Articles de pierre_radmacher

  • La Robe Rouge à Villié-Morgon

    Cette adresse qui nous a été soufflée par Cédric Lecareux lors de notre visite au domaine des Capréoles se trouve au milieu des vignes dans une maison rénovée et réaménagée cette année par Michel Guignier, un vigneron établi à Villié-Morgon depuis 1989.

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    Le restaurant « La Robe Rouge »

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    La célèbre côte du Py vue de la terrasse du restaurant

    .Au niveau inférieur se trouve le caveau de dégustation et de vente des vins du domaine Guignier et à l’étage, une salle de restaurant élégante et lumineuse permet d’accueillir une vingtaine de convives.

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    L’intérieur du restaurant…

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    …et sa terrasse qui offre une vue imprenable sur le vignoble de Morgon…mais pour en profiter  il faudra attendre l’arrivée des beaux jours !

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    Une jolie table !

    Ce restaurant tenu par les enfants de Michel Guignier – Thomas en cuisine et Pernelle en salle – propose une carte bistronomique avec quelques spécialités culinaires locales mais également des planchettes de charcuteries et de fromages.

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    Ma planchette charcuteries et fromages…

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    …et le morgon 2016 du domaine Guignier.

    Le morgon du domaine Guignier, séduisant et gouleyant à souhait, a réalisé un accord aux accents « canailles » avec une planchette ultra-généreuse garnie de délicieuses spécialités locales. C’est simple, gourmand et efficace…j’adore !

    Situé à proximité d’un grand nombre de belles adresses viniques du Beaujolais, ce restaurant accueille sa clientèle dans un cadre très agréable tout en lui proposant une jolie carte où on trouve des plats préparés minute par un jeune chef formé auprès de quelques grands noms de la gastronomie européenne.

    Notre emploi du temps un peu serré nous a fait opter pour une planchette – excellente au demeurant – mais je compte bien revenir m’attabler à La Robe Rouge pour tester la cuisine de Thomas Guignier…rendez-vous en 2020 !

  • Le Château des Poccards à Hurigny

    Suivant les conseils de Jean-Guillaume Bret que nous avons rencontré lors du « Salon des Artisans Vignerons de Bourgogne sud », nous nous sommes retrouvés dans ce restaurant situé au rez-de-chaussée d’une grande demeure bourgeoise de style florentin.

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    Le château des Poccards (photo piquée sur le site du restaurant)

    La salle du restaurant peut accueillir une vingtaine de convives qui vont pouvoir se régaler avec les plats préparés par Davide Pesenti, un jeune chef d’origine italienne formé auprès de quelques grands noms de la gastronomie française.

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    La salle du restaurant.

    Mon menu du soir :

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    Un petit plateau d’amuse-bouche pour commencer.

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    Les tagliatelles maison et son ragoût d’escargots de Bourgogne « della nonna »

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    La pièce de veau cuite à basse température aux champignons d’automne et jus aux cèpes

    La carte des vins propose un choix élargi de références locales soigneusement sélectionnées par Marion Chaudet.
    Pour accompagner notre menu nous suivons les conseils de la maîtresse des lieux en optant pour une bouteille de Mâcon-Cruzille Aragonite 2015 du Clos des Vignes du Mayne, un vin dont nous avons pu goûter la version 2017 cet après-midi.

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    Dégusté à l’apéritif, le vin révèle un nez pur et racé avec une palette citronnée et crayeuse. En bouche le vin s’étire pour présenter une silhouette longiligne et ciselée et proposer une finale marquée par une belle salinité.

    Avec des tagliatelles et des escargots rafraîchis et condimentés par une préparation aux agrumes et aux herbes aromatiques, le premier plat a résonné en parfaite harmonie gustative face aux arômes citronnée et salins du vin...une fraîcheur exquise pour un très bel accord !

    L’accord entre le vin et cette viande de veau fondante avec son accompagnement de champignons s’est parfaitement réalisé : les saveurs forestières du plat ont réveillé les arômes fruités du vin et la douceur de la viande a donné un soyeux très agréable à sa texture…un mariage gourmand et sensuel. MIAM !

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    Une gourmandise pour finir : une poire pochée avec un sorbet au thym et un crumble à la noisette du Piémont.

    Avec ses créations culinaires qui associent les cultures gastronomiques française et italienne, le jeune chef du Château des Poccards nous a proposé un menu de très haute tenue et nous a permis de terminer la première journée de mon pèlerinage en Burgondie par un très beau moment de gourmandise.
    Dans une salle aux dimensions modestes (20 couverts) mais décorée avec beaucoup de goût, Marion nous a présenté les superbes assiettes préparées par Davide Pesenti tout en nous prodiguant de précieux conseils pour nous guider dans le choix du vin qui a accompagné notre repas.
    Un cadre agréable, une cuisine de grande qualité, un service efficace et souriant, une belle carte des vins qui fait une large place aux vignerons du mâconnais…voilà une table qui va faire son entrée immédiate dans la liste des étapes gastronomiques incontournables de cette région.

  • Les vins du mois de septembre 2019

    Riesling Rosenbourg 2016
    Domaine P. Blanck à Kientzheim

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    Robe : jaune très clair avec des reflets métalliques.
    Nez : pur et discret à l’ouverture avec des notes de fougère et de pierre chaude, l’aération révèle de beaux arômes de fleurs des prés.
    Bouche : attaque très franche, matière ample étirée par une ligne acide très saillante, finale complexe avec des amers salivants et une salinité minérale presque iodée.
    Le sol calcaro-siliceux de ce beau terroir imprime déjà fortement la structure et l’aromatique de ce riesling qui ravira les puristes par sa droiture presque monacale.
    Voilà un grand vin de gastronomie qui fera merveille sur un poisson noble comme le sandre ou le saint-pierre.


    Pouilly Fuissé Pastoral 2014
    Domaine F. Chagnoleau à Pierreclos

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    Robe : jaune vif avec des reflets argentés.
    Nez : noble et raffiné, notes de citron frais, de chèvrefeuille, d’herbes aromatiques et de résine.
    Bouche : attaque franche, acidité longue enrobée par une matière fruitée très longiligne, équilibre droit, finale saline avec une longue rémanence aromatique sur le citron et la poudre de craie.
    Découvert lors d’une première visite au domaine en 2015, ce pouilly fuissé a parfaitement intégré son élevage en développant une très belle complexité aromatique et en révélant une présence en bouche pleine de classe et d’harmonie. MIAM !


    Vacqueyras Minéral 2012
    Domaine Montirius à Sarrians

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    Robe : jaune profond avec des reflets dorés très brillants.
    Nez : complexe et séduisant, notes de fruits blancs mûrs, de miel et d’épices douces suivis par des arômes légèrement exotiques (mangue, papaye).
    Bouche : matière charnue avec un joli gras, structurée par une acidité minérale bien intégrée, amers salivants et rémanences fruitées et épicées en finale.
    Cet assemblage de bourboulenc (50%), grenache blanc (25%) et roussanne (25%), proposé par l’un des domaines emblématiques de l’appellation m’a impressionné par sa pureté et sa belle trame minérale…c’est un grand blanc sudiste conçu pour la gastronomie !


    VDF En Noir et Blanc 2018
    Domaine Clovallon à Bédarieux

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    Robe : jaune clair avec une très légère turbidité mais de beaux éclats argentés.
    Nez : complexe et évolutif, notes fruitées bien fraîches (fruits blancs et groseille) sur un fond minéral (terre humide, plâtre frais) et légèrement fumé.
    Bouche : attaque vive, matière ample avec un toucher assez gras, forte imprégnation saline, finale très salivante, sillage long avec de belles nuances crayeuses.
    Cet assemblage de pinot noir vinifié en blanc (95%) complété par un soupçon de riesling (5%) que j’ai découvert lors de ma tournée printanière dans le Languedoc, est un vin qui bouscule les codes esthétiques du sud viticole tout en nous régalant par un récital aromatique de toute beauté et une tenue en bouche de grande classe. MIAM !


    VDF Les Copains d’abord 2018
    Domaine J. Peyras à Paulhan

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    Robe : jaune profond avec un léger trouble.
    Nez : agréable et évolutif qui s’ouvre sur des notes de fruits blancs mûrs avant de laisser se pointer de belles nuances florales et balsamiques (résine).
    Bouche : attaque assez douce, chair juteuse et tramée par une fine maille tannique, équilibre très gourmand, salinité puissante et amers nobles en finale.
    En choisissant d’assembler (à parts égales) les jus de macération des grenaches blancs et des roussannes et le jus pressé des clairettes, Julien Peyras nous propose une seconde version de vin orange superbe de gourmandise : il ya du fruit, de la structure, de la texture et une buvabilité exemplaire. P…c’est bon !


    Regnié Diaclase 2016
    Domaine des Capréoles à Regnié Durette

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    Robe : rubis sombre, disque très brillant avec des bords légèrement violacés.
    Nez : ouvert et très raffiné, notes florales et fruitées bien complexes sur un fond délicatement boisé.
    Bouche : attaque franche, bouche ample et bien gourmande, tannins fondants, finale salivante avec un sillage minéral et épicé.
    Réalisée à partir d’un beau jus de gamay élevé dans des pièces bourguignonnes (de plusieurs vins), cette cuvée s’exprime avec une grande classe…et même si les puristes lui reprocheront peut-être de sortir un peu du cadre esthétique classique des crus du Beaujolais, je pense que personne ne pourra contester son haut niveau qualitatif.


    Aloxe Corton 1°Cru La Coutière 2014
    Domaine Chicotot à Nuits Saint Georges

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    Robe : grenat profond avec une fine frange tirant sur le roux.
    Nez : expressif et complexe, notes de fruits noirs frais (mûre, cassis), de violette et de rose sauvage sur un fond légèrement fumé.
    Bouche : attaque bien nette, chair juteuse et gourmande, trame tannique fine et enrobée, acidité longue et mûre, finale fraîche et digeste avec de belles rémanences fumées/épicées.
    Ce premier cru de la Côte de Beaune qui s’est affiné en fûts à côté des plus beaux vins de Nuits Saint Georges, développe une matière à la fois souple et profonde qui se laisse déguster avec facilité et plaisir dès aujourd’hui…voilà une bouteille qu’on pourra déboucher en attendant que les grandes cuvées nuitonnes du domaine Chicotot  atteignent leur plateau de maturité optimale.

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    Blienschwiller en septembre 2019.

  • Le château du Hochberg à Wingen sur Moder


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    Le château construit au XIX° siècle abrite un hôtel et un restaurant.

    Situé dans un magnifique parc juste en face du Musée Lalique, le restaurant du Château du Hochberg sert une cuisine raffinée mais accessible qu’on déguste dans un cadre chic et accueillant.

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    Notre table du jour

    Pour le déjeuner de cette semaine le chef Arnaud Barberis nous propose un menu du jour en 3 temps :

     
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    Entrée : sur une fine pissaladière, légumes confits, cuits et crus, tataki de thon et anchois, pesto en vinaigrette.

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    Plat : la pièce de veau en cuisson douce, polenta crémeuse regonflée au gran padano, girolles, légumes du moment et jus crémé

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    Dessert : l’entremet caramel et vanille, feuillantine croustillante, sorbet pomelos

    Elaborée grâce aux conseils de Romain Iltis – le sommelier qui officie au restaurant doublement étoilé de La Villa Lalique – la carte des vins comporte une très belle série de références qu’on pourra déguster au verre ou en bouteille (et qu’on peut même acheter à emporter au prix caviste).

    Comme je dois reprendre la route après ce déjeuner, je vais me contenter de choisir un verre de blanc pour l’apéritif et l’entrée et un verre de rouge pour accompagner le plat :

    Riesling Thalberg 2016 – R. Schmitt à Bergbieten : un riesling riche et gourmand à souhait avec un fond salin/minéral qui donne une belle énergie à l’ensemble.
    Parfait à l’apéritif – un véritable stimulateur papillaire – ce vin a bien répondu aux arômes complexes et résolument sudistes du plat mais son expression minérale rendue plus saillante lui a donné un caractère un peu moins séduisant.

    Crozes Hermitage Fées des Champs 2017 – C. Curtat à Tournon : un crozes à la fois opulent et tonique – qui n’est pas sans rappeler le style Combier – qui a réalisé un accord ton sur ton avec une préparation toute en finesse et en douceur...une véritable caresse pour les papilles !

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    Située dans cette cité des Vosges du Nord - comme la table étoilée de la Villa Lalique – le château du Hochberg n’est pas vraiment proche de la route des vins d’Alsace mais l’œnophile pourra toujours se consoler en visitant le superbe musée Lalique où il trouvera une belle collection de verres en cristal, avant de profiter de la qualité remarquable des plats et des vins servis dans ce restaurant.
    Le cadre est superbe, les assiettes sont dressées avec élégance et le service est rapide, efficace et souriant.
    L’entrée m’a séduit par ses saveurs complexes mais parfaitement équilibrées et le plat de viande était sublime avec une viande de veau qui fondait littéralement en bouche.
    Le repas s’est conclu par un dessert très classieux…tout à fait dans la ligne d’excellence des mets qui l’ont précédé.

    Avec des menus à 34 euros (pour 3 plats) ou à 46 euros (pour 4 plats), une formule midi « offerte » à 22 euros et une carte des vins composée par le meilleur sommelier de France, qui nous invite à découvrir de belles références proposées  au verre à partir de 6 euros, le restaurant du château du Hochberg va prendre une place de choix sur mon podium des meilleurs rapports Q/P de notre région. MIAMMMMM !!!

  • Petits repas entre bons vivants - Septembre 2019

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles.

    Apéritif :

    Pouilly Vinzelles Les Quarts 2009 – La Soufrandière à Vinzelles : nez mûr et complexe, notes de fruits blancs et de poudre de craie sur un fond boisé/vanillé bien intégré, matière ample avec un gras très qualitatif, équilibre gourmand mais finale longue et sapide relevée par de beaux amers minéraux et rafraîchie par un sillage délicatement mentholé.
    Ce vin né il y a près de 10 ans sur ce climat hautement qualitatif de Vinzelles, se montre aujourd’hui dans la plénitude de l’âge mûr : harmonie parfaite entre une matière assez généreuse, une structure minérale solide et un élevage très bien intégré…tout ce qu’il faut pour flatter et stimuler nos papilles.


    Entrée : fondue de légumes aux crevettes et au curry

    Riesling Saint Jacques 2016 – Domaine Emile Beyer à Eguisheim : nez intense qui délivre des nuances minérales très prégnantes (pierre chaude, terpènes) et de fines notes de zestes d’agrumes, bouche juteuse et débordante d’énergie, équilibre très droit, finale vive marquée par une profonde salinité.
    Avec ses arômes minéraux et balsamiques déjà très bien définis, sa structure longiforme et sa salinité marquée, ce superbe riesling s’est accordé avec bonheur et facilité avec ce plats aux saveurs douces et légèrement épicées qui ont fait ressortir encore un peu plus son empreinte minérale. MIAM !


    Plat : rôti de porc aux olives et au safran

    Châteauneuf du Pape Tradition 2005 – Domaine Font De Michelle à Bedarrides : nez sombre et mystérieux, notes de cacao amer, poivre noir et réglisse, matière concentrée structure ferme, finale sapide avec une longue rémanence épicée.
    Avec son profil étonnamment austère – limite monacal – ce châteauneuf 2005 a un peu dérouté les convives qui attendaient plus de générosité et de chaleur sur un vin de cette appellation.
    Même si la relation entre le vin et ce plat aux saveurs méridionales s’est établie davantage sur le contraste que sur la complicité, l’accord gastronomique a été intéressant même s’il manquait un peu de gourmandise à mon goût…un Rasteau d’Elodie Balme ou un Cairanne de Marcel Richaud aurait probablement mieux fonctionné.

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  • Les vins du mois d'août 2019

    Pinot Gris Fronholz 2015
    Domaine Ostertag à Epfig

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    Robe : jaune clair avec des reflets vert pâle.
    Nez : mûr et séduisant, notes de fruits à chair blanche, d’herbes aromatique et d’épices douces sur un fond délicatement fumé.
    Bouche : attaque très franche, matière consistante, texture assez grasse mais équilibre tonique, finale fraîche et saline avec un sillage fruité, fumé et finement iodé.
    Issu de la partie médiane (argilo-marneuse) du coteau du Fronholz, ce pinot gris de très haute tenue nous rappelle une fois encore qu’André Ostertag est surement l’un des meilleurs vinificateurs de pinots gris en Alsace.
    C’est un vin riche, parfaitement équilibré qui commence à révéler son identité minérale mais qui pourra encore attendre quelques années en cave.


    Puligny Montrachet 1° Cru Les Referts 2008
    Domaine Carillon à Puligny

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    Robe : jaune moyen avec des éclats argentés.
    Nez : vif et complexe, notes d’agrumes frais et d’herbes aromatiques sur un fond minéral (pierre à feu) et finement boisé/vanillé.
    Bouche : attaque puissante avec une acidité franche et large qui structure un jus bien concentré, équilibre droit avec un gras sensible, finale très longue avec un retour sur la pierre chaude, le citron et la menthe fraiche.
    De tous les vins du domaine Carillon, j’ai l’impression que c’est la cuvée des Referts qui a le plus besoin de temps pour se livrer pleinement…et ce 2008 qui vient de passer la décennie nous le prouve de façon éclatante : il y a du corps, de la tension et de l’élégance à revendre. MIAM !


    Côtes du Roussillon Villages Vieilles Vignes 2011
    Domaine Gauby à Calce

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    Robe : sombre et profonde avec une fine frange purpurine.
    Nez : complexe et racé avec une palette qui révèle tour à tour des notes de baies noires (cassis, mûre), de tabac brun et de terre humide.
    Bouche : attaque vive, jus dense, solidement charpenté par une acidité centrée et une trame tannique bien mature, finale tonique et sapide avec un long sillage minéral et épicé.
    Réalisé à parti d’un assemblage de cépages sudistes emblématiques (35% carignan + 30% syrah + 25% grenache + 10% mourvèdre) nés sur des parcelles de vieilles vignes sur schistes, ce grand rouge du Roussillon commence sa phase de pleine maturité en développant un jus puissant et profondément minéral.
    C’est un vin de caractère qui s’accordera sans difficulté avec des préparations aux saveurs corsées et épicées qu’on trouve dans la gastronomie catalane.


    Kallmet Riserva 2012
    Kantina Arbëri à Bukmira (Albanie)

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    Robe : rubis très sombre avec des bords brunissants.
    Nez : expressif et engageant, notes de fruits noirs bien mûrs et d’épices sur un fond légèrement boisé/fumé
    Bouche : attaque douce, matière voluptueuse assez dense et tenue par une maille tannique bien mature, finale très longue avec un joli retour aromatique fruité et épicé.
    Ce vin rouge né dans les vignobles du nord de l’Albanie a été réalisé à partir d’un assemblage dominé par le cépage kallmet, un cépage autochtone albanais.
    A la fois souple et charnu, ce vin travaillé avec une réelle ambition se goûte parfaitement bien aujourd’hui mais semble encore capable de se tenir quelques années en cave.
    Merci à notre amie Iris de nous avoir offert cette petite pépite venue de son pays.

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    En été c’est aussi l’occasion d’aller découvrir des vins en Savoie tout en profitant de paysages uniques.

  • Réunion de rentrée au club AOC-Septembre 2019

    En 2019 le club AOC de La Wantzenau a fêté la reprise des sessions de dégustation par une soirée tartes flambées organisée chez Coralie et Grégoire.


    Pas de commentaires mais quelques photos souvenirs :

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    On s’installe…

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    …pendant que Grégoire et Coralie préparent les tartes flambées.

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    Version traditionnelle avec oignons et lardons...

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    ...et la version « végé » avec champignons et munster.

    Une soirée conviviale avec quelques jolies bouteilles d’Alsace, de Bourgogne ou de la Vallée du Rhône, en attendant la reprise de nos activités œnophiles en octobre…merci à tous ceux qui ont contribué à sa réussite.

    Pour info : notre club compte 14 membres attitrés pour la saison 2019/2020 mais il y a toujours l’une ou l’autre place disponible pour nos différentes réunions.
    Si vous êtes intéressés vous pouvez prendre contact avec moi.

    Aoc

     

  • Petits repas entre bons vivants - Août 2019

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant sur des sensations en mémoire et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles.

    Apéritif :

    Savoie Autrement Blanc 2017 – F. et M. Curtet à Motz : nez pur et discret, palette sur les fruits blancs frais (pomme granny) et le citron évoluant vers des notes d’herbes de montagne qui rappellent la Chartreuse, bouche droite, structure étirée, belle salinité en finale.
    Ce vin blanc de la Chautagne peut surprendre des palais non-initiés par sa tension et sa force minérale.
    Personnellement j’ai beaucoup aimé cet assemblage de jacquère et d’altesse – surtout lorsque je l’ai regoûté quelques heures plus tard – mais pour l’heure je pense que cette bouteille sera mieux apprécié lors d’un repas…j’aurai peut-être du la proposer avec l’entrée.

    Entrée : la courgette en 3 versions

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    Crozes Hermitage Elixir 2018 – C. Betton à La Roche de Glun : nez ouvert et charmeur, notes de pêche jaune et d’abricot sur un fond légèrement brioché, bouche suave, toucher assez gras, finale sapide avec un sillage aromatique bien frais sur le citron et le basilic.
    Avec sa finesse et sa suavité, ce superbe blanc rhodanien aurait pu être apprécié juste pour lui-même (à l’apéritif) mais il a également fait une belle impression face aux arômes « sudistes » des préparations à la courgette.

    Plat : le sauté de veau au porto et aux olives

    Châteauneuf du Pape David et Goliath 2011 – Dom. de Fontavin à Courthezon : nez puissant sur les fruits rouges bien mûrs et les épices orientales complété par de fines nuances de cèdre et d’encens, bouche très puissante avec un jus plein et dense mais très belle buvabilité.
    Après quelques années en cave, le boisé assez présent dans les jeunes années de cette cuvée s’est totalement intégré et nous nous sommes régalés avec ce Châteauneuf qui a atteint son équilibre idéal et qui a accompagné à merveille ce plat aux saveurs douces et complexes. MIAM !

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