Articles de pierre_radmacher
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Les vins du mois de septembre 2016
- Par pierre_radmacher
- Le 02/10/2016
- Dans Vins du mois 2013-2022
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Puligny Montrachet 2012
Domaine François Carillon à PulignyRobe : jaune clair, limpide et lumineux.
Nez : délicat et raffiné, citronnelle et menthe fraîche, notes pierreuses et poudre de craie en fond.
Bouche : attaque toute en souplesse et en finesse, matière équilibrée avec une acidité mûre et un gras très flatteur, finale franche, sapide et marquée par un élevage noble et impeccablement intégré.
Débouché pour oublier la fin de ces belles vacances d’été, ce Puligny, pourtant encore bien jeune s’est exprimé avec une classe magistrale…voilà un enfant précoce qui montre déjà de grandes qualités tout en ayant encore de belles perspectives d’évolution devant soi. MIAM !
Mâcon-Chardonnay La Roche 2014
Bret Brothers à VinzellesRobe : jaune clair avec des éclats argentés
Nez : plutôt austère à l’ouverture, le vin a besoin de beaucoup de temps pour révéler de belles notes d’agrumes frais (citron, pamplemousse) sur un fond minéral bien dessiné.
Bouche : matière élancée, équilibre droit et salinité bien marquée qui donne un petit grip stimulant à la texture, finale vive, citronnée et « caillouteuse » avec de très beaux amers.
Né sur un coteau calcaire très caillouteux exposé au sud, ce vin s’exprime avec une rigueur et un sérieux qui ne sont pas forcément caractéristiques de cette appellation.
Fidèles à la ligne de conduite qu’ils suivent depuis leur premier millésime, les Brothers mettent tout en œuvre pour que chacune de leurs cuvées porte la signature minérale de leur terroir d’origine. Bravo !
Chablis Grand Cru Bougros 2009
Domaine du Colombier à ChavanayRobe : jaune clair, belle brillance
Nez : mûr et riche avec une belle définition aromatique, palette classique sur le lait d’amande, le beurre frais, la coquille d’huître...
Bouche : matière généreuse et assez épaisse, toucher très gras et acidité souple, amers minéraux intenses qui donnent une grande sapidité à la finale, sillage long mais assez austère (pierre, iode, fumée).
Comme j’avais besoin d’un peu de place dans le secteur des chablis de ma cave – après mes rentrées estivales provenant du domaine d’Elise et du domaine Besson – j’ai décidé de déboucher ce Grand Cru qui s’est montré fort à son avantage, même si le millésime a un peu marqué son équilibre…un peu moins chablisien mais très bon quand même !
Meursault Vieilles Vignes 2011
Domaine Buisson-Charles à MeursaultRobe : jaune clair, limpide et lumineuse.
Nez : discret et d’une grande pureté, notes de groseille blanche et de pamplemousse sur un fond minéral bien présent.
Bouche : attaque souple, ligne acide mûre mais bien solide qui se met en place progressivement et qui équilibre une matière longiligne très élégante, finale racée avec un élevage subtilement dosé, une pointe saline et des amers nobles
Encore un chardonnay bourguignon « tombé » durant ce mois de septembre !
Mais il fallait bien ça pour oublier que j’ai que je n’ai pas pu faire mon pèlerinage annuel en terre burgonde…et il faut dire que cette magnifique cuvée de Meursault fut une consolation de premier choix avec son expression encore un peu retenue mais pleine de classe et sa présence en bouche de toute beauté. MIAM !
Coteaux du Layon Saint Lambert 2014
Domaine Ogereau à Saint Lambert du LattayRobe : jaune d’or très brillante, texture épaisse et glycérinée.
Nez : intensité moyenne mais palette complexe et séduisante sur la mirabelle confite, le miel de fleurs et le coing frais sur un fond de pierre chaude.
Bouche : matière généreuse et expressive, notes d’agrumes bien mûrs, texture finement tannique, belle présence minérale en finale.
J’aime beaucoup les vins secs de ce domaine – notamment le Savennières Clos du Grand Beaupréau – mais lorsque Vincent Ogereau m’a invité à déguster cette cuvée moelleuse, j’ai été séduit : expression aromatique guillerette, équilibre précis entre richesse et minéralité et buvabilité exemplaire. MIAM !
Riesling-Steinacker 2015
Domaine L. Sipp à RibeauvilléRobe : jaune clair, belle brillance.
Nez : riche et exubérant, notes de fruits jaunes et d’agrumes mûrs, nuances florales délicates (acacia, jasmin).
Bouche : matière ample et très gourmande, jus fruité bien concentré structuré par une belle minéralité, finale fruitée et très sapide.
En général, les vins d’Etienne Sipp sont des vins de temps et de patience mais cette cuvée Steinacker semble déroger à cette règle : plein de fruit et d’énergie positive ce riesling né sur un terroir sablo-limoneux riche en galets, se goûte avec une parfaite gourmandise dès aujourd’hui. MIAM !
Côtes de Bourg Château Fougas Maldoror 2014
J.Y Bechet à LansacRobe : foncée presque opaque avec une frange rubis très brillante.
Nez : très discret à l’ouverture avec des notes de torréfaction et de terre humide, belle palette fruitée (mûre et myrtille) et florale (violette) après oxygénation.
Bouche : attaque franche, matière assez dense, trame tannique très sensuelle, ligne acide bien présente qui donne un vrai tonus à la finale, sillage frais et salivant.
J’ai découvert le Château Fougas dans les années 90, lorsque la famille Bechet présentait ses vins au Salon des Vignerons Indépendants de Strasbourg et j’ai acheté cette cuvée Maldoror sur plusieurs millésimes parce que je lui trouvais un très bon rapport Q/P.
Depuis ce temps, le domaine s’est converti à la biodynamie mais, oh surprise, les prix ne se sont pas envolés...bien au contraire, puisqu’ils ont même baissé (77 francs soit environ 11,70 euros pour le millésime 1997, 10,50 euros pour la version 2014) C’est d’autant plus incroyable que ce Côtes de Bourg fruité et charnu se laisse boire avec une grande facilité aujourd’hui tout en montrant un joli potentiel de garde…quelle belle affaire !
Vendanges sur les terrasses du Clos Lucas à Eguisheim -
Les vins du mois d'août 2016
- Par pierre_radmacher
- Le 02/09/2016
- Dans Vins du mois 2013-2022
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Alsace 2012
Domaine Deiss à BergheimRobe : jaune clair, belle brillance.
Nez : discret et très pur, notes d’agrumes frais et nuances minérales déjà très pénétrantes.
Bouche : attaque suave, jus très gourmand, acidité mûre et salinité qui gagne progressivement en intensité pour donner du relief et une très belle longueur à la finale.
Réalisée à partir d’un assemblage des 13 cépages alsaciens complantés, vendangés et vinifiés ensemble, cette cuvée riche et profondément minérale nous donne une première clé pour entrer dans l’univers particulier des vins de la famille Deiss.
Très belle bouteille avec un rapport Q/P tout à fait intéressant.
Riesling Réserve Millésime 2014
Domaine Rolly-Gassmann à RorschwihrRobe : jaune clair, éclats argentés.
Nez : ouvert et flatteur avec une palette complexe sur l’ananas frais, les agrumes murs sur un fond crayeux bien présent.
Bouche : matière opulente, fruité très expressif, rondeur agréable, ligne acide fine et structurante, finale très saline avec un léger grip tannique qui stimule la salivation.
Dans la série des vins signés par un style maison, ce riesling vinifié par Pierre Gassmann montre une générosité incroyable tout en gardant un équilibre parfaitement digeste. Les amateurs de vins droits et tranchants seront surement déstabilisés mais je crois que personne ne pourra mettre en question la qualité exceptionnelle de cette cuvée. MIAM !
Arbois Vin Jaune 1987
Domaine A. et M. Tissot à MontignyRobe : jaune doré, très brillant, frange très claire.
Nez : intense, complexe et évolutif, noix verte, épices, fumé léger sur un fond minéral qui se manifeste progressivement après oxygénation (pierre chaude, silex).
Bouche : attaque vive avec une acidité massive qui se fond dans une matière dense et puissante, texture épaisse, petite mâche tannique, finale d’une longueur inouïe (en terme de persistance, on n’est pas loin de la minute), salinité marquée et notes d’épices, de brou de noix, de feuille de noyer…
Impressionnant de puissance avec sa matière dense et son acidité puissante, ce vin jaune qui termine sa troisième décennie ne semble plus pouvoir être altéré par le temps qui passe…des gouttes d’éternité et pourquoi pas un élixir de longue vie ?
On peu rêver un peu, non ?
Gewurztraminer Demoiselle 2014
Domaine Rietsch à MittelbergheimRobe : jaune orangé, assez trouble.
Nez : complexe, étonnant mais somme toute bien agréables, notes de vanille, de raisin mûr, d’orange amère et d’épices douces.
Bouche : attaque franche, matière charnue et très gourmande, présence tannique sensible, salinité intense qui stimule la salivation, sillage aromatique sur les épices et les agrumes mûrs relevé par une fine touche boisée.
Lorsque Jean-Pierre décide de sortir des sentiers battus, il n’y va pas par quatre chemins…et j’avoue ne pas toujours être capable de le suivre !
Mais parfois la magie opère comme avec ce gewurztraminer réalisé après une macération des raisins en grappes entières (3 semaines) et un élevage sur lies de 6 mois en foudres et en fût de 600 litres. Certes on est très loin des codes esthétiques alsaciens mais la gourmandise et l’expressivité minérale de ce m’ont vraiment bluffés aujourd’hui…c’est déroutant mais c’est vraiment bon !
Vin de France Zig-Zag 2015
Domaine Les Deux Terres à Villeneuve de BergRobe : grenat sombre, limpide et brillant, fine frange orange
Nez : agréable, fruité confit sur un fond de terre humide et de bois de réglisse
Bouche : attaque suave, jus très gourmand, petite présence tannique bien mûre, finale nette et sapide
Ce joli vin simple mais terriblement séduisant m’a été offert par Cyril qui a voulu me faire partager les bonnes impressions ressenties lors de sa visite chez ces vignerons ardéchois. Bu et approuvé…MIAM !
Château Malescot Saint Exupéry 2004
J.-L. Zuger à MargauxRobe : sombre, presque noire, opaque avec une fine frange grenat.
Nez : intense et charmeur, palette raffinée avec un fruité mûr complété par des notes florales délicates (violette) et une fine touche épicée.
Bouche : attaque vive et stimulante, matière voluptueuse, mâche tannique présente mais très douce, finale très sapide tenue par une fine acidité et des amers nobles.
Depuis quelques mois je fais main basse sur mon stock de vieux crus bordelais qui occupent une place encore trop importante dans ma cave à mon goût. Je suis souvent déçu par des vins que je trouve plutôt ennuyeux et sans beaucoup d’âme, mais parfois le miracle se produit et c’est un feu d’artifice de sensations qui nous donne le sentiment d’accéder à une forme de perfection vinique. Respect !
Pinot Noir Muhlforst 2012
Domaine Mader à HunawihrRobe : rubis moyen, très brillant, frange violine
Nez : complexe et engageant avec une palette délicatement fruitée (framboise, cassis) sur un fond végétal noble (fougère et sous-bois).
Bouche : attaque franche et directe, matière juteuse avec une charpente acide très structurante, tanins très soyeux, finale tonique avec une minéralité pénétrante qui génère une intense salivation.
Un beau millésime sur un terroir très qualitatif – le Muhlforst est un coteau marno-limoneux exposé plein sud – et la main experte d’un vinificateur hors pair…voilà une équation qui ne pouvait qu’aboutir à un résultat tout à fait exceptionnel !
Encore un pinot noir qui prouve que l’Alsace est capable de produire de très beaux vins rouges.
Petit souvenir de vacances : le rocher de la Vierge qui domine les vignes des terrasses du Larzac -
Dîner au restaurant Les Tilleuls à Vincelelottes
- Par pierre_radmacher
- Le 10/08/2016
- Dans Bien manger dans le vignoble et ailleurs
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Si vous êtes en quête d’une bonne table du côté de Chablis, ne cherchez plus arrêtez vous chez Alain Renaudin et laissez vous gâter par l’équipe du restaurant Les Tilleuls situé sur les bords de l’Yonne.
Le restaurant Les Tilleuls à VincelottesLorsque le temps le permet, c’est sur la terrasse au bord de la rivière que vous allez être invités à déguster les plats crées par le chef. L’endroit est très beau, les menus sont alléchants et la carte des vins nous offre une sélection magistrale de bouteilles régionales et quelques pépites dénichées dans les autres vignobles de France.
Je crois que je vais me faire plaisir ce soir !!!
On est bien là non !!!J’opte pour un menu entrée-plat-dessert à 45 euros et pour me mettre en condition je commande un verre de Chablis 1° Cru Les Lys 2003 du domaine Defaix : un nez net, complexe et bien mûr avec un fond puissamment iodé, une matière concentrée, un équilibre sec et une finale salivante et délicatement boisée.
Quelques petites bouchées pour accompagner un verre de Chablis Les Lys.Pour accompagner mon dîner je sélectionne une demi-bouteille de Marsannay Les Grands Vignes 2010 du domaine Bart : discret et raffiné au nez, matière longiligne très élégante, aromatique qui s’affirme en bouche avec une palette florale magnifique.
Premier plat : pressé de canard confit et foie gras, chutney d’ananas aux baies roses
Second plat : grenadin aux pêches et romarin, jus au poivre de Sichuan.
Quelques douceurs pour attendre le dessert…
…et la très belle salade de fruits de saison au ratafia de Chablis.Ce fut un repas sans fausse note avec de beaux produits très bien travaillés et présentés avec beaucoup de finesse dans des assiettes généreuses…et pour finir la soirée en beauté, un patron qui vient partager quelques mots ainsi qu’un verre de Ratafia avec moi…Belle soirée !
Pour en savoir plus : CLIC
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Les vins du mois de juillet 2016
- Par pierre_radmacher
- Le 08/08/2016
- Dans Vins du mois 2013-2022
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Riesling Grand Cru Frankstein 2014
Domaine Beck-Hartweg à DambachRobe : jaune clair, reflets métalliques, légère turbidité.
Nez : discret, presque mutique, petites notes fermentaires sur un fond aromatique sur les fruits blancs et la résine.
Bouche : matière longiligne tendue par une acidité fine mais vive et véloce, toucher de bouche finement tannique, salinité intense qui se manifeste dès le milieu de bouche et qui s’impose généreusement en finale.
Ce Frankstein 2014 est un grand riesling de terroir qui se cherche encore sur le plan aromatique mais qui montre une présence minérale vibrante en bouche. Le travail exemplaire de Florian au niveau de ses vignes se ressent au plus profond de la structure de ce vin que j’ai ouvert surement trop tôt mais que j’ai déjà vraiment bien apprécié. MIAM !
Riesling Wormeldange Koeppchen- Les Terrasses 2012
Domaine A. Hartmann à Wormeldange (Luxembourg)Robe : jaune pâle, très lumineuse.
Nez : intense et expressif, palette complexe sur les fruits jaunes et les fleurs de printemps sur un fond de citron mûr.
Bouche : petite pointe de CO2 à l’ouverture, matière large, généreuse, équilibre très gourmand, expression aromatique qui se complexifie, acidité fine et amers minéraux en finale.
Elaboré à partir d’une très vieille vigne (76 ans) plantée sur un coteau calcaire très pentu exposé au sud, ce vin plein de fruit et de gourmandise s’est laissé boire avec un réel plaisir.
Offerte par l’ami François, cette bouteille de riesling d’AOC « Moselle luxembourgeoise » fut une très belle surprise. MIAM !
Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2008
Domaine Emile Beyer à EgusiheimRobe : or jaune avec beaucoup d’éclat.
Nez : complexe et évolutif, palette exotique très suave, notes d’ananas rôti, de vanille et de bois de réglisse.
Bouche : matière opulente, acidité large, toucher caressant, finale fruitée qui s’étire et s’affine pour laisser le palais frais et dispos.
Avec sa finesse aromatique, sa matière rondelette sculptée avec beaucoup d’élégance et sa finale sapide et désaltérante, ce gewurztraminer fut un compagnon de table très agréable face à des brochettes de gambas à l’ananas. MIAM !
Chablis 1° Cru Fourchaume 2003
Domaine du Colombier à FontenayRobe : jaune doré, belle brillance.
Nez : intensité moyenne, aromatique nette et bien typée, beurre frais et coquille d’huître sur un fond fruité assez mûr, belles notes de chair de poire.
Bouche : matière épaisse avec un joli gras, acidité très flexible mais assurant un équilibre bien droit, finale salivante avec des amers nobles et un sillage minéral sur la pierre à feu.
Débouchée juste avant mon départ vers le vignoble chablisien cette bouteille de 1° Cru fut une belle surprise.
Le vieillissement a permis à ce vin de définir une belle trame minérale qui a répondu avec beaucoup d’aplomb à une matière plutôt généreuse en créant un équilibre raffiné et harmonieux.
Voilà un Fourchaume en forme olympique !!!
Pinot Noir L’Hostellerie 2013
Domaine Emile Beyer à EguisheimRobe : grenat moyen, belle densité.
Nez : légère réduction à l’ouverture puis expression aromatique noble et complexe, fumé léger, notes de craie et fruité discret (mûre et cerise noire).
Bouche : attaque souple et suave, jus bien concentré, tannins fins et mûrs, finale fraîche et épicée relevée par une délicate amertume.
Née sur les coteaux marno-calcaires d’Eguisheim, cette cuvée a été élevée durant 12 mois en barriques (25% neuves).
Avec sa belle concentration et sa présence tannique classieuse, ce pinot noir peut être dégusté aujourd’hui ou mis en cave durant quelques années pour lui permettre de s’affiner encore davantage.
Pour oublier que le magnifique Sundel 2013 est déjà épuisé et pour attendre que sa version de 2015 soit mise en bouteilles, la cuvée « Hostellerie » du domaine Beyer tombe à point nommé. MIAM !
Vacances en juillet dans un pays magnifique où il ne manque que des vignes… -
Le vin d'Alsace expliqué par André Ostertag
- Par pierre_radmacher
- Le 27/07/2016
- Dans Actualités
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Voilà une petite vidéo où l'un de nos meilleurs vignerons nous expose avec une grande clarté sa vision du vin d'Alsace.
A déguster sans modération !
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Déjeuner au restaurant l'Altévic à Hattstatt
- Par pierre_radmacher
- Le 09/07/2016
- Dans Bien manger dans le vignoble et ailleurs
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Découvert l’année passée à l’occasion d’une journée gourmande organisée par le domaine P.H. Ginglinger, le restaurant l’Altévic de Hattstatt est devenu l’une de mes haltes gastronomiques préférées lorsque je suis en vadrouille dans le vignoble alsacien.
Entre la visite du matin à Dambach-La-Ville et le rendez-vous du début d’après-midi au domaine Emile Beyer à Eguisheim, l’occasion était trop belle pour ne pas céder au plaisir de goûter les dernières inventions culinaires de Jean-Christophe Perrin.
Hoppla c’est parti !
La terrasse de l’Altevic.La terrasse bien ombragée est installée à l’arrière du restaurant, les tables sont espacées et décorées avec beaucoup de goût.
Là où je suis placé je peux profiter d’une vue sur les coteaux du Goldert et du Hatschbourg baignés de soleil…et avec un petit verre de muscat en guise d’apéritif, je savoure ce petit moment de vie qui frise la perfection. « Carpe diem ».
La formule déjeuner à 21 euros propose un choix de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts.
Aujourd’hui mon choix s’est porté sur :
Wraps de volaille, curry vert, champignons de Paris, courge et hysope.
Dos de lieu noir à la plancha sur galette de cheveux d’ange.
Pannacotta au curcuma, fraises au jus et tuile craquante.La présentation des plats est recherchée, les cuissons sont impeccables – le lieu avec son accompagnement de tomate confite, câpres, dés de légumes et romarin…quel bonheur ! – les portions sont généreuses et tout est fait maison…même le pain, même le petit sablé servi avec le café !
Jean-Christophe Perrin associe des saveurs multiples et parfois inattendues avec cette maîtrise exceptionnelle qui fait que la dégustation de ses plats révèle chaque arôme sans qu’aucun ne prenne le dessus mais qu’à la fin l’ensemble résonne en parfaite harmonie…c’est du grand art Maestro !
La carte des vins est cohérente mais je trouve néanmoins que la sélection de vins d’Alsace est un peu « courte » pour une table de ce niveau située à proximités des plus beaux terroirs alsaciens…mais je vais peut-être trop souvent à « La Taverne Alsacienne » !!!
Ceci dit, mon muscat Wolfberger était parfait à l’apéritif et ma demie d’eau gazeuse « Innovo » (je suis en voiture et je vais encore picoler dans l’après-midi) a bien accompagné mes plats.Pour résumer et pour conclure : une fois encore, j’ai passé un très beau moment de gastronomie à l’Altévic…MIAM et RE-MIAM !!!
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Fin de saison au club AOC
- Par pierre_radmacher
- Le 04/07/2016
- Dans Actualités
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La réunion de fin de saison du club A.O.C. nous donne l'occasion de nous retrouver pour une soirée festive avec barbecue et vins.
Aubergines à la "Jamie", brochettes, plateau de fromages de chèvres et desserts variés, le tout arrosé d'une petite quinzaine de flacons...on a bien vécu!C'est aussi l'occasion de présenter aux membres le programme de la saison 2016/2017 :
septembre Sauvignons français : tout sauf du Sancerre
Corse 2° essai.
octobre Vieux gewurztraminer
Grandes syrahs françaises
novembre Verticale de Mâcon Pierreclos - Guffens
Vins du Chili
décembre Fête de Noël
janvier Champagnes de vignerons
Ribera del Duero
février Grands blancs italiens
Vins rouges des Dentelles
mars Vins du Rangen
Fronsac et Canon Fronsac
avril Vins de Savoie
Crus du Beaujolais
mai Visite chez un vigneron alsacien.
juin Les liquoreux de Loire
Les bières artisanales
juillet Soirée festive autour des accords vins/fromagesVivement la rentrée !
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Les vins du mois de juin 2016
- Par pierre_radmacher
- Le 02/07/2016
- Dans Vins du mois 2013-2022
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Pinot gris Fondation 2010
Domaine Josmeyer à WintzenheimRobe : jaune franc, assez dense mais avec beaucoup d’éclat.
Nez : classique et raffiné, fruits jaunes bien mûrs, petites notes épicées et touche fumée caractéristique.
Bouche : matière ample, large et généreuse, texture caressante avec un joli gras, acidité mûre mais bien tendue, finale salivante avec des amers minéraux de très belle facture.
Née sur les sols sablo-limoneux du Herrenweg, ce pinot gris donne une sensation de force et d’élégance conjugués pour aboutir à un équilibre impeccable et nous offrir une belle émotion vinique.
Dégustée une première fois lors d’une session AOC en 2014, cette cuvée a gagné en finesse et en complexité tout en confirmant son caractère de grand vin de gastronomie
Sylvaner de Mittelbergheim 2014
Domaine A. Seltz à MittelbergheimRobe : jaune clair, très lumineux avec des reflets dorés.
Nez : doux et très profond, notes de fruits jaunes bien mûrs, de vanille et de poudre de craie.
Bouche : matière ample et riche, milieu très suave avec de beaux arômes de pêche jaune, acidité souple mais salinité intense en finale.
Déjà dégusté et commenté lors de notre session A.O.C. au domaine Seltz ce sylvaner confirme l’excellente impression laissée à ce moment…même sortir du contexte particulier de cette soirée ce vin impose sa présence et sa classe. MIAM !
Puligny Montrachet 1° Cru Les Referts 2007
Domaine Carillon à PulignyRobe : jaune clair, belle brillance, reflets vert-pâle.
Nez : noble et racé, notes citronnées délicates, senteurs d’herbes aromatiques (verveine, citronnelle) sur un fond minéral qui se révèle progressivement.
Bouche : plénitude et équilibre impeccable, gras très classieux, acidité bien mature et fine trame tannique, finale longue et bien tendue, sillage sur le pamplemousse et les épices douces.
Débouché après une alerte lancée par l’ami Stéphane qui venait de goûter un chardonnay de la Côte de Beaune de 2007 en très petite forme, ce 1° Cru de Puligny s’est montré sous son meilleur jour avec une expression complexe et épanouie.
Déjà très agréable aujourd’hui, cette bouteille possède encore un vrai potentiel de garde…en ce qui me concerne, je ne vais pas prendre de risque : c’est très bon maintenant donc j’en profite !
Vin de France Ribeyrenc 2014
Domaine T. Navarre à Saint ChinianRobe : teinte très délicate, nuance grenat clair
Nez : ouvert et très franc, notes de fraise bien mûre, de confiture de quetsche et de cannelle
Bouche : matière légère, fruité expressif, structure souple et très déliée, persistance aromatique de longueur modérée mais fraîcheur et sapidité en finale.
Offerte par l’ami Dany, cette bouteille originale nous fait découvrir un cépage oublié du Languedoc vinifié par l’un des vignerons emblématiques de Saint Chinian.
Goûté une première fois mais assez rapidement lors de ma visite dans le grand sud, ce vin que j’ai redécouvert chez moi m’a conquis pas sa belle expression fruitée et par son énergie juvénile simple et spontanée en bouche. MIAM !
Vin de Pays du Mont Baudile Les Intillères 2012
Domaine Supply-Royer à ArborasRobe : dense, presque noire avec une fine frange rubis.
Nez : sombre, mystérieux et profond, palette très complexe, pêche de vigne, myrtille, épices, cacao sur un fond d’herbe fraîche.
Bouche : attaque suave, matière riche mais sans aucune lourdeur, mâche tannique sensuelle, finale digeste et longuement aromatique, très belles rémanences sur les épices, le chocolat et l’écorce.
Le vin haut de gamme du domaine Supply-Royer conjugue parfaitement puissance et accessibilité tout en nous éblouissant par sa grande complexité aromatique.
Ceci dit, cette cuvée Intillères 2012 place l’amateur devant un cruel dilemme : déjà proche de la perfection aujourd’hui, elle laisse pourtant entrevoir des perspectives d’évolution tout à fait prometteuses…que faire ?
Le Salon Millésime Alsace à Colmar…un évènement majeur pour tout oenophile.