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Bonne année 2015

Le 02/01/2015

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Voilà une copine de classe née dans le vignoble d'outre-Rhin avec qui j'ai commencé cette nouvelle année. Par respect pour son grand äge je ne m'étendrai pas sur la description des sensations qu'elle m'a procurées...ceci dit, j'espère juste être un peu en meilleure forme qu'elle !


Pour les curieux : c'était un Riesling Erbacher Markobrunne 1958 du Schloss Reinhartshaussen...acidité encore présente, pas trop oxydé mais avec une expression aromatique vraiment pas très flatteuse. C'est l'évier de la cuisine qui a fini la bouteille...

Le nouveau caveau du domaine Bechtold

Le 25/12/2014

Le nouveau caveau du domaine Bechtold a ouvert ses portes depuis quelques jours  au n°5 de la rue Grüninger de Kirchheim. Les installations techniques, le cuvier et les chais d’élevage restent à Dahlenheim mais pour goûter et acheter des vins Bechtold il va falloir vous rendre à cette nouvelle adresse.
Petite visite expresse…

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Etabli dans un très beau corps de ferme réalisé à partir de deux maisons alsaciennes à colombages démontées et remontées par Jean-Marie Bechtold et quelques copains artisans, le caveau est toujours aussi accueillant même s’il est un peu plus petit que celui de Dahlenheim.

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Magnifique ferme traditionnelle érigée avec des colombages récupérés sur d’anciennes maisons alsaciennes qui allaient être démolies.


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Le caveau lumineux et chaleureux

Pour ce qui est des vins pas d’inquiétude la gamme proposée par le domaine est toujours aussi homogène :
- nés sur des parcelles situées sur les pentes du Scharrachberg – sur le Grand Cru Engelberg et sur le lieu-dit Sussenberg notamment – les rieslings élancés et ciselés avec une grande précision sont des références dans la Couronne d’Or.
- vinifiés à la bourguignonne avec une recherche d’équilibres secs les pinots gris de Jean-Marie Bechtold nous rappellent que ce cépage alsacien peut engendrer de très grands vins de gastronomie.
- avec des expressions aromatiques complexes et délicates et des matières sans richesses excessives, les gewurztraminers du domaine ne donnent pas trop dans le spectaculaire mais jouent la carte de l’équilibre et de la fraîcheur
- le pinot noir de l’Obere Hundun terroir très intéressant dont j’ai déjà parlé il y a quelques temps – montre une gourmandise toute bourguignonne (le 2012 est superbe !) et le muscat né sur ce même coteau s’impose chaque année comme une réussite majeure sur ce cépage.

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Un muscat superbe avec une matière bien concentrée…je me demande si on ne pourrait pas l’associer à un foie gras poêlé ?

Ceci dit si vous n’avez pas envie de vous déplacer jusqu’à Kirchheim, sachez que vous pouvez trouver les vins de Jean-Marie Bechtold dans le nouvel espace de vente directe qui a ouvert ses portes à Strasbourg.

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La Nouvelle Douane à Strasbourg

LA NOUVELLE DOUANE, 1A rue du Vieux Marché aux Poissons, Strasbourg
www.lanouvelledouane.com

Fête de Noël du club AOC

Le 21/12/2014

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Comme chaque année convivialité, bons vins et mets raffinés ont été de mise lors de cette dernière soirée AOC de l'année 2014. La tablée était composée de 12 membres AOC et de mes parents, les propriétaires de notre "repaire" de La Wantzenau. Les convives se sont régalés avec le saumon fumé maison réalisé par Jamie, les foies gras préparés par Martial, un beau plateu de fromages signe "Tourette" et des desserts fournis par les deux François. Le vin a coulé à flots et les crachoirs se sont remplis un peu moins vite que d'habitude...

Pas de notes de dégustation, pas de commentaires détaillés, juste le souvenir d'une belle soirée. Bonnes fêtes à tous !

Les vins du mois de novembre 2014

Le 08/12/2014

Pouilly Vinzelles Les Quarts 2005 – La Soufrandière à Vinzelles

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Robe : jaune clair, limpide et brillant.
Nez : pur, cristallin, palette complexe et évolutive (agrumes frais, menthe poivrée, basilic) soutenue par une minéralité intense (craie, réglisse…le sol des Quarts sent la réglisse !).
Bouche : matière ample et juteuse, notes de pomelo mûr, acidité mûre mais très profonde, belle présence saline, finale longue et finement réglissée.
Après 8 ans en cave, ce Pouilly Vinzelles commence à sortir de sa réserve et révèle une classe incomparable…élaborée par les frères Bret cette superbe bouteille nous emmène évidemment au sommet de la hiérarchie mâconnaise mais également dans le monde des très grands vins de Bourgogne. MIAM !


Champagne Brut Tradition – Domaine L. Leblond à Chavot-Courcourt

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Robe : jaune clair, beaucoup d’éclat et bulle très fine.
Nez : complexe et avenant avec des notes de fleurs et de chair de pomme sur un fond brioché et citronné.
Bouche : bouche tonique avec une acidité très franche et une mousse onctueuse et persistante, finale fraîche et délicieusement fruitée.
(75% pinot meunier + 20% chardonnay + 5% pinot noir – vendange de 2010 – dégorgé en juillet 2014).
Née sur les terroirs calcaires d’Epernay, cette cuvée dosée avec légèreté (juste de qu’il faut !) possède une buvabilité exceptionnelle.
Un champagne plein de charme et d’énergie positive qui enchantera les apéritifs festifs sans ruiner le compte en banque.
Une « affaire » proposée par mon ami Yves Cortey sur son site (NB ce n’est pas une pub masquée…j’ai payé mes bouteilles !).


Château Batailley 2003 – Héritiers Castéja à Pauillac

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Robe : sombre, très dense avec des bords compacts teintés de rubis.
Nez : noble, complexe mais très avenant, arômes de violette, de réglisse et de mûre avec une touche d’argile (un peu terre glaise).
Bouche : matière épaisse et charnue, tanins patinés, mâche très gourmande, finale sapide avec un beau sillage minéral.
Je ne commente que très rarement des crus bordelais – et pourtant il m’arrive d’en boire de temps en temps – mais j’avoue que ces vins ne m’inspirent plus trop depuis quelques années.
Ce Pauillac fait partie des exceptions qui me donnent envie de prendre quelques notes pour mémoriser quelques belles sensations viniques : beaucoup de sensualité dans le toucher de bouche et une expression aromatique particulièrement raffinée…j’aime !

Savigny les Beaune Vieilles Vignes 2010 – Domaine D. Carre à Meloisey

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Robe : rubis très clair, belle brillance.
Nez : fruité charmeur et très guilleret au nez (petits fruits rouges, framboise, groseille).
Bouche : superbe présence, un jus frais, tonique mais bien glissant, acidité fine qui structure une matière qui reste cependant très suave, finale longue avec un beau sillage fruité et floral.
Produit par un domaine assez discret situé sur les hauteurs entre Beaune et Pommard ce Savigny charmeur et élégant se déguste aujourd’hui avec plaisir et facilité. Après un Pommard très convaincant présenté lors de notre dernière session AOC, cette cuvée tout aussi réussie témoigne de la qualité du travail de ces vignerons de Meloisey. MIAM !

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Il y a quand même certains avantages lorsqu’on habite dans un immeuble au 6°, surtout lorsqu’on peut profiter des magnifiques couchers de soleil de fin d’automne.

RVF N°587 Décembre 2014-Janvier 2015

Le 28/11/2014

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Je n’achète que très rarement cette revue mais je pense que cette édition mérite vraiment qu’on y mette un peu son nez, surtout pour un article très complet consacré aux 50 meilleurs producteurs de grands chardonnays bourguignons.

A côté de domaines inaccessibles pour le commun des mortels, certains parce qu’ils proposent des bouteilles à des prix stratosphériques, d’autres parce qu’ils n’ont jamais de vin à vendre aux nouveaux clients et quelques uns qui jouent dans les deux catégories, l’amateur trouvera quand même des adresses bien notées où il y a encore moyen d’acheter l’une ou l’autre bouteille…

Dans cette sélection de haut niveau j’ai retrouvé avec plaisir des vignerons que je connais depuis très longtemps et dont je parle régulièrement sur ce site comme les frères Carillon (Jacques avant 2010 et François après 2010), Patrick Essa du domaine Buisson-Charles ou les Bret Brothers de la Soufrandière.

A lire pour s’informer et pour rêver un peu…

Présentation 2014 des Grands Crus d'Alsace

Le 27/11/2014

La Présentation des Grands Crus d’Alsace 2014 s’est déroulée le lundi 17 novembre dans les salons de l’Hôtel Hilton de Strasbourg. Cette année le CIVA a décidé d’inviter une cinquantaine de vignerons mais aussi quelques exposants qui nous présentaient des vins d’autres régions.
Comme chaque année, mon emploi du temps d’enseignant ne m’octroie que quelques petites plages de disponibilité le lundi, mais par chance mon lycée est voisin de l’hôtel Hilton ce qui va me permettre de faire une petit tournée gustative parmi les grands terroirs alsaciens…pile entre un cours d’EPS et une réunion pédagogique, mais j’espère bien que cela restera entre nous !

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Ne disposant que de 2 heures de temps, je suis évidemment obligé de me limiter en ne dégustant que des rieslings…et pas chez tout le monde en plus !
Je sens déjà que je vais repartir avec un grand sentiment de frustration…

Bien évidemment, je n’ai pas eu le temps de prendre des notes détaillées sur tous les vins goûtés mais, comme en 2011 (la dernière fois que j’ai pu participer à cette manifestation, mais c’était un dimanche…), j’ai rédigé par la suite quelques impressions personnelles qu’il me semble intéressant de partager avec vous.


A propos des vins :

- les rieslings de 2013 bien nés possèdent des matières concentrées qu’une acidité un peu moins tendue qu’en 2012 aura surement un peu de mal à équilibrer complètement mais les expressions minérales délivrées par les grands terroirs vont tonifier les lignes acides pour créer l’harmonie…bien évidemment, il faudra goûter et sélectionner mais il n’est pas impossible que les cuvées de haut niveau de 2013 dépassent les meilleurs 2012.
Comme il fallait s’y attendre, beaucoup de vins de ce millésime viennent d’être mis en bouteilles et sont encore un peu « bousculées » mais les quelques références dégustées étaient plus que prometteuses : le Frankstein de Florian Beck-Hartweg, ample et déjà bien marqué par le terroir (résine à l’olfaction et salinité finale), le Mandelberg du Clos des Terres Brunes, alliant puissance et élégance, l’Altenberg de Wolxheim du domaine Lissner, surprenant au nez (pomme et arômes fermentaires) mais précis et généreux en bouche avec un finale de toute beauté sur la minéralité et les épices, le Pfingstberg-Paradis de Frédéric Schmitt, pas encore bien en place mais étonnant de densité. Pas forcément séduisants à l’heure actuelle mais impressionnants par leur force minérale on trouve le Kastelberg d’Antoine Kreydenweiss, expression encore très sauvage d’un terroir de schistes et le Rangen du domaine Schoffit, austère, tannique mais très puissant.
La belle surprise fut créée par un tout nouveau domaine baptisé « Clé de Sol » et implanté à Ribeauvillé. Simon Baltenweck nous a présenté un Schlossberg et un Rosacker absolument impeccables malgré une mise très récente (il y a 10 jours à peine !)…voilà une adresse que je vais suivre de très près !

- les rieslings de 2012 qui brillent par leur droiture et leur élégance s’expriment dans un style plutôt classique…mais j’ai pu goûter ou regoûter quelques très belles cuvées comme l’Engelberg de Mélanie Pfister, pur, élancé et finement floral ou celui de Jean-Marie Bechtold, vif, citronné et bien sapide, sans oublier l’Altenberg de Wolxheim du domaine Lissner, archétypique, vertical et doté d’une expression aromatique très raffinée, le Frankstein de Florian Beck-Hartweg avec son nez très ouvert sur les fruits blancs, son équilibre bien frais et sa belle salinité finale…et bien sûr le très beau Pfingstberg-Paradis de Frédéric Schmitt dont j’ai déjà parlé cet été.

- le temps commençant à manquer sérieusement, j’ai fini ma visite par un petit grappillage assez désorganisé où j’ai trouvé quelques jolies pépites notamment, le sylvaner Zotzenberg 2012 du domaine Boeckel, une matière charnue et une salinité bien marquée qui nous rappellent qu’un sylvaner peut devenir grand sur un beau terroir et le riesling Wiebelsberg 2008 du domaine Kreydenweiss, pur, précis, svelte, élégant…tout simplement le meilleur vin de l’après-midi pour moi !

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Juste avant de partir, je n’ai pas résisté au plaisir de siroter un verre de pinot noir F 2012 de Florian Beck-Hartweg, un intrus rouge vinifié sans sulfites ajoutés, qui a obtenu une très belle mention dans la revue « Le Rouge&le Blanc » (N°114) et qui séduit par son fruité très gourmand (cerise intense), sa tenue en bouche  et sa buvabilité exemplaire…cela aurait été dommage de rater ça !


A propos de l’organisation :

Je suis toujours content d’être invité par le CIVA pour participer aux manifestations viniques organisées sous son égide, mais j’avoue être un peu resté sur ma faim ce lundi après-midi. Certes il y avait cette pression temporelle qui m’a obligé à passer à côté d’un certain nombre de vignerons pourtant incontournables et à faire vite, trop vite chez ceux chez qui j’ai pu prendre le temps de m’arrêter…frustration !

Mais j’ai surtout été déconcerté par une distribution très bizarre des espaces d’exposition avec une petite salle où quelques vignerons alsaciens se sont sentis bien seuls durant cette journée et une grande salle où les gens se bousculaient entre des stands de vins d’Alsace et des stands de vins d’autres régions françaises (Champagne, Languedoc, Cognac, Bordelais…).
Pourquoi ne pas avoir regroupé tous les producteurs alsaciens dans une même salle ?
Pourquoi avoir ouvert aux autres vignobles cette manifestation destinée à la mise en valeur des grands terroirs alsaciens ?
Je n’ai absolument rien contre Daumas Gassac – je suis client du domaine depuis près de 20 ans – mais que faisait une Masterclass consacrée à un domaine du Languedoc dans une manifestation destinée à présenter des Grands Crus d’Alsace !
Pourquoi pas une Masterclass sur un terroir alsacien ?

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La Masterclass spéciale Daumas Gassac

Pour finir sur une note plus positive, je vais une fois de plus saluer le courage et la compétence de nos vignerons qui ont œuvré pour déjouer les pièges de ces derniers millésimes compliqués et réussir a élaborer de très beaux vins qui font honneur à notre vignoble.
Bravo et merci !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les climats bourguignons...

Le 26/11/2014

Derrière ce lien vous accéderez à une série d'articles remarquables sur les finages bourguignons.

Ils sont l'oeuvre de Patrick Essa, créateur du forum "degustateurs.com" (aujourd'hui disparu) et vigneron à Meursault au domaine Buisson-Charles. Tout amateur de vins de Bourgogne devrait s'y plonger...

Bonne lecture    CLIC

Les vins du mois d'octobre 2014

Le 03/11/2014

Pinot Gris Grand Cru Sommerberg-Les Terrasses 2006 – Domaine de l’Oriel à Niedermorschwihr

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Robe : jaune franc avec des reflets fluo.
Nez : riche et expressif, notes d’abricot mûr et d’orange confite sur un fond discrètement fumé.
Bouche : matière épaisse, très généreuse avec une texture veloutée et une trame acide et minérale qui ne se devine plus qu’elle ne se perçoit mais qui donne à l’ensemble un équilibre irréprochable en laissant la bouche légère et disponible en finale.
Dans le quatrième amphithéâtre du Sommerberg (le plus près de la montagne vosgienne), ces rangs de vignes plantés en terrasses pour domestiquer une pente abrupte, Claude Weinzorn produit chaque année un pinot gris intense et volumineux dont la classe se révèle après quelques années de garde comme le montre ce 2006 parfaitement en place après 8 ans de garde. Grand vin !


Côtes du Jura A la Percenette 2008 – Domaine Pigner à Montaigu

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Robe : jaune clair avec des reflets argentés.
Nez : intense, ouvert et bien mûr, palette complexe sur la mandarine, le miel, les fleurs blanches avec une petite nuance de pierre à feu.
Bouche : acidité assez tranchante à l’attaque mais la structure s’élargit et s’assouplit progressivement, matière juteuse et fruitée, belle finale longue et aromatique qui développe des notes d’agrumes, un boisé subtil et quelques beaux amers minéraux.
Cette cuvée de chardonnay ouillé affirme un style personnel très original à mi-chemin entre le Jura et la Bourgogne...un vrai régal et une réussite majeur pour ces vignerons de Montaigu qui travaillent en biodynamie. Bravo !


Chablis 1°Cru Monts de Milieu 2011 – Domaine de la Meulière à Fleys

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Robe : jaune clair, beaucoup d’éclat, frange aux reflets métalliques.
Nez : discret sur un registre franc et très minéral, notes de silex, de craie et touche fumée.
Bouche : attaque en douceur, milieu de bouche bien concentré avec une structure qui s’élargit, finale splendide très typée Chablis, longue, tendue et agrémentée de notes de sous-bois, d’iode et de fumée.
Riche concentré et structuré par une minéralité noble et racée, ce premier cru de la rive droite du Serin se montre déjà très mature tout en révélant une belle réserve pour tenir face au temps. MIAM !


Morgon Réserve 2009 – Domaine J.M. Burgaud à Morgon

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Robe : rubis sombre, texture dense et épaisse.
Nez : discret, finement fruité sur un fond minéral très présent (terre glaise, silex).
Bouche : matière ample et charnue, juteux et très concentré, acidité mûre et puissante qui étire la structure dans tous les sens, finale fraîche et fruitée tenue par des tanins très fins.
Puissant tant dans sa matière que dans sa charpente ce Morgon nous rappelle que Jean-Marc Burgaud réalise chaque année des cuvées de très belle facture en prouvant que le vignoble beaujolais est à même de produire de grands vins.
Ma réserve en cave commence à diminuer de façon inquiétante…je crois qu’il va falloir refaire un tour du côté de la colline du Py dans les prochains mois…


Morey Saint Denis Le Village 2010 – Domaine Murat à Concoeur

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Robe : rubis clair, limpide, brillant mais teinte peu soutenue.
Nez : discret et raffiné, notes de cerise acidulée et présence minérale sensible (graphite, fumé léger).
Bouche : matière carrée mais d’un abord très sociable, palette aromatique qui s’épanouit avec un caractère proche de celui ressenti au nez (fruits rouge et minéralité), acidité droite mais sans aspérité, tannins très souples, finale longue mais légèrement marquée par l’alcool.
Un peu austère dans sa prime jeunesse (mais déjà prometteur…) ce Morey commence à s’ouvrir et se livre après deux années en cave…bu surement un peu trop jeune – car le potentiel est évident – mais déjà tout à fait à mon goût.
Pourquoi attendre…MIAM !

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L’été indien, fin novembre 2014 dans les vignes de Fleurie