Portes Ouvertes au domaine Ostertag à Epfig - Edition 2018


Journées Portes Ouvertes dans le vignoble alsacien – Printemps 2018


Dans le vignoble alsacien, l’arrivée du printemps est marquée par la reprise des manifestations œnotouristques sur la route des vins et comme chaque année c’est le domaine Barmès-Buecher qui a ouvert le bal suivi de près par le domaine Kreydenweiss.
N’ayant pas pu répondre à l’invitation des premiers – mais j’y étais l’année passée – je vais commencer mes visites 2018 en Alsace par un week-end « intense » puisque j’ai prévu de participer à 3 journées « Portes Ouvertes » : le
domaine Kreydenweiss le samedi, le domaine Emile Beyer le dimanche et le domaine Ostertag le lundi.
Je sais que ce programme peut sembler ambitieux pour un amateur, même bien entraîné, mais je vais essayer d’être à la hauteur.
Hoppla, c’est parti !


Portes Ouvertes au domaine Ostertag à Epfig

 
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La célèbre « maison rouge » d’Epfig

Dans le vignoble alsacien, les journées « Portes Ouvertes » pour les professionnels sont toujours organisées en semaine – surtout le lundi d’ailleurs – et même si je suis assez régulièrement invité, ma participation reste toujours conditionnée par les disponibilités que me laisse mon emploi du temps au lycée mais cette année, j’ai pu m’arranger pour pouvoir consacrer d’une bonne partie de ce lundi à mon activité favorite…direction Epfig et le domaine Ostertag où André et son équipe nous ont préparé un parcours gustatif et sensoriel tout à fait passionnant : dégustation de l’ensemble des cuvées alsaciennes produites au domaine, dégustation des rouges du Chili, dégustation d’eaux de vie signées Ostertag et dégustation de thés d’exception…une fête annoncée pour papilles gourmandes !

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Des « outils » de qualité sont mis à disposition dès l’entrée…

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…avec quelques bretzels pour bien préparer le palais.

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L’espace dégustation du domaine Ostertag avec sa grande baie vitrée…

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…qui met le dégustateur dans l’ambiance en offrant une belle vue sur une parcelle de vigne.

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Allez, on goûte !


Je débute ma visite dans la salle de dégustation où sont présentés les « derniers nés du domaine Ostertag » :

Sylvaner Les Vieilles Vignes de Sylvaner 2016 : nez discret, vif et très salin en bouche, amers salivants en finale.
Pinot blanc Les Jardins 2016 : expression olfactive très retenue, fines notes de fruits blancs très frais, bouche longiligne et bien tendue avec une matière un peu plus charnue que le sylvaner, finale ciselée et très appétante.

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Ces deux premières cuvées de cette longue série qui sont encore très fermées sur le plan de l’expression aromatique nous donnent pourtant quelques premiers indices sur le caractère des vins de 2016 : des silhouettes fuselées, des équilibres toniques et une belle buvabilité…ça promet !!!


Pinot gris Les Jardins 2016 : profil aromatique discret, très proche du pinot blanc, matière plus ample, équilibre sec, finale légère et digeste relevée par un petit grain tannique très stimulant.
Pinot gris Fronholz 2016 : nez encore très retenu où on devine une belle complexité et des nuances minérales naissantes, matière plus volumineuse et très consistante, équilibre toujours bien sec, grip tannique sensible, finale salivante avec de beaux amers minéraux.
Pinot gris Zellberg 2016 : olfaction plus ouverte, palette complexe avec des notes de fruits à chair blanche et d’amande fraîche, matière plus généreuse structurée par une maille acide/saline très solide, finale nette et sapide, long sillage aromatique fruité et minéral.

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Les trois pinots gris 2016 du domaine Ostertag sont également bien timides sur le plan aromatique mais leurs présences en bouche révèlent des matières plus épaisses et des structures acides/salines plus solides avec un crescendo logique de la cuvée « Les Jardins », pas encore très loquace mais déjà très gourmande à la très belle cuvée du Zellberg qui confirme son statut de grand vin de garde.
Placé comme un trait d’union entre ces deux bouteilles, le pinot gris du Fronholz qui nous propose un jus généreux et un message aromatique qu’on commence à deviner, pourra se déguster lorsqu’on aura épuisé la réserve des « Jardins » et en attendant de l’apogée des Zellberg.

 

Avant de goûter les pinots noirs du domaine, il y a une petite bouteille mystère qui nous attend sur cette première table…je ne suis toujours pas très performant à cet exercice mais je ne refuse jamais de jouer : expression olfactive très épanouie, notes de fruits blancs et jaunes bien mûrs, fines touches de miel de sapin en fond, matière concentrée équilibrée par une charpente acide large et puissante, finale longue et tonique relevée par des amers nobles.

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Les marqueurs aromatiques bien définis et la structure en bouche de ce vin m’ont très rapidement fait pencher pour un pinot gris de plus de 5 ans sans pour autant pouvoir m’avancer plus sur un millésime ou sur un terroir...je vais donc me contenter de ces conclusions pour demander de lever le mystère et apprendre que sous la chaussette noire se cachait un Pinot gris Zellberg 2008

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C’est un vin magnifique qui me rappelle l’émotion vécue l’année passée face à une bouteille de cette même cuvée avec 10 années de plus (millésime 1998).
Les pinots gris d’André Ostertag qui sont vinifiés à la bourguignonne avec une parfaite maîtrise des élevages nous rappellent, millésime après millésime, que ce cépage peut produire de vraies pépites en Alsace. MIAM !


La série des pinots se termine par les 2 cuvées de rouge produites par le domaine Ostertag :

Pinot Noir Les Jardins 2016 : nez assez fermé, légère touche de réduction, fruité plus expressif en bouche, jus gourmand et parfaitement équilibré, tanins lisses et bien enrobés.
Pinot Noir Fronholz 2016 : nez ouvert et charmeur, notes de cerise noire et d’amande amère sur un fond délicatement fumé, matière charnue et bien concentrée, équilibre digeste, trame tannique onctueuse, long retour fruité en finale.
Je n’ai pas pour habitude de goûter les pinots noirs du domaine mais les deux vins que j’ai découverts aujourd’hui ont été de très belles surprises.
Conçue pour exprimer la pureté du fruit, la cuvée « Les Jardins » (élevée en cuve inox) s’exprime encore avec une certaine timidité mais révèle un jus profondément fruité…une vraie friandise en devenir !
La cuvée « Fronholz » qui a été travaillée à la bourguignonne se montre très loquace sur le plan aromatique tout en développant une matière dense et raffinée…un grand rouge alsacien déjà très agréable à boire mais qui a le potentiel pour se bonifier quelques années en cave.


Je continue ma découverte du millésime 2016 à la table suivante où nous attendent les rieslings, le muscat et les gewurztraminers :

Riesling Les Jardins 2016 : nez charmeur, palette raffinée sur la pêche blanche et la fleur d’oranger, acidité véloce et bien en place, belle présence fruitée, salinité sensible, finale citronnée, très appétante.
Riesling Clos Mathis 2016 : nez plutôt mutique mais présence en bouche prometteuse, jus fruité dense et tendu par une acidité droite bien citronnée, finale intense avec une belle synergie entre acidité et minéralité.
Riesling Fronholz 2016 : nez ouvert et très complexe, notes d’agrumes frais et de fleurs (sureau, oranger) sur un fond minéral racé, matière concentrée très « envahissante », acidité mûre et large, légère tannicité et salinité intense en finale.
Riesling Heissenberg 2016 : nez très frais, notes de zestes d’agrumes et d’herbes aromatiques sur un fond minéral (pierre chaude), matière pleine et généreuse en bouche, finale intense et bien sapide.
Riesling Grand Cru Muenchberg 2016 : nez très timide qui s’exprime avec une grande pureté – un peu « eau de roche » – matière ample et très dense, acidité large et bien fondue, présence tannique sensible, finale très longue avec une salinité intense et de fines nuances fumées.

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De la cuvée « Les Jardins » irrésistible de gourmandise jusqu’au grandissime Muenchberg, encore très réservé mais qui recèle une énergie presque « tellurique » les cinq rieslings du domaine Ostertag nous gratifient d’un véritable récital gustatif. Entre ces deux bornes qualitatives, les trois autres crus présentés expriment leur personnalité avec beaucoup de sincérité : le Clos Mathis longiligne et minéral, le Fronholz puissant et profond, le Heissenberg riche et minéral
Voilà un quintet qui rend un hommage vibrant au riesling…et sans la moindre fausse note !


Muscat Fronholz 2016 : fruité charmeur au nez, notes de raisin mûr et de fleurs blanches avec une fine touche musquée, souple et très sapide en bouche, équilibre sec (malgré les 7g de SR), finale glissante et appétante.

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Avec ce muscat qui s’exprime tout en finesse et en distinction, André Ostertag nous prouve que le terroir du Fronholz – dont il a grandement contribué à faire reconnaître la valeur – permet de faire briller tous les grands cépages alsaciens.
L’édition 2015 de ce vin, dégustée récemment au club AOC, m’avait déjà fait une très belle impression et ce 2016 se situe dans la même ligne qualitative. MIAM !


Gewurztraminer Fronholz-A l’Orient d’Eden 2016 : nez frais et précis, palette exotique bien complexe, matière souple et sensuelle, toucher soyeux, finale assez longue, sillage fruité et poivré.
Gewurztraminer Fronholz 2015 : nez discret et très suave, bouche séduisante avec une liqueur douce et sensuelle, toucher bien gras mais finale fraîche et légère.
Gewurztraminer Fronholz V.T. 2015 : nez ouvert, palette exotique très épanouie, notes d’ananas rôti, de vanille et d’épices douces, matière douce et caressante en bouche, structure élégante, finale équilibrée et appétante…on y revient sans se forcer !

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Ces 3 gewurztraminers également issus du Fronholz, flattent nos sens par leur richesse mais restent avant tout très impressionnants par l’élégance de leur structure – les équilibres sont parfaits – et par leur grande buvabilité.
J’ai essayé de jouer au « spécialiste » en évaluant la quantité de sucres résiduels dans chaque cuvée…je n’aurai pas du, car je me suis vraiment ridiculisé : 50 grammes pour le premier – alors que j’en annonçais une vingtaine – 80 à 90 g pour le second – j’en avais prédit une quarantaine – et plus de 100g pour la V.T. – là je ne me souviens plus de mon chiffre mais j’étais encore une fois très loin de la réalité.
Etonnant Fronholz !!!

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Un plateau avec des minéraux trouvés dans les parcelles de vigne du domaine Ostertag


Après cette dernière triplette très gourmande, je passe rapidement au stand « eau et bretzel » pour me refaire le palais avant de rejoindre André Ostertag et partir en voyage avec lui en direction du Chili et du domaine Monsecano.
C’est un domaine implanté dans un environnement unique : une terre aride, vierge de toute culture et exposée à une lumière surpuissante située entre la Cordillère des Andes et l’Océan Pacifique.
André Ostertag s’est associé à 3 amis passionnés de vin pour créer cette exploitation viticole et produire « un vin artisanal qui exprime la force de ce terroir unique ».
Dans un pays où on ne trouve pratiquement que des bodegas gigantesques qui pratiquent une viticulture productiviste le défi était de taille mais le succès ne s’est pas fait attendre : le vin de Montsecano a très vite trouvé sa place parmi les meilleurs vins rouges chiliens. Chapeau bas !!!

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Le patron qui fait déguster ses pinots noirs du Chili

Le seul cépage planté à Montsecano est le pinot noir : le sol de granit pur et le climat d’altitude avec de fortes amplitudes thermiques sont particulièrement propices à la bonne maturation de ce cépage.
Contrairement aux pratiques locales, la vigne n’est ni irriguée, ni arrosée « la plante est hydratée par une brumisation naturelle provenant de l’océan » mais aussi par son système racinaire qui s’enfonce profondément dans ce sol riche en éléments minéraux.

DO Casablanca-Chili Refugio 2015 : nez complexe et très agréable, notes de cerise bien mûre et de violette sur un fond délicatement fumé, jus très gourmand en bouche, équilibre fin et digeste, tanins fondants, finale légère et glissante.
DO Casablanca-Chili Montsecano 2015 : nez plus réservé mais qui recèle une très grande complexité aromatique (fruits rouges frais et violette) avec une présence minérale déjà marquée, matière svelte et élégante, équilibre dynamique et trame tannique veloutée, finale longue avec une belle présence saline intense.

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Vinifiés à partir de raisins produits en viticulture biodynamique, les pinots noirs du domaine Montsecano sont travaillés de la façon la plus naturelle possible : « non collés, non filtrés et non sulfités ».
Avec un élevage dominant en cuve inox (75% en cuve inox et 25% en œuf béton) la cuvée Refugio est conçue pour séduire…et ma foi, il faut bien reconnaître qu’elle y arrive sans difficulté. MIAM !!!
Le grand vin de Montsecano est une production confidentielle (8000 bouteilles en 2016) : ce grand pinot noir issu de vignes franches de pied est travaillé exclusivement en œufs béton pour nous délivre un message fruité et minéral d’une remarquable pureté. Respect total !


Pour l’avant dernière étape de cette journée il suffit de traverser la cour du domaine pour « revenir en Alsace » en entrant dans le grand atelier de Christine Colin où Arthur Ostertag nous présente ses premiers vins.

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Le nouveau bâtiment qui abrite l’atelier de Christine Colin…

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…et où le fils d’André Ostertag présente ses vins


L’Exutoire 2016 : nez agréable, notes florales délicates sur un fond végétal (écorce pilée) et légèrement fumé, matière ample, belle densité, texture un peu granuleuse, finale très saline.

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Cette cuvée vinifiée « nature » à partir de rieslings nés sur une parcelle de 10 ares située en haut du Zellberg est un vin riche et sapide qui ne manquera pas de séduire les amateurs du genre.
Voilà une bouteille qui nous fait sortir un peu du style de la maison mais il faut bien reconnaître qu’elle se laisse boire avec grand plaisir.

 

Le Passage de l’Aube 2016 : robe un peu terne avec un léger trouble mais expression olfactive éclatante, palette riche sur les fleurs et le bâton de réglisse, matière concentrée, équilibre très dynamique, finale digeste.

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Cette cuvée originale issue d’une macération de gewurztraminers – sa couleur nous le laissait deviner – s’exprime avec une grande complexité aromatique et porte en elle une présence saline/minérale de très belle facture. MIAM !

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Exposition de tee-shirts avec des motifs qui reproduisent les étiquettes des vins du domaine…j’ai déjà choisi le mien pour cet été !


A côté des créations viniques d’Arthur se trouve un quatuor d’eaux de vie très originales : un Marc de riesling 2009 (40°), un Marc de riesling Muenchberg 2005 (48°), un Marc de gewurztraminer 2004 (48°) et un Marc de muscat Fronholz V.T. 2003 (48°).
Certes, mon temps est compté mais je ne résiste pas au plaisir de goûter le marc de muscat V.T. : c’est une eau de vie raffinée qui s’exprime avec une incroyable douceur malgré une charge en alcool considérable.

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Les marcs du domaine Ostertag


La dernière étape de mon voyage va m’emmener en Chine pour déguster quelques thés d’exception préparés par Nana Ding…mais je vais quand même passer par la cuisine pour reprendre quelques forces avant le départ vers l’Asie.

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Une table bien garnie pour se restaurer avant de partir pour l’Asie.

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Le salon de thé de Nana Ding.

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Tout est prêt pour la « cérémonie »…

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...avec Nana Ding et ses breuvages envoûtants.

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Miam !!!

La dégustation des thés préparés par Nana Ding est une expérience incroyable : les arômes sont très étonnants et les textures d’une parfaite suavité…et pourtant le temps d’infusion est très limité « on verse l’eau bouillante sur le thé et on sert ».

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Le « Jasmin Dragon » très expressif et particulièrement séduisant…ça commence bien !

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Le « Bao Zhong-Wen Shan, un thé Wulong de Taïwan qui sent le printemps en libérant d’intenses arômes de lilas.

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Le « Puerh Shu » millésime 2003, un thé fermenté de la province du Yunnan, très gastronomique avec des notes de sous bois, d’humus et de champignon frais.

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Le « Bourgeons Violets de Yi Wu » millésime 2000, un Puerh Sheng du Yunnan comprimé en galette qui développe une palette d’une complexité inouïe : prune bien mûre, mirabelle, pâte de coing…et j’en oublie !!!

La dégustation de ces 4 thés d’exception m’a fait vivre un moment de dépaysement total avec des sensations tout à fait inédites…autant dire que je regrette que mes contraintes horaires du jour ne me permettent pas de participer à cette « Masterclass » où Nana Ding et André Ostertag nous invitent à faire une dégustation comparative de 3 thés et de 3 vins pour comprendre comment ces deux boissons millénaires interprètent leur terroirs respectifs.
J’espère que les conclusions de cette expérience gustative seront publiées par l’un ou l’autre chanceux qui aura pu y participer…


La dernière journée de ce long week-end de dégustation a tenu toutes ses promesses : le périple gourmand organisé au domaine Ostertag m’a fait voyager dans des univers gustatifs proches ou lointains mais tous d’une profonde beauté.

Une fois encore j’ai pu constater que les vins d’Alsace signés Ostertag sont d’un niveau qualitatif exceptionnel et révèlent un savoir faire parfaitement abouti pour donner à chaque cuvée la possibilité de nous « parler » de son terroir avec une grande sincérité.

La gamme « Les Jardins » nous propose des cuvées qui séduisent par la pureté de leurs expressions fruitées et par la précision de leurs équilibres.

Les grands vins de terroir du domaine expriment leur personnalité avec une franchise remarquable. Leurs structures acides/salines constituent des signatures minérales qui se révèlent avec une vraie précocité…on sent qu’André Ostertag a compris la nature intime de chacun de ses terroirs et que son travail à la vigne comme en cave est pensé et réalisé pour leur permettre de se manifester avec la plus grande sincérité…chapeau bas !

La dégustation des pinots noirs chiliens a été une vraie révélation : après un premier contact un peu surprenant avec ce Monseccano 2015 lors de notre réunion AOC au domaine Ostertag, cette nouvelle rencontre m’a donné l’occasion de percevoir la profondeur et l’énergie de ce jus né sur un terroir exceptionnel…pas de doute c’est un très grand vin !
Plus souple et plus léger, Refugio, marche dans les traces de son aîné avec une belle aisance tout en montrant un caractère plus frivole et plus gourmand...une alternative parfaite pour attendre sans trop de frustration que les bouteilles de Montseccano arrivent à maturité.

Les cuvées d’Arthur sortent résolument des codes esthétiques du domaine mais ces deux premières réalisations qui recèlent une très belle énergie minérale nous prouvent qu’au-delà de certaines conceptions et pratiques novatrices, ce jeune vigneron n’a pas oublié que le respect du terroir est la condition essentielle pour concevoir de grands vins… « bon sang ne saurait mentir » comme ont dit !

Ma rencontre très rapide avec Nana Ding et ses thés d’exception m’a fait découvrir une approche tout à fait nouvelle de cette boisson et mon seul regret de cette journée aura été de ne pas avoir pu assister à la dégustation comparée entre vins et thés mais je ne désespère pas de pouvoir profiter d’une séance de rattrapage…l’année prochaine peut-être ?

Bravo et merci à tous ceux qui ont œuvré pour nous permettre de vivre ce magnifique périple gustatif.


NB quelques liens utiles :
- pour les thés : CLIC
- pour les tee shirts « Ostertag » : CLIC

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