Articles de pierre_radmacher

  • Restaurant Pierre et Jean à Chagny - octobre 2021

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    Après deux dîners vraiment convaincants en 2016 et 2017, j’ai enfin pu refaire cette petite étape à Chagny avec et un repas chez « Pierre et Jean » et une nuitée à l’Hôtel de la Poste – toujours aussi bien tenu – qui se trouve juste en face du restaurant…il était grand temps de renouer avec ces bonnes habitudes !


    Comme lors de mon premier passage, je suis installé à une table qui se trouve à l’étage d’où je peux profiter d’une vue plongeante sur la salle d’en bas et d’une vue rapprochée de cette belle charpente qui a été conservée lors des travaux de rénovation et d’aménagement de cet ancien chai.

    5 157La vue sur la salle du rez-de-chaussée

    En attendant ma commande, je m’octroie un petit apéritif avec un verre de Santenay 2019 du domaine Nouveau : aromatique flatteuse sur la tarte au citron et le tilleul sur un fond boisé/vanillé assez marqué mais très agréable, bouche ample et riche avec un joli gras, finale bien droite avec des amers délicats et une belle persistance citronnée.

    6 144La mise en bouche avec une verrine betterave et chèvre frais, une gougère et un verre de Santenay pour l’apéritif.

    Cette cuvée de chardonnay s’est livrée à la dégustation avec une spontanéité tout à fait réjouissante, tout en réalisant un accord régional parfait avec la gougère.
    Face aux notes acidulées et un peu terreuses de la verrine, le vin a pris du relief tout en développant sa palette fruitée


    Mon menu du soir

    Entrée
    Pâté en croûte traditionnel avec volaille, mignon de porc, foie gras et ris de veau : un « classique » inspiré d’une recette de la maison-mère, déjà dégusté lors de mon premier passage et toujours aussi enthousiasmant.
    C’est un plat qui m’a donné envie d’apprendre à préparer le pâté en croûte…et malgré quelques tentatives plutôt réussies, la dégustation de cette petite merveille m’a fait prendre conscience du chemin qu’il me reste à faire.

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    Plat
    Râble de lapin rôti, topinambours laqués au miel et jus à la noisette : un morceau de choix du lapin tout en suavité et en rondeur aromatique accompagné par une purée douce et onctueuse hérissée de petites chips croquantes.

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    Pour accompagner mon menu du soir, j’ai choisi un Givry Les Dracy 2019 du domaine Sarrazin : nez expressif sur les fruits rouges et noirs bien mûrs avec une fine touche boisée/torréfiée, bouche parfaitement en place avec un jus velouté et bien et gourmand qui propose un ensemble de saveurs très harmonieux, finale douce et sapide.

     
    Cette très jolie cuvée de Givry  provenant d’un domaine que j’ai visité à de nombreuses reprises – à une époque où je ne partageais pas mes rencontres et mes dégustations sur le web – a réalisé un accord magistral avec la suavité des viandes du pâté en croûte sauf peut-être avec le foie gras dont la douceur des arômes a réveillé l’acidité du vin en faisant ressortir un côté un peu moins charmeur.

    Avec la plat principal ce fut un accord mets/vins à l’unisson : quand deux éléments conçus pour caresser les papilles se rencontrent, l’expérience gustative ne peut être que réussie. MIAM !


    Dessert
    Prunes poêlées, glace et tuiles au romarin : un dessert tout en finesse et en légèreté.

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    Au risque de me répéter, je conclurai en disant que cette adresse gourmande de Chagny est toujours aussi recommandable avec son service très efficace et sa cuisine précise et créative.
    La carte des vins propose quelques bouteilles intéressantes mais pourrait être un peu plus longue pour mettre en avant davantage de bons producteurs locaux qui ne manquent pas dans cette région.
    Ceci dit, avec un rapport Q/P toujours aussi attractif, cette adresse reste un passage obligé lors de mes vadrouilles en terre burgonde.

     

  • Les vins du mois de décembre 2021

    Riesling Grand Cru Muenchberg 2017
    Domaine Bohn à Reichsfeld

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    Robe : jaune profond, dense avec une légère turbidité.
    Nez : intense et complexe, notes d’orange amère et d’épices douces sur un fond légèrement balsamique
    Bouche : attaque vive et franche, jus bien consistant mais équilibre très droit, finale longue et salivante relevée par de beaux amers minéraux.
    Déjà remarquée lors de notre dernière visite à Reichsfeld, cette réinterprétation du Muenchberg par Arthur est une vraie réussite : un riesling qui propose un équilibre parfait entre fruité et minéralité. MIAM !


    Bourgogne 2013
    Domaine F. Carillon à Puligny Montrachet

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    Robe : jaune clair avec des reflets argentés.
    Nez : frais et d’une grande pureté, palette complexe sur le citron, les zestes d’agrumes et la menthe verte sur un fond finement balsamique.
    Bouche : attaque franche, matière longiligne tenue par une acidité vive et large, équilibre très droit, finale bien sapide avec des amers minéraux et un long sillage aromatique sur le pamplemousse.
    Après une jeunesse marquée par une acidité assez mordante, cette cuvée de chardonnay a profité de quelques années en cave pour tempérer sa fougue initiale et nous régaler par sa belle expression aromatique et sa  présence en bouche pleine d’harmonie.


    Pouilly Fuissé Quintessence 2013
    Manoir du Capucin à Fuissé

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    Robe : jaune profond avec une belle brillance.
    Nez : intense et racé, notes d’agrumes mûrs et d’herbes aromatiques sur un fond balsamique assez marqué.
    Bouche : attaque vive avec une acidité percutante qui s pose en largeur pour structurer un jus bien consistant, finale pleine d’énergie avec des amers minéraux et une longue persistance sur els agrumes et les épices douces.
    La dernière « survivante » de mon lot de bouteilles achetées à l’occasion de ma visite chez Chloé Bayon en 2014, a remarquablement bien évolué dans le temps pour nous offrir un joli récital gustatif aujourd’hui : c’est un vin riche, complexe et solidement structuré par une trame acide/minérale bien tissée.


    Savigny-les-Beaune 1°Cru Les Feuillets 2015
    Domaine Parigot à Meloisey

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    Robe : rubis profond avec une fine frange orangée
    Nez : ouvert et charmeur, palette fruitée bien mûre complétée par de fines notes de rose fanée et quelques nuances balsamiques.
    Bouche : attaque douce et gourmande, jus voluptueux, à la fois ample et puissant, équilibre très digeste, finale longue et sapide.
    Avec son jus dense et profondément fruité et son toucher de bouche très sensuel, ce 1° Cru de Savigny confirme les belles impressions ressenties lors de ma visite à au domaine Parigot en 2017 : c’est un vin d’une élégance folle qui se livre sans faire de manières…et qui me rappelle qu’il est temps de programmer une nouvelle étape du côté de Meloisey. MIAM !

    Img 5123En Alsace, en décembre on fait des « bredele ».

     

  • Soirée dégustation de fin d'année chez Guy

    Pour ne pas perdre le rythme entre les fêtes de fin d’année, l’ami Guy nous a conviés pour partager quelques jolies bouteilles…histoire de préparer nos organismes à supporter les inévitables excès du réveillon de la Saint Sylvestre.

     
    Img 5133Une jolie table de Noël

    Au programme : des bières du nord pour l’apéritif, une série de pinots noirs pour le repas et deux blancs d’Alsace originaux pour le fromage et le dessert.
    Pas de notes – c’est la fête !!! – mais quelques photos et impressions écrites de mémoire. Es gilt !!!

    Img 5134Une triplette de bières de luxe brassées par la Maison DB à Lille : une montée progressive en degré et un coup de cœur pour la « Récidive » qui porte bien son nom

    Img 5140Une sélection de 6 pinots noirs alsaciens avec notamment une cuvée « F » 2013 de Florian Beck-Hartweg qui m’a étonné par sa suavité et son onctuosité, un « Cœur de Bollenberg » 2013 de Fred Schmitt au sommet de sa forme et une magnifique cuvée « Les Névés » 2009 du domaine Hugel

    Img 5141Deux « fonds de bouteille » d’après les fêtes de Noël qui se dégustent encore remarquablement bien : un riesling 2012 du Clos Saint Landelin d’une pureté incomparable et un pinot Gris « Le Maréchal » 2010 qui s’exprime avec volupté et finesse.


    Img 5142Une « Lumière de Feu » 2004 du domaine Bohn qui a perdu un peu son style oxydatif pour gagner en complexité a accompagné un Mont d’Or à la braise et un sublime muscat VT 2009 du domaine Zusslin…un dessert à lui tout seul.

    Grâce à la visite de l’ami « OMICRON » dans ma famille le jour de la Saint Sylvestre, cette très belle soirée a donc été mon réveillon par anticipation pour terminer cette année 2021…mille mercis à Guy et Christine d’en avoir été les initiateurs et les maîtres d’œuvre.

  • Petits repas entre bons vivants - Décembre 2021

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !


    Un déjeuner en compagnie de 3 fins becs avec au menu :
    - salade de mâche à la feta et aux foies de volaille confits
    - mignon de porc au curry et purée de patates douces et carottes
    - bredele de Noël

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    Et quelques bouteilles pour accompagner tout ça :

    Riesling Grand Cru Altenberg de Bergbieten 2012 – Domaine Mochel : robe jaune profond, nez ouvert et séduisant sur l’orange mûre et les épice de Noël, bouche volumineuse avec un jus consistant et un joli gras structuré par une acidité large et mûre, finale très sapide avec de beaux amers minéraux et une longue persistance sur les agrumes (pamplemousse, orange).
    Un Altenberg de Bergbieten entré dans la force de l’âge mûr ne déçoit jamais…surtout s’il est vinifié par un vigneron comme Guillaume Mochel. MIAM !

    Riesling Clos Windsbuhl 2008 – Domaine Zind-Humbrecht : robe vieil or avec une belle brillance, nez assez évolué sur le foin, la noisette et les épices, bouche généreuse avec une chair dodue et une salinité bien marquée, finale qui manque un peu de tonus mais d’une longueur appréciable.
    Même si les notes légèrement oxydatives se sont atténuées après aération (c’est curieux…), ce riesling né sur l’un des très grands terroirs alsaciens nous a un peu étonnés – voire déçus – par son côté un peu fatigué.
    Bien évidemment, ça reste un bon vin mais il n’est pas au niveau attendu.


    D.O.C. Monferrato Rosso Pin 2016 – Domaine La Spinetta (Piémont) : robe sombre, olfaction discrète sur les petits fruits rouges frais et les épices, bouche ample et charnue, tannins serrés mais d’une grande finesse, finale droite et assez austère avec de belles rémanences épicées.
    J’ai toujours du mal à apprécier les rouges italiens mais parfois je rencontre un vin qui me parle comme cet assemblage de barbera et de nebiollo très bien balancé et qui a parfaitement accompagné le plat principal.

    Gewurztraminer Fronholz-S.G.N. 2005 – Domaine Ostertag : robe jaune franc, très lumineuse, nez complexe et envoûtant avec des notes de miel, d’abricot confit et de rose fraîche sur un fond très légèrement épicé, bouche liquoreuse avec un jus épais et concentré, un développement aromatique d’une grande complexité, une finale étirée et parfaitement digeste.
    Avec sa complexité aromatique exceptionnelle, sa liqueur bien concentrée et sa finale pleine d’énergie et de fraîcheur, cette S.G.N. d’une jeunesse tout à fait étonnante nous a offert un magnifique récital gustatif.

    P.S. : si vous voulez lire d'autres cpommentaires sur ces bouteilles allez voir sur la page FB de l'Oenothèque Alsace.

  • Les vins du mois de novembre 2021

    Gewurztraminer Rittersberg 2018
    Domaine J.P. Schmitt à Scherrwiller

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    Robe : jaune moyen, avec des reflets ambre clair.
    Nez : fin et expressif avec une palette florale complexe soutenue par de fines nuances épicées
    Bouche : volumineuse et puissante avec une belle mâche et une salinité sensible, finale très sapide avec une longue persistance sur les épices douces.
    Ce gewurztraminer qui révèle une aromatique superbe sur un registre assez classique, nous étonne par sa présence en bouche pleine d’énergie.
    Jean Paul Schmitt a choisi de vinifier cette cuvée après une légère phase macération…une option très intéressante qui lui a donné du relief sans brouiller la signature du cépage. Joli travail !


    Gewurztraminer Grand Cru Steingrubler 2009
    Domaine Barmès-Buecher à Wettolsheim

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    Robe : jaune doré, très lumineux.
    Nez : très expressif et très complexe, notes d’orange confite, d’abricot, de gingembre et de cannelle sur un fond légèrement poivré.
    Bouche : attaque souple et suave, centre riche et juteux, texture bien onctueuse, finale très sapide avec des amers nobles et une longue persistance acidulée et épicée.
    Ce beau terroir qui vit un peu dans l’ombre de son voisin plus médiatisé – le Hengst – génère toujours des vins d’une grande finesse comme ce gewurztraminer vinifié par Maxime Barmès : c’est un gewurztraminer tout en élégance et en délicatesse qui peut se déguster juste pour le plaisir mais qui pourra aussi bien se tenir à table notamment face à un foie gras poêlé ou face à un mignon de porc au caramel.


    Viré-Clessé Les Raspillères 2018
    Domaine Chagnoleau à Pierreclos

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    Robe : jaune clair, belle brillance avec des reflets or pâle
    Nez : discret et racé, notes de poudre de craie et de menthe fraîche sur un fond délicatement fumé
    Bouche : attaque franche et vive, jus consistant avec un joli gras structuré par une acidité très large et une salinité puissante, finale tonique et minérale avec de belles nuances pierreuses et crayeuses.
    Cette bouteille confirme totalement les belles sensations ressenties lors d’une première dégustation à Hurigny en 2019 : c’est une très grande cuvée de chardonnay qui exprime ce beau terroir du mâconnais avec plénitude et authenticité.


    Pouilly-Fuissé La Roche 2012
    Bret Brothers à Vinzelles

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    Robe : jaune clair avec des éclats dorés
    Nez : intense et complexe, notes de fruits blancs, de gingembre, de curcuma et de silex sur un fond légèrement torréfié
    Bouche : attaque assez douce suivie par une longue montée en puissance pour développer un jus consistant avec un très beau gras et structuré par une charpente acide minérale très solide, finale très tonique relevée par des amers nobles avec une longue persistance sur le pamplemousse, les épices et le sésame grillé.
    Quand on a la chance de déguster un très grand Pouilly-Fuissé dans la force de l’âge, on se sent d’abord chanceux puis reconnaissant envers ceux qui ont œuvré pour que ce moment puisse se produire…merci les Brothers !


    Pinot Noir Rubis 2018
    Domaine P.H. Ginglinger à Eguisheim

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    Robe : rubis très brillant, densité moyenne
    Nez : élégant et charmeur, palette florale très complexe soutenue par un support boisé très classieux.
    Bouche : attaque douce et gourmande, jus fruité assez consistant avec une texture bien veloutée, finale longue, fraîche et bien glissante.
    Avec cette cuvée « Rubis », Mathieu Ginglinger nous prouve, millésime après millésime, que les grand terroirs d’Eguisheim sont capables de donner naissance à des pinots noirs de haute tenue : c’est un vin ouvert, charmeur et généreux qui se déguste avec grand plaisir dès maintenant mais qui pourra encore évoluer favorablement durant quelques années en cave.


    Nuits Saint Georges 1°Cru Les Pruliers 2012
    Domaine Chicotot à Nuits Saint Georges

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    Robe : rubis sombre avec des bords tirant sur le roux.
    Nez : complexe et profond avec des notes de fruits noirs frais (cassis et mûre), d’aubépine et de craie humide sur un fond légèrement fumé.
    Bouche : très puissante avec un jus dense, tendu par une acidité bien marquée et une salinité sensible, finale fraîche et bien sapide avec des tanins encore assez fermes.
    9 années après sa conception ce premier cru de Nuits commence à se dévoiler en libérant une palette aromatique racée et complexe tout en développant une matière pleine d’énergie en bouche.
    Voilà un vin qui a commencé à parler mais qui est loin de nous avoir tout dit…rendez-vous dans quelques années.


    VDP de l’Hérault Mas de Daumas Gassac 2007
    Famille Guibert à Aniane

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    Robe : rubis très sombre avec des bords roux.
    Nez : élégant et complexe, notes de poivron mûr, de fruits noirs frais, d’amande et d’herbes de garrigue
    Bouche : matière concentrée, structurée par une maille acide/tannique bien tonique mais la texture reste caressante avec des tanins très fins, finale acidulée et bien sapide.
    Cette cuvée de Daumas Gassac qui s’approche vaillamment de ses 15 ans, s’est laissé déguster avec grand plaisir tout en nous donnant l’impression qu’elle n’avait pas encore atteint son apogée.
    Quoiqu’on en dise, je pense que ce domaine languedocien produit des vins vraiment hors norme. MIAM !

     

     

  • Petite dégustation de champagnes à "La Vinoterie" de La Wantzenau

    Pour préparer les fêtes de fin d’année, « La Vinoterie » de La Wantzenau vous propose des animations gourmandes organisées durant les week-ends du mois de décembre avec notamment des dégustations de vins et de spiritueux.

    C’est à cette occasion que j’ai pu découvrir cette très belle sélection de champagnes proposés à des prix très sages…allez on goûte !


    Champagne Brut Tradition – Domaine Rémy Massin &Fils à Ville sur Arce : nez ouvert et charmeur, bouche très gourmande avec un jus fruité bien mûr, bulle très fine, finale fraîche et sapide.
    (100% pinot noir – millésimes principaux : 2015+2016+2017)

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    Ce blanc de noirs de la Côte des Bar se livre à la dégustation avec une très belle spontanéité…c’est un champagne séducteur et festif qui fera merveille à l’apéritif.


    Champagne Brut Coteaux Sézannais L’Assemblage – Domaine Pertois-Moriset à Le Mesnil-sur-Oger : nez frais et engageant avec une palette fruitée d’une très belle pureté, bouche ample avec un très beau gras; mousse fine et crémeuse, finale fringante avec de beaux amers salivants.
    (50% pinot noir+50% chardonnay – millésimes : 2019 + 25% de vin de réserve – dosage : 2,5 g/l – dégorgement : juillet 2021)
    Champagne Grand Cru Brut Les Quatre Terroirs – Domaine Pertois-Moriset à Le Mesnil-sur-Oger : nez très élégant avec de belles notes de beurre frais de brioche au citron et de noisette, jus généreux et gourmand équilibré par une acidité large et une bulle fine mais très vive, finale tonique et désaltérante.
    (100% chardonnay – millésimes : 2015 + 30% de vin de réserve – dosage : 2,5 g/l – dégorgement : septembre 2021)

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    Produites par un domaine familial de la Côte des Blancs ces deux champagnes m’ont fait une très belle impression : des bouteilles stylées, des caractères bien définis et des équilibres remarquablement balancés.
    La cuvée d’assemblage gorgée de fruit et dotée d’une fraîcheur réjouissante pourra être servie à l’apéritif ou sur des plats de fruits de mer.
    La cuvée de blanc de blancs issue de quatre terroirs classés Grand Cru (Le Mesnil sur Oger, Oger, Cramant et Chouilly), est un champagne plein de classe mais d’une parfaite buvabilité…je crois que je tiens là mon petit coup de cœur personnel !


    Champagne Brut La Sereine-900 Jours – Domaine J.M. Goulard à Prouilly : nez ouvert et très pur avec une palette fruitée bien fraîche, bouche longiligne et tonique, mousse crémeuse, finale longue et bien sapide relevée par une délicate amertume.
    (40% pinot noir+30% chardonnay+30% pinot meunier – millésimes : 2015+2016+2017 – dosage : 7 g/l – dégorgement : janvier 2021)
    Champagne Extra-Brut 2500 – Domaine J.M. Goulard à Prouilly : aromatique complexe et raffinée, notes de fleurs blanches et de noisette fraîche sur un fond délicatement épicé, bouche charnue avec une bulle stimulante mais d’une très grande finesse, finale racée avec une présence saline marquée et de beaux amers minéraux.
    (40% pinot noir+30% chardonnay+30% pinot meunier – millésimes : 2010+2012 – dosage : 5 g/l – dégorgement : avril 2020)

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    Avec des durées d’élevage sur lattes très longues (3 ans pour « La Sereine » et plus de 7 ans pour la « 2500) ces deux cuvées élaborées par un domaine implanté sur le  massif de Saint Thierry, nous ont offert un récital gustatif plein d’élégance et d’harmonie.
    Ce sont deux champagnes de haute gastronomie qui pourront accompagner parfaitement un bob nombre de plats de fête : je pense que « La Sereine » se plaira bien en compagnie de préparations à base de fruits de mer et de crustacés et la « 2500 » fera merveille face à un chapon farci ou une viande blanche à la crème. MIAM !!!


    A l’approche des fêtes de fin d’année, cette sélection de champagnes présentée à la « La Vinoterie » constitue une vraie aubaine pour tous ceux qui veulent mettre un peu d’effervescence dans leurs futures agapes.
    A noter aussi que ces bouteilles vendues entre 26 et 41 euros offrent un rapport Q/P exceptionnel…à bon entendeur !

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  • Restaurant Ma Table en Ville à Mâcon - octobre 2021

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    Depuis deux ans, l’ami Cyril et moi avions pris l’habitude de terminer notre journée dans le vignoble du Mâconnais par un dîner au Château des Poccards (CLIC) mais hélas ce restaurant a fermé ses portes en 2021.
    Nous allons donc tester une nouvelle adresse gourmande : « Ma Table en Ville », un restaurant qui propose une cuisine actuelle avec des produits frais fournis en grande partie par des producteurs locaux.

    La salle du restaurant est assez petite mais son agencement et son décor contemporain créent une ambiance très agréable.
    La carte des mets est très courte – 2 entrées, 2 plats et 2 desserts – mais tous les plats proposés ce soir me faisaient vraiment envie.

    Mon choix de menu pour ce soir :

    2 157Œuf poché et poêlée de girolles

    4 1 67Agneau confit, lingots et légumes de saison.

    4 2 63Moelleux au chocolat et glace vanille

    La carte des vins n’est pas trop longue mais fait une très large place aux vignerons locaux avec des noms qui sonnent bien à nos oreilles d’amateurs : Cornin, Saumaize, Maillet, La Soufrandière, Chagnoleau…que du bon !

    Pour l’apéritif nous optons pour une valeur sûre avec un verre de Saint Véran Vieilles Vignes des Crèches 2019 du domaine Jacques Saumaize : un fruité frais soutenu par de fines notes boisées/torréfiées au nez, un jus pur et minéral en bouche, une finale tonique, crayeuse et légèrement tannique.

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    Notre choix « sans risque » nous a permis de déguster un saint véran tout en élégance et en pureté, qui a rempli parfaitement son rôle de réveil papillaire…et comme j’avais gardé un fond de verre pour l’entrée, j’ai pu profiter d’un accord tout en douceur et en suavité avec les saveurs de cette belle assiette automnale.

    Pour le repas ce sera une bouteille de Givry 1°Cru Petit Marole 2019 du domaine François Lumpp : un nez ouvert et charmeur avec des notes de fruits rouges bien mûrs sur un fond floral raffiné, une bouche pleine et profondément fruitée avec une texture onctueuse et une finale longue et sapide.

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    Que ce soit avec l’entrée ou avec le plat principal, cette très belle cuvée de Givry a réussi un accord tout en douceur et en délicatesse : le velouté et la finesse aromatique du vin ont joué presque ton sur ton avec la préparation aux girolles comme avec cet agneau fondant et son jus aux saveurs subtiles et raffinées.

    C’est toujours avec grand plaisir que je termine une journée de bourlingage dans les vignes avec l’ami Cyril, par un petit dîner dans un restaurant local comme cette « Table en Ville » où on vous sert de jolies assiettes qu’on peut accompagner avec de très belles bouteilles proposées par une carte des vins qui fait une très large place à la production locale.
    Pour finir, il faut également relever la qualité du service, rapide et souriant ainsi que des prix très raisonnables pour le menu comme pour les vins…que demander de plus !

  • Les vins du mois de septembre 2021

    Riesling Fronholz 2017
    Domaine Ostertag à Epfig

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    Robe : jaune franc et très lumineux.
    Nez : complexe et évolutif, notes d’ananas frais et d’agrumes mûrs sur un fond zesté, épicé et légèrement grillé.
    Bouche : attaque franche, jus ample structuré par une acidité large et un léger grain tannique, finale sapide avec des amers nobles et un long sillage sur le pamplemousse et la craie.
    André Ostertag a parfaitement saisi l’identité de ce terroir d’Epfig qu’il met en valeur comme nul autre en nous proposant des vins exceptionnels comme ce riesling à la fois complexe mais très facile à approcher, très puissant mais d’une grande élégance…un grand vin tout simplement !


    Riesling Kaploen 2015
    Domaine Mochel à Traenheim

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    Robe : jaune moyen des éclats dorés.
    Nez : riche et très expressif, notes d’agrumes mûrs et d’ananas frais sur un fond herbes à tisane (verveine, mélisse).
    Bouche : attaque assez vive, jus ample et généreux (33g de SR) structuré par une acidité large et intense, finale digeste et très appétante un sillage épicé et de beaux amers salivants.
    Ce riesling né sur l’Altenberg de Bergbieten mais « déclassé » par Guillaume Mochel à cause d’une richesse un peu trop importante pour le cahier de charges du Grand Cru, reste néanmoins un très beau vin qui se déguste avec grand plaisir dès aujourd’hui mais qui a les épaules pour tenir de longues années en cave. MIAM !


    Riesling Grand Cru Sommerberg-Arnaud 2014
    Domaine de l’Oriel à Niedermorschwihr

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    Robe : jaune clair, très lumineux avec des éclats argentés
    Nez : intense et complexe, notes de pamplemousse, de zestes d’agrumes et de romarin sur un fond finement terpénique
    Bouche : attaque nette et directe, jus bien gourmand avec un centre légèrement moelleux, finale puissante avec une minéralité intense et une longue persistance fruitée et épicée.
    Millésime après millésime, cette vieille vigne sur les pentes abruptes du Sommerberg offre à Claude Weinzorn une matière première de qualité exceptionnelle qui lui permet de nous proposer ce riesling plein d’énergie et de gourmandise. MIAM !


    Arbois Naturé 2018
    Domaine Ratte à Arbois

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    Robe : jaune clair avec une légère turbidité et des reflets argentés
    Nez : complexe et racé, arômes de fruits blancs frais et de vanille suivis par des notes d’épices et de pierre à fusil.
    Bouche : léger perlant à l’ouverture, acidité large et percutante équilibrée par une matière très pulpeuse, finale tendue avec un petit grip tannique et une belle persistance sur les épices et la minéralité.
    Après un temps d’affinage en cave, cette cuvée de savagnin ouillé produite par un domaine que j’ai visité à deux reprises, commence à révéler l’empreinte de ces beaux terroirs de marnes bleues et grises du vignoble arboisiens.


    Côtes du Jura Savagnin 2011
    Domaine Pignier à Montaigu

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    Robe : jaune paille avec des éclats dorés.
    Nez : complexe et raffiné, notes d’agrumes confits et d’épices (curry, gingembre) sur un fond de fruits secs et de sous-bois.
    Bouche : attaque vive et franche, acidité virulent et très large qui structure un jus très consistant, présence saline très intense, finale tonique et salivante avec un léger grain tannique et un long sillage sur les épices et les fruits secs.
    Cette cuvée de savagnin plus classique (travaillée sans ouillage) qui a bénéficié d’un vieillissement conséquent, montre aujourd’hui un profil tout en finesse et en délicatesse un peu loin des standards de la région mais d’une classe absolue.


    Beaune 1° Cru Grèves 2017
    Domaine Germain à Nantoux

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    Robe : grenat assez dense avec une fine frange orangée.
    Nez : très discret avec une palette complexe sur la mûre et l’orange sanguine sur un fond fumé/pierreux un peu austère.
    Bouche : attaque très franche, jus plein et bien structuré, tanins fondus, finale minérale et saline avec un long sillage poivré et fumé.
    Avec son expression très racée mais son profil encore un peu austère, ce premier cru de Beaune affirme un caractère de grand vin de garde et de gastronomie.
    Voilà une belle bouteille produite par une famille vigneronne établie sur les hauteurs de Pommard et qui nous propose une gamme de vins offrant un rapport Q/P très intéressant…à bon entendeur !


    VDP de Vaucluse Domaine des Tours 2017
    EARL des Tours à Sarrians

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    Robe : rouge profond avec beaucoup d’éclat
    Nez : ouvert et engageant avec une palette sur les fruits rouges bien mûrs (fraise, framboise, groseille) et les épices douces.
    Bouche : attaque très gourmande, jus opulent et très onctueux, développement aromatique suave et complexe, finale intense mais d’une belle buvabilité.
    Quand on oublie la détestable bulle spéculative qui règne autour des bouteilles produites par ce domaine et qu’on se limite aux qualités intrinsèque de cette cuvée, on ne peut être que subjugué par ce vin remarquable de finesse et de gourmandise. MIAM !

    Img 4923Panorama automnal sur la plaine du Rhin à partir du Scharrachberg avec la flèche de la cathédrale de Strasbourg au loin