Articles de pierre_radmacher

  • Petit dîner entre amateurs de belles quilles.


    Voici quelques jolies bouteilles qui ont accompagné un petit dîner estival entre bons vivants.
    Ambiance festive oblige, pas de commentaires en direct mais les fonds de bouteille dégustés le lendemain m’ont permis de noter quelques impressions…

    Mademoiselle Bulle – J.C. Girard-Madoux : arômes floraux agréables, vif et léger en bouche, équilibre suave, quelques amers en finale.
    Riesling G.C. Wiebelsberg 2010 – M. Kreydenweiss : nez riche, mûr et un poil évolué, matière consistante, acidité puissante, salinité intense en finale.
    Riesling G.C. Eichberg 2012 – E. Beyer : expression aromatique ouverte et bien complexe, matière généreuse, structure souple, finale digeste.

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    Après une bulle savoyarde très guillerette, le Grand Cru d’Antoine a divisé l’assemblée : moi j’ai vraiment adoré mais d’autres dégustateurs ont été dérangés par le caractère très évolué de son expression aromatique.
    Plus classique et plus facile d’accès, l’Eichberg de Christian Beyer a réussi à remettre tout le monde d’accord.


    Bienvenues-Bâtard-Montrachet 1997 – L. Carillon et fils : nez expressif sur la pierre à fusil et la poudre noire, notes fruitées bien mûres en fond, matière très consistante, acidité massive et puissante, grand persistance aromatique en finale.
    Chassagne Montrachet 1°Cru En Virondot 2005 – M. Morey : nez délicat, belle pureté aromatique, matière pleine, équilibre sec mais structure assez déliée, finale précise avec un regain de tension.

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    Si le Grand Cru de Carillon a eu besoin d’une nuit complète pour révéler toute sa puissance (en fait, il était au top le lendemain à midi), le 1° Cru de Marc Morey nous a tous bluffés par sa pureté et sa fraîcheur.
    Voilà deux belles quilles qui nous rappellent que la Bourgogne est capable de produire des blancs vraiment exceptionnels…dommage que la politique tarifaire actuelle en cours dans cette région va finir par nous mettre sur la touche.
    MIAM attristé !


    Clos de la Roche 2006 – Marchand frères : arômes de champignon frais, de fruits noirs et de suie,  matière charnue en bouche, équilibre tonique, finale un peu austère, long sillage réglissé (ZAN) et minéral (pierre chaude).
    Echezeaux 1998 – D. Duband : nez discret et complexe, notes de sous-bois, de fruits rouges bien mûrs et de cendre froide, présence en bouche qui rappelle le Clos de la Roche avec un soupçon de puissance en plus mais la finale est tout aussi sévère.

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    Bon, on ne va pas se mentir, ces 2 bouteilles n’ont pas vraiment tenu leur rang.
    Certes, ces Grands Crus n’étaient pas issus de millésimes réputés en Bourgogne mais quand même : des expressions aromatiques douteuses (pourriture ?), des présences en bouches concentrées et bien équilibrées mais avec des finales rustiques, limite agressives, qui nous faisaient reposer le verre sans avoir forcément envie de le reprendre en main pour une nouvelle gorgée…bref, ces vins ont fourni le service minimum pour ne pas nous faire crier au scandale mais sans nous convaincre pour autant. Déçu !!!

  • Travaux sur le coteau du Sundel

    Comme je n’ai pas pu répondre à l’invitation de Christian et Valérie Beyer pour assister aux travaux de défrichage sur coteau du Sundel, j’ai profité d’un passage estival à Exa pour aller voir le résultat final…attention les yeux !

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    Panorama sur les hauteurs d’Eguisheim : vers le nord, le coteau du Sundel et Colmar au loin…

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    …vers l’ouest, les 3 châteaux…

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    …et vers l’est, Eguisheim, la vallée du Rhin et la silhouette du Kaiserstuhl à l’horizon.

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    L’entrée du Clos Lucas au bas du Sundel.

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    La friche du Sundel photographiée lors de ma visite en 2017

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    La nouvelle parcelle défrichée...

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    …avec une pente impressionnante et un chemin d’accès en construction.

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    Les pinots noirs du Sundel déjà bien mûrs en ce début août.

    Respect de la biodiversité oblige, la plupart des espèces végétales défrichées ont été conservées pour être replantées dans des haies qui vont entourer les nouvelles parcelles de vignes...comme toujours les projets du domaine Beyer sont sous-tendus par une vraie philosophie éco-responsable. Bravo et merci les amis !

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    Comment ne pas avoir envie de faire un grand vin dans un lieu aussi beau !

  • L'Altévic à Hattstatt - Visite 2018

    Etant « désigné volontaire » pour convoyer mon fiston et ses comparses vers l’aéroport de Bâle-Mulhouse, j’ai choisi de « rentabiliser » ce déplacement par une petite étape dans le vignoble avec une promenade matinale à Eguisheim et un déjeuner à l’Altévic…une de mes adresses fétiches dans la région depuis quelques années.


    La formule déjeuner est toujours à 22 euros et propose un choix de 2 entrées, 2 plats et 2 desserts.

    Aujourd’hui mon choix s’est porté sur :

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    Grecque de légumes rafraîchie aux herbes, mélisse et romarin.

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    Filet de julienne à la plancha et sa grande tomate au crumble

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    Carpaccio d’ananas comme aux Caraïbes, vierge de pastèque, kiwi et pomelo.

    L’entrée qui associe des cubes de légumes croquants et un jus subtil rafraîchi par des herbes aromatiques est un vrai délice.
    Le poisson du jour est cuit à la perfection et son accompagnement tout en finesse et en légèreté est un magnifique plat d’été.
    Le dessert entièrement dédié aux fruits développe des saveurs suaves et complexes en mettant un point final à un repas parfaitement adapté à ces jours de canicule.

    Comme lors d’une de mes précédentes visites mon choix de vins s’est porté sur une demi-bouteille de Riesling Drei Exa 2016 du domaine Paul Ginglinger.
    C’est un riesling sec et bien droit avec une structure finement ciselé et une finale marqué par une belle minéralité et un sillage sur les herbes aromatiques.

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    Avec l’entrée, l’accord a été immédiat, presque naturel, avec une harmonie finale qui a fait ressortir de belles notes de mélisse et de romarin.
    Avec le poisson parfumé au thym frais, le mariage gastronomique fut également très réussi : pas de goût iodé en finale (je n’aime pas ça !) mais une jolie entente autour es herbes aromatiques.
    Avec la tomate, ce fut un peu plus difficile mais l’acidité du vin lui a permis de tenir la distance face à ce légume/fruit toujours très difficile à marier.


    Pour résumer et pour conclure : une fois encore, j’ai passé un très beau moment de gastronomie à l’Altévic…Bravo et merci M. Perrin !

  • Les vins du mois de juillet 2018

    Clos du Val d’Eléon 2014
    Domaine Kreydenweiss à Andlau

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    Robe : jaune clair, reflets argentés.
    Nez : intense, racé et profondément minéral, note d’agrumes (citron vert, pamplemousse), de carambole et de pierre à feu.
    Bouche : matière pleine et charnue, équilibre frais, structure bien droite, finale persistante avec des amers minéraux très qualitatifs et un sillage très agréable sur les agrumes frais et la vanille.
    Toujours un peu revêche et turbulente dans ses jeunes années, cette cuvée, née sur un terroir de schistes complanté de riesling et de pinot gris, se livre aujourd’hui avec beaucoup de classe : après quelques années en cave ce vin m’a ébloui par son équilibre presque magique entre fruit et minéralité. MIAM !


    Gewurztraminer V.T. 2007
    Domaine Emile Beyer à Eguisheim

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    Robe : jaune profond avec des reflets dorés.
    Nez : discret et très complexe, notes d’abricot confit et de raisin confit sur un fond délicatement floral (pétale de rose) et légèrement poivré.
    Bouche : attaque franche, jus riche et concentré, texture assez épaisse, acidité vive et large qui retombe progressivement pour laisser place à de beaux amers minéraux, finale très digeste, sillage très long sur l’orange amère et les épices.
    Cette bouteille qui a fait partie de ma sélection vinique pour arroser mon repas d’anniversaire avec les membres du club AOC, nous a épatés par la complexité de son expression aromatique et par la qualité de son équilibre en bouche…une alliance parfaite entre richesse et fraîcheur. MIAM !


    Aligoté Sous le Chemin 2015
    Domaine Buisson-Charles à Meursault

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    Robe : jaune très clair avec des éclats argentés.
    Nez : frais et engageant, notes de chair de fruits blancs très frais sur un fond citronné et crayeux.
    Bouche : attaque bien vive, matière ample, équilibre frais, aromatique suave et très complexe, finale nette et appétante.
    Voilà surement l’un des plus beaux aligotés que j’ai rencontré dans toute ma carrière de picoleur : une pureté absolue, un équilibre parfait (même pour un 2015 !) et une buvabilité vraiment exceptionnelle…bravo et merci M. Essa !!!


    Chablis 1° Cru Montmains 2014
    Domaine Besson à Chablis

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    Robe : jaune clair avec des reflets argentés.
    Nez : frais et très fin, chair de poire fraîche et poudre d’amande sur un fond minéral discret (pierre, craie, iode).
    Bouche : chair consistante structurée par une ligne acide fin mais très vive, finale longue et puissamment minérale avec des amers délicats bien salivants.
    Acheté lors de ma dernière visite au domaine Besson (en 2016) ce superbe Montmains entré dans la plénitude de son âge mûr, nous rappelle une fois encore que le vignoble chablisien regorge de pépites viniques qui offrent des rapports Q/P exceptionnels. MIAM !


    VDP du Mont Baudile Les Intillères blanc 2016
    Domaine Supply-Royer à Arboras

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    Robe : jaune clair, bien lumineux avec des éclats argentés.
    Nez : intense et complexe, notes de résine, de coing frais, d’abricot mûr et de gingembre.
    Bouche : matière ample et consistante, ligne acide solide et bien en place, fine présence tannique, finale longue et digeste, sillage aromatique très agréable sur les fruits blancs et les épices douces.
    Réalisée à partir d’un assemblage de jeunes chenins et bourboulencs plantés sur le « triangle des Intillères » cette nouvelle cuvée de blanc du domaine Supply-Royer n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour exprimer son talent.
    Voilà une bouteille qui n’a pas fini de faire parler d’elle !!!


    Pinot Noir V 2015
    Domaine Muré à Rouffach

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    Robe : lumineuse avec une teinte rubis et une densité moyenne.
    Nez : ouvert et envoûtant, notes de fruits noirs (myrtille, cassis) bien mûrs dès l’ouverture puis nuances plus fraîches évoquant les fruits rouges et les fleurs (mauve, violette).
    Bouche : matière pleine et onctueuse, équilibre parfait, tanins souples mais structurants, finale bien sapide, amers minéraux racés et long sillage fruité.
    Cette cuvée née sur le coteau classé du Vorbourg et vinifiée par les Muré ne m’a encore jamais déçu…et ce sublime 2015 perpétue cette tradition d’excellence en atteignant un niveau qui m’a littéralement mis sur le c...
    Pour faire court, c’est l’un des plus grands rouges alsaciens que j’ai dégusté jusqu’ici…mais j’ai encore quelques autres belles cartouches de 2015 qui attendent dans ma cave. MIAM admiratif !


    Saint Chinian Grand Vin 2010
    Domaine La Madura à Saint Chinian

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    Robe : sombre et dense avec une fine frange grenat.
    Nez : ouverte et bien expressif, notes de mûre confite et d’herbes de garrigue (romarin, cade) sur un fond d’orange sanguine.
    Bouche : matière volumineuse, texture soyeuse très « nappante », trame tannique veloutée, finale parfaitement digeste avec une acidité qui donne du tonus et une présence minérale bien salivante, sillage long sur les fruits noirs et la violette.
    Comme me l’a soufflé mon ami Dany, « le grand vin de la Madura a besoin de temps pour révéler sa classe »…et cette bouteille gardée pendant quelques années dans ma cave prouve qu’il a tout à fait raison (comme souvent d’ailleurs…).
    Cyril Bourgne qui a appris l’exigence et la rigueur dans le vignoble bordelais arrive à tirer la quintessence de ces beaux terroirs du saint-chignanais…ce qui est écrit sur l’étiquette se vérifie dans le verre : c’est un « Grand Vin ». MIAM !


    Margaux Château Monbrison 2007
    Famille Davis à Margaux

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    Robe : sombre et dense avec une fine frange grenat.
    Nez : intense et voluptueux, palette complexe sur la myrtille et la violette sur un fond finement balsamique (cèdre, encens).
    Bouche : matière dense, texture épaisse avec un toucher très velouté, équilibre tonique, tanins fondants, finale longue et digeste.
    J’ai acheté cette bouteille lors d’une FAV en souvenir de ma première tournée bordelaise…c’était dans les années 80 et nous avions été très bien reçus par Jean-Luc Vonderheyden qui nous avait fait découvrir les millésimes 80, 81 et 82.
    Après une dizaine d’années de garde, ce 2007 se tient magnifiquement bien et se livre aujourd’hui avec beaucoup de sincérité et de spontanéité. MIAM !

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    Sortie sportivo-vinique en Savoie en juillet 2018…via ferrata du Roc du Vent

  • Le Théâtre du Vin : les 51 Grands Crus d'Alsace à portée de main

    Rencontré une première fois en 2011 dans son premier « Théâtre du Vin » à Schaeffersheim, Christophe Lasvigne est un caviste original et passionné qui dispose aujourd’hui d’un magnifique point de vente à Strasbourg.

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    L’entrée du « Théâtre » strasbourgeois

    Après un premier point de vente ouvert il y a 5 ans à côté du magasin « Grand Frais » de Fegersheim, Christophe Lasvignes s’est fait plaisir en créant cet espace moderne et lumineux entièrement dédié au culte de la dive bouteille.
    Petite visite…

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    La scène ouverte du théâtre

    Les bouteilles sont présentées sur des ilots où sur de longues tablettes et classées selon 7 familles : vins à fines bulles, vins blancs vifs et légers, vins blancs riches et tendus, vins moelleux et liquoreux, vins rosés et rouges frais et fruités, vins rouges gourmands et intenses, vins rouges riches et tanniques.

    Cette pratique mise en œuvre par Christophe Lasvigne depuis le début de son aventure « théâtrale » permet au visiteur de se repérer très facilement dans cette grande salle climatisée…mais en cas de besoin des conseillers attentifs et efficaces sont là pour vous aider à faire votre choix.

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    Le rayon de la famille des blancs vifs et légers…

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    …et une très longue tablette qui propose des vins de France et d’ailleurs.

    L’offre vinique est imposante et les prix pratiqués sont sages et parfaitement cohérents : Christophe Lasvigne et ses collaborateurs sont toujours à la recherche de bons rapports qualité/prix dans les vignobles du monde.

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    Le petit coin plus « cosy » pour découvrir une belle sélection d’eaux de vie.

    Comme je l’ai déjà relevé dans mon premier article, Christophe Lasvigne est un caviste très « cosmopolite » lorsqu’il sélectionne ses vins mais il a quand même décidé de mettre en lumière notre vignoble de la plus belle manière qui soit en nous présentant les 51 Grand Crus d’Alsace vinifiés par nos plus grands vignerons.

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    L’ilot 100% Grands Crus d’Alsace…

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    …avec des bouteilles signées par de grands noms du vignoble alsacien.

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    On peut y aller les yeux fermés…non ?

    Bref, vous l’aurez compris, ce caviste qui a eu la bonne idée de s’installer à Strasbourg – et dans un quartier un peu excentré où le stationnement est facile – mérite amplement une petite publicité sur ce site œnophile : l’accueil est sympathique, le choix des vins est exceptionnel (plus de 1200 références) et la fourchette des prix est très large (il y a une centaine de bouteilles à moins de 8 euros)…que demander de plus !!!

    Adresse : le Théâtre du Vin, 2 rue du Marché Gare, STRASBOURG

    Pour plus d’information : CLIC

  • Le chalet T'Chinn Wa Wa à Chamonix : deuxième visite

    Nouveau périple sportivo-vinique dans le massif alpin et nouvelle halte au chalet t’chinn wa wa…et toujours autant envie de partager cette excellente adresse avec vous !

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    Chamonix, été 2018

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    La vue à partir du chalet T’chinn wa wa n’est pas mal non plus !

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    C’est l’heure de l’apéro sur la terrasse du chalet.

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    Luc Clemens qui sert le dîner

    Après les diots au vin rouge de 2017, Luc Clemens nous propose de découvrir une autre spécialité locale : la croûte savoyarde…un plat goûteux et consistant qui tombe à point nommé pour recharger les batteries après une  belle journée en montagne. MIAM !

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    Il est près de 22 heures et l’Aiguille profite des derniers rayons de soleil.

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    La seconde chambre du chalet T’chinn wa wa.

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    La table du petit déjeuner toujours aussi bien garnie.

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    Lever de soleil sur le massif du Mont Blanc

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    …et sur les crêtes du massif du Brévent.

    Après cette seconde halte au chalet T'chinn Wa Wa je ne peux que vous inviter une fois encore à venir rendre une petite visite à Luc Clemens pour apprécier la qualité de son accueil dans ce site magique au pied du Mont Blanc.
    Vous vous régalerez en goûtant les confitures maison ou la cuisine savoyarde d'un hôte vraiment aux petits soins pour ses clients…et si vous le souhaitez il vous préparera également quelques spécialités alsaciennes comme le backaoffa ou la choucroute.
    En ce qui concerne les vins, cet amateur de grands rhums a encore un peu de chemin à faire pour convaincre un œnophile passionné mais sa volonté de progresser est évidente, la preuve, on a bu un très bon gewurztraminer G.C. Kaefferkopf-Cuvée Jean-Baptiste 2015 à l’apéritif…et je ne désespère pas de le mettre en contact avec l’un des producteurs savoyards que j’ai découvert durant mes escapades viniques (pourquoi pas Bruno Lupin !).

    Mille mercis Luc pour ce joli moment de convivialité…et à très bientôt pour une nouvelle visite !

    Pour en savoir plus : CLIC

  • Le Carré des Sens à Chambéry

    Après une journée assez harassante – une superbe via ferrata près du col du Cornet de Roselend et une visite au Château de la Violette aux Marches – j’ai eu envie de me faire un petit plaisir en trouvant une bonne table du côté de Chambéry et après quelques recherches sur le net j’ai choisi d’aller me restaurer au Carré des Sens à Chambéry.

    Adepte d’une cuisine moderne et raffinée, le jeune chef Jean-Bernard Verjus propose 3 beaux menus qu’on peut déguster en salle ou sur une jolie terrasse qui donne sur la place Monge.

    La carte des vins n’est pas trop imposante mais relativement complète même si on pourrait lui reprocher de ne pas faire assez de place aux vignerons locaux…et de ne pas proposer de vins d’Alsace !
    Les prix sont cohérents et les quelques bouteilles de vins savoyards proposées à un tarif vraiment abordable (25-3à euros) permettent aux convives d’arroser leurs agapes sans se ruiner.

    Voici mes assiettes du soir :

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    Mise en bouche : saumon gravlax et maki de boeuf

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    En entrée : le thon mi-cuit…

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    Le plat principal : la pêche du jour, un filet de bar.

    Pour accompagner ce dîner en solitaire, j’ai choisi une bouteille de Chignin Bergeron Grande Réserve 2017 de la maison Perret, un vin frais, glissant et accessible avec de beaux arômes de miel de fleurs, de coing frais et de craie, qui a accompagné parfaitement les plats dégustés ce soir.

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    Le dessert incontournable de ce restaurant : un soufflé au Grand Marnier.

    Avec des plats très joliment présentés, des poissons et des petits légumes cuits à la perfection et un service efficace et attentionné le Carré des Sens est une adresse hautement recommandable dans cette belle ville de Chambéry.
    Ceci dit, mon enthousiasme est un peu retombé face à une carte des vins que j’aurais aimée plus riche en références locales, sans parler pas de l’offre de vins aux verre où on ne trouve aucun cru savoyard…dommage !

  • Fête de fin de saison du club AOC

    Pour cause de célébration d'anniversaire du doyen du club AOC  - dont nous tairons l'identité et l'âge...un peu de compassion ne fait jamais de mal - notre dernière réunion a pris un caractère plus festif avec au menu : pâté en croûte au magret et foie gras, terrine de lapereau en gelée, plateau de fromages de la maison Steinmetz et desserts...le tout arrosé par quelques jolis flacons.

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    3 magnums et quelques bouteilles pour accompagner la fête.

    Ambiance festive oblige, pas de prise de notes...même si certaines bouteilles l'auraient mérité, notamment ce muscat 1964 (cave de Sigolsheim) encore très fringant, ce magnum de gevrey chambertin 1993 (domaine Mortet) étonnant de concentration et d'énergie ou ce superbe gewurztraminer VT 2007  (E. Beyer).

    La saison 2017/2018 est terminée...et vive  la saison 2018/2019  Programme aoc 2018programme-aoc-2018.pdf (137.69 Ko) !