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Le 02/09/2017
Soirée de rentrée du club AOC La Wantzenau : un barbecue et une belle série de bouteilles...
Le groupe presqu'au complet à l'apéritif.
Quelques unes des victimes de la soirée
Ambiance conviviale et festive oblige...pas de notes sur les différentes bouteilles débouchées (une bonne vingtaine quand même !). Désolé !!!
Avis aux amateurs : il reste 2 petites places à pourvoir au sein de notre club...si vous êtes intéressés contactez-moi vite.
Voici le programme 2017/2018 : aoc-2017-2018.pdf (306.85 Ko)
Le 24/08/2017
Vue sur la ville du haut du Mont Royal
Nous avons eu la chance de visiter cette ville avec mon fiston qui y a séjourné durant 6 mois et qui nous avait prévu un programme sportif (que du vélo) et exhaustif pour nous faire comprendre la vraie nature de cette grande métropole canadienne.
C’est une ville polymorphe et multiculturelle avec une architecture hétéroclite où il règne cependant une ambiance agréable et somme toute assez harmonieuse.
Pour ce qui est du vin, voilà quelques conseils qui peuvent vous être utiles :
1. Il faut savoir que le prix affiché en magasin ou au restaurant, ne correspond rarement à ce que vous allez réellement payer : dans les magasins sous l’égide de la Société des Alcools du Québec (les SAQ) le prix est affiché TTC, dans les autres magasins il faut rajouter des taxes (ne me demandez pas combien…c’est compliqué !) et au restaurant il faut rajouter des taxes et le pourboire (pratiquement obligatoire) du serveur qui se monte à 15% du montant de la facture hors taxe.
2. De nombreux restaurants proposent la formule « Apportez votre vin » sans droit de bouchon et la grande majorité d’entre eux mettent à votre disposition une verrerie de très belle qualité (Riedel ou Spiegelau)…souvent bien meilleure que celle qu’on trouve dans la plupart des restaurants strasbourgeois !
Un restaurant « Apportez votre vin » parmi tant d’autres…
…avec de magnifiques Spiegelau sur les tables !
Comme je suis le seul ivrogne (au sens littéral du terme) de la famille, nous n’avons pas testé la formule et nous nous sommes contentés d’accompagner nos repas avec de la bière ou avec un grand verre d’eau…qui est systématiquement servi à chaque client qui s’installe à une table.
Ceci dit, j’ai quand même jeté un œil sur quelques cartes des vins et j’y ai régulièrement trouvé des bouteilles originales et intéressantes comme dans ce restaurant indien situé dans le quartier des grandes tours de Montréal – « Le Taj » – où nous nous sommes régalés lors d’une pause-déjeuner.
Déjeuner au Taj…
…avec des étiquettes bien connues dans la vitrine de présentation des vins.
J’ai quand même fini par céder à l’appel du bouchon en allant prendre un apéritif au « Pullmann », un bar à vin que m’avait recommandé Dominique Belluard.
Le Pullmann vu de l’extérieur…pas très « sexy »…
…mais à l’intérieur c’est plutôt « classe »
Situé au 3424 avenue du Parc, ce bar propose une offre élargie de vins au verre (en simple ou en double dose) et une très belle sélection de bouteilles (pour plus de détails CLIC) servis dans de magnifiques verres Riedel par un sommelier avenant et compétent…que demander de plus !
Le Ciste 2015, riche et salin pour commencer…
…un Monthélie blanc de 2014 tout en élégance pour continuer…
…et un excellent rouge sicilien de 2015 conseillé par le sommelier pour fini !
Pour résumer :
- l’achat de vin au Québec, demande un petit temps d’adaptation pour saisir des règles commerciales qui paraissent complexes au premier abord
- même si le vin reste une boisson encore très marginale dans un pays où la bière coule à flots, les établissements qui en servent où qui proposent aux clients d’apporter leur propre bouteille, traitent le vin avec un respect dont bien des restaurants français pourraient s’inspirer. Chapeau !!!
Le châlet T'Chinn Wa Wa : une étape chamoniarde très sympathique
Le 11/08/2017
J’ai passé une nuit dans cette chambre d’hôte lors de mon périple sportivo-vinique en Haute-Savoie et j’ai tellement apprécié ce court séjour au pied du Mont Blanc que j’ai eu envie de partager cette belle adresse avec vous.
Les glaciers du Mont Blanc vus des Bossons.
Le chalet T’chinn Wa Wa…
…et sa station météo ultra moderne.
Luc Clemens est un hôte particulièrement attentionné qui vous reçoit dans un chalet qu’il a réaménagé avec beaucoup de goût : l’endroit est esthétique, chaleureux et authentique…on sent immédiatement qu’on va y passer un bon moment !
Le séjour et la salle à manger…
Grand amoureux de la montagne, Luc saura vous donner quelques conseils avisés pour vos sorties dans le Massif du Mont Blanc mais comme il aime aussi faire la cuisine, il vous invitera à sa table le soir pour partager copieux plat régional fait maison : pour moi c’était diots savoyards au vin rouge et gratin de crozets…MIAM !
Hélas, même s’il cuisine au vin et même s’il en propose pour accompagner le repas, Luc n’apprécie guère ce breuvage…par contre il est passionné par les grands rhums martiniquais dont il a appris à apprécier les différentes expressions de terroir.
Pour terminer le repas, il vous invitera à la préparation très ritualisée du T’chinn Wa Wa, un cocktail à base de vodka, Cointreau et sucre caramélisé qu’il dégustera avec tous ceux qui ont envie de faire de beaux rêves…
Le maître des lieux en pleine cérémonie de T’chinn Wa Wa
La chambre est coquette, le lit très confortable et par la fenêtre on voit le jour se lever sur la montagne…superbe !
La chambre…
…et la vue sur l’Aiguille du Midi dès le matin.
Le petit déjeuner est parfait avec notamment une belle série de confitures faites maison, du très bon pain frais, des viennoiseries, des jus de fruits et des boissons chaudes à la demande…il y a vraiment tout ce qu’il faut pour se faire la petite réserve d’énergie pour une journée d’activité en montagne.
La table du petit déjeuner.
Voilà un article un peu hors sujet sur ce site de picoleur mais j’espère que je vous ai donné envie d’aller faire une petite halte au chalet T’chinn Wa Wa…vous ne le regretterez pas !
Pour en savoir plus : CLIC
Les vins du mois de juillet 2017
Le 07/08/2017
Riesling Stein 2010
Domaine Rietsch à Mittelbergheim
Robe : jaune franc, belle brillance.
Nez : intense et complexe, notes d’agrumes bien juteux (pomelo, orange), de zestes et de poudre de craie.
Bouche : attaque vive et franche, matière assez généreuse, acidité tonique et rayonnante, finale longue et saline avec des amers salivants.
Dès mon premier riesling Stein – un 2007 je crois – j’ai su que j’allais entretenir une relation privilégiée avec ce terroir calcaire de Mittelbergheim et ce n’est pas cette superbe cuvée expressive et pleine d’énergie minérale qui va me faire changer. MIAM !
Riesling Grand Cru Eichberg 2011
Domaine P. Ginglinger à Eguisheim
Robe : jaune vif avec des reflets argentés.
Nez : ouvert, exubérant et très mûr, arômes d’abricot et de vanille, fine touche grillée sur un fond bien minéral (notes de ciment, terre glaise).
Bouche : matière très opulente qu’une acidité massive peine à équilibrer, milieu de bouche très riche, presque moelleux, finale sapide grâce à un puissant retour minéral.
Malgré une richesse encore sensible ce riesling Grand Cru commence tout juste à laisser parler la minéralité de ce beau terroir d’Eguisheim. Je pense qu’il est à point pour les amateurs de gourmandise mais aura encore besoin d’un peu de temps pour séduire les puristes à la recherche de droiture et de tension.
Riesling Fronholz 2015
Domaine Ostertag à Epfig
Robe : jaune paille, très brillant.
Nez : intense et franc, palette raffinée et très complexe, notes de citron vert, de carambole, de céréales…, nuances minérales naissantes.
Bouche : attaque souple, jus fruité très gourmand, acidité ciselée qui stimule les bords de la langue et qui s’impose dès le milieu de bouche pour donner de l’énergie et de la fraîcheur à la finale, sillage fruité long, salinité sensible et amers nobles.
Voilà un très grand riesling où on sent à la fois l’effet millésime et la présence du Fronholz qui impose d’ores et déjà sa marque saline.
Déjà commenté il y a quelques semaines lors d’une session AOC au domaine Ostertag, ce vin a réalisé un accord magistral avec une salade associant gambas, carottes, courgettes et nectarines. MIAM !
Roussette de Savoie Marestel 2008
Domaine Dupasquier à Jongieux
Robe : jaune franc, éclatant avec des reflets dorés.
Nez : intense et complexe, notes de fruits blancs et jaunes bien mûrs et de miel de fleurs complétées par des nuances de sous-bois et de résine.
Bouche : matière ample et puissante, acidité immédiate, large et virulente, équilibre tonique, finale vibrante avec une belle rémanence aromatique sur le miel et la pierre chaude.
J’ai débouché cette bouteille pour préparer mes papilles à ma virée savoyarde prévue début août et je n’ai pas été déçu : c’est un vin magnifique, généreux et parfaitement digeste qui est entré dans sa phase de maturité optimale…et qui va surement tenir de longues années à ce niveau. MIAM !
Pouilly-Loché Les Mûres 2015
Bret Brothers à Vinzelles
Robe : jaune pâle avec des éclats argentés.
Nez : pur et discret, notes de pêche blanche et de pomelo sur un fond mentholé et pierreux.
Bouche : chair pleine et opulente, structure large, acidité souple mais présence minérale très marquée, finale tonique avec un petit grip tannique, sillage frais sur le pamplemousse et la poudre de craie.
Même s’il s’est livré avec une vraie spontanéité gourmande ce beau vin du mâconnais aurait surement du être gardé quelques années de plus pour pouvoir donner toute la mesure de son potentiel.
Ceci dit, j’ai vraiment apprécié cette cuvée née sur le terroir le plus réputé de Loché, un terroir dont on sent la présence à travers cette intense salinité qui permet de donner la réplique à une matière assez généreuse. MIAM !
Côtes de Provence Très Longue Macération 2010
Domaine Dupéré-Barrera à Carnoules
Robe : grenat moyen avec une frange brunissante.
Nez : sombre et austère, notes de suie, d’olive noire, de poivre et d’herbes aromatiques
Bouche : matière pleine et concentrée, mâche voluptueuse avec un grain tannique très fin, finale un peu plus serrée mais très belles rémanences aromatiques sur les fleurs et les épices
Si vous cherchez de très grands vins rouges provençaux, la production vinique de Laurent Barrera ne pourra que vous combler à l’instar de cette magnifique cuvée de Côtes de Provence réalisée à partir d’un assemblage original de cépages vinifiés et élevés séparément en barriques (cabernet-sauvignon, syrah, mourvèdre et carignan).
Ce vin plein de chair, de sensualité et de complexité me fait penser que je dois absolument refaire une petite visite du côté de Carnoules.
Côte Rôtie Les Rochains 2009
Domaine Bonnefond à Mornas
Robe : sombre et dense avec une fine frange tirant sur le roux.
Nez : discret et complexe avec une palette plutôt noire, réglisse, mûre et myrtille sur un fond délicatement floral (violette).
Bouche : attaque vive, matière profonde et concentrée, tanins tendres mais trame bien serrée, finale virile, limite austère mais avec un beau sillage minéral.
Issu d’une parcelle située sur la côte Brune, cette cuvée commence tout juste à montrer sa classe et son envergure. On est loin des jus flatteurs et confiturés qu’on rencontre souvent sur ce millésime mais la côte rôtie ne donne jamais dans la flagornerie…grand vin !
Le coteau du Sundel sur le Pfersigberg en juillet 2017
Le 21/07/2017
La pause déjeuner de 2017 à l’Altévic ressemble à bien des égards à celle de l’année passée puisqu’elle se situe entre deux visites oenophiles dans mon vignoble préféré – Muré le matin et Emile Beyer l’après-midi – mais sur la table rien que du nouveau…avec un chef inspiré comme Jean-Christophe Perrin, les convives ont toujours droit à de belles surprises dans leurs assiettes.
La terrasse de l’Altevic en juillet 2017
Comme toujours la formule déjeuner à 22 euros propose un choix de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts.
Aujourd’hui mon choix s’est porté sur :
Bateau de concombre, faisselle aux noix de cajou et baby-figues
Cabillaud à la plancha et aubergine.
Flan à la fleur d’oranger sur lit d’abricots au thé.
L’entrée nous propose une association de goûts et de textures assez étonnante mais en bouche l’harmonie est parfaite.
Le poisson et son coulis au poivron rouge est un délice et la crème montée aux épices donne un côté suave et gourmand à l’aubergine…un légume dont je ne suis pas fan en général mais que j’ai vraiment apprécié aujourd’hui.
Le dessert qui associe des arômes complexes et raffinés apporte une touche de fraîcheur bienvenue en cette chaude journée d’été.
Pour accompagner ce repas, j’ai choisi une demi-bouteille de Riesling Drei Exa 2015 du domaine P. Ginglinger, histoire de bien préparer ma visite de l’après-midi à Eguisheim…
C’est un vin pur et précis, avec une structure longiligne et une finale fraîche et tendue avec des amers nobles et de délicates nuances mentholées.
Le caractère frais et droit de ce riesling ainsi que sa palette qui évoque le jardin (notes de plantes, racines et herbes aromatiques) ont permis de trouver un bel accord avec l’entrée et avec l’aubergine et la sauce poivron du plat principal.
En revanche, j’ai moins aimé l’accord avec le poisson qui a durci le vin et qui a laissé en bouche un sillage iodé qui me dérange toujours un peu (je n’aime pas les huîtres !).
Pour accompagner le dessert j’ai décidé d’être raisonnable (et prudent) en m’adaptant à la météo du jour : une carafe d’eau gazeuse INNOVO…c’est très bon aussi dans certaines circonstances !
Pour résumer et pour conclure : une fois encore, j’ai passé un très beau moment de gastronomie sur la terrasse de l’Altévic…si Hattstatt n’était pas aussi loin de Strasbourg, je crois bien que j’en ferai ma « cantine » d’été.
MIAM !!!
Dernière vue de la terrasse : Voegtlinshoffen et la coteau du Hatschbourg à l’horizon.
Réunion de comité et nouveau programme AOC
Le 10/07/2017
Le nouveau programme AOC 2017/2018 a été fixé par les membres du Comité lors d'une petite réunion festive à La Wantzenau.
Le comité au travail
Le repas fut simple - pizzas et comtés de la Fruitière de Bonnétage - mais l'accompagnement liquide fut un peu plus sophistiqué :
La sélection de blancs
La sélection de rouges
Nouveau programme AOC :
septembre soirée barbecue + inscription pour la saison 2017/2018
octobre Blancs secs du sud-ouest
Rouges du Pic Saint Loup
novembre Blancs nord-rhodaniens
Rouges de Savoie
décembre Fromages et vins
janvier Les trois couleurs de Marsannay
février L'Altenberg de Bergbieten
Rouges di Piémont
mars Muscats d'Alsace
Rouges de Bandol
avril Blancs de la côte châlonnaise
Rosés de gastronomie
mai Visite chez un vigneron alsacien : domaine François Schmitt à Orschwihr
juin Bières belges
Vivement la rentrée !
La cocotte de Grand Mère à Colmar
Le 10/07/2017
Situé dans le quartier historique de Colmar, à deux pas de la collégiale Saint Martin et du musée Unterlinden, ce « bistrorant » propose une cuisine authentique et gourmande réalisée à partir de produits frais travaillés au jour le jour.
A l’heure du déjeuner, ce restaurant, ouvert du lundi au vendredi, propose un menu unique présenté sur ardoise et une carte des vins pas trop longue mais où on trouve une belle sélection de vins au verre (une quinzaine de références) avec des noms de vignerons qui résonnent agréablement aux oreilles de tout amateur averti.
Les ardoises de la Cocotte
Pour l’apéritif j’ai choisi un verre de Muscat Tradition 2013 du domaine Schoffit : un muscat généreux avec une expression aromatique intense, une présence riche et suave en bouche et des amers salivants en finale.
Pour accompagner le menu du jour, je suis resté en Alsace en optant pour un Pinot Noir 2013 de Kuentz-Bas : pur et fruité au nez avec de belles notes de cerise croquante, frais et fringant en bouche avec une pointe de CO2, finale glissante avec un sillage aromatique sur le noyau et une fine touche fumée…une cuvée qui semble très peu sulfitée mais dont j’ai apprécié la parfaite gouleyance.
Pour l’entrée : une assiette simple mais avec des légumes particulièrement goûteux rehaussés par un assaisonnement assez tonique
Un faux-filet rôti entier tendre et juteux avec des pommes de terre…simple mai très bon !
Une tarte au citron aux noisettes servie tiède…MIAM !
J’ai découvert cette adresse il y a quelques années lors d’une journée de vadrouille dans le vignoble en compagnie de l’ami François et j’ai tout de suite été séduit par cette guinguette où on mange bien et où on boit bon sans se ruiner (14,50 la formule déjeuner).
Malgré une réserve au sujet du nappage papier sur la table – je n’aime pas ça – et une salade qui aurait pu être servie dans un bol car elle a eu très chaud à côté de la viande, la Cocotte de Grand-Mère reste une belle étape à conseiller à tout œnophile qui a envie de faire une petite halte dans la capitale des vins d’Alsace pour reprendre quelques forces entre deux visites dans le vignoble.
Pour en savoir plus : CLIC
Le 07/07/2017
Riesling Grand Cru Wiebelsberg 2009
Domaine Kreydenweiss à Andlau
Robe : jaune clair, belle luminosité et reflets dorés.
Nez : délicat et évolutif, notes d’agrumes mûrs (clémentine) suivies par de belles nuances florales sur un fond minéral bien sensible (pierre chaude).
Bouche : matière riche et épaisse, toucher bien gras, ligne acide fine mais très aiguisée qui étire la structure, amers nobles et salinité en finale, sillage aromatique long sur les zestes et le poivre blanc.
Avec le millésime 2009 qui apporte sa générosité et le terroir gréseux du Wiebelsberg qui donne la longueur et la finesse à la structure, ce riesling Grand Cru exprime aujourd’hui toute la mesure de son talent. Quel vin…MIAM !
Riesling Thalberg 2015
Domaine R. Schmitt à Bergbieten
Robe : jaune clair avec des éclats argentés.
Nez : pur et direct, palette séduisante sur les agrumes mûrs avec de belles nuances minérales (craie, pierre chaude).
Bouche : attaque très franche, acidité ciselée qui se positionne en largeur et stimule les bords de la langue, matière douce et charnue, légère tannicité et amers salivants en finale.
Ce coteau qui prolonge le Grand Cru Altenberg de Bergbieten vers l’ouest est un terroir de très grande qualité que Julien Schmitt met en valeur de façon remarquable comme nous le prouve ce riesling absolument parfait dans son expression et son équilibre. MIAM !
Alsace Les Pinots 2007
Domaine Bechtold à Kirchheim
Robe : jaune franc, belle brillance.
Nez : intense et complexe, palette évolutive, notes d’abricot, d’amande fraîche, de vanille et de pralin sur un fond légèrement résineux.
Bouche : attaque vive et franche, acidité large qui appuie sur la langue, matière bien concentrée, finale saline avec de beaux amers et un sillage long sur la résine et les épices
Cette cuvée originale a été réalisée à partir d’un assemblage de pinots blancs et gris élevés en barriques dans un milieu oxydatif. Même s’il affirmait un style « jurassien » un peu brut de décoffrage à sa sortie ce vin commence à révéler sa vraie personnalité : j’ai été séduit par sa grande complexité aromatique et sa finesse structurelle étonnante. MIAM !
VDP de l’Hérault Mas de Daumas Gassac blanc 2004
Moulin de Gassac à Aniane
Robe : jaune profond, reflets vieil or
Nez : intense et complexe, notes de fruits jaunes mûrs et d’épices orientales avec des nuances d’oliban sur un fond légèrement oxydatif.
Bouche : matière riche et épaisse, toucher velouté, milieu de bouche légèrement moelleux (plus de 8g SR dans cette cuvée…mais je crois qu’il en reste moins à l’heure actuelle), aromatique très suave, finale sapide et bien glissante.
Ce Daumas blanc entré depuis quelques années dans sa « seconde vie » - celle qui lui donne des accents de Jerez – nous a vraiment régalés ce soir : une explosion aromatique au nez et une véritable caresse en bouche…P…que c’est bon !!!
Chablis 1° Cru Vaillons 2014
Domaine Besson à Chablis
Robe : jaune très clair, belle luminosité et reflets argentés.
Nez : charmeur et raffiné, notes de beurre frais et de noisette évoluant rapidement vers une belle palette fruitée (agrumes frais) sur un fond minéral bien marqué.
Bouche : matière pleine, ample et juteuse, acidité mûre mais fine et tendue comme une corde de guitare, finale longue avec un sillage minéral et citronné.
Débouchée en plein épisode caniculaire, cette bouteille nous a régalés par son équilibre très gourmand et par sa trame acide/saline fraîche et désaltérante.
A l’heure où les chardonnays de la côte de Beaune deviennent de plus en plus inaccessibles pour le commun des mortels, ce magnifique Vaillons 2014 nous rappelle qu’il reste de belles alternatives à dénicher du côté du vignoble chablisien.
Pinot Noir Vieilles Vignes 2011
Domaine Barmès-Buecher à Wettolsheim
Robe : rubis moyen avec un léger trouble et une frange tirant sur le roux.
Nez : ouvert et raffiné, fruits rouges et fleurs (pivoine, violette) à l’ouverture puis évolution vers une palette plus mature sur la vanille, la résine et le poivre.
Bouche : attaque douce et franche, matière riche, gourmande et parfaitement équilibrée, acidité mûre et trame tannique caressante, finale sapide et longuement aromatique.
Même si je dois me fâcher avec mes amis bourguignons, j’affirme que cette cuvée née sur le coteau du Hengst est le meilleur pinot noir qu’il m’ait été donné de déguster sur ce millésime jusqu’ici…mais je ne désespère pas !!!
Voilà une bouteille qui démontre avec brio que ce cépage mérite sa place dans le cahier de charges de ce Grand Cru. MIAM !
Un bouchon parfait de 50 mm pour protéger cette petite merveille…rien n’est laissé au hasard chez les Barmès-Buecher
VDP du Mont Baudile Les Intillères 2015
Domaine Supply-Royer à Arboras
Robe : sombre et dense avec une fine frange rubis.
Nez : riche et envoûtant, palette très complexe avec des notes de cacao amer, de poudre de craie, d’eucalyptus et de fruits noirs confits (mûre, myrtille).
Bouche : matière opulente, structure sphérique, sensation de moelleux en milieu de bouche, acidité fine et bien centrée, tannins suaves, finale très longue sur les épices et l’encens.
La grande cuvée du domaine Supply-Royer confirme une fois encore qu’elle n’a pas besoin de beaucoup de temps pour révéler toute l’étendue de son talent : millésime après millésime ces vieux carignans de la vigne des Intillères permettent à Eric de sortir l’un des plus beaux vins rouges du Languedoc. MIAM !
Promenade dans le vignoble alsacien : le Kirchberg de Barr en juin