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Le restaurant de la Gare à Guewenheim-2020

Le 19/06/2020

Après une matinée passée à crapahuter sur le coteau du Rangen, j’ai eu envie de célébrer comme il se doit la réouverture des restaurants alsaciens en allant déjeuner au restaurant de la Gare à Guewenheim, une adresse que j’avais découvert l’année passée en compagnie de quelques amis amoureux du vin et de la bonne chère.

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Le restaurant en juin 2020

La carte des mets est assez courte mais l’offre gastronomique alléchante à souhait et la carte des vins toujours aussi impressionnante…une encyclopédie !

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Mon terrain de jeu du jour : une véranda sobre et lumineuse

Pour accompagner les petites gourmandises apéritives j’ai choisi un verre de pinot gris Grand Cru Steinert 2010 du domaine Rieflé : un vin brillant avec une expression aromatique très raffinée, un jus concentré avec un joli gras mais un équilibre qui reste bien vif jusqu’à la finale marquée par une salinité intense.

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Le pinot gris Steinert 2010 du domaine Rieflé...
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…accompagné par une tartine guacamole-sardine et une bisque de crustacés.

Ce pinot gris tendu par cette présence acide qu’on retrouve toujours sur les 2010 en Alsace, s’est facilement accordé avec la douceur des effluves marins de la bisque alors que la tartine a réussi à mettre en évidence son côté salin et légèrement tannique mais la finale reste sous l’emprise pimentée du guacamole.

Mon déjeuner se composera d’une salade multicolore aux gambas suivie par une assiette de saint jacques poêles et pour accompagner le tout j’ai suivi les conseils de la sommelière en optant pour une demi-bouteille de vin d’Alsace produite par la maison Schlumberger de Guebwiller.

Riesling Grand Cru Saering 2017 : un nez discret avec une palette florale très agréable sur le tilleul et l’aubépine, une attaque ne bouche toute en fraîcheur et en légèreté, une matière qui prend progressivement du volume, une finale droite et assez puissante qui stimule les papilles en laissant persister un beau sillage zesté et poivré.

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La salade multicolore aux gambas

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Les saint-jacques poêlées et son rizotto crémeux

Avec son côté réservé mais très élégant ce riesling qui affiche un caractère gastronomique évident n’a eu aucune difficulté à s’accorder avec ces deux plats : les gambas et la vinaigrette très douce de la salade a donné de l’intensité à l’expression aromatique du vin (zeste et poivre) alors que la suavité de l’assiette saint-jacques et rizotto a permis au vin de s’épanouir en bouche avant de proposer une finale marquée par de jolis amers et des notes végétales et épicées très agréables.

Mon second passage au « Restaurant de la Gare » de Guewenheim confirme la très bonne impression laissée par ma première visite : l’accueil est très sympathique, la cuisine goûteuse et généreuse et la carte des vins toujours aussi somptueuse même si l’offre vinique en demi-bouteilles relativement limitée a de quoi frustrer un « lonesome wineboys » comme moi.
Donc petit conseil : si vous voulez profiter de cette carte des vins, venez à plusieurs…et faites sauter les bouchons !

Les vins du mois de mai 2020

Le 02/06/2020

Sylvaner Grand Cru Zotzenberg 2010
Domaine A. Seltz à Mittelbergheim

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Robe : jaune clair avec des reflets argentés.
Nez : riche, très mûr, presque envoutant avec une palette très complexe sur les fruits jaunes, les céréales grillées, la vanille, le gingembre, les épices douces…
Bouche : matière pleine et charnue, équilibre très gourmand avec un centre légèrement moelleux, finale sapide avec un petit grip tannique stimulant et un sillage aromatique marqué par les agrumes et la minéralité.
Elaborée par le roi autoproclamé de ce cépage, cette cuvée continue de m’impressionner par son énergie et sa profondeur…voilà une bouteille indispensable pour montrer qu’un sylvaner bien né et bien travaillé peut engendrer de grands vins.


Riesling Grand Cru Kessler 2014
Domaine Schlumberger à Guebwiller

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Robe : jaune clair avec des reflets métalliques.
Nez : franc et intense, palette complexe sur le citron frais, les zestes d’agrumes, la verveine et la mélisse sur un fond de pierre chaude.
Bouche : attaque très énergique, matière pleine tenue par une acidité droite et véloce, finale tonique et salivante avec un très beau retour citronné.
Cette cuvée que je l’ai dégusté une première fois lors de ma visite au domaine, a pleinement confirmé les belles impressions ressenties dans le cave de la famille Schlumberger : ce riesling élégant et racé nous propose une interprétation très aboutie de ce grand terroir gréseux. MIAM !


Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 2010
Domaine Bernhardt à Katzenthal

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Robe : jaune très profond avec des éclats vieil or
Nez : intense et bien typé, notes de citron confit, de mandarine, de pomelo et de bergamote sur un fond d’herbe fraîche.
Bouche : attaque virulente avec une acidité incisive et droite qui tend une matière bien concentrée, finale salivante avec de beaux amers minéraux et un retour aromatique sur les agrumes et la pierre chaude.
Malgré sa robe d’un jaune très appuyé, ce riesling en surprendra plus d’un par son équilibre vif et droit même si la complexité et le raffinement de sa palette aromatique révèlent une très belle évolution sous verre.
Ce vin qui a secoué quelques palais trop sensibles dans sa jeunesse, commence aujourd’hui une phase plus apaisée en proposant une magnifique version d’un grand riesling de granit.


Alsace Clos du Val d’Eléon 2011
Domaine Kreydenweiss à Andlau

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Robe : jaune topaze mais très lumineux.
Nez : complexe et raffiné, palette évolutive avec des notes de céréales et d’agrumes mûrs sur un fond balsamique et épicé.
Bouche : attaque franche, matière ample et charnue, acidité centrée et salinité puissante, finale salivante stimulée par une légère présence tannique, retour aromatique sur les fruits mûrs.
Née sur un coteau schisteux (schistes de Villé) qui domaine le village d’Andlau, cette cuvée réalisée à partir d’un assemblage de riesling et de pinot gris, nous a offert un très beau récital olfactif et gustatif.
Le Clos du Val d’Eléon, le Clos Rebberg et le Kastelberg constituent une triplette magique grâce à laquelle la famille Kreydenweiss nous apprend à aimer les grands terroirs de schistes alsaciens. Chapeau bas !


Chablis 1° Cru Les Lys 2014
Domaine Buisson-Charles à Meursault

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Robe : jaune pâle avec des éclats argentés.
Nez : franc et bien vif, palette évolutive et racée sur la pomme granny, le pamplemousse et la craie humide sur un fond finement iodé.
Bouche : attaque nette et précise, acidité large et bien centrée, jus fruité consistant et salinité minérale très marquée, finale fraîche et acidulée qui laisse persister des amers minéraux et des effluves iodés.
Cette cuvée vinifiée par l’ami Patrick Essa associe avec bonheur une classe très murisaltienne avec une énergie minérale toute chablisienne : même si son aromatique nous emmène directement sur les coteaux calcaires du kimméridgien, l’élégance de sa présence en bouche, nous rappelle que ce premier cru a grandi en compagnie de quelques-uns des plus beaux crus de la côte de Beaune.


Saint Véran Les Cras 2018
Domaine J. Saumaize à Vergisson

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Robe : jaune clair, limpidité parfaite, reflets argentés.
Nez : fin et discret, notes de citron frais sur un fond végétal noble adouci par quelques nuances boisées/vanillées très délicates.
Bouche : attaque franche avec une acidité puissante et large qui structure un jus fruité bien concentré, présence saline impressive, finale fraîche et salivante avec un sillage minéral et délicatement boisé.
Malgré son aromatique encore un peu marquée par un boisé très noble, cette cuvée de Saint Véran impressionne par sa présence en bouche empreinte d’une profonde minéralité. C’est un vin qui se goûte déjà avec grand plaisir dès maintenant mais qui possède encore une très belle marge de progression. Patience…


Arbois Savagnin 2008
Domaine de la Pinte à Arbois

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Robe : jaune moyen, belle brillance avec des reflets argentés.
Nez : suave et engageant, notes de miel, de fleurs des champs et de coing frais sur un fond délicatement vanillé.
Bouche : attaque nette et intense avec une acidité cinglante qui trace la route en s’élargissant progressivement, jus fruité bien gourmand, finale très salivante avec de longues rémanences citronnées et boisées.
Avec son expression aromatique d’une finesse absolue et sa présence en bouche toute en élégance et en digestibilité, cette cuvée de savagnin ouillé est un pur régal.
Hélas ce domaine ne reçoit plus ses visiteurs dans sa cave mais propose ses vins dans une boutique au centre d’Arbois…une pratique que je trouve regrettable et qui a une fâcheuse tendance à se généraliser dans cette région.
Cette bouteille est vraiment magnifique ce je suis triste d’être obligé de rayer ce domaine dans mon carnet d’adresse jurassien…dommage !


VDP du Mont Baudile La Roussanne du Bramaïre 2017
Domaine Supply-Royer à Arboras

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Robe : jaune franc avec des éclats dorés.
Nez : intense et flatteur, notes fruitées (agrumes mûrs et pêche) et balsamiques (résine et cire d’abeille) sur un fond d’épices douces.
Bouche : jus consistant et bien corsé tenu par une acidité fine mais bien structurante, belle présence saline en finale, sillage aromatique persistant sur la vanille, le gingembre et les épices.
J’ai débouché cette bouteille pour oublier que cette foutue pandémie virus m’a interdit d’aller voir mes amis Eric et Marie-Ange durant ce printemps et j’ai été surpris de rencontrer un vin déjà bien ouvert et parfaitement équilibré.
Même si je suis sûr que cette cuvée de roussanne a encore des ressources pour tenir quelques années en cave, elle se montre déjà tellement à son avantage aujourd’hui qu’il sera bien difficile de ne pas en profiter tout de suite. MIAM !


Pinot Noir Stein 2014
Domaine Schlumberger à Guebwiller

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Robe : rubis assez clair un fin liseré orangé.
Nez : fin et typé, notes de cerise rouge, d’amande fraîche et de noyau sur un fond délicatement épicé.
Bouche : silhouette longiligne très élégante, matière en demi-corps, structure bien souple, finale qui se resserre un peu mais qui reste cependant fort agréable.
Ce très joli pinot noir né sur une parcelle calcaire située au sommet du Bollenberg, se livre avec une belle gourmandise dès aujourd’hui tout en révélant des qualités structurelles qui laissent présager un beau potentiel de garde.
Même si Séverine Schlumberger m’a avoué qu’elle n’était pas encore tout à fait satisfaite de ce vin – c’est vrai que certains domaines d’Orschwihr (Zusslin, Schmitt) y produisent de vraies pépites – ça reste une vraie belle quille qui se tiendra très bien à table face à une pièce de bœuf grillée. MIAM !


Chambolle Musigny 2014
Domaine Castagnier à Morey Saint Denis

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Robe : rubis moyen avec des bords tirant sur le roux.
Nez : discret et élégant, palette complexe sur la groseille mûre, la mauve et l’aubépine sur un fond balsamique et délicatement fumé.
Bouche : pleine et longiligne avec un équilibre quasi idéal entre une acidité centrée, un fruité profond et une trame tannique bien veloutée, finale tonique et appétante.
Ce chambolle vinifié de main de maître par Jérôme Castagnier, nous propose une version classique mais très aboutie de cette appellation nuitonne.
Ce vin qui possède un potentiel de séduction hors norme a pourtant un défaut majeur, sa rareté. MIAM !

 
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Première sortie après le déconfinement à Gueberschwihr…ça fait un bien fou !

Les vins du mois d'avril 2020

Le 11/05/2020

Sylvaner Vieille Vigne 2018
Domaine Rietsch à Mittelbergheim

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Robe : jaune clair avec des reflets vert pâle.
Nez : complexe et séduisant, notes de pomme fraîche, de basilic et de résine sur un fond citronné bien vif.
Bouche : matière charnue structurée par une acidité large et une fine présence tannique, salinité puissante, finale appétante avec un retour citronné et de beaux amers racinaires.
Issu de vieilles vignes plantées sur des terroirs argilo-calcaires de Mittelbergheim (dont une partie se situe sur le Zotzenberg), ce sylvaner plein et minéral est une vraie pépite qui confirme que ce cépage encore trop largement sous estimé est à même de produire de grands vins en Alsace. Bravo Jean-Pierre !


Muscat Mittelweg 2018
Domaine Gross à Gueberschwihr

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Robe : jaune profond, presque ambré, turbidité marquée.
Nez : ouvert et flatteur, arômes intenses de rose suivis par de belles notes de raisin frais et de céréales
Bouche : matière dense et consistant avec une mâche très gourmande, salinité marquée, très belle persistance aromatique en finale toujours sur la rose, le raisin frais et quelques beaux amers minéraux.
Vendangés sur le Grand Cru Goldert ces muscats ont été égrappés et macérés durant 25 jours avant pressurage.
Ce vin travaillé « nature » par Vincent Gross, se livre avec spontanéité et gourmandise tout en révélant un vrai caractère de vin de terroir. MIAM !


Pinot Gris Rebgarten 2016
Domaine Gross à Gueberschwihr

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Robe : jaune clair, limpidité parfaite, belle brillance.
Nez : racé et complexe, notes de fruits jaunes, de pierre à feu et de fumé sur un fond légèrement vanillé.
Bouche : attaque souple, équilibre demi sec avec un jus très gourmand tenu par une acidité large et une puissante salinité, finale salivante avec un beau retour fruité et minéral.
Né sur un terroir calcaire situé dans les parties basses du vignoble de Gueberschwihr, ce pinot gris riche et charmeur nous a vraiment régalés tout en nous montrant que Vincent Gross maîtrise également les techniques de  vinification plus classiques.


Nuits Saint Georges 1° Cru Les Rues de Chaux 2013
Domaine Chicotot à Nuits Saint Georges

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Robe : grenat sombre et dense avec un fin liseré tirant sur le roux.
Nez : discret et racé, notes de fruits rouges frais (groseille, bigarreau), d’épices (poivre, muscade) et de graphite.
Bouche : jus très corsé structuré par une acidité puissante mais très bien intégrée, expression aromatique toujours discrète, finale longue et minérale avec un beau retour sur les épices et la mine de crayon.
Cette cuvée qui affirmait un caractère bien trempé dans sa prime jeunesse – comme pas mal de 2013 de la gamme Chicotot d’ailleurs – commence à s’assouplir et à s’assagir après quelques années sous verre pour nous proposer une version racée et classieuse de ce climat nuiton.


Faugères Tarroussel 2016
Château de La Liquière à La Liquière-Cabrerolles

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Robe : sombre, presque noire avec un fin liseré pourpre.
Nez : discret et complexe, notes d’agrumes (orange sanguine), d’épices orientales et de cacao sur un fond pierre/fumée qu’on commence à percevoir
Bouche : matière dense et concentrée, structure sphérique très volumineuse, texture onctueuse, finale longue et d’une sapidité exemplaire.
Réalisée à partir d’un assemblage de grenaches (70%) et de carignans (30%) complantés, cette cuvée élevée exclusivement en cuve ce Faugères commence à se révéler en développant une aromatique bien complexe tout en esquissant les contours d’un beau profil minéral.
Contrairement à Malpas – qui a montré un caractère très renfrogné lors d’une récente dégustation AOC – cette autre cuvée parcellaire du Château de La Liquière est en train de s’ouvrir pour nous donner un petit aperçu de son potentiel…mais nul doute qu’elle sera encore meilleure après une ou deux années de garde (ou plus…).


Cairanne 2016
Domaine Richaud à Cairanne

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Robe : pourpre profond et très dense.
Nez : ouvert, riche et bien mûr, notes de fruits noirs, d’herbes de garrigue et de poivre sur un fond réglisse/cacao.
Bouche : matière très concentrée, structure sphérique assez volumineuse, toucher onctueux, finale puissante mais d’une parfaite gouleyance.
Cette cuvée de cairanne qui s’exprime avec une générosité très méridionale révèle cependant une buvabilité tout à fait exceptionnelle.
Une fois encore cette famille vigneronne qui sait magnifier les terroirs de Cairanne comme nul autre, nous a gratifiés d’un vin vraiment exceptionnel. MIAM !

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Horizon confiné avec la lune et vénus.

Les bouteilles confinées du mois d'avril 2020

Le 10/05/2020

Une erreur commise au moment du transfert de fichier entre mon PC portable et mon PC fixe m’a fait perdre la plupart des notes de dégustation prises au sujet des vins débouchées pendant ces journées confinées.

Voici les victimes de ma maladresse :

 
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Un riesling concentré et profondément salin

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Un sauvignon travaillé avec ambition qui propose une version très raffinée de ce cépage 

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La dernière de ma cave…un Charmes au maximum de sa forme, absolument magnifique !

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Complexité aromatique, jus consistant et minéralité marquées…toute la classe d’un chenin de Loire

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Un savagnin classique mais tout en délicatesse

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Un premier cru de Morey encore jeune avec une matière dense marquée par une très belle présence minérale.

Petits repas entre bons vivants - Mars 2020

Le 16/04/2020

Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

La dernière rencontre conviviale et gourmande avant le confinement aura été ce dîner chez l’ami Guy en compagnie de quelques membres AOC.

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La table est mise…

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…avec un code couleur pour repérer les verres de la personne âgée du groupe (ne me demandez pas qui c’est…) afin de l’aider à ne pas confondre droite et gauche


Apéritif :

Crémant d’Alsace Prestige – Domaine Muré : un crémant classique mais d’une qualité toujours irréprochable…tonique, gourmand et appétant.


Entrée : foie gras d’oie maison

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Sauternes Château de Fargues 1981 : une robe topaze, un nez rôti et miellé, une bouche ample et concentrée
Sauternes Château d’Yquem 1981 : une robe plus claire et bien lumineuse, palette très complexe, notes exotiques et épicées, bouche dense et profonde avec un équilibre frais et tonique.

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Les deux bouteilles signées Lur Saluces portent bien leur titre de grand liquoreux avec un Fargues généreux et complexe et un Yquem impressionnant de jeunesse et d’énergie mais si Fargues a vraiment gagné au contact du foie gras, le mythique Yquem a fait l’unanimité autour de sa classe inégalable. MIAM !


Plat : bœuf bourguignon

Pinot Noir Rittersberg-Grande Réserve 2013 – Domaine J.P. Schmitt : nez fruité assez discret, vif et juteux en bouche, finale droite et un peu austère.
Chambolle Musigny 1° Cru Les Sentiers-Vieilles Vignes 2012 – Domaine Sigaut : nez floral et finement poivré, bouche svelte et élégante, tanins fondants, finale longue et sapide
Charmes Chambertin 2001– Domaine Magnien : nez ouvert et complexe, fruits noirs, réglisse, violette, matière concentrée qui enrobe voluptueusement une structure bien solide, toucher soyeux, finale très longue.

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Si le Rittersberg 2013 de Jean-Paul Schmitt a un peu déçu – un peu trop dur à l’heure actuelle…à regoûter dans 2 ou 3 ans – le Chambolle 2012 signé Sigaut a parfaitement joué sa partition sur l’élégance et la classe alors que le Grand Cru 2001 de Magnien a affirmé son statut en développant une matière puissante, tenue par une trame acide tannique raffinée.
Voilà une triplette dégustée à l’aveugle (vins en carafe) qui nous a offert un joli récital en pinot noir majeur. Merci Guy !

Les vins du mois de mars 2020

Le 10/04/2020

Champagne Grande Réserve
Maison Gosset à Aÿ

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Robe : jaune très clair, limpidité parfaite, bulle très fine.
Nez : séduisant et délicat, notes de fruits jaunes frais et de fleurs blanches sur un fond de craie humide.
Bouche : très agréable avec un équilibre gourmand et digeste (dosage à 8g/l), mousse onctueuse avec une finesse de bulle exceptionnelle qui confirme l’impression visuelle, finale fraîche et appétente relevée par une subtile amertume.
Réalisée à partir d’un assemblage des 3 cépages du champenois (45% chardonnay + 45% pinot noir + 10% pinot meunier) cette cuvée affinée durant 3 ans sur lattes est un pur bonheur.
Débouchée pour célébrer l’anniversaire « confiné » de mon Titi, cette bouteille nous a offert un petit instant de grâce en nous faisant oublier un peu la tristesse de ce printemps maudit. MIAM !


Muscat Les Princes Abbés 2017
Domaine Schlumberger à Guebwiller

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Robe : jaune très clair avec des éclats argentés.
Nez : franc et charmeur avec de belles notes florales et musquées sur un fond légèrement végétal (feuille de cassis).
Bouche : attaque bien vive, jus fruité suave avec un centre d’une rondeur confortable, finale délicatement acidulée et bien salivante.
J’adore le muscat alsacien mais avec l’expérience – pour ne pas dire l’âge – je deviens de plus en plus difficile, si bien qu’il m’arrive souvent d’être déçu par des vins très (trop) flatteurs au nez mais dont la présence en bouche ne tient pas la route.
Mais il n’en est rien pour cette cuvée des « Princes Abbés » 2017 qui nous propose un équilibre sensoriel parfait entre le nez et la bouche…un muscat comme j’aime. MIAM !


Pinot Gris Clos Rebberg 2008
Domaine Kreydenweiss à Andlau

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Robe : jaune franc, très belle brillance et reflets dorés.
Nez : ouvert et complexe, notes de fruits jaunes (abricot frais, mirabelle) et de pierre à fusil sur un fond délicatement boisé/fumé.
Bouche : jus consistant avec un gras très « bourguignon », équilibre très droit, salinité puissante, finale bien sapide avec un retour aromatique sur la vanille, les épices douces et la fumée.
Née sur ce coteau de schistes – où nous avons pu faire une « Masterclass » en compagnie d’Antoine Kreydenweiss l’année passée – ce pinot gris cumule toutes les qualités attendues de la part d’un grand vin : il y a du volume, de la profondeur, de la complexité et une trame minérale de toute beauté…une pépite !
Hélas c’était ma dernière bouteille et cette référence a disparu de la gamme du domaine depuis qu’Antoine a décidé de sur-greffer les plants de pinots gris avec du riesling…MIAM attristé !


Pinot Gris Grand Cru Eichberg 2011
Domaine Paul Ginglinger à Eguisheim

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Robe : jaune profond avec des éclats dorés.
Nez : mûr et complexe avec des notes de céréales grillées et de miel sur un fond fumé et délicatement épicé/mentholé.
Bouche : bouche ample et suave, jus très riche, texture assez épaisse avec un très joli gras, équilibre moelleux, finale longue et saline avec un retour aromatique sur le miel et la menthe poivrée.
Ce pinot gris riche et puissant nous permet de sentir la force de ce grand terroir d’Eguisheim : malgré la richesse de son jus ce vin reste parfaitement digeste avec une présence saline qui arrive à donner un caractère très appétent à la finale.


Savennières Clos Le Grand Beaupréau 2008
Château Pierre Bize à Beaulieu-sur-Layon

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Robe : jaune ambré mais avec une belle luminosité.
Nez : complexe et bien ouvert, notes de fruits blancs (poire, coing) et d’agrumes confits sur un fond minéral bien perceptible.
Bouche : jus dense et consistant tenu par une acidité vive et large, présence tannique assez marquée, finale longue et sapide avec de beaux amers minéraux et une salinité stimulante.
Après plus d’une décennie de garde ce grand chenin ligérien s’exprime avec une classe absolue en nous rappelant (si besoin est) qu’il n’y a pas qu’en Bourgogne et en Alsace qu’on trouve des blancs vraiment exceptionnels. MIAM !


Pouilly Fuissé Anthilde 2016
Domaine Sève à Solutré

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Robe : jaune clair, très belle brillance avec des éclats argentés.
Nez : ouvert et séduisant, notes de citron frais et de craie humide sur un fond balsamique assez marqué (résine, cire)
Bouche : attaque vive et franche, silhouette longiligne, jus assez dense avec une texture bien grasse, finale longue et tonique avec un beau sillage sur la pierre et le gingembre frais complété par une légère touche boisée.
Après avoir pu apprécier la cuvée « Terroir » de ce même domaine, le mois dernier, j’ai eu envie de déboucher cette cuvée « Anthilde », réalisée à partir de chardonnays récoltés sur deux parcelles argilo-calcaires et qui ont bénéficié d’un élevage de 10 mois en fûts neufs de 500 litres.
C’est un vin élégant et complexe qui a parfaitement intégré son bois et qui se déguste déjà remarquablement bien en ce moment mais qui pourra encore être gardé quelques années en cave.


Pinot Noir Elevé en Barriques 2017
Domaine Hubert Metz à Blienschwiller

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Robe : rubis dense avec une fine frange rose-saumon
Nez : fin et flatteur, notes de fruits rouges (groseille, cerise burlat) et d’épices sur un fond légèrement fumé.
Bouche : jus corsé et gourmand, expression aromatique suave, trame tannique veloutée, finale fraîche et sapide.
Avec son caractère friand et son jus pleine de sève et d’énergie, ce pinot noir élevé durant 18 mois en barriques est une petite pépite vinique qui se livre avec une grande spontanéité dès aujourd’hui tout en nous rappelant qu’on peut trouver de très belles cuvées de rouges dans le vignoble alsacien…qu’on se le dise !


Volnay 1° Cru Les Caillerets 2014
Domaine Vaudoisey à Volnay

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Robe : rubis assez profond avec un fin liséré brunissant.
Nez : subtil et raffiné, palette complexe sur les fruits rouges et le poivre blanc sur un fond floral délicat (jasmin)
Bouche : attaque assez douce, silhouette longiligne très élégante, grain tannique sensible mais très fin, finale étirée avec de belles rémanences épicées et minérales (graphite).
Avec son expression aromatique et sa tenue en bouche remarquables de finesse et d’élégance, ce Caillerets 2014 vinifié par Christophe Vaudoisey, nous propose une interprétation classique et classieuse d’un premier cru volnaysien…j’adore !


Vosne Romanée Vieilles Vignes 2012
Domaine Michel Magnien à Morey Saint Denis

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Robe : grenat moyen avec des bords tirant sur le roux.
Nez : complexe et raffiné avec des notes de mûre et d’épices douces sur un fond finement boisé/fumé.
Bouche : attaque franche mais assez douce, matière charnue, silhouette longiligne très élégante, acidité fondue mais structurante, tanins veloutés, finale longue et sapide avec un retour aromatique très agréable sur les épices, le graphite et le bâton de réglisse.
Ce terroir qualitatif travaillé par un grand vigneron dans un beau millésime a permis la réalisation de cette superbe cuvée de Vosne-Romanée qui se goûte remarquablement bien à l’heure actuelle mais qui recèle encore un vrai potentiel d’évolution...mais comme c’est très bon en ce moment, je ne suis pas sûr que ses copines vont encore rester longtemps dans ma cave !


Médoc Cru Bourgeois Château Haut Condissas-Cuvée X 2014
Begadan

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Robe : grenat profond avec une fine frange rubis.
Nez : noble et raffiné avec une palette complexe sur les fruits noirs (mûre, myrtille) rehaussés par un boisé subtil et de fines nuances fumées.
Bouche : attaque franche, matière pleine, concentrée et très onctueuse, structure sphérique, tanins mûrs et soyeux, finale nette et fraîche avec un long sillage fruité/fumé.
Avec son encépagement plutôt « rive droite » (65% de merlot + cabernet sauvignon + petit verdot) cette cuvée de médoc élevée durant 18 mois en barriques neuves, nous a offert un joli récital gustatif…et un bel instant d’émotion puisqu’elle nous a été offerte par notre fiston « X-man » 2014.
Ceci dit, si on oublie le côté purement affectif de la chose, il faut bien reconnaître que ce médoc respire vraiment la classe.

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Dernière photo du vignoble avant le confinement : le coteau du Hengst à Wettolsheim

Les vins du mois de février 2020

Le 19/03/2020

Riesling Grand Cru Steinert 2014
Domaine Rieflé à Pfaffenheim

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Robe : jaune clair, très belle brillance avec des éclats dorés.
Nez : ouvert et évolutif avec de belles notes d’agrumes mûrs (orange, pamplemousse) sur un fond balsamique et finement grillé.
Bouche : bouche ample et charnue, jus riche et solidement structurée (3,5 g de S.R. et 6,7 g A.T.), finale profondément saline avec un retour aromatique fruité et légèrement boisé/caramélisé.
Avec ce riesling qui associe harmonieusement un caractère gourmand et minéral, les Rieflé nous prouvent que ce grand terroir de Pfaffenheim est capable de générer des vins de très haut niveau…quelle belle bouteille mes amis !


Riesling Grand Cru Saering 2012
Domaine Dirler-Cadé à Bergholtz

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Robe : jaune clair, très lumineux.
Nez : complexe et épanoui avec de belles notes de fruits à chair blanche et d’agrumes mûr sur un fond mentholé et fumé.
Bouche : attaque vive avec une acidité franche et immédiate qui tient solidement un jus fruité très gourmand, grain minéral tactile assez sensible, finale fraîche et étirée avec des amers minéraux et un long sillage sur le pamplemousse.    
Ce riesling qui a eu besoin d’un peu de temps pour se mettre en place, se déguste aujourd’hui avec un réel bonheur : l’aromatique est expressive et séduisante, la présence en bouche révèle un équilibre impeccable et la finale porte une très belle empreinte minérale. MIAM !


Pouilly Fuissé Terroirs 2016
Domaine Sève à Solutré

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Robe : jaune clair, très belle brillance avec des éclats argentés.
Nez : fin et délicat avec une palette bien complexe sur le citron, les herbes aromatiques, la craie et la pierre à fusil.
Bouche : droite et minérale avec un équilibre très sec, acidité mûre et bien large, salinité tannique assez marquée, finale fraîche et salivante avec de beaux amers minéraux.
Même si les esprits chafouins ne pourront pas s’empêcher de reprocher un excès de classicisme à cette jolie cuvée de chardonnay du mâconnais, je ne vais pas tempérer mon enthousiasme face à ce Pouilly Fuissé qui en convaincra plus d’un par sa parfaite gourmandise et son équilibre très digeste. MIAM !


Bienvenues Bâtard Montrachet 2001
Domaine Carillon à Puligny

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Robe : jaune d’or avec beaucoup d’éclat.
Nez : ouvert et envoûtant, notes de citron mûr et d’épices douces sur un fond balsamique et légèrement grillé
Bouche : attaque franche et vive, jus ample et concentré tenu par une acidité large et puissante, grande profondeur structurelle, finale avec de beaux amers minéraux et un sillage aromatique d’une longueur incroyable sur le gingembre et la craie.
J’ai débouché ce Grand Cru bourguignon à midi pour un « déjeuner entre bons vivants » et ce vin y avait déjà fait une très belle impression auprès de mes convives du jour…mais ce fond de bouteille dégusté le soir m’a vraiment fait entrer dans une autre dimension : complexité, densité, profondeur et équilibre parfait…une œuvre d’art tout simplement !


Côtes de Brouilly La Chapelle 2010
Château Thivin à Odenas

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Robe : grenat profond avec une légère turbidité et une frange rose.
Nez : intense et charmeur, notes de prune, de mûres, de noyau et de pierre chaufée.
Bouche : attaque vive, matière dense et bien mâchue tenue par une acidité fine et très droite, finale fraîche et sapide avec un très beau retour fruité et minéral.
Issue d’une parcelle de gamays plantée dans la partie haute du Mont Brouilly, cette cuvée qui fait habituellement office d’étalon qualitatif dans cette appellation et après près de dix années de garde, cette superbe bouteille montre que ce titre est amplement mérité. Grand vin !

Dsc 0020
Le vignoble alsacien vu d’Ingersheim en février 2020

Petits repas entre bons vivants - Février 2020

Le 12/03/2020

Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

Apéritif : petites verrines à la butternut, aux lentilles et aux pois chiches

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Riesling Grand Cru Sommerberg-Cuvée Z 2017 – Domaine de l’Oriel : un vin que j’ai déjà dégusté et commenté à plusieurs reprises ces derniers temps (ICI ou LA) mais qui se montre toujours aussi convainquant…c’est très bon !
Bienvenues-Bâtard-Montrachet 2001 – Domaine Carillon : nez racé avec de belles nuances minérales et grillées, bouche ample et puissante, jus dense structuré par une acidité large et percutante, finale tendue avec un sillage minéral et vanillé d’une longueur majuscule.
Les deux vins qui ouvrent le bal nous emmènent directement vers l’excellence avec un riesling Grand Cru qui a une fois de plus montré toute sa classe et un Bienvenues-Bâtard-Montrachet qui nous a mis sur le derrière par sa puissance et sa profondeur...et qui a encore gagné en complexité et en harmonie après quelques heures d’ouverture. (CLIC)
Comme on pouvait s’y attendre ces deux belles cuvées n’ont eu aucune difficulté à s’accorder avec les différentes préparations apéritves…même si elles auraient probablement mérité un plat plus raffiné comme un homard en nage d’épices pour le riesling ou une poularde demi-deuil pour le Grand Cru bourguignon.


Entrée : pâté en croûte maison au foie gras et au magret

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Terrasses du Larzac Les Vignes Oubliées 2017 – Domaine Granier : un nez riche et mûr sur les fruits noirs, les épices et la craie, une bouche dense et profonde avec des tanins assez souple et une finale sapide marquée par de belles nuances minérales.
Réalisé à partir de cépages sudistes (grenache et syrah dominants) plantés dans ce vignoble qui bénéficie de l’influence montagnarde du Larzac, ce vin encore un peu jeune a révélé un très beau potentiel et un vrai caractère gastronomique.
Face à une préparation culinaire aux saveurs très « alsaciennes », cette bouteille languedocienne apportée par Maxime (le caviste de la Vinoterie) a réalisé un accord assez inattendu mais parfaitement réussi.


Plat : marmite de joues de porc au cidre et aux épices

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Ribera del Duero Unico Cosecha 1981 – Domaine Vega Sicilia : nez d’une très grande complexité, notes de fruits rouges et noirs et de cacao sur un fond végétal noble, bouche vineuse et tonique, équilibre superbe, finale sapide et d’une longueur impressionnante.
Côte Rôtie Promesse 2014 – Domaine Pichon : nez ouvert et séduisant, notes de baies de cassis et de violette sur un fon empyreumatique assez marqué, bouche puissante avec une structure très élégante et une finale bien tonique.
La cuvée mythique du vignoble espagnol est une vraie pépite vinique qui va boucler sa quatrième décennie sans donner de signe de fatigue. Cette bouteille que l’ami Thierry a prélevé dans sa réserve personnelle, nous a fait vivre un superbe instant de gourmandise et d’émotion tout en créant une belle harmonie gustative avec ce plat aux arômes doux et épicés. MIAM !
A côté de cette très grosse cylindrée, le Côte Rôtie de Christophe Pichon – encore bien jeune et plein de fougue – a « défié » le plat sur un registre plu viril mais au bout du compte l’équilibre des saveurs s’est avéré tout à fait agréable. RE-MIAM !

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