Articles de pierre_radmacher

Restaurant Honesty à Strasbourg - Seconde visite

Par Le 12/10/2020

C’est toujours en compagnie de l’ami Philou que je suis revenu m’attabler dans ce restaurant strasbourgeois, histoire de goûter les nouvelles créations culinaires de Tiffany pour le mois d’octobre et de tester quelques accords mets/vins conseillés par Chloé.

Pour l’apéritif et pour l’entrée

Sancerre blanc Les Romains 2016 du domaine Fouassier : nez frais et engageant avec des notes de groseille blanche et d’herbe fraîche sur un fond floral délicat, bouche élégante et tendue, finale tonique avec une belle salinité.

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L’entrée : un dôme de mousseline de volaille aux trompettes de la mort avec une sauce aux trompettes et des pommes paille.

Comme on pouvait s’y attendre le verre de Sancerre frais et gourmand a parfaitement fait le job en réveillant nos papilles en début de repas avant de créer un accord très dynamique avec ce plat aux arômes d’automne tout en suavité : face à la douceur des saveurs et des textures de la mousseline et de son jus juste relevée par le craquant des pommes paille, le vin a joué sur le thème de l’opposition « amicale » pour laisser le palais frais et dispos pour la suite du menu

Pour accompagner le plat

Côtes du Rhône blanc Les Claux 2019 du domaine Usseglio : nez très séduisant sur la pêche et la cire d’abeille sur un fond délicatement vanillé, bouche fraîche et gourmande, finale légère et digeste.

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Le plat : un merlu cuit à l’unilatérale avec une polenta crémeuse, des champignons de Paris farcis de duxelles et une bisque de crustacés.

Ce joli blanc vinifié par un domaine réputé de Châteauneuf du Pape, a très bien réagi face à cette assiette qui associait un merlu et une bisque bien marqués par des effluves marins et des champignons aux arômes de sous-bois très prononcés.
Les accords vineux avec des plats terre-mer ne sont jamais simples à imaginer mais là je dois dire que c’était parfaitement réussi.

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Le dessert : des scones aux figues séchées avec des raisins infusés à la vanille, une chantilly à la crème épaisse et un jus et sorbet au savagnin rose.

Notre seconde visite au restaurant Honesty a confirmé les bonnes impressions ressenties lors de notre premier passage : les plats de le carte d’octobre dégustés ce jour sont toujours aussi fins et les accords mets/vins proposés toujours aussi pertinents…bref, c’est un deuxième sans faute. Bravo !

Nous attendons avec impatience les créations culinaires du mois de novembre ainsi que la nouvelle carte des vins qui je l’espère fera un peu plus de place aux vins d’Alsace…un pinot gris vinifié en sec signé Ostertag, Schmitt ou Beyer aurait fait merveille sur ce menu.

 

Restaurant Honesty à Strasbourg

Par Le 20/09/2020

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C’est Philou – celui qui partage ses chroniques gastronomiques sur notre site – qui a déniché cette nouvelle adresse strasbourgeoise et qui a eu la gentillesse de convier son ex-collègue et néo-retraité pour ce déjeuner dans ce restaurant tenu par Chloé et Tiffany, deux jeunes strasbourgeoises passionnées de gastronomie.

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La salle du premier étage…

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…et notre terrain de jeu du jour.

Afin de respecter la saisonnalité des produits, la carte du restaurant est assez courte et change tous les mois : à midi les convives ont le choix entre 2 entrées, 3 plats (dont un végétarien) et 2 desserts.

Pour l’apéritif et pour l’entrée

Faugères blanc Chemin de Ronde 2018 du domaine des Prés Lasses : nez expressif avec une palette florale et miellée, bouche élégante et bien déliée, finale fraîche avec de beaux amers minéraux.

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L’entrée : un tartare de saumon aux herbes avec royale de petits pois, salade de fenouil, pickles de fenouil et tuiles à l’encre de seiche.

Les terroirs de schistes de Faugères apportent aux vins une fraîcheur qu’on trouve rarement dans la production vinique de ces régions ensoleillées…comme sur ce joli blanc guilleret et aromatique qui m’a bien ouvert l’appétit avant de se marier parfaitement avec les arômes végétaux et anisés de l’entrée.

Pour accompagner le plat

Pinot Noir Noir de Katz 2017 du domaine Réné Meyer : nez fruité et légèrement fumé, jus bien consistant en bouche, une structure assez ferme, finale longue et délicatement épicée.

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Le plat : un quasi de veau grillé avec assortiment de mini-légumes, crémeux parmesan et jus de viande

Ce joli pinot noir bien concentré possède un grain tannique un peu ferme qui me fait penser qu’il a peut-être été servi trop jeune mais avec ces tranches de veau fondantes et leur jus goûteux, le vin s’est assoupli pour réussir un accord tout en finesse…en revanche, la crème au parmesan a donné plus de mordant à l’acidité du vin ce qui a réveillé son côté viril…et j’ai moins aimé ça.

Et pour finir en beauté

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Le dessert : sablé amande, confit de quetsches, crémeux au thé au jasmin, quetsche crue et cuite, sorbet quetsche.

Voilà encore un restaurant qui entre dans ma liste personnelle des nouvelles adresses gourmandes hautement recommandables de Strasbourg : les produits sont frais et de saison, les assiettes sont élégantes et généreuses, les préparations culinaires marient les saveurs et les textures avec beaucoup d’harmonie et la carte des vins propose une vingtaine de références (4 bulles, 8 blancs, 1 rosé et 9 rouges) disponibles au verre ou en bouteille.

Comme j’étais accompagné par l’ami Philou, je n’ai pas pris le temps de rédiger des notes précises, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à déguster ces plats et j’ai bien apprécié les accords avec les vins proposés par Chloé.
Bien évidemment, mon chauvinisme vinique me conduit à formuler un petit regret au sujet de la carte des vins ne fait pas assez de place aux crus de notre région et ce d’autant plus que le style de cuisine préparée par Tiffany permettrait surement de créer quelques accords magnifiques avec nos grandes cuvées alsaciennes...mais l'aventure ne fait que commencer...

Bref, ce restaurant tenu par deux jeunes femmes pleines d’énergie et de talent, mérite absolument une petite visite.
A bon entendeur…

L'Hôtel-Restaurant Klein à Soulzmatt

Par Le 17/09/2020

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Après une matinée dans le vignoble de Niedermorschwihr, notre petit groupe de bons vivants a choisi de s’attabler dans ce restaurant que j’ai découvert grâce à Frédéric et Myriam Schmitt lors d’un repas mémorable qui a clôturé notre journée de rebouchage de vieux flacons au domaine en 2019.

Ce restaurant qui propose une cuisine bourgeoise traditionnelle propose une carte des vins exceptionnelle qui où l’amateur éclairé trouvera une belle quantité de pépites viniques provenant des vignobles français.
Quand j’ai vu la taille et soupesé le poids du livre où étaient répertoriées ces bouteilles, j’ai immédiatement passé la main à ce trio de jeunes professionnels du vin pour qu’ils sélectionnent les flacons qui vont accompagner notre repas dominical.

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La « Bible » du restaurant Klein

Pour l’apéritif et pour l’entrée

Côtes du Jura Fleur de Chardonnay 2006 du domaine Labet : nez qui s’ouvre sur des notes de poudre à canon et de grillé avant de délivrer une aromatique complexe sur le citron mûr et les fruits exotiques sur un fond sous-bois/mousseron, bouche large et très concentrée, acidité fondue mais très belle présence saline, finale bien sapide avec un retour persistant sur le citron et le sous-bois.
Mâcon-Chaintré 2005 du domaine Valette : nez sur les fruits blancs mûrs et le beurre frais sur un fond minéral (pierre, craie) sensible, bouche longiligne, équilibre précis, finale très élégante avec un long sillage minéral.

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Les deux bouteilles pour l’apéritif…

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…et pour accompagner le foie gras maison aux épices de « beerawecka ».

Notre dégustation commence très fort avec deux superbes chardonnays : l’un jurassien tout en puissance et en texture – mais quand même un peu marqué par le millésime – l’autre bourguignon qui joue plus sur la finesse et la subtilité.
Face à une terrine aux saveurs assez corsées, les deux vins ont bien réagi avec un Côtes du Jura qui a répondu ton sur ton à la force expressive du foie gras et un Mâcon qui a joué l’accompagnement en sourdine mais dont la fraîcheur a réussi à garder la main en finale.

Pour accompagner un tournedos aux morilles

Vosne Romanée 1°Cru Clos des Réas 1999 du domaine Michel Gros : nez qui s’ouvre sur des notes de sous-bois et d’humus avant de délivrer une palette florale très raffinée, bouche ample, charnue et solidement charpentée, finale vive et digeste marquée par une belle minéralité.
Coteaux Champenois Ambonnay Rouge-Cuvée des Grands Côtés 2001 du domaine Egly-Ouriet : nez expressif et charmeur sur l’orange sanguine et la rose fanée sur un fond délicatement épicé, bouche gourmande et fraîche avec un joli volume et un équilibre très fringant, finale sapide et marquée par une minéralité intense.

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La découverte vinique du jour…

S’exprimant plus en élégance qu’en puissance, le cru bourguignon, monopole du domaine Gros, a fait très belle impression sans pour autant convaincre pleinement l’ensemble des dégustateurs. La version 2009 dégustée chez l’ami Guy ce printemps m’a semblée d’un niveau bien supérieur.
Mais il faut dire que face à la cuvée de coteaux champenois de 2001, sublime d’équilibre, de profondeur et d’expressivité, le Vosne 1° cru a eu beaucoup de mal à soutenir la comparaison.
En termes d’accord, la sauce au vin et au morilles qui nappait très généreusement une pièce de viande bien moelleuse, a « matché » sans difficulté avec ces deux très belles cuvées de pinot noir…c’est classique, facile mais diablement efficace !

Pour accompagner une assiette de fromages

Arbois 1999 du domaine Jacques Puffeney : nez typé « Jura » avec des notes de noix et d’épices (safran, cumin), bouche droite et intense, finale vive et très longue, sillage épicé très intense.

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Ce « classique » pour amateurs du genre m’a surpris par son énergie après plus de 20 ans de garde…pas de doute c’est un grand blanc jurassien.
En termes d’accord j’avoue avoir un peu boudé l’assiette de fromages – le plat de viande était vraiment copieux – en ma contentant de tester un accord régional traditionnel avec une bouchée de vieux comté…imparable !


Un dernier vin en guise de dessert

Gaillac Caprice d’Autan 2004 du domaine Plageoles : nez complexe avec des notes de raisin sec et de miel de sapin sur un fond floral délicat, bouche riche et sapide avec une très belle finale étirée par une acidité assez tranchante et agrémentée d’un long sillage sur les épices douces.

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Comme je n’avais fait qu’un commentaire très sommaire après mon premier passage à l’hôtel-restaurant Klein, j’ai décidé de m’extraire de temps à temps de l’ambiance festive qui régnait autour de cette tablée pour prendre quelques notes très succinctes qui vont m’aider à rédiger ce petit article que cet établissement de Soulzmatt mérite amplement.

Le restaurant Klein propose une cuisine traditionnelle présentée dans des assiettes généreuses réalisées avec des produits de très bonne qualité…bref, c’est sans trop de « chichis » mais c’est bon et copieux.
Bien évidemment, vous l’aurez compris, l’atout majeur de ce restaurant est représenté par sa carte des vins absolument incroyable : des appellations prestigieuses, des domaines réputés, des vieux millésimes et des prix extrêmement sages…bref, si vous aimez les belles quilles, cette adresse gourmande est vraiment incontournable.

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Les 6 « victimes » du jour.

L'Imaginaire à Schiltigheim

Par Le 09/09/2020

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Même si j’ai déjeuné ou dîné à plusieurs reprises dans ce restaurant situé dans la rue principale du vieux « Schilig », je n’avais encore jamais pris le temps de rédiger un petit compte-rendu sur cette belle adresse gourmande…mais c’est chose faite aujourd’hui, il était temps !

Formé dans quelques grands noms de la gastronomie française, Pierre Irion propose une cuisine inventive et précise qu’il décline notamment à travers un menu « Inspiration » servi le soir et un menu « Affaires » servi à midi.

Pour l’apéritif et pour accompagner l’entrée, j’ai choisi un verre de Muscat Expression 2018 du domaine Agapé : un muscat comme je les aime avec une aromatique florale très séduisante et une présence en bouche pleine d’énergie et de fraîcheur.

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Le muscat du domaine de l’Agapé…

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…et l’entrée : gambas marinées au nori, vinaigrette-cacahuète et riz à sushi en compression.

J’ai découvert cette cuvée de muscat lors de ma visite au domaine de l’Agapé en 2018 – c’était sur le millésime 2016 – et j’avais déjà remarqué le joli potentiel gastronomique de ce vin dont la version 2018 a parfaitement fait le « job » à l’apéritif mais également face à cette belle assiette de gambas relevées par une vinaigrette très originale…c’est très bon !

Pour accompagner le plat de poisson, j’ai suivi les conseils du sommelier qui m’a proposé de découvrir un riesling né dans le vignoble des Côtes du Forez avec cette cuvée de VDF Loyela Blues…2017 du Domaine Verdier-Logel : un vin vif et expressif qui développe un nez ouvert et complexe avec une palette classique pamplemousse/épices sur un fond résine/bois assez sensible. En bouche on y sent une matière charnue et bien tendue et une finale tonique et légèrement tannique qui laisse persister de beaux arômes fruités et épicés.

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La découverte vinique du jour…

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…et le plat pour l’accompagner : un dos de julienne, beurre blanc aux têtes de langoustines et fregola sarde à la provençale

Même si je préfère nettement la version alsacienne de ce cépage, je dois dire que ce vin pour le moins étonnant s’est livré à la dégustation avec une vraie gourmandise tout en révélant son joli potentiel gastronomique face à cette très belle assiette.
Si sa présence en bouche assez virile a bien contrebalancé la délicatesse de la chair du poisson et la suavité de sa sauce, ce riesling né loin de ses terres d’élection, a beaucoup apprécié la compagnie des légumes qui ont « lissé » et affiné sa finale.
Belle découverte !

Comme je l’ai déjà noté en introduction, ce restaurant de Schiltigheim n’est pas vraiment une découverte pour moi mais je pense que la qualité du travail de l’équipe de « L’imaginaire » méritait amplement que je leur accorde une petite place sur mon site parmi ces adresses où il fait bon s’arrêter pour bien manger et bien boire.

Présentées par un service sympathique et efficace, les assiettes qui sortent de la cuisine de Pierre Irion sont à la fois esthétiques, créatives et techniquement irréprochables.
Pour répondre à ces mets aux saveurs souvent originales, l’offre des vins au verre est intéressante – 2 ou 3 références par couleur – et permet au dégustateur de rester dans un registre classique comme avec ce très beau muscat de l’Agapé ou de partir en voyage vers des contrées viniques encore peu connues comme avec ce riesling des Côtes du Forez.

Bref, ce restaurant tenu par un jeune couple qui met tout en œuvre pour nous offrir un joli moment de gourmandise, mérite absolument une petite visite.
A bon entendeur…

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La terrasse du restaurant à la fin du service de midi…un petit coin fort sympathique pour se régaler au centre du vieux Schiltigheim

Les vins du mois d'août 2020

Par Le 08/09/2020

Riesling Rosenbourg 2016
Domaine P. Blanck à Kientzheim

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Robe : jaune clair avec un bel éclat
Nez : pur et séduisant, notes d’agrumes et de pêche blanche sur un joli fond floral
Bouche : attaque franche, matière assez dense étirée par une acidité mûre, finale droite et salivante avec un long sillage crayeux et légèrement fumé.
Né sur le sol calcaro-siliceux de ce coteau orienté au levant, ce riesling tendu et minéral est un modèle du genre pour tout œnophile qui apprécie l’interprétation classique de ce grand cépage alsacien. MIAM !


Côtes Roannaises La Rochette 2018
Domaine de la Rochette à Villemontais

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Robe : rubis sombre avec une fine frange violine
Nez : ouvert et séduisant, palette évolutive avec des arômes de fruits noirs frais sur un fond floral délicat.
Bouche : matière consistante mais structure bien souple, toucher velouté, fruité très intense, finale glissante avec un beau retour fruité et épicé.
L’ami Cyril qui connaît quelques belles adresses dans le vignoble des Côtes Roannaises, m’a offert cette très jolie cuvée de gamay.
C’est un vin fruité et juteux qui se déguste avec grand plaisir dès aujourd’hui mais je pense qu’il a les épaules pour supporter quelques années de garde. MIAM !


Côtes de Provence Clos de la Procure 2009
Domaine Dupéré-Barrera à Carnoules

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Robe : grenat dense avec une légère turbidité, bords brunissants
Nez : ouverture sur des arômes de prune bien mûre et de pèche de vigne avant de libérer une palette bien complexe sur les herbes de garrigue et le bois de réglisse.
Bouche : attaque douce et caressante, jus dense et suave, tannins voluptueux, finale longue et bien sapide.
Après plus de 10 années de garde cet assemblage méridional à base de grenache et de mourvèdre (complété par syrah, carignan et cinsault), nous offre un récital aromatique de toute beauté avant de flatter notre palais par la suavité et la générosité de sa matière...quel beau vin mes amis !


Vin d’Israël-Haute Galilée Cabernet Sauvignon 2016
Shimshon Winery à Jerusalem

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Robe : très dense, très compacte, presque noire
Nez : expressif et chaleureux, notes de fruits noirs confits, d’épices, de menthe et de tabac.
Bouche : ample et opulente, équilibre riche, toucher bien soyeux, finale longue et très agréable marquée par une légère pointe d’alcool.
Cette bouteille offerte par un voisin fort sympathique m’a permis de faire un premier pas dans un vignoble que je ne connais pas du tout : c’est un vin rouge épais et puissant (15° au compteur) qui se déguste pourtant avec une grande facilité…même si la finale nous rappelle un peu qu’il faut un peu réfréner sa gourmandise pour éviter de rouler sous la table avant l’heure.

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Vue du sommet du Mont Baudile sur les Cévennes avec la falaise de l’Hortus et le Pic Saint Loup à l’horizon.

Réunion de reprise du club AOC - Programme 2020/2021

Par Le 07/09/2020

Quelques jours après la rentrée des classes, la réunion de reprise de notre club œnophile s’est tenue chez David, notre dernière recrue.

Comme toujours, ambiance de retrouvailles très festive donc pas de commentaires mais quelques photos souvenirs.

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Début de soirée et apéritif sur la terrasse chez David et Julie.

Au menu : filet mignon en croûte, tourte à la viande, quiche aux légumes et plateau de fromages…accompagnés par les vins apportés par les participants et dégustés à l’aveugle.

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Les blancs…

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…les rouges…

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…et deux derniers blancs pour se désaltérer après le vacherin glacé et la tarte au quetsches…juste avant d’attaquer les rhums.

Une soirée conviviale avec de jolies bouteilles, une bonne ambiance et quand même un petit travail de réflexion pour identifier les vins servis à l’aveugle…histoire de reprendre un peu les bonnes habitudes.

Nous avons également profité de cette rencontre pour finaliser le nouveau programme et préciser les premières dates.

Pour info : si vous êtes intéressés pour participer aux sessions de dégustation du club, vous pouvez prendre contact avec moi.


PROGRAMME AOC 2020-2021


septembre    Soirée inscription pour la saison 20/21

2 octobre    Blancs de Chassagne Montrachet - Rouges de Monthélie

6 novembre    Condrieu - Rouges d’Auvergne

11 décembre    Des jeux et des vins...
      
8 janvier    Blancs d’Auxey Duresses et de Saint Romain - Rouges de Tasmanie
      
12 février    Pinots blancs alsaciens - Pinots noirs signés « Schmitt »
      
12 mars    Blancs de Pessac Léognan - Rouges du Jura
      
9 avril    Rieslings de granit et rieslings de calcaire - Cot ou Malbec : duel France – Argentine
      
mai    Sortie chez un vigneron

juin    Blancs de Pouilly-Fumé et de Sancerre - Rouges de Calce   

 

La Taverne Alsacienne à Ingersheim - Septembre 2020

Par Le 29/08/2020

Depuis la fin du confinement, j’ai déjà fait un grand nombre de sorties dans le vignoble alsacien mais je n’avais pas encore eu le temps de faire une étape gourmande dans l’un de mes restaurants préférés…c’est aujourd’hui chose faite avec cet excellent déjeuner à « La Taverne Alsacienne » d’Ingersheim.

Profitant des derniers moments de calme avant les vendanges, le grand Claude du domaine de l’Oriel est venu en voisin pour partager ce repas avec moi.

Un petit verre d’Auxerrois Vieilles Vignes 2018 du domaine Adam à Ammerschwir pour nous mettre en condition et c’est parti pour la découverte du menu du marché de la semaine.

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Un peu de presskopf maison pour nous mettre en appétit

Malgré un léger manque de tonus, ce vin tout en délicatesse se laisse boire avec une grande facilité…tiens, mon verre est déjà vide !

Pour la suite du repas Jean-Philippe Guggenbuhl nous invite à découvrir à l’aveugle son vin coup de cœur du moment…

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Le vin « mystère » servi par Jean-Philippe Guggenbuhl…

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...et l’entrée : une terrine de canard maison au foie gras et ses légumes de saison

La robe est lumineuse, l’aromatique pure et complexe sur les agrumes, les zestes et la pierre mouillée et la bouche remplit la bouche avec un jus ample structuré par une acidité large et centrée et une salinité intense qui donne un petit grain bien salivant à la finale.
Si l’identification du cépage ne m’a pas posé de gros problème, la nature de son terroir d’origine a suscité plus de questions, une acidité plutôt « sédimentaire » mais une présence minérale qui pourrait évoquer le granit…bref, on attend que le chef nous présente la bouteille pour constater que c’est un Riesling Grand Cru Furstentum 2017 du domaine Paul Blanck.
J’avais goûté ce vin à l’issue de ma journée de pique-nique au domaine Blanck et il m’avait déjà fait une impression très prometteuse à cette occasion mais j’ai quand même été surpris par la précocité avec laquelle ce Grand Cru révélait son haut niveau qualitatif.

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Avec la terrine toute en délicatesse et en suavité le vin a fait un mariage très harmonieux au niveau des saveurs mais l’énergie de ce grand riesling de terroir s’est imposée sans concession en fin de bouche.

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Le filet de sandre sur lit de choucroute nouvelle, sauce riesling et arômes de lard.

Face à cette assiette généreuse qui a marié des saveurs locales avec une parfaite maîtrise – choucroute – sandre – riesling…un classique indémodable – le Furstentum s’est littéralement transcendé pour réaliser un accord qui restera longtemps dans ma mémoire de dégustateur…sublime !

Et pour finir en beauté :

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Le dessert : un vacherin glacé minute.

Une fois encore, j’ai vécu un joli moment de gourmandise dans cette maison bien connue de tous les fins-becs locaux et qui est plus que jamais à la hauteur de sa réputation avec Jean-Philippe Guggenbuhl qui a laissé son piano entre les mains de son fils Alexandre pour officier en salle et partager avec ses clients son amour pour les grands vins et la bonne chère.

Une terrine maison parfaite et un filet de sandre mémorable accompagnés par une très grande bouteille alsacienne signée Blanck…que demander de plus à la vie !

Bravo et merci à la famille Guggenbuhl pour cette constance qualitative qui fait de leur restaurant une adresse incontournable dans notre vignoble.

Petits repas entre bons vivants - Août 2020

Par Le 27/08/2020

Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

Encore une soirée pour faire découvrir quelques de vacances à une joyeuse tablée composée de quelques membres AOC et de Claude et Sandrine Weinzorn qui on quitté leurs vignes de Niedermorschwihr pour partager ces instants de convivialité avec nous.

Au menu quelques gourmandises pour réveiller les papilles, des pâtés de viande à la sauce tomate et une tarte aux quetsches…c’est l’été, on profite !

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Un smoothie concombre/basilic, un ceviche de daurade à la pèche et une salade de lentilles aux lardons pour commencer…

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…et des pâtés de viande aux légumes (qui attendent de passer au four) comme plat de résistance.

Des vins des vacances mais pas que…

Crémant Extra Brut-Nature 2018 – Domaine Gross : une bulle toute en finesse, un jus suave et des amers salivants.
Vin des Allobroges Un p’tit coin de Paradis 2018 – Les Vignes de Paradis : un chasselas sur Crépy avec une palette florale raffinée et une structure ciselée.
Roussette de Savoie Altesse 2018 – Domaine Giachino : une cuvée d’altesse florale et délicatement miellée mais avec une finale bien tendue.
Puligny Montrachet 1°Cru Les Champs Canet 2008 – Domaine Carillon : un vin très décevant le soir même, fatigué et assez plat…et méconnaissable le lendemain avec une vivacité retrouvée et une grande complexité aromatique. Bizarre !
Riesling Grand Cru Sommerberg 2014 – Domaine de l’Oriel : un riesling de granit en grande forme dans un millésime assez compliqué : un fruité d’une grande pureté sur les agrumes et les épiceset une belle présence minérale…c’est très bon !

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Pinot Noir Hommage à Gérard 2016 – Domaine de l’Oriel : on commence la série de rouges avec un superbe pinot noir de 2016, un millésime où j’ai déjà trouvé pas mal de belles quilles dans cette appellation en Alsace.
Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux-Jocundaz 2018 – Château Simian : un rouge sudiste tout en douceur et en onctuosité…une vraie caresse !
Ventoux Souvage 2019 – Domaine de la Combe au Mas : une cuvée réalisée à partir d’une vigne laissée à l’abandon depuis 35 ans, travaillée sans intrants et élevée en amphores…c’est « nature », c’est « sauvage » mais c’est surtout très bon !
Clos de Vougeot 1993 – Domaine Mortet : après une première dégustation pas très convaincante il ya quelques années, ce Grand Cru vinifié par Denis Mortet est aujourd’hui à maturité…un vin sublime qui a fait l’unanimité ce soir.

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Pinot Gris Grand Cru Sommerberg-Les Terrasses 2015 – Domaine de l’Oriel : un pinot gris opulent et salin né sur les terrasses du 4° amphithéâtre du Sommerberg…du soleil en bouteille !
Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2017 – Domaine Emile Beyer : un gewurztraminer tout en délicatesse et en élégance...bu probablement un peu jeune mais pourquoi attendre quannd c’est bon comme ça !
Bière Vivante Fond de Culotte 2019 – Brasserie des Voirons : l’amertume de la gentiane légèrement adoucie par le cassis, un mélange idéal pour digérer mais qui n’a pas du tout été apprécié ce soir. Fin de concert sur une fausse note…dommage !

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