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Les vins du 31

Le 03/01/2018

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Champagne Blanc de blancs Cuvée de Réserve – Guérinot : une aromatique très engageante, fruits blancs bien mûrs et brioche au beurre, une présence suave en bouche avec une bulle très fine et une finale bien sapide.
Une belle quille achetée par le fiston par l’intermédiaire de l’association œnologie de l’Ecole Polytechnique…c’est doublement réjouissant !!!

Godello Valdeorras 2012 – Avancia : une robe lumineuse avec des reflets verts, un nez ouvert et complexe, notes de fleurs blanches, d’amande fraîche et de vanille relevés par une touche citron-carambole, bouche onctueuse, riche mais remarquablement équilibrée, finale glissante et appétante.
Une superbe bouteille offerte par un ami cher à qui j’avais envie de penser ce soir…un vin généreux et gorgé de soleil qui nous a vraiment régalés ce soir.

Griotte Chambertin 2004 – Marchand-Frères : une palette mature où on perçoit encore une fine touche de cerise rapidement dominée par des notes de cendre, de sous-bois et un léger fumé, matière élancée en bouche, équilibre très dynamique, tanins veloutés, finale longue et profonde, sillage minéral (graphite, terre glaise) et délicatement végétal.
Il fallait « taper » bien haut en 2004 pour dégoter un cru bourguignon exempt de ces notes végétales insistantes et disgracieuses…mais après avoir débouché une petite merveille comme ce Griotte-Chambertin je me suis dit que cette année finissait plutôt bien et si ça pouvait continuer comme ça en 2018, je suis partant !

 

Repas AOC au restaurant Le Moulin à La Wantzenau

Le 11/12/2017

Le traditionnel repas A.O.C. 2017 a été organisé au restaurant « Le Moulin » à La Wantzenau.
Le chef Philippe Clauss nous a proposé un menu pour accompagner les vins apportés par les convives.

Pas de grands commentaires mais quelques photos souvenirs...

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Notre table au restaurant Le Moulin

 

Amuse-bouche et bulles à l’apéritif

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Magnum de crémant 2008 de Frédéric Schmitt

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Deux cuvées de champagne du domaine Henry Giraud

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Salade de nectarines, amandes et baies fruits de la passion, carpaccio de gambas, noix et champignons, allumette à la mimolette extra vieille


 

Hors d’œuvre et rieslings

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Nem de choucroute, carpaccio de saint-jacques, coques et ciboulette, huitre en gelée et poireau.

 

Entrée et chardonnays bourguignons

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Lotte juste cuite, homard breton, purée de fèves et crème au safran d'Offenheim

 

Plat principal et pinots noirs

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Paleron de veau confit aux épices douces, risotto aux cèpes, endive et jus de framboise
(j’ai oublié de prendre une photo)

 

Dessert et blancs moelleux

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9 2 6

 
 
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Millefeuille poire, pralin et noisettes


Une soirée conviviale avec de très belles bouteilles (j’en ai oublié quelques-unes d’ailleurs…désolé !) et des plats qui se sont mariés avec bonheur aux différents vins…si les assiettes avaient été plus généreuses, la fête aurait été pleinement réussie. Dommage !!!

Pour des commentaires détaillés sur les vins, je vous invite à aller voir le site de Stéphane : CLIC.

Les vins du mois de novembre 2017

Le 02/12/2017

Riesling Clos Rebberg 2009
Domaine Kreydenweiss à Andlau

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Robe : jaune doré, belle brillance.
Nez : fruité agréable et bien mûr à l’ouverture (prune, mirabelle), notes minérales (pierre à feu) et balsamiques avec une fine pointe oxydative qui se révèlent après aération.
Bouche : présence envahissante avec une matière épaisse, une ligne acide vive, une salinité intense et une fine trame tannique, finale marquée par de beaux amers minéraux.
Avec ce terroir de schistes qui impose son empreinte minérale malgré un jus marqué par la richesse caractéristique de ce millésime, ce riesling qui s’exprime avec une force peu commune peut heurter la sensibilité d’un palais non initié…mais moi j’adore !


Riesling Grand Cru Pfingstberg-Paradis 2012
Domaine F. Schmitt à Orschwihr

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Robe : jaune pâle, très brillante avec une fine frange argentée.
Nez : discret mais d’une belle pureté, palette complexe avec des notes de citron frais, de craie et de fleurs des prés.
Bouche : attaque nette et précise, acidité droite et filante, développement aromatique sur les agrumes frais, silhouette svelte très élégante, finale salivante relevée par des amers minéraux et une légère tannicité.
Le terroir calcaro-gréseux de cette belle parcelle située au cœur du Pfingsberg engendre toujours des rieslings qui impressionnent par leur classe et leur pureté…et cette superbe cuvée qui vient d’entrer dans sa phase de pleine maturité ne déroge pas à la règle. MIAM !


Gewurztraminer Grand Cru Pfingstberg 2010
Domaine F. Schmitt à Orschwihr

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Robe : jaune franc, beaucoup d’éclat, belle présence glycérinée.
Nez : ouvert et complexe, arômes exotiques et fines touches vanillées complétées par des notes de bergamote et d’épices (safran).
Bouche : matière opulente, équilibre riche mais buvabilité parfaite, texture caressante, expression aromatique intense qui persiste longuement en finale.
Ce gewurztraminer d’une finesse inouïe apporte une preuve supplémentaire de la qualité du travail de Frédéric et Myriam Schmitt…voilà un domaine qui continue sa progression vers l’excellence alsacienne en mettant en lumière les grands terroirs d’Orschwihr que sont le Pfingstberg ou le Bollenberg. Bravo !


Meursault Vieilles Vignes 2010
Domaine Buisson-Charles à Meursault

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Robe : jaune éclatant, reflets dorés.
Nez : vif et très pur, notes de citron frais relevé par une touche de gingembre sur un fond minéral très raffiné.
Bouche : matière ciselée tendue par une acidité fine et bien droite, finale longue avec un sillage très stimulant sur les agrumes et la craie.
Issu d’un millésime qui a vu naître des vins d’exception au domaine Buisson-Charles, ce Meursault Villages est un vin brillant et racé qui se livre avec une énergie très communicative. MIAM !


Vin de Savoie Le Feu 2015
Domaine Belluard à Ayse

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Robe : jaune clair, reflets argentés.
Nez : original et évolutif, notes de miel de sapin et d’écorce à l’ouverture puis évolution vers des arômes de fruits blancs frais.
Bouche : attaque cinglante avec une acidité vive et immédiate soutenue par des amers nobles, jus puissant, structure très large, finale longue, tonique et intensément saline.
Même si elle a été dégustée bien trop tôt, cette cuvée m’a vraiment impressionné par la densité de sa matière et la force de sa présence minérale.
Lorsqu’un cépage autochtone rare, un terroir original hautement qualitatif et un vigneron talentueux se rencontrent le résultat ne peut être qu’un vin d’exception.


Morgon Côte du Py-James 2006
Domaine Burgaud à Morgon

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Robe : grenat sombre, très dense, fine frange orangée.
Nez : fin et complexe, notes de cerise et de noyau sur un arrière-plan minéral évoquant la terre humide.
Bouche : matière concentrée, trame tannique serrée mais très douce, toucher velouté, développement aromatique sur la prune bien mûre, finale minérale et délicatement épicée.
Voilà un vin qui a eu besoin de plus de 10 ans de vieillissement pour trouver l’harmonie entre un jus concentré plutôt viril et un élevage très ambitieux.
Aujourd’hui ce Morgon laisse parler son talent en révélant un caractère bourguignon de très haut niveau…à l’aveugle, je serai parti du côté de Nuits Saint Georges, c’est dire !


Côte de Brouilly Cuvée Zaccharie 2014
Château Thivin à Odenas

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Robe : grenat moyen avec une fine frange rose.
Nez : nez complexe et envoûtant, notes de fruits noirs (prune, myrtille) et nuances minérales bien sensibles (fumé léger et mine de crayon).
Bouche : superbe présence avec un jus dense tenu par une acidité vive et rayonnante, finale fruitée avec une minéralité affirmée.
Avec son aromatique très raffinée et sa belle maturité structurelle cette cuvée haut de gamme du Château Thivin révèle un côté sociable et gourmand tout à fait irrésistible…à tel point qu’on oublierait presque que c’est aussi un très grand vin de garde. MIAM !


Maranges 1°Cru Clos des Roys 2011
Nicolas Perraud à Dezize les Maranges

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Robe : rubis moyen, très lumineux avec une belle densité.
Nez : expression fruitée très agréable (mûre confite) et notes florales (violette) sur un fond boisé noble (résine, écorce)
Bouche : matière épaisse mais glissante, acidité franche et bien centrée, finale digeste avec de beaux amers minéraux et un long sillage floral.
Né sur l’un des plus beaux terroirs de cette appellation, ce premier cru vinifié par Nicolas Perrault semble avoir atteint son pic de forme et se goûte parfaitement bien aujourd’hui.
Enfin un pinot noir bourguignon qui se goûte bien…je commençais à désespérer !


Ventoux Les Estaillades 2016
Domaine de la Ferme Saint Martin à Suzette

Robe : rubis sombre et dense, bords mauves.
Nez : discret mais séduisant, notes de fruits rouges confits (cerise, framboise) et d’orange amère relevées par des touches balsamiques et mentholées.
Bouche : attaque fraîche et tonique, matière ample qui s’élargit progressivement, tanins fondants, finale complexe sur le bâton de réglisse, la violette et la pierre chaude.
Transmis par l’ami Cyril lors de notre rencontre automnale dans le Beaujolais, ce petit cadeau provenant de l’un de mes domaines préférés du vignoble sud-rhodanien est un vin accessible et gourmand qui m’a étonné par sa complexité et sa plénitude.
J’espère que lors de mon prochain passage à Suzette je trouverai encore l’une ou l’autre bouteille de cette cuvée qui a ensoleillé une soirée d’automne en Alsace.

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Le Clos Saint Landelin à la fin de l’automne 2017

Le Carafé à Mâcon

Le 20/11/2017

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Après une belle dégustation à La Soufrandière, Jean-Guillaume Bret nous a soufflé l’adresse de ce restaurant situé au centre de Mâcon tout près de l’église Saint Pierre.

Le chef Damien Blaszcyk propose une cuisine du jour à base de produits frais et le menu qui change chaque semaine offre un choix de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts.

La carte des vins qui fait une belle place aux vignerons locaux nous présente un choix très intéressant de vins de belle origine…et les amateurs qui souhaitent s’installer au plus près de la réserve liquide du restaurant ont la possibilité de dîner dans la cave.
Pour ce soir mon ami Cyril et moi avons choisi une table « en surface » mais pour ma prochaine visite je descendrai sous-sol.

Parmi les propositions culinaires de la semaine j’ai opté pour une Mousse d’églefin aux écrevisses en entrée et une Souris d’agneau confite accompagnée de salsifis comme plat principal.

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L’écrevisse « confortablement » installée sur son matelas de « mousse »

Pour accompagner nos agapes nous avons choisi une bouteille de Régnié 2015 du domaine Antoine Sunier : une petite « bombinette » avec un fruité pur et une vraie présence en bouche…jus équilibré, mâche tannique bien mûre, équilibre parfaitement digeste.

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Comme on pouvait s’y attendre, le vin a répondu avec beaucoup d’à propos aux saveurs intenses de la souris d’agneau mais là où nous avons été vraiment surpris c’est en constatant que ce Cru du Beaujolais s’accordait aussi très bien avec le plat de poisson. MIAM étonné mais enthousiaste !


Bref, nous avons passé un joli moment de convivialité et de gastronomie dans ce restaurant où on vous sert de belles assiettes et où on vous propose une sélection de vins authentiques et originaux comme de Régnié 2015 qui nous a vraiment bluffés ce soir...d’ailleurs, j’ai déjà noté l’adresse du vigneron pour l’une de mes prochaines virées dans la région.

Pierre et Jean à Chagny - Edition 2017

Le 18/11/2017

Pierre & Jean à Chagny
La cuisine d’en face de la Maison Lameloise
Automne 2017

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Après une première visite très convaincante en 2016, cette étape gourmande à Chagny m’a semblée vraiment incontournable lors de ce nouveau pèlerinage bourguignon…après 3 premières visites vigneronnes, je pose ma valise à l’hôtel de la Poste  et je traverse la route pour m’attabler chez « Pierre et Jean » afin de finir en beauté cette première journée de vadrouille en Bourgogne.

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Le rez de chaussée du restaurant avec la cuisine en « open space »

En attendant ma commande, je m’octroie un petit apéritif avec un verre d’Aligoté Bouzeron Cuvée Axelle 2016 du domaine Briday : floral au nez, charnu mais très vif en bouche avec une finale minérale très droite…parfait pour mettre ses papilles en éveil !

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La mise en bouche avec un verre d’Aligoté Bouzeron

Mon menu du soir

Entrée
Fricassée d’escargots et de girolles, déclinaison de chou fleur et jus réduit : j’ai failli reprendre le légendaire pâté en croûte de la maison, mais je me suis laissé tenter par cette préparation aux saveurs terriennes et automnales avec des escargots charnus et moelleux relevés par de délicates notes de sous-bois.

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Plat
Maigre saisi sur peau, jus de crustacés, pâtisson, radis et potimarron : un poisson cuit à la perfection posé sur une assiette offrant un festival de couleurs et de saveurs qui s’expriment de concert sans aucune dissonance.

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Dessert
Crémeux au chocolat 70%, caramel au beurre salé et pralines noisettes : j’aime le chocolat, j’aime le caramel et j’aime les textures moelleuses…difficile de ne pas tomber sous le charme de cette assiette très gourmande !

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Pour accompagner ce petit festin, j’ai suivi les conseils du sommelier :
Rully  2015 du domaine Michel Briday : un vin qui s’exprime sur un registre presque chablisien (amande, fougère, champignon frais, craie) avec une matière assez riche en bouche mais un équilibre bien sec. La finale est droite et minérale avec un beau retour aromatique sur des nuances végétales raffinées.

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Ce Rully a facilement trouvé l’harmonie  avec les arômes forestiers et terriens de l’entrée tout en développant une belle sensation de gras au contact des escartgots et du chou fleur.
Avec le plat principal ce fut un peu plus compliqué : l’expression du caractère iodé du vin a été stimulée par le poisson – je ne suis pas très fan – mais avec les légumes-racines l’association fut une franche réussite. MIAM !

Pour conclure, je reprendrai simplement mon texte de 2016…plus que jamais d’actualité :
« En résumé, je ne saurai que trop vous conseiller d’aller vous attabler au restaurant Pierre & Jean pour y passer un très beau moment en compagnie de plats raffinés proposés par un chef créatif et servis par un personnel sympathique et très professionnel ».

Le Morgon à Morgon le Haut

Le 16/11/2017

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Ce restaurant situé dans le hameau de Morgon sur la Côte du Py m’a permis de déguster un joli menu terroir en compagnie de l’ami Cyril venu d’Ardèche pour bourlinguer durant deux jours avec moi entre Beaujolais et Mâconnais.

Le cadre est accueillant, le service très sympathique et la carte propose quelques spécialités locales bien cuisinées et servies dans des assiettes très généreuses.

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Le restaurant.

Parmi les propositions du menu terroir j’ai opté pour une terrine maison en entrée, une saucisse à la grappe comme plat principal et une île flottante aux pralines en dessert.

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Une petite mousse au jambon pour patienter

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La saucisse à la grappe.

Pour accompagner nos agapes nous choisissons un pot de Morgon Côte du Py 2016 de Guenaël Jambon, le vigneron chez qui nous venons de faire notre première visite du jour.
Déjà bien ouvert avec une chair dense et une trame tannique très gourmande, ce vin glisse tout seul dans un environnement gustatif qui lui sied à merveille. MIAM !

Pour faire court, voilà un restaurant qui propose une cuisine simple mais goûteuse et une carte des vins où la production locale occupe une place de choix…tout ce qu’il faut pour faire une pause gourmande réussie lors d’un pèlerinage œnophile !

Les vins du mois d'octobre 2017

Le 05/11/2017

Riesling Leimental 2011
Domaine Barmès-Buecher à Wettolsheim

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Robe : jaune moyen, belle brillance, éclats dorés.
Nez : ouvert et séduisant, notes de citron mûr, de gingembre et de zestes d’agrumes confits sur un fond minéral discret (craie, terre glaise).
Bouche : matière riche et généreuse en bouche, texture épaisse et finement granuleuse, finale saline avec de très beaux amers minéraux…mais aussi une petite pointe de chaleur assez insistante.
Le terroir argileux du Leimental et ce millésime assez chaud a permis aux Barmès-Buecher d’élaborer un riesling épanoui et expressif qui s’appuie sur une base minérale très solide…c’est un vin qui virevolte avec une telle énergie qu’il nous ferait presque oublier qu’il est structuré par un profonde minéralité.
Encore quelques années de patience et sa fougue sera enfin domestiquée !


Aligoté Sous le Chemin 2014
Domaine Buisson-Charles à Meursault

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Robe : jaune clair, reflets argentés.
Nez : pur et discret, notes de chair de fruits blancs frais sur un fond minéral et iodé.
Bouche : matière équilibrée, silhouette filiforme très élégante, finale tonique avec une salinité sensible et un sillage tonique et appétant.
Avec son élégance murisaltienne et sa présence minérale un peu chablisienne, cet aligoté vinifié par Patrick Essa nous donne une interprétation très haut de gamme de ce cépage…on est probablement  assez loin des standards de cette appellation mais dieu que c’est bon !!!


Champagne Grand Cru Blanc de Noirs-Les Clés
Domaine Coquillette à Chouilly

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Robe : jaune moyen, belle brillance, cordon de bulle d’une grande finesse.
Nez : ouvert et séduisant, palette complexe sur le beurre, la brioche, la poudre de craie sur un fond de petits fruits rouges (fraise, groseille).
Bouche : matière suave, jus très pur et mousse d’une parfaite onctuosité, belle persistance aromatique et sillage fruité/vanillé très désaltérant.
Le bouchon de cette belle bouteille a sauté pour célébrer les 24 ans de mon X-man qui a trouvé le temps de venir nous rendre une petite visite en cette fin octobre.
C’est un blanc de noirs vineux et profond qui caresse les papilles avec une parfaite onctuosité…là je regrette de ne pas avoir acheté de magnum. MIAM !


Pinot Noir Cœur de Bollenberg 2012
Domaine F. Schmitt à Orschwihr

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Robe : rubis moyen, belle brillance, frange rose pâle.
Nez : nez flatteur et engageant qui s’ouvre sur des notes grillées/torréfiées (grain de café, chocolat) avant de laisser de développer une très belle palette fruitée et quelques nuances minérales nobles.
Bouche : attaque suave, très beau développement aromatique avec un élevage qui commence à se fondre dans un jus bien concentré, structure tenue par une acidité bien en place et un maillage tannique très soyeux, finale sapide et fruitée.
Le boisé un peu généreux qui marquait ce vin à sa naissance s’est parfaitement intégré pour donner une très belle texture à son jus fruité pur et profond.
Cette grande bouteille entrée dans sa phase de maturité optimale nous apporte la preuve que le Bollenberg est un terroir qui réussit particulièrement bien au pinot noir mais aussi que Frédéric Schmitt sait gérer ses élevages en barriques avec une vraie finesse. MIAM !

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Sur les hauts de Mercurey en octobre 2017

Vendanges tardives dans le mâconnais

Le 03/11/2017

Comme je n’ai pas eu l’occasion de participer à des vendanges en Alsace – plus précoces que d’habitude, elles ont coïncidé avec les semaines de rentrée scolaire où mon emploi du temps normal était perturbé par de très nombreuses réunions – c’est dans le mâconnais que j’ai eu droit à ma session de rattrapage grâce aux frères Bret qui m’ont invité à participer à la récolte de leurs raisins pour la cuvée X-Taste 2017.
Nous sommes le 27 octobre, il fait beau mais plutôt frisquet et me voilà parti pour une première expérience de vendangeur bourguignon.

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Fin octobre sur les hauteurs de Prissé

La vigne à vendanger est située sur le versant nord de la roche de Vergisson au dessus du village de Prissé. Jean-Philippe Bret me guide sur les petites routes qui sillonnent le vignoble et avant de rejoindre l’équipe des vendangeurs il me propose d’aller voir les parcelles où sont nées quelques nouvelles cuvées qui compléteront la gamme du domaine pour le millésime 2017 : En Chatenay (70 ares en appellation Pouilly Fuissé), La Combe des Roches (1,5 hectares en appellation Saint Véran) et La Bonode (2 hectares en appellation Saint Véran et 30 ares d’aligoté)

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La parcelle de Pouilly Fuissé En Chatenay travaillée au cheval.

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La parcelle de la Combe des Roches avec une partie herbeuse au centre qui va être replantée en aligoté.

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La parcelle de La Bonode avec sur le haut les rangs d’aligoté (sous le bosquet) et les filets qui protègent les rangs destinés à la V.T.

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Les filets vus de plus près avec quelques vendangeurs captifs…

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…dont Jean-Guillaume Bret qui n’a pas l’air trop mécontent de son sort.

Il n’y a que peu de botrytis et certaines grappes ne comportent encore que très peu de grains flétris mais il fallait intervenir à cause des guêpes qui avaient commencé à se régaler de ces baies riches en sucre…

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Et le festin continue jusque dans les caissettes !

Le travail sous les filets de protection est assez difficile : on est accroupi ou plié en deux et il faut sélectionner soigneusement les grappes à couper…ordre du chef : « on ne prend que les grappes avec au moins 50% de baies flétries ».

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Un pied de chardonnay avec des grappes plus ou moins passerillées…il faut trier !

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Jean-Philippe Bret arrive au bout du rang.

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Les raisins sont à point…

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…mais la récolte est maigre...

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…et il reste encore plein de grappes à couper.

La récolte du jour ne donnera que quelques de litres de jus (une soixantaine je crois...) mais les frères Bret prévoient un second passage dans la vigne dans deux semaines…avec l’espoir que quelques pluies favoriseront le développement du botrytis.

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Fin des vendanges sous un ciel qui commence à se couvrir.

Quoi qu’il en soit, le volume total sera faible et X-Taste 2017 méritera plus que jamais le titre de cuvée rare du domaine de la Soufrandière.

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La version 2011 de la cuvée X-Taste