Articles de pierre_radmacher

  • La Taverne Alsacienne à Ingersheim - Septembre 2020

    Depuis la fin du confinement, j’ai déjà fait un grand nombre de sorties dans le vignoble alsacien mais je n’avais pas encore eu le temps de faire une étape gourmande dans l’un de mes restaurants préférés…c’est aujourd’hui chose faite avec cet excellent déjeuner à « La Taverne Alsacienne » d’Ingersheim.

    Profitant des derniers moments de calme avant les vendanges, le grand Claude du domaine de l’Oriel est venu en voisin pour partager ce repas avec moi.

    Un petit verre d’Auxerrois Vieilles Vignes 2018 du domaine Adam à Ammerschwir pour nous mettre en condition et c’est parti pour la découverte du menu du marché de la semaine.

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    Un peu de presskopf maison pour nous mettre en appétit

    Malgré un léger manque de tonus, ce vin tout en délicatesse se laisse boire avec une grande facilité…tiens, mon verre est déjà vide !

    Pour la suite du repas Jean-Philippe Guggenbuhl nous invite à découvrir à l’aveugle son vin coup de cœur du moment…

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    Le vin « mystère » servi par Jean-Philippe Guggenbuhl…

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    ...et l’entrée : une terrine de canard maison au foie gras et ses légumes de saison

    La robe est lumineuse, l’aromatique pure et complexe sur les agrumes, les zestes et la pierre mouillée et la bouche remplit la bouche avec un jus ample structuré par une acidité large et centrée et une salinité intense qui donne un petit grain bien salivant à la finale.
    Si l’identification du cépage ne m’a pas posé de gros problème, la nature de son terroir d’origine a suscité plus de questions, une acidité plutôt « sédimentaire » mais une présence minérale qui pourrait évoquer le granit…bref, on attend que le chef nous présente la bouteille pour constater que c’est un Riesling Grand Cru Furstentum 2017 du domaine Paul Blanck.
    J’avais goûté ce vin à l’issue de ma journée de pique-nique au domaine Blanck et il m’avait déjà fait une impression très prometteuse à cette occasion mais j’ai quand même été surpris par la précocité avec laquelle ce Grand Cru révélait son haut niveau qualitatif.

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    Avec la terrine toute en délicatesse et en suavité le vin a fait un mariage très harmonieux au niveau des saveurs mais l’énergie de ce grand riesling de terroir s’est imposée sans concession en fin de bouche.

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    Le filet de sandre sur lit de choucroute nouvelle, sauce riesling et arômes de lard.

    Face à cette assiette généreuse qui a marié des saveurs locales avec une parfaite maîtrise – choucroute – sandre – riesling…un classique indémodable – le Furstentum s’est littéralement transcendé pour réaliser un accord qui restera longtemps dans ma mémoire de dégustateur…sublime !

    Et pour finir en beauté :

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    Le dessert : un vacherin glacé minute.

    Une fois encore, j’ai vécu un joli moment de gourmandise dans cette maison bien connue de tous les fins-becs locaux et qui est plus que jamais à la hauteur de sa réputation avec Jean-Philippe Guggenbuhl qui a laissé son piano entre les mains de son fils Alexandre pour officier en salle et partager avec ses clients son amour pour les grands vins et la bonne chère.

    Une terrine maison parfaite et un filet de sandre mémorable accompagnés par une très grande bouteille alsacienne signée Blanck…que demander de plus à la vie !

    Bravo et merci à la famille Guggenbuhl pour cette constance qualitative qui fait de leur restaurant une adresse incontournable dans notre vignoble.

  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Encore une soirée pour faire découvrir quelques de vacances à une joyeuse tablée composée de quelques membres AOC et de Claude et Sandrine Weinzorn qui on quitté leurs vignes de Niedermorschwihr pour partager ces instants de convivialité avec nous.

    Au menu quelques gourmandises pour réveiller les papilles, des pâtés de viande à la sauce tomate et une tarte aux quetsches…c’est l’été, on profite !

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    Un smoothie concombre/basilic, un ceviche de daurade à la pèche et une salade de lentilles aux lardons pour commencer…

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    …et des pâtés de viande aux légumes (qui attendent de passer au four) comme plat de résistance.

    Des vins des vacances mais pas que…

    Crémant Extra Brut-Nature 2018 – Domaine Gross : une bulle toute en finesse, un jus suave et des amers salivants.
    Vin des Allobroges Un p’tit coin de Paradis 2018 – Les Vignes de Paradis : un chasselas sur Crépy avec une palette florale raffinée et une structure ciselée.
    Roussette de Savoie Altesse 2018 – Domaine Giachino : une cuvée d’altesse florale et délicatement miellée mais avec une finale bien tendue.
    Puligny Montrachet 1°Cru Les Champs Canet 2008 – Domaine Carillon : un vin très décevant le soir même, fatigué et assez plat…et méconnaissable le lendemain avec une vivacité retrouvée et une grande complexité aromatique. Bizarre !
    Riesling Grand Cru Sommerberg 2014 – Domaine de l’Oriel : un riesling de granit en grande forme dans un millésime assez compliqué : un fruité d’une grande pureté sur les agrumes et les épiceset une belle présence minérale…c’est très bon !

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    Pinot Noir Hommage à Gérard 2016 – Domaine de l’Oriel : on commence la série de rouges avec un superbe pinot noir de 2016, un millésime où j’ai déjà trouvé pas mal de belles quilles dans cette appellation en Alsace.
    Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux-Jocundaz 2018 – Château Simian : un rouge sudiste tout en douceur et en onctuosité…une vraie caresse !
    Ventoux Souvage 2019 – Domaine de la Combe au Mas : une cuvée réalisée à partir d’une vigne laissée à l’abandon depuis 35 ans, travaillée sans intrants et élevée en amphores…c’est « nature », c’est « sauvage » mais c’est surtout très bon !
    Clos de Vougeot 1993 – Domaine Mortet : après une première dégustation pas très convaincante il ya quelques années, ce Grand Cru vinifié par Denis Mortet est aujourd’hui à maturité…un vin sublime qui a fait l’unanimité ce soir.

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    Pinot Gris Grand Cru Sommerberg-Les Terrasses 2015 – Domaine de l’Oriel : un pinot gris opulent et salin né sur les terrasses du 4° amphithéâtre du Sommerberg…du soleil en bouteille !
    Gewurztraminer Grand Cru Pfersigberg 2017 – Domaine Emile Beyer : un gewurztraminer tout en délicatesse et en élégance...bu probablement un peu jeune mais pourquoi attendre quannd c’est bon comme ça !
    Bière Vivante Fond de Culotte 2019 – Brasserie des Voirons : l’amertume de la gentiane légèrement adoucie par le cassis, un mélange idéal pour digérer mais qui n’a pas du tout été apprécié ce soir. Fin de concert sur une fausse note…dommage !

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  • Les vins du mois de juillet 2020

    Sylvaner S 2016
    Domaine H. Metz à Blienschwiller

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    Robe : jaune clair, très lumineux
    Nez : riche et flatteur avec une palette très complexe sur la poire mûre, la bergamote, la vanille et le gingembre
    Bouche : attaque fraîche et assez pointue avant de développer une matière ample et assez rondouillarde, présence acide vive qui se fixe sur les bords de la langue, finale marquée par une petite tannicité minérale et un beau retour sur des arômes de pomelo et d’épices.
    Ce sylvaner que nous avons eu la chance de déguster « in situ » l’année dernière avec le club AOC, continue de nous charmer par sa gourmandise vraiment irrésistible et son exceptionnelle buvabilité. MIAM !


    Riesling Silberberg de Rorschwihr 2016
    Domaine Rolly-Gassmann à Rorschwihr

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    Robe : jaune clair, très lumineux.
    Nez : riche et flatteur, palette complexe sur la poire bien mûre, la bergamote, la vanille, le gingembre…
    Bouche : attaque franche et assez pointue, matière ample et ronde, présence acide très vive qui borde la langue, finale minérale avec une fine tannicité et un long sillage sur le pomelo et les épices.
    Ce riesling riche et profondément marqué par la minéralité de ce terroir de Rorschwihr est une petite merveille d’expressivité et de gourmandise.
    Comme tous les grands vins de ce domaine, il est conçu pour vieillir de longues années en cave mais je crains de ne pas avoir assez de force pour résister à l’envie de le boire dès aujourd’hui…carpe diem !


    Saint Aubin 1°Cru Le Charmois 2015
    Domaine F. Carillon à Puligny

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    Robe : jaune clair avec beaucoup d’éclat
    Nez : délicat et suave, notes de pâte d’amande, de noisette et de beurre frais avec une légère pointe mentholée.
    Bouche : attaque souple, matière en demi-corps structurée par une acidité bien large et une salinité impressive, finale sapide avec de beaux amers minéraux.
    Ce 1°Cru de Saint Aubin qui associe gourmandise et minéralité avec beaucoup de classe représente ce que j’aime ressentir lorsque je débouche un chardonnay de la Côte de Beaune. MIAM !


    Roussette de Savoie Frangy-Les Vendanges Oubliées 2009
    Domaine Lupin à Frangy

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    Robe : jaune moyen, limpide et brillante.
    Nez : complexe et évolutif, assez peu flatteur à l’ouverture (notes végétales) mais belle évolution dans le verre avec de très beaux arômes de miel de sapin, de cédrat et de pamplemousse.
    Bouche : attaque très suave, jus fruité et assez consistant, structuré par une acidité bien large, finale sapide et digeste avec des amers assez présents et persistants qui laissent une petite impression d’austérité.
    Cette bouteille offerte par Bruno Lupin a été dégustée au chalet « T’Chin Wa Wa » en compagnie de deux résidents chamoniards qui ne savaient pas qu’on faisait du bon vin en Haute Savoie…et je pense que j’ai réussi à les convaincre du contraire même si cette roussette récoltée en surmaturité a mis un peu de temps à se livrer à cause d’une réduction assez intense à l’ouverture (peut-être causée par le bouchage synthétique).


    Pinot Noir Cuvée Fernand 2018
    Domaine F. Engel à Rorschwihr

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    Robe : rubis moyen avec une légère turbidité et des bords brunissants
    Nez : ouvert et charmeur, notes de cerise bien mûre et de baies noires confites (cassis, myrtille, mûre).
    Bouche : attaque douce, matière sphérique avec une puissance évidente (14°5 au compteur) qui enrobe une acidité bien centrée, tanins veloutés, finale intense et gourmande.
    Avec son jus bien mûr et sa présence très voluptueuse en bouche, ce pinot noir élevé en cuve, est une petite friandise qui se livre à la dégustation sans chichis dès aujourd’hui même si sa matière dense et structurée lui assure un beau potentiel de garde. MIAM !


    Pinot Noir Clos Saint Landelin 2015
    Domaine Muré à Rouffach

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    Robe : rubis sombre avec des bords assez compacts
    Nez : ouvert et séduisant, notes de fruits rouges mûrs sur un fond d’épices douces et de pierre à fusil.
    Bouche : attaque franche et précise, maille acide/tannique solide enrobée par un jus fruité très gourmand, toucher caressant, finale sapide avec un long retour aromatique sur le fruit et la minéralité.
    Né sur les terrasses du célèbre Clos Saint Landelin, ce pinot noir qui n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour montrer son haut niveau qualitatif (goûté en 2016 et en 2017) continue de m’impressionner par sa concentration et sa force minérale. Grand vin !


    IGP Pays de l’Hérault Les Pomarèdes 2017
    Domaine de Clovallon à Bedarieux

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    Robe : rubis profond avec un léger dégradé brunissant sur les bords.
    Nez : expressif et charmeur sur l’orange sanguine, les épices douces et le noyau de cerise.
    Bouche : attaque franche, matière dense tenue par une acidité très vive, équilibre bien droit, tanins mûrs mais structurants, finale fruitée et bien tonique.
    Né sur les coteaux calcaires qui dominent le village de Bédarieux, ce pinot noir sudiste plein d’énergie et de fraicheur reste toujours aussi étonnant et séduisant. MIAM !

     

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    Sortie estivale en Haute Savoie : Chamonix, l'Aiguille Verte et le Pilier des Drus...c'est beau la France !

  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    J’ai organisé cette soirée pour présenter quelques souvenirs de vacances à une joyeuse tablée d’amateurs du bien manger et du bien boire…quelques gourmandises pour réveiller les papilles, des brochettes et des saucisses au barbecue, un petit plateau de fromages et une jolie série de bouteilles…c’est l’été, on profite !

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    Un smoothie concombre/basilic et un ceviche de daurade à la pèche pour réveiller les papilles…

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    … un peu de « viande » pour le BBQ…

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    ...et un petit plateau de fromages…au cas où !

    Des vins des vacances mais pas que…

    Chignin Galante 2015 – Domaine Girard-Madoux : un vin de jacquère, vif et ciselé conçu par un jeune vigneron que j’ai rencontré en 2018.
    Roussette de Savoie Frangy-Les Barriques 2017 – Domaine Lupin : une altesse toute en finesse et en délicatesse qui confirme les bonnes impressions ressenties lors de mon passage au domaine cet été.
    Chablis Vieilles Vignes 2018 – Domaine N. et G. Fèvre : un chablis très « académique » qui s’est accordé parfaitement avec le ceviche.
    Viré Clessé La Verchère 2016 – Bret Brothers : un chardonnay citronné, crayeux et discrètement épicé avec une texture plus charnue.

    Saint Chinian Classic 2018 – La Madura : un rouge sudiste discret et raffiné avec un équilibre précis et digeste.
    VDF Karmenère 2018 – Domaine de l’Arjolle : un vin réalisé à partir de carmenère (un cépage d’origine bordelaise, très répandu dans les vignobles du Chili) avec une aromatique intense et originale et un jus très consistant.
    Gigondas Terre des Ainés 2007 – Domaine Montirius : un gigondas arrivé à maturité qui s’exprime avec une très grande finesse…il a emmené certains dégustateurs du côté de la Bourgogne, c’est dire !
    Nuits Saint Georges 1°Cru Les Pruliers 2000 – Domaine Duband : là on est bien en Bourgogne…et dans ce qu’elle peut produire de grand !
    Un vin fin et racé…et d’une fraîcheur étonnante après deux décennies de garde.

    Alsace Huebuhl 2008 – Domaine Deiss : une complantation de pinots et de muscat qui nous a régalés par sa complexité aromatique et son jus riche et sapide.

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    Les bouteilles de la soirée.

  • Petits repas entre bons vivants - Août 2020

    Ce petit compte-rendu est destiné à partager avec vous un instant de convivialité où quelques bouteilles ont été débouchées et dégustées sans prises de notes : les commentaires sont rédigés à postériori en se basant que sur des sensations en mémoire.et (si possible) sur une nouvelle dégustation des fonds de bouteilles…à table !

    Depuis quelques années mon périple sudiste me conduit à passer quelques jours du côté de Béziers pour aller faire quelques escapades vineuses avec mon ami Dany qui a pris l’habitude de profiter de l’occasion d’organiser une soirée gourmande en compagnie de quelques amateurs éclairés et de quelques vignerons locaux.

    Ambiance chaleureuse, cuisine généreuses et goûteuse…et bien sûr une belle série de quilles pour arroser tout ça.

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    La table est mise…

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    Dany à la plancha pour préparer les aubergines et le poulpe

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    Les tentacules de poulpe prêts à être servis…

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    …et les épaules de mouflon qui sortent du four.

    Les blancs alsaciens :

    Riesling Schiefferberg-Oberhagel 2016 – Domaine Bohn : un riesling de schiste, droit et profondément minéral.
    Riesling Grand Cru Rangen-Clos Saint Théobald 2016 – Domaine Schoffit : un Rangen puissant et expressif…le coup de cœur de la série !
    Alsace Gold R 2019 – Domaine Gross : une macération de 3 cépages sur le Grand Cru Goldert, une cuvée surprenante avec une expression aromatique complexe et une salinité intense en bouche.
    Riesling Grand Cru Schlossberg-Cuvée Sainte Catherine 2012 – Domaine Weinbach : un riesling de granit, ouvert et séduisant avec une silhouette très élégante en bouche.

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    Terroir de schiste, terroir volcanique, terroir calcaire et terroir granitique…4 bouteilles pour donner un aperçu de la diversité alsacienne


    Les pinots noirs :

    Pinot noir Hélios 2016 – Domaine de l’Agapé : un fruité pur et frais, une bouche longiligne et sapide…un pinot noir qui a fait une forte impression autour de la table.
    Pinot noir Les Rocailles 2015 – Domaine P. Ginglinger : un peu fermé (et réduit) à l’ouverture, cette cuvée – l’une de mes préférées en Alsace sur ce cépage – a évolué très favorablement dans le verre pour montrer cette plénitude et cette gourmandise qui la rendent pratiquement irrésistible.
    Latricières-Chambertin 2009 – Domaine Rossignol-Trapet : une expression aboutie et une classe folle pour cette quintessence de pinot noir bourguignon…un Grand Cru qui assume pleinement son statut.
    Volnay 1°Cru Les Champans 2009 – Domaine J. Voillot : un Volnay concentré et tramé par une structure acide/tannique puissante…le style de J.P. Charlot dans toute sa splendeur.

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    Duel amical entre Alsace et Bourgogne…avec une très belle impression laissée par les rouges alsaciens qui n’ont pas démérité face aux grosses cylindrées bourguignonnes.

    Les rouges du Roussillon :

    IGP Côtes Catalanes Espurna 2011 – Domaine Danjou-Banessy : une cuvée 100% cinsault servie à l’aveugle et qui n’a pas manqué de dérouter les dégustateurs du jour, c’est puissant, profond, un poil austère…et somme toute assez loin de l’image qu’on se fait des vins issus de ce cépage.
    Côtes du Roussillon Villages Muntada 2016 – Domaine Gauby : une autre grosse référence du Roussillon servie à l’aveugle mais qui s’est goûtée assez difficilement ce soir…débouché bien trop jeune par notre ami Dany, ce grand vin aurait du bénéficier d’un long passage en carafe avant d’être servi. Dommage.

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    Les deux bouteilles du Roussillon pour mettre un point final à une très belle série de rouges.

    Les douceurs : là les souvenirs sont vraiment trop flous pour pouvoir être formulés…j’aurai du cracher un peu ce soir !

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    Une triplette internationale pour accompagner le dessert...

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    ...et une joyeuse tablée pour une bien belle soirée…merci à Carole et à Dany.

  • Le restaurant 1er Mets à Annecy

    Pour célébrer comme il se doit la première soirée de mon périple haut-savoyard (et ma première via ferrata de l’année), j’ai choisi de m’offrir un dîner dans un bon restaurant d’Annecy et suite à quelques investigations sur la toile, mon choix s’est porté sur « 1er Mets » une adresse gourmande régulièrement encensée par la presse spécialisée.

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    Un quartier de la vieille ville d’Annecy…tout près du lac.

    Situé dans une petite rue de la vieille ville, cet établissement peut accueillir une vingtaine de convives dans un cadre chaleureux et familial.
    Nicolas Mouroux derrière ses fourneaux et son épouse Gaëlle en salle vous proposent des plats cuisinés avec des produits frais et de saison.

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    L’entrée du restaurant, place Saint Maurice à Annecy…

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    …et la salle qui peut accueillir une vingtaine de convives.

    Pour ce soir, j’ai choisi le « Menu de Saison » en trois temps en commençant bien sûr par une verre de blanc savoyard pour l’apéritif avec une Roussette de Savoie Marestel-Le Verney 2017 du Château de la Mar : un très beau blanc avec une aromatique élégante qui déclines des notes florales et pierreuses sur un fond finement boisé et qui développe un jus équilibré et bien sapide en bouche avec un joli gras et une acidité bien fondue mais dont la présence étire et rafraîchit la finale.

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    Petites gourmandises pour se mettre en condition : des charcuteries locales et un sablé au beaufort…

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    …suivies par une crevette au tempura et son accompagnement aigre-doux

    Cette Roussette de belle facture a eu un peu de mal à tenir tête aux arômes fumés assez prononcés des charcuteries savoyardes mais s’est bien plu en compagnie du sablé au Beaufort qui a réveillé son expressivité aromatique.
    L’accord a été encore plus intéressant avec le tempura de crevette qui a été un partenaire gustatif idéal pour un dialogue de saveurs en parfaite harmonie.

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    La Savoie jusque dans les couverts

    Mon verre de Marestel, n’ayant pas survécu aux deux assiettes apéritives, j’ai décidé d’en reprendre un second pour accompagner la suite de mon repas.

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    Gravlax de féra du lac d’Annecy et salade asiatique.

    Face à ce plat aussi beau que bon, le vin a réalisé un très bel accord régional avec cette féra subtilement parfumée aux épices et aux agrumes qui a fait littéralement « chanter » la roussette
    Avec ses saveurs exotiques, la préparation aux légumes a accompagné le poisson d’une façon originale et agréable mais le vin n’a pas tellement apprécié l’assaisonnement (nuoc mam ou sauce soja…) qui a muselé son expressivité.

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    Poitrine de cochon confite, laque d’épice et garniture de saison.

    Après mon récent déjeuner aux « Funambules » a Strasbourg avec une poitrine de cochon mémorable, j’ai sauté sur cette nouvelle occasion de me faire plaisir avec une préparation que j’affectionne particulièrement…et je n’ai pas été déçu !
    La poitrine fondante laquée avec une préparation haute en saveur et accompagnée par des légumes travaillés de diverses manières m’a fait vivre un joli moment de plaisir papillaire et contrairement à mon attente le vin blanc a très bien réagi face aux saveurs acidulées et épices de cette pièce de viande…il faut croire que la roussette de Savoie a un potentiel gastronomique dont on ne connait pas encore la valeur !

    Et pour finir en beauté :

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    Le dessert : entremet fromage frais citronné, croustillant de spéculos et abricots rôtis au miel.

    J’ai passé un très bon moment dans ce restaurant qui propose une cuisine raffinée et goûteuse présentées des assiettes très esthétiques et assez généreuses.
    Le service est rapide et très avenant, les plats qui constituent les différentes étapes du menu sont savoureux…ma seule réserve sera pour la carte des vins qui propose quelques bouteilles intéressantes – notamment en Bourgogne – mais qui devrait faire une place bien plus importantes à la production régionale. Au cours de mes nombreux périples viniques, j’ai rencontré des vignerons savoyards qui travaillaient remarquablement bien et dont les vins mériteraient de figurer sur la carte d’un établissement de ce niveau…les beaux mariages gustatifs réalisés par cette roussette Marestel sur l’ensemble du menu prouvent que ces vins ont un vrai potentiel gastronomique.

    Ceci dit, le restaurant « 1er Mets » est une adresse que je ne peux que vous recommander et que je vais de ce pas noter dans la liste des « incontournables » de cette région.

  • Le restaurant Les Funambules à Strasbourg

    Ma tournée des belles tables de ma région se poursuit avec un déjeuner au restaurant « Les Funambules », une adresse strasbourgeoise récemment récompensée par une étoile Michelin.
    C’est un projet qui date de l’époque du confinement et que j’ai eu le plaisir de réaliser dès ma première semaine de vacances (officielles)…à table !!!

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    La rue Geiler et l’entrée du restaurant « Les Funambules »

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    Un aperçu de la salle...un décor sobre et élégant.

    Le restaurant est dirigé par un trio d’anciens élèves du lycée hôtelier de Strasbourg avec Chloé et Guillaume aux fourneaux et Jean-Baptiste au service des vins.
    Formés tous les trois dans des établissements étoilés, ils proposent aujourd’hui une cuisine raffinée et 100% maison ainsi qu’une carte des vins qui fait la part belle aux producteurs en biodynamie et aux adeptes des vinifications sans intrants.

    Le menu du déjeuner se décline en 3 plats et celui du dîner en propose un voyage gustatif en 4 ou en 6 étapes.

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    Mon terrain de jeu du jour avec la petite mignardise apéritive

    Pour les vins, le sommelier nous invite à découvrir quelques belles cuvées servies au verre et pour « ouvrir le bal » mon choix se porte sur un VDP des Côtes Catalanes L’Original 2018 de Marc Barriot : un vin frais et appétant qui s’exprime avec une certaine retenue au nez mais qui s’épanouit en bouche avec un joli gras au toucher et une finale tonique qui laisse persister de beaux arômes de citron et d’herbes aromatiques.

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    Comme son nom l’indique, c’est un vin « original » qui s’exprime avec une certaine discrétion mais qui développe une belle énergie en bouche : très à son aise lorsqu’il s’agit de réveiller les papilles à l’apéritif, il a également montré que des saveurs typées comme celle de ce sablé à l’anchois et au parmesan ne lui faisaient pas peur…y a pas à dire, on trouve vraiment des blancs très intéressants dans le Roussillon.

    Pour accompagner l’entrée, mon choix ira vers un Saint Véran 2018 du domaine Ferret : un très joli cru de mâconnais avec un nez sur les fruits blancs frais relevés par une touche finement boisée et une bouche très avenante avec un jus gourmand, un équilibre très tonique et une finale très sapide avec un sillage aromatique sur le citron et la pierre à fusil sur un fond légèrement tannique.

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    L’entrée : maquereau fumé/brûlé, taboulé et pickles de chou fleur au safran, chou rave mariné au gingembre

    Face à cette assiette aux arômes puissants et complexes avec un maquereau (presque cru) à la chair très moelleuse, stimulé par une préparation aux légumes assez épicée, ce Saint Véran a réalisé un accord très étonnant mais très gastronomique : le boisé du vin a été mis en sourdine pour laisser la place à de belles nuances minérales sans laisser de place à ces notes iodées que je retrouve souvent (et que je n’aime pas) lorsque je goûte un chardonnay bourguignon avec un poisson de mer.

    Pour accompagner le plat, je me suis laissé tenter par le Côtes du Rhône Flonflons 2018 du domaine La Roche Buissière : un assemblage de syrah (70%) et de grenache (30%) vinifié « nature » qui s’exprime avec une belle spontanéité sur les fruits rouges et les épices orientales et qui développe un jus très gourmand qui respire le soleil tout en gardant un côté bien « glissant » en finale.

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    Le plat : duo de cochon grillé au barbecue, petite salade de haricots verts à la thaï, condiment ail noir/pruneau

    Pour moi, une poitrine de cochon bien préparée est un mets tout à fait irrésistible…autant dire que face à ces morceaux fondants et délicatement caramélisés accompagnés par des légumes riches en saveurs orientales j’ai atteint un sommet de plaisir gustatif.
    La cuvée de la Roche Buissière – que je connaissais déjà un peu – a réussi à répondre à ce plat haut en couleurs : si l’accord avec la viande a été évident, ce vin a également très bien tenu face aux saveurs assez « punchy » de la sauce et des légumes…même si ce sont les nuances poivrées du plat qui ont remporté la mise en fin de bouche.

    Et pour finir en beauté :

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    Le dessert : île flottante à la praline rose, sorbet fruits rouges du moment, crème anglaise pistache grillée

    J’ai vécu une très belle expérience gustative dans ce restaurant strasbourgeois qui mérite amplement les louanges de la critique gastronomique officielle : un cadre élégant, des assiettes esthétiques, une cuisine novatrice et goûtue, un service diligent et attentionné…que demander de plus !
    J’ai aimé l’aspect visuel, le jeu des textures et les saveurs dépaysantes de ces 3 très belles assiettes qui ont composé mon déjeuner du jour…MIAM !!!
    J’ai aimé la carte des vins où j’ai retrouvé un bon nombre de vignerons alsaciens que je connais bien comme Rietsch, Rieffel, Mochel, Pfister et bien d’autres…et que dire de cette cuvée « Flonflons » de La Roche Buissière – un domaine que j’ai visité en 2018 – qui nous a prouvé qu’un vin « modeste » mais bien travaillé peut s’accorder parfaitement avec une cuisine très raffinée.
    Pour finir, il faut également signaler que ces plats et ces vins sont proposés à des tarifs vraiment accessibles…mais je vous demanderai de ne pas trop le répéter car j’aimerais bien pouvoir trouver régulièrement une petite place dans ce restaurant strasbourgeois.

  • Les vins du mois de juin 2020

    Riesling Grand Cru Eichberg 2011
    Domaine P. Ginglinger à Eguisheim

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    Robe : jaune profond avec des reflets presque fluo.
    Nez : franc et bien ouvert, notes d’agrumes mûrs et de zestes confits sur un fond craie/vanille très élégant.
    Bouche : attaque douce et suave, jus très gourmand structuré par une acidité bien large, finale puissante mais sapide avec une présence saline très marquée.
    Après avoir montré un caractère plutôt fougueux dans ses jeunes années – avec une richesse et une minéralité imposantes – ce Grand Cru semble avoir trouvé une belle sérénité après quelques années en cave.
    Même si sa générosité initiale reste encore perceptible à l’heure actuelle, on tombe facilement sous le charme de ce riesling qui respire la vie et l’harmonie. MIAM !


    Riesling Grand Cru Kastelberg 2008
    Domaine Kreydenweiss à Andlau

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    Robe : jaune très profond avec des reflets vieil or.
    Nez : complexe et racé, notes de miel de forêt et de pierre à fusil sur un fond citronné bien frais.
    Bouche : attaque vive et cinglante, acidité large et envahissante qui structure un jus fruité très dense, salinité tannique intense, finale longue et vibrante avec de beaux amers minéraux et un sillage aromatique sur l’orange sanguine et la pierre.
    Ce Kastelberg qui commence sa phase de pleine maturité, exprime son terroir de schiste avec une force peu commune : on y sent une énergie minérale –presque tellurique – qu’on ne retrouve que rarement dans une bouteille de vin.
    Attention, ça claque !


    Pinot Gris Eguisheim 2017
    Domaine E. Beyer à Eguisheim

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    Robe : jaune moyen, très belle brillance.
    Nez : pur et raffiné, notes de céréales et de fleurs des prés sur un fond minéral/fumé délicat.
    Bouche : attaque très paisible avec une matière fruitée assez dense réveillée par acidité qui se positionne progressivement en largeur et une salinité qui monte en puissance, finale sapide avec de très beaux amers minéraux.
    Même si je pense l’avoir débouché un peu trop tôt (comme d’habitude !), ce pinot gris né sur les coteaux d’Eguisheim s’exprime dès aujourd’hui avec une élégance et une classe remarquables.
    Voilà un vin qui confirme que lorsqu’il est travaillé par un bon vigneron, ce cépage peut engendrer de très grands vins secs en Alsace. MIAM !


    Pinot Gris Barriques 2013
    Domaine Ostertag à Epfig

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    Robe : jaune moyen, très belle brillance.
    Nez : discret et classieux avec de discrètes évocations florales sur un fond fumé/épicé très délicat.
    Bouche : attaque franche, acidité qui borde la langue en centrant un jus fruité très élégant, toucher sensuel avec un joli gras, finale salivante avec des amers nobles et de légères nuances fumées.
    Même s’il doit sa réputation à ses rieslings du Muenchberg et du Fronholz, André Ostertag est un vrai magicien lorsqu’il s’agit de vinifier le pinot gris : un jus gourmand mais parfaitement équilibré et un boisé dosé avec une grande subtilité…quelle belle bouteille !


    Alsace Ambre 2016
    Domaine P.H. Ginglinger à Eguisheim

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    Robe : jaune clair avec des reflets métalliques.
    Nez : ouvert et flatteur, palette fruitée bien mûre complétée par de belles notes d’épices douces et un boisé délicat
    Bouche : attaque nette et précise, matière ample avec du gras, acidité vive et longue qui tient solidement la structure, salinité déjà bien marquée, finale digeste avec un beau sillage boisé/vanillé.
    Cet assemblage de pinots auxerrois et de pinots gris, vinifié et élevé en fûts de chêne, nous fournit une preuve supplémentaire que les pinots alsaciens peuvent être travaillés sous bois et donner naissance à de très belles cuvées comme cet « Ambre » élaboré par Mathieu Ginglinger…à l’aveugle, j’étais parti sur un grand Pouilly Fuissé, c’est dire !!!


    Saint Véran La Bonnode 2016
    Domaine La Soufrandière à Vinzelles

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    Robe : jaune clair avec des éclats or pâle.
    Nez : discret et raffiné, notes de fruits blancs, de céréales et d’herbes à infusion (mélisse, verveine) sur un fond pierreux déjà bien marqué.
    Bouche : attaque assez douce, acidité vive et large qui monte rapidement en puissance pour tenir fermement un jus fruité d’une grande pureté, présence saline très sensible, finale très tonique marquée par de belles évocations minérales
    Cette grande parcelle exposée au levant et située sous la roche de Vergisson, permet aux frères Bret d’enrichir la gamme de la Soufrandière par une cuvée de Saint Véran de toute beauté.
    Elevé durant 11 mois en pièces et durant 6 mois en cuve, ce Saint Véran est une vraie petite pépite vinique. MIAM !


    Crozes Hermitage Circé 2018
    Domaine Betton à La Roche de Glun

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    Robe : jaune clair avec des éclats argentés.
    Nez : riche et charmeur, notes de fleurs et d’abricot frais sur un fond boisé/vanillé très élégant.
    Bouche : charnue et très suave avec un joli gras et un centre assez doux, structure acide large et stimulante qui donne beaucoup de tonus à l’ensemble, finale salivante avec quelques amers et  un beau sillage balsamique et fruité.
    Les rangs de marsanne situés sur la colline de l’Hermitage (juste à la limite de l’appellation), permettent à Christelle Betton de nous gratifier d’une cuvée pleine d’énergie et de gourmandise qui se goûte déjà très bien aujourd’hui même si je pense qu’elle peut encore se bonifier en cave. MIAM !


    Côte de Brouilly Les Griottes de Brulhié 2017
    Château Thivin à Odenas

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    Robe : rubis sombre et dense avec un fin liseré violine
    Nez : intense et complexe, notes fruitées à l’ouverture (prune, cerise acidulée), puis belles nuances pierreuses, fumées et épicées ;
    Bouche : matière concentrée structurée par une acidité vive et envahissante, tanins très soyeux, finale longue et profondément minérale.
    Née sur un sol de « roches bleues » cette superbe cuvée de Côte de Brouilly nous offre une interprétation haute en couleur de ce grand terroir du Beaujolais…un vin « volcanique » proposé par un domaine qui fait référence sur cette appellation.


    Charmes Chambertin 2008
    Domaine Castagnier à Morey Saint Denis

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    Robe : grenat moyen avec une frange orangée
    Nez : discret et très complexe, notes de griotte acidulée, de feuille de cassis, de poivre noir, d’écorce et de graphite
    Bouche : attaque vive, silhouette plutôt anguleuse, jus assez dense et trame tannique bien mûre, finale longue et sapide, retour des notes épicées et minérales (graphite).
    Marqué par cette acidité très vive qu’on retrouve régulièrement sur les rouges bourguignons de ce millésime, ce Grand Cru trouve un très bel équilibre grâce à un jus fruité bien concentré…bien évidemment ça reste du 2008 mais c’est vraiment bon !


    VDP du Mont Baudile Le Grenache du Badaïre 2017
    Domaine Supply-Royer à Arboras

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    Robe : très sombre, presque noire avec une fine frange rubis
    Nez : complexe et bien typé « sud », notes de réglisse, de cacao amer et d’herbe de garrigue.
    Bouche : matière très charnue, solidement charpentée mais d’une parfaite gouleyance, tanins fondants, finale parfaitement digeste avec un très beau sillage épicé et boisé.
    Ce grenache gorgé de soleil et d’effluves de garrigue se livre dès aujourd’hui avec une facilité déconcertante sans pour autant cacher ses dispositions pour la garde…bref, c’est un vin sudiste comme j’aime. Merci Eric !


    Languedoc Montpeyroux Cuvée Aupilhac 2014
    S. Fadat à Montpeyroux

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    Robe : très sombre, presque noire avec une fine frange grenat.
    Nez : ouvert et complexe, notes de prune, de pêche de vigne et d’herbes de garrigue.
    Bouche : attaque très douce, jus acidulé assez consistant, tanins fins et fondants, finale sapide avec des amers nobles et un sillage sur la groseille et les épices douces.
    Avec son aromatique très « punchy » et son équilibre bien tonique, cet assemblage dominé par la syrah (complété avec mourvèdre et carignan) et élevé sous bois (barriques et foudres), nous prouve que l’excès de chaleur n’est pas une fatalité pour ces vins du sud. Quelle belle bouteille mes amis !

    Dsc 256
    Reprise de mes promenades sur les terroirs classés alsaciens.