fruits rouges bien mûrs et de cendre froide, présence en bouche qui rappelle le Clos de la Roche avec un soupçon de puissance en plus mais la finale est tout aussi sévère.

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Bon, on ne va pas se mentir, ces 2 bouteilles n’ont pas vraiment tenu leur rang.
Certes, ces Grands Crus n’étaient pas issus de millésimes réputés en Bourgogne mais quand même : des expressions aromatiques douteuses (pourriture ?), des présences en bouches concentrées et bien équilibrées mais avec des finales rustiques, limite agressives, qui nous faisaient reposer le verre sans avoir forcément envie de le reprendre en main pour une nouvelle gorgée…bref, ces vins ont fourni le service minimum pour ne pas nous faire crier au scandale mais sans nous convaincre pour autant. Déçu !!!

Travaux sur le coteau du Sundel

Le 14/08/2018

Comme je n’ai pas pu répondre à l’invitation de Christian et Valérie Beyer pour assister aux travaux de défrichage sur coteau du Sundel, j’ai profité d’un passage estival à Exa pour aller voir le résultat final…attention les yeux !

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Panorama sur les hauteurs d’Eguisheim : vers le nord, le coteau du Sundel et Colmar au loin…

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…vers l’ouest, les 3 châteaux…

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…et vers l’est, Eguisheim, la vallée du Rhin et la silhouette du Kaiserstuhl à l’horizon.

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L’entrée du Clos Lucas au bas du Sundel.

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La friche du Sundel photographiée lors de ma visite en 2017

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La nouvelle parcelle défrichée...

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…avec une pente impressionnante et un chemin d’accès en construction.

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Les pinots noirs du Sundel déjà bien mûrs en ce début août.

Respect de la biodiversité oblige, la plupart des espèces végétales défrichées ont été conservées pour être replantées dans des haies qui vont entourer les nouvelles parcelles de vignes...comme toujours les projets du domaine Beyer sont sous-tendus par une vraie philosophie éco-responsable. Bravo et merci les amis !

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Comment ne pas avoir envie de faire un grand vin dans un lieu aussi beau !

L'Altévic à Hattstatt - Visite 2018

Le 12/08/2018

Etant « désigné volontaire » pour convoyer mon fiston et ses comparses vers l’aéroport de Bâle-Mulhouse, j’ai choisi de « rentabiliser » ce déplacement par une petite étape dans le vignoble avec une promenade matinale à Eguisheim et un déjeuner à l’Altévic…une de mes adresses fétiches dans la région depuis quelques années.


La formule déjeuner est toujours à 22 euros et propose un choix de 2 entrées, 2 plats et 2 desserts.

Aujourd’hui mon choix s’est porté sur :

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Grecque de légumes rafraîchie aux herbes, mélisse et romarin.

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Filet de julienne à la plancha et sa grande tomate au crumble

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Carpaccio d’ananas comme aux Caraïbes, vierge de pastèque, kiwi et pomelo.

L’entrée qui associe des cubes de légumes croquants et un jus subtil rafraîchi par des herbes aromatiques est un vrai délice.
Le poisson du jour est cuit à la perfection et son accompagnement tout en finesse et en légèreté est un magnifique plat d’été.
Le dessert entièrement dédié aux fruits développe des saveurs suaves et complexes en mettant un point final à un repas parfaitement adapté à ces jours de canicule.

Comme lors d’une de mes précédentes visites mon choix de vins s’est porté sur une demi-bouteille de Riesling Drei Exa 2016 du domaine Paul Ginglinger.
C’est un riesling sec et bien droit avec une structure finement ciselé et une finale marqué par une belle minéralité et un sillage sur les herbes aromatiques.

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Avec l’entrée, l’accord a été immédiat, presque naturel, avec une harmonie finale qui a fait ressortir de belles notes de mélisse et de romarin.
Avec le poisson parfumé au thym frais, le mariage gastronomique fut également très réussi : pas de goût iodé en finale (je n’aime pas ça !) mais une jolie entente autour es herbes aromatiques.
Avec la tomate, ce fut un peu plus difficile mais l’acidité du vin lui a permis de tenir la distance face à ce légume/fruit toujours très difficile à marier.


Pour résumer et pour conclure : une fois encore, j’ai passé un très beau moment de gastronomie à l’Altévic…Bravo et merci M. Perrin !